Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--L_etoile


L'étoile écouta se que demander le nain :

"Disons une bière...non, Deux bières! Votre meilleur plat, et puis une chambre, et pas la plus sale si possible!"

Elle hocha la tête et dit :

"- Pour la chambre je verrait avec la patronne mais j'pense que se sera bon je vous apporte le reste"

Elle n'était pas sûr de pouvoir donner une chambre ... Quel numéro devait-elle donner? Elle retourna donc au comptoir et nota : " Une chambre pour le nain".
Ensuite elle alla en cuisine et prépara une portion du plat du jour qu'elle apporta au nain avec les deux chopes commander.


"- Si vous avez besoin d'autre chose j'suis là"

L'Etoile retourna au comptoire.

Quiou
[Au rez-de-chaussée]

Non.

Cela avait sonné tel un couperet aux allures déchainées, telle une assertion qu’il était malaisé à contourner. Trop cinglant pour tenter de l’ignorer, trop percutant pour s’essayer à l’éviter.
Peut être était-ce pour cette raison que la Terreur, sans la moindre passion, diluait brutalement des questions en insufflant à cette négation suffisamment de sombres intonations pour qu’on ne daigne point lui mander à ce qu’un quelconque approfondissement soit savamment détaillé.

Reposant le hanap au liquide carminé sur la tablée, les yeux deswaardiens, flamboyants de colère, cristallisants d’intensité, encore et toujours rivés sur une nouvelle proie tant détestée, se trouvaient être les récents reflets d’une âme en peine, en proie à un fâcheux dilemme.
Alternative prestement résolue, en vérité, la Reyne Noire préférant se caler à nouveau contre le dossier de sa chaise peu raffinée, roide comme à l’accoutumée, adoptant à nouveau une mine détachée, ou, à défaut une bobine flegmatique à souhait.


J’aurais « apprécié » que de vous emmener en ma compagnie, vous compter parmi les gens de ma mesnie, mais…je suis persuadée qu’il n’est nullement encore temps pour vous que de vous laisser vous aliéner sous les directives de mon courroux.

Ça sourit en coin, c’est toujours le même refrain, bien que peu sont ceux pouvant admettre le connaitre, l’avoir appris, l’avoir seulement compris.
C’est que, malgré leur peu d’émoi, c’est chafouin, ces petites bêtes là.

D’aucuns pourraient ainsi suspecter la Teigneuse d’un certain orgueil de mauvais ton, cependant, une voix intérieure leur dira, sans le moindre piston, qu’il n’y a chez elle rien de semblable, d’aussi admirable. L’on sait, par instinct, que sa réserve provient d’une aversion pour les étalages de sentiments emplis d’illusions, pour les manifestations d’amabilité réciproque et sans la moindre équivoque. Elle haïra, sans en rien laisser paraître, ainsi qu’elle regardera comme une sorte d’impertinence venant de chaque être, l’amour ou la haine qu’elle recevra en retour, sans le plus petit détour.

S’il s’avérait malgré tout que ce puisse être la vérité, alors l’Acariâtre serait bien trop facile à décoder pour que cela puisse s’approcher réellement de la réalité.

_________________
Peyredragon
[Dans la salle principale]


Peut-être était-ce le bruit incessant qui résonnait dans l'établissement. Ou peut-être l'odeur de sueur qui se dégageait des gens qui l’entouraient, bien, qu'à son grand malheur, le nain lui même ne sentait pas la rose, cueillie fraîchement un jour de printemps, ou peut-être était-ce le confort rudimentaire de sa chaise en bois, ou peut-être, simplement, les trois à la fois, mais, le nain, très mal à l'aise, commençait à se demander quelle idée tordue l'avait fait voyager jusqu'ici.
N'importe où il regardait, il voyait des hommes dont les visages étaient marqués par la vie. Ici des dents de devant fracassées, là bas, un nez écrasé, et à coté, des cicatrices courant sur un visage, faisant presque penser à la cartographie des fleuves de la région.
La peur qu'un de ces malfrats qui pullulaient dans la taverne n'essaie de le détrousser, voire de l'éventrer, avant de l'abandonner à son funeste sort dans un caniveau, commença à germer dans son esprit.
Autant dire qu'il se cala bien contre sa chaise, et se fit le plus discret possible, osant à peine jeter un oeil pour voire ce qu'il se passait autour de lui.
La serveuse finit par revenir, avec les victuailles qu'il avait commandé. Elle les posa devant lui.


"- Si vous avez besoin d'autre chose j'suis là"

Bien que la terreur lui tenaillait le ventre, et que la nourriture était d'un gout douteux, il l'engloutit en un rien de temps. Les voyages, ça creuse, c'est bien connu. Il rinça le tout avec les deux bières, puis, remarquant que la serveuse ne lui avait pas donné le numéro de sa chambre, se jeta de sa chaise, et galopa jusqu'au comptoir. Il allait y parvenir, quand il trébucha sur une jambe tendue, déclenchant une avalanche de rire gras. Il se releva tant bien que mal, redressa fièrement la tête, se mouva jusqu'au comptoir, et y attendit la serveuse.
--L_etoile



Elle fit le nain se ramasser et les rires.Pourtant dans la taverne ne se trouver que la patronne,la femme avec laquelle elle discuter et deux autres.

Elle l'aida à se relever et dit :


"- Vous allez bien ça va?"


Les yeux gris perle poser sur le nain.Les cheveux blond et onduler en cascade elle se demander s'il c'était fait mal.

Peyredragon
Des gouttes de sueur perlant sur son front, un mal de tête insupportable. Le nain ne distinguait plus que de vagues formes floues. Et le monde semblait tourner, ou plutôt, danser autour de lui. Il devait être victime d'un horrible complot. Quelqu’un cherchait à l'éliminer, et avait glissé un poison dans sa bière.
Quand la serveuse se pencha sur lui pour lui demander si ca allait, il ne la reconnut pas. Il vit à sa place son jugement dernier, la mort, sa faux à la main.
Complètement fou, il s'enfuit dans la rue en courant à toutes jambes.
Rodrielle
[Salle principale, puis étage]

La discussion continuait. La Tatouée n'arrivait toujours pas à croire que la Féline était là, devant elle. Et c'est toute une vie qui défile à nouveau devant les yeux de l'italienne, depuis quelques temps nostalgique et rêveuse. C'est qu'il y a des évènements que l'on n'oublie pas. Et lorsqu'elle voit Félina, c'est un certain voyage en Bourgogne qu'elle revoit, et le décès de Jules. Jour qui a changé le destin de beaucoup de monde, d'ailleurs.

Un soupire s'échappe des lèvres de la Corleone alors que Swan descend en trombe l'escalier de l'auberge et vient à sa rencontre. Même pas le temps de réagir que déjà la donzelle s'échappe. Qui est "elle" ? Qu'arrive-t-il à Tibère ? La rouquine semble sur les nerfs... Encore. Nouveau soupire.

Félina, je reviens. Faut que j'm'occupe du blond là-haut avant qu'il ne me dégueulasse la chambre. Sers toi surtout.

Un sourire et la Tatouée se lève enfin et grimpe les marches. L'Etoile garde le rez-de-chaussée et semble bien se débrouiller, si ce n'est le nigaud qui s'enfuit en courant. Arrivée à l'étage et à la chambre de Swan où le blond dormait. Hum. Ce serait cruel de le réveiller s'il était malade... Beh tant pis.

Alors le blond ! Tu d'vais pas me raconter tes mésaventures ? Tu dormiras après.

La Tatouée s'assit sur le bord du lit, prêt à jouer les psychologues avec son vieil ami.

_________________
--L_etoile


Plutôt perplexe l’Étoile resta presque bouche bée.Alors elle réagit et dit :

"- Il est parti sans payer !! Hééééé "


Trop tard le nain avait déjà passé la porte.La patronne était montée elle décida de rester en bas.Peut-être pourrait-elle prendre sa bourse restée en haut et déposer quelques écus pour compenser? Elle n'en avait pas cent mais se qu'elle avait économiser devrait suffire à payer deux chope et un repas ...

Tibere.
[Chambre 110: Enfin dormir... Euh... non... pas possible!]

Doucement, il s'était assoupi dans les bras de Morphée. Il était tellement épuisé qu'il n'avait pas entendu Swan quitter la pièce. Sa tête lui faisait tellement mal et son corps avait été malmené par le temps à arpenter les tavernes sans se ménager, malheureux comme les pierres.

Une voix, un songe? Il ouvre un oeil, puis un autre. Pour une fois qu'il pouvait se reposer dans un lit confortable, chose qu'il n'avait pas faite depuis des mois! Voilà Rod qui se ramène. Il plisse son nez, fronce les sourcils et passe une main dans ses blonds cheveux.


Tsss...

Il soupire. En effet, il lui est impossible de continuer son somme même s'il s'y trouvait fort bien. Il regarde Rodrielle, un peu contrarié, une moue sur le bord des lèvres et se redresse un peu dans le lit.

Hum... Mes mésaventures? Bah je suis juste recherché par la Dame Rouge de la Rose Noire et par un joli minois qui veut me faire la peau, elle se nomme Elisabeth... Elisabeth Stilton. Mis à part ça, pas grand chose!

Le fait même de prononcer son nom lui fait mal, associé à une nuit de délices et à une nuit d'horreurs...

Mais je crois que j'aurais la paix que quand je serai dans la tombe Rod... Et puis, j'ai besoin d'argent, je pensais que pour ça, tu pourrais m'aider?

Et bien oui, il a foiré son plan: poule aux oeufs d'or, il se retrouve pauvre comme Job, et il a besoin d'argent le Tibère, de monnaie sonnante et trébuchante pour payer ses habits en soie et en velours, pour payer l'auberge, les frais de bouche sans compter, les frais... annexes, comme une jolie putain de temps à autre... En gros, il lui faut une source de revenue et vite.
_________________
--Les_sept_mercenaires
[Grand'place de la Cour des Miracles]


Ah, la Cour des Miracles... Doux lieu sans foi ni loi, ou tout l'ordre social est inversé. Ici, le maraud fait loi, le sergent du gué planque ses miches pour ne pas finir pendu à un croc de boucher. Doux lieu de repos pour les routiers, catins, ribaudes, escrocs, voleurs, faux culs-de-jattes et vrais bandits qui hantent les ruelles sales, malodorante et surpeuplée d'un Paris moyen-ageux ou la fortune sourit à qui veux bien la prendre, serait-ce au prix d'une certaine inégalité, ou, pour être plus précis et plus véridique, d'une inégalité certaine. Voilà qui n'était pas pour déplaire à nos routiers, vieux de la vieille, qui foulaient enfin le pavé boueux de Paris. Les sept cavaliers avançaient au rythme lent des deux chariots lourdement chargés. Les roues et les essieux grinçaient et menaçaient de se rompre sous le lourd chargement, mais les charretiers conduisaient les lourds véhicules avec adresse, sans se soucier d'un éventuel problème de casse. Les deux charretiers et leur escorte en imposaient: une fois n'est pas coutume pour des soudards généralement plus promptes à faire joujou avec catin qu'à se mettre au pas de l'oie, ils portaient un uniforme, simple mais propre. Ledit uniforme est composé en toute simplicité d'une chemise, d'un pourpoint et d'un mantel, sur lequel était cousu l'emblème de la compagnie, un aigle rouge aux ailes écartées, qui détonnait sur les vêtements intégralement noir. A cela s'ajoutait une paire de bottes, un haubert, des gantelets de fer et un casque conique muni d'une protection nasale. Le tout intégralement noir.


Autre détail étrange chez ces hommes, leur armement. En règle générale, les armes les plus variées se côtoient sur le champ de bataille: les lourdes épées à deux mains, pouvant peser jusqu'à quatorze livres, affrontent les légers mais solides cimeterres forgés à Tolède, dont la qualité n'est plus à démontrer. Les lourdes hallebardes helvétiques y affrontent de simples faux, tandis que les gourdins plombés rivalisent avec les lourdes masses d'armes. Pas de tout cela ici: comme leurs uniformes, leur armement était rigoureusement identique. Chaque cavalier arborait une lourde épée bâtarde accrochée aux quartiers de selle, un cimeterre au coté gauche, une targe*, elle aussi sur la selle, et une arbalète de poing dans les sacoches de selle. Seul le capitaine de la compagnie disposait à la place de deux antiques pistolets à mèche, chacun soigneusement calfeutré au sec dans les sacoches de selle. Les charretiers, quand à eux, vêtus de la même tenue que leur escorte, portaient également le sabre à la taille, mais pas de trace de bouclier ou d'épée; en revanche, une lourde arbalète était posée sur les bancs de chaque charrette, à portée de main du conducteur.

Il serait bon de s'intéresser au contenu des deux véhicules, soigneusement cachés sous de solides bâches. A la vérité, en regardant de très près, la forme bâchée est assez explicite. En effet, il ne s'agit de rien d'autre que de deux couleuvrines, sans leurs affuts, accompagnées de plusieurs centaines de livres de poudre noire. Dans l'autre, rien de moins qu'une vingtaine d'arquebuses, accompagnés de tonnelets de poudre et de lingots de plomb, destinés à être fondus et transformés en balles. Ainsi donc, voilà une dizaine de mercenaires, affichant des couleurs qui n'étaient ni ceux d'un Ost ni d'une province du Royaume, armés de pieds en cape, et trainant en outre un arsenal à faire se pâmer d'envie tous les connétables du royaume réunis. En voilà du culot! Rien que l'idée qu'ils puissent entrer dans Paris sans être remarqué défiait l'imagination. Encore que quelques bourses bien remplies incitent fortement les gardes à admirer les nuages tandis que les lourds canons entrent en fraude dans la ville surpeuplée... En tout les cas, la Cour des Miracles venait d'accueillir en son sein une dizaine de routiers, amenant avec eux un arsenal qui aurait fait l'envie de la Bastille. De quoi donner des sueurs froides à tout les sergents du gué et consort de la région! De quoi faire sauter la moitié de la ville sans coup férir.

Mais, fort heureusement, pour l'instant, les mercenaires semblaient animés d'intention qui, à défaut d'être pacifiques, semblaient plus mesurées. En effet, sur un signe de leur meneur -un géant borgne défiguré par de profondes cicatrices-, les cavaliers mirent pieds à terre, laissant leurs chevaux souffler. Le colosse borgne se tourna les cavaliers. Ils se savaient tous épiés ici; des observateurs discrets avaient sans nul doute enregistrés le moindre de leurs mouvements dès leur entrée dans les bas-fonds de la ville.

¿ Lo que es lo que se hace? ¿ Lo espero aquí o vamos a informarse?**

Un des cavaliers avaient parlé au géant du sud. Celui-ci scruta attentivement la place, cherchant des yeux une enseigne de taverne, un lieu ou il serait possible de trouver celui qu'ils cherchaient. Son regard finit par tomber sur la porte d'un bouge.

Vamos allá. Cristofo y Adolfo, vigile las carretas. Mate a los que se acercan a eso. Otros, conmigo.***

Les dénommés Cristofo et Adolpho attachèrent les brides des montures à la charrette puis, scrutant attentivement les alentours, tirèrent leurs cimeterres meurtriers, tandis que les deux charretiers saisissaient leurs lourdes arbalètes et les chargeaient, commençant une veille sans faille autour du chargement valant des milliers d'écus. Les autres, avec à leur tètes le borgne, se dirigèrent vers la taverne. Deux d'entre eux restèrent de chaque coté du panneau de bois, tandis que le reste s'engouffrait dans le bouge infâme.



[L'auberge des cinq sens, salle principale]

Quelqu'un connais un certain Diego ici?

Encore une fois, la question rendue quasi-incompréhensible à cause de l'accent hispanique venait du colosse borgne. Celui-ci scruta la salle, tendu, la main sur la garde du sabre. Derrière ses trois derniers hommes s'appuyaient contre le mur, surveillant de sous leurs casques les moindres mouvements des buveurs déjà attablés. Chacun était sur ses gardes: ici, on n'avait pas le temps de voir venir le danger. Les fiers guerriers ibères étaient bien plus à l'aise dans leurs immenses sierras que dans la salle principale d'une vieille bâtisse située dans le quartier le plus mal famé de Paris, qui en comptait pourtant des pas-piqués-des-hannetons. Ils étaient nerveux, près à jouer de l'épée pour le moindre geste ou le moindre mot -qu'ils ne comprenaient d'ailleurs pas- de travers.






*Targe: Petit bouclier rond de 30 centimètres de diamètre environ, utilisé au corps-à-corps
**Qu'est ce qu'on fait? On l'attends ici ou on va se renseigner?
***On y va. Cristofo et Adolfo, surveillez les charrettes. Tuez ceux qui s'en approchent. Les autres, avec moi.
--L_etoile



L'étoile vit entrée des hommes.Avec sa cascade blonde et ondulante,ses yeux gris perle brillant l'étoile s'avança avec prudence dans sa robe bleu simple.

"- Bonjour vous souhaitez quelque chose?"

Elle regarda avec prudence ... N'ayant eu affaire qu'a se genre d'homme que dans le bordel où elle avait travaillée autrefois.
Elle ne faisait aucun geste brusque prudente ...


--Les_sept_mercenaires
Les trois mercenaires étaient de plus en plus nerveux. Et, chez ce genre de type, la nervosité est le pire des choses... Un des soudard tira à demi son meurtrier cimeterre avant que le géant borgne ne l’arrête d'un geste.

¿ Lo que es lo que quiere? ¿ Lo que es lo que se hace?*


Une fois n'est pas coutume, la question venait d'un autre des terribles séides, défiguré d'une longue balafre sur le coté gauche de la tète, qui lui donnait un air terrible.


Quiere saber lo que se hace aquí. Esperamos, con calma.**

La voix rauque du géant rebondit sur les murs de la bâtisse à demi déserte. Lui aussi surveillait attentivement la femme, qui avait tout l'air d’être une catin.


Nous cherchons Diego, un grand blond...


La fille de joie prenait grand'attention pour ne pas donner aux guerriers une occasion de faire couler le sang. C'était aussi bien, vu leur chargement, introuvable ici, il valait mieux ne pas trop faire de vagues... Pour l'instant. Le géant défit de sa ceinture une bourse et la jeta sur la table la plus proche. Elle s'ouvrit, laissant les précieuses pièces d'or rouler sur la table et au sol en une cascade de tintements.


La mémoire vous reviens?



*Qu'est ce qu'elle veut? Qu'est ce qu'on fait?
**Elle veut savoir ce qu'on fait ici. On attend, calmement.
--L_etoile



L'étoile entendit des paroles dans une étrange langue ... Puis une bourse fut jetter sur une table et doila son contenu ... Des écus ... Et pas qu'un peu.
L'homme lui dit se qu'il souhaiter et la elle secoua la tête.Non elle n'avait rien vu et si elle avait vu quelque chose elle ne dirait rien ... Ordre de la patronne : " Ne pose pas de questions"


"- Je suis désolé je ne connait pas votre homme"

Que dirait la patronne dans ces cas la? Il y avait de beau écus quand même ...

--Les_sept_mercenaires
Mauvaise réponse. Le borgne gronda sourdement. Il ne détestait rien de plus que de ne pas trouver ce qu'il cherchait. Il perdait du temps ici, et, au vu de leur précieuse cargaison, il détestait l'idée d'en perdre plus. Bon dieu, ils avaient acheminés deux canons et des brassées entières d'arquebuses du fin fond de l'Andalousie jusqu'à Paris, graissant la patte des gardes, semant sur leur chemin les corps suppliciés des curieux un peu trop fouineurs, et tout cela pour laisser tout cela, qui valait des dizaines de milliers d'écus, sous la protection de quatre soudards! Certes, ces quatre hommes étaient de très bons guerriers, mais la Cour ne manquait certainement pas d'hommes de leurs niveau. Il était d'ailleurs étonnant que le tintement de l'acier frappant sur l'acier n'ait pas déjà retenti sur la place... Quoi qu'il en soit, le borgne n'était pas disposé à poireauter longtemps.

Va a haber que soltarles la lengua. Por la fuerza.*

Le colosse borgne n'aimait pas cette solution, mais il n'avait pas le choix. Tout juste résolu t-il de laisser un échappatoire à la catin, avant qu'elle ne se fasse justement écharpée par les cimeterres effilés des routiers. Les trois comparses posèrent ostensiblement la mais sur la poignée de leurs armes. La tension était palpable, le moindre faux geste mettrait le feu aux poudres.

Tu va nous amener ta patronne, et vite. Ou bien on ira la chercher nous-mêmes, pigée?


Le borgne tira à demi le cimeterre hors du fourreau.

Dépêche-toi, on aime pas attendre...



*Va falloir leur délier la langue. Par la force.
--L_etoile


La blonde aux yeux gris fit un mouvement de recule en voyant les hommes mettre leurs mains sur leurs armes.Elle n'était que serveuse ici !! Débarquée fraîchement de sa ville pour échapper au bordel !! Et la voilà mêlée à une histoire louche !! Elle regarda les personnes présente dans la salle.Devait-elle vraiment aller chercher la patronne? La tatouée lui avait demander de ne pas poser de question et donc ne pas chercher à savoir ... Devait-elle laisser l'auberge sans surveillance?
L'étoile pris son courage à deux mains.D'un geste lent elle fit un pas en arrière manquant de trébucher.Puis elle alla jusqu'au escaliers ne savent pas où elle se trouver elle cria en direction de l'étage :


"- Patronne "

Puis elle attendit en bas des escaliers ... Ainsi elle pouvait toujours surveillier les hommes et les clients.

Rodrielle
[Étage. Bientôt dans la salle.]


Tout sourire, la Tatouée regarda le blondinet se réveiller grognon. L'était pas moche quand il n'était ni coiffé ni pompeux... Enfin, pour l'instant elle l'écoute avec attention et tente d'analyser ses problèmes. Elisabeth Stilton... Eli voulait lui faire la peau ?! Premier froncement de sourcil. Eli, si bien sur elle, si douce (bien qu'avec un sacré caractère) en voulait au blond ? Encore une fois, elle avait raté quelques épisodes. Mais ce nom expliquait parfaitement la nervosité de Swan quelques minutes auparavant.

La suite : second froncement de sourcils. L'aider pour avoir de l'argent ? Et puis quoi encore ?! Le nourrir à la becquée ? La Tatouée osa tout de même rire en hochant la tête.

T'aider ? Non. J'suis malheureusement pas généreuse... Me suis suffisamment faite avoir. Par contre, si tu veux que je te paye, va falloir que tu travailles pour moi. Ce sera l'seul moyen pour que je t'aide et que tu t'planques ici le temps que ta donzelle se calme...

La Tatouée coupa sa phrase lorsqu'elle entendit le vacarme au rez-de-chaussée. Troisième froncement de sourcils... A s'en faire des rides. Rodrielle se leva alors et alla écouter à la porte ce qu'il se tramait. Et la voix de l'étranger devait s'entendre encore plus loin qu'à l'étage. Diego... Diego de Castille ? Elle allait bientôt avoir sa réponse : Etoile l'appelait déjà pour descendre, visiblement apeurée. Devaient gentiment la menacer, les hispaniques.

Bon, Blondinet, tu réfléchis à ce que je t'ai dit, tu te reposes et tu viens me voir en bas quand tu te seras décidé. J'ai à faire en bas, je crois.

Elle lui sourit puis descendit au rez-de-chaussée calmement. Eh beh ! Ils n'étaient que quatre mais ils peuplaient la salle, c'était fou ! Ils avaient de ces carrures ! Hum bref.

Buongiorno... C'est moi la patronne.

Une fois arrivée à coté de l'Etoile, Rodrielle lui déposa une main rassurante sur l'épaule. Heureusement, elle portait toujours son sabre de cavalerie à la taille (beh oui on était à la Cour des Miracles quand même !) bien que face à ces hommes-là elle ne ferait pas vraiment long feu... Autant aller droit au but.

Vous lui voulez quoi au blond ?

Captant l'oeil du borgne, la Tatouée croisa les bras et attendit sagement que la discussion commence. Quoiqu'ils veulent, le De Castille n'était pas un ami, elle leur fournirait les informations sans rechigner. Pas de pitié chez les mercenaires ! Niark.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)