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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--L_etoile


Se retenant de tressaillire elle sentie la main de la patronne ... Tellement concentrée sur les hommes qu'elle en avait oubliée de faire attention.
Elle savait déjà se qu'elle ferait lorsqu'elle aurait une minute de libre : Elle irait s'acheter une dague puis irait apprendre à se défendre ... Parce que si ils étaient tous comme cela elle avait du soucis à se faire ...
Alors la patronne pris la parole et incertaine l'Etoile resta sur place ne sachant quoi faire ...


--Les_sept_mercenaires
Ah, voilà enfin quelqu'un de plus causant qu'une catin -oui, nos quatre larrons sont persuadés que la donzelle est une ribaude, de bas étages qui plus est-. Et qui, en prime, a l'air de connaitre le Diego. Le colosse borgne s'en doutait: leur capitaine passait jamais inaperçu. Grande gueule, mais, nom de nom, quand on l'a vu jouer de l'épée, on ne l'oubli pas. Bien pour ça qu'il était devenu le capitaine d'une des bandes armées les plus dangereux d'hispanie: un talent de bretteur hors pair, allié à un coup d’œil sur le terrain et une habitude de mener durement mais justement ses hommes avait fait de lui un des plus riches condottiere de la péninsule.

Mais laissons les envolées lyriques sur ce chez Diego de coté et concentrons-nous sur la scène présente. Une tenancière italienne, une catin aux origines indéfinies, et quatre soudards hispaniques, près à jouer de l'épée, dans une taverne du quartier le plus malfamé de Paris. Lesdits cavaliers surveillaient d'ailleurs d'un œil attentif le moindre des mouvements de l'Italienne; la présence du coupe-chou ne leur avait pas échappée, à ces professionnels. La question fuse, claire et net. Enfin, pas très claire pour les trois quart des sabreurs, qui ne comprennent que deux langues: celle des armes et celle d'outre-pyrénées. Le colosse borgne traduisit rapidement à la destination de ses trois comparses.

Pide lo que se le quiere, a Diego.*

Les trois excités de l'épée sourirent à demi. Du moins, si on peut donner le nom flatteur de sourire à une torsion des lèvres d'un visage plus bardé de marques de coups qu'un douanier affecté à la Cour des Miracles. Ils ne comprenaient pas qu'on ne puisse pas connaitre l'homme qui était, à leurs yeux, le meilleur capitaine de Castille et d'Aragon, et sans nul doute de France et de Navarre. Talent un peu -beaucoup?- exagéré. Mais le colosse ne semblait pas gouter le même amusement que ses sbires.


Ici, c'est nous qui posons les questions. Ou est-il?

Et ceci dit avec un accent à couper au couteau. L'horreur totale pour les oreilles, ce type parlait français comme une vache... Espagnole, justement (mais j'vous déconseille de le traiter de vache, à moins que vous n'adoreriez finir en cube coupés fins fins fins...). Mais, même si la question était un monument d'orgueil, elle ne donnait pas vraiment envie de rire ni de provoquer une joute verbale. Parce que le type en face, il a l'air d’être du genre à parler à grands coups d'épées.




*Elle demande ce qu'on lui veut, à Diego.
Rodrielle
Bizarres. Ils étaient bizarres. Entre leur accent et leurs visages presque défigurés par les coups, ces quatre gaillards auraient presque leurs places à la Cour des Miracles. Restant près de l'Etoile, en guise d'une infime protection, la Tatouée se maintenait toujours sur ses gardes. Surtout qu'ils n'étaient pas vraiment aimable (bien que ce soit logique ici) et se prenaient pour les rois... Rodrielle plissa le nez en guise de désapprobation mais répondit tout de même. Elle préférait ne pas faire d'histoire, pour le coup.

Où il est ?

Petit sourire en coin. Comme si elle était voyante. La Tatouée se rendit à son comptoir et sortit une bouteille d'hypocras tout en parlant.

La dernière fois que j'l'ai vu c'était il y a quelques jours. Il venait de rentrer dans le clan des Basilisk. C'est plus loin, au nord.

Tout en parlant, l'italienne sortit 6 verres et les remplit d'hypocras. Quitte à discuter, autant se rincer le gosier.

Semble être un bon combattant, c'lui-ci. Un blond plutôt bel homme... Sacré caractère ! S'm'étonne qu'il se soit mis sous les ordres de Valentine. Mais bon ! Chacun fait ce qu'il souhaite de sa vie, n'est-ce pas ?

Et hop, la Tatouée but son verre cul sec. Dieu que c'était bon.

Bref. Si vous voulez l'trouver il doit être là-bas. D't'façon il n'y a pas tant d'endroits où il pourrait être. Le quartier a été ravagé par les Basilisk et il n'y a que ce clan là ici, pour l'instant. Et je n'pense pas qu'il soit du genre à fréquenter les bordels, votre homme.

Et voilà. Rodrielle s'appuya de ses deux mains sur le comptoir et gardait toujours le contact visuel avec le Borgne. Au moins, vu le sérieux de l'italienne, il ne pouvait que la croire.

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--Les_sept_mercenaires
Bien. Le géant avait eu sa réponse. Pas besoin de trainer ici plus que de raison. Maintenant qu'ils avaient ce qu'ils étaient venus chercher de si loin, ils ne traineraient pas. Le quartier Basilisks? Un clan de tueurs ou de mercenaires, sans doute. Voilà qui n'était pas pour déplaire aux farouches guerriers hispaniques. Le sang était leur gagne-pain, le verser un peu plus n'était que synonyme de butin pour ces hommes. Le colosse défiguré ne pus retenir un rictus lorsque la tenancière parla des aptitudes militaires du blond, et de cet unique clan.

Ce clan ne restera pas longtemps seul...

Sans un autre mot, le géant barbu fit signe à ses acolytes de sortir, ce qu'ils firent.

Gardez l'argent.

Le colosse borgne avait laché ces deux mots en se retournant.

Et ne trainez pas dans le quartier Basilisks, le sang y coulera vite.

Sur cette mise en garde énigmatique il rejoignit ses hommes. Pendant quelques instants les ordres fusèrent, les fouets claquèrent, les roues cahotèrent sur les pavés, les sabots claquaient, arrachant des étincelles aux pavés, puis plus rien.
--L_etoile


L'étoile se détendit instentanément ... Elle jetta un oeil à la bourse qui c'était ouverte,la referma et la tendit à la patronne :

"- Je ne sait pas combien il y a mais voilà se qu'ils ont laisser"

Encore une fois elle se promit d'aller s'acheter une dague dès que possible et d'apprendre à s'en servire ... Se serait déjà ça ...

Aarnulf
Comme les retrouvailles entre les deux anciennes compagnes de la Zoko se poursuivent, la discussion est soudain interrompue par le départ de la patronne des lieux, appelée vers ses responsabilités. Pas plus mal au final, car causer n’a jamais été le fort de la Féline, et de surcroît ça donne soif. Excuse toute trouvée pour se descendre une autre rasade au fond du gosier, avant que de poser enfin un regard sur toute l’agitation ambiante.
Et que ça piaille, et que ça invective, et que ça grouille. Y a pas à dire, y a de l’animation dans ce bouge. Mais ça non plus ne convient pas à notre sauvageonne, plus à son aise dans la solitude des auberges désertes ou seule sur les routes, à chevaucher vers on ne sait où.

Et soudain, les mirettes embuées par les volutes de l’alcool s’assombrissent et un pli soucieux vient barrer le front de notre mercenaire. La Flamande, ici ...
Par quel maléfice a-t-il fallu que cette maudite choisisse le même lieu d’errance qu’elle ?
Pourquoi diable le royaume est-il si désespérément petit ?
Et surtout, pourquoi faut-il que sur les innombrables chemins de la destinée, cela soit les personnes qui vous tiennent le plus en horreur que ce fichu destin place devant vous ?

Tant de questions bien trop philosophiques pour notre infirme bien imbibée, qui décide, contre toute attente d’imposer sa présence à la Deswaard et à sa partenaire de beuveries du moment. A n’en pas douter ces deux là fomentent un mauvais coup, et rien que cette raison suffit à attiser la curiosité maladive de notre mercenaire. La voilà donc, traînant sa patte boiteuse vers les deux brunes, et qui s’en vient tirer une chaise sur laquelle elle prend place sans plus de cérémonie.

‘Jour la Flamande ! Comme on se retrouve. hey hey hey !!

Sourire goguenard sur son visage, volontairement exagéré car elle sait combien la vicomtesse détestera, elle pose la bouteille qu’elle n’a jamais lâchée sur la table avant de porter son regard sur l’inconnue.

Alors, m'présentez pas votre douce amie ?
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Hel_haevn.
Les paroles avaient été suivies. Distraite n’était pas le mot, disons plutôt concentrée sur la nouvelle venue qui mettait la ténébreuse mal à l’aise. Un sourire en coin était venu barrer son visage quand le mot « apprécier » avait été lâché.
La Géhenne pouvait plus ou moins se targuer d’en savoir un peu sur la Reyne Noire et en savoir au moins un peu c’était toujours mieux que rien, toujours est-il que ce vocabulaire sonnait étrangement dans sa bouche, suffisamment pour saisir l’ironie d’une telle proposition. Mais elle ne lui en tiendra pas rigueur, la provocation faisait partie de leur relation après tout. Sans détacher son regard de l’inconnue, enfoncée dans son siège, les jambes nonchalamment posées sur une chaise voisine, elle se laissait basculer, doucement, lentement. Le verre avait été récupéré et porté machinalement à ses lèvres. Une fois la serveuse plus loin, elle se redressa sensiblement s’apprêtant à reprendre sa conversation.


Il serait de bon ton de…

… De… Boitillante, celle qu’elle observait du coin de l’œil s’était levée et se dirigeait vers elles. Son sourire s’étira un peu plus quand celle-ci pris la parole. Voilà qui promettait d’être une excellente soirée finalement. Ne laissant guère le temps à la Flamande de répondre, elle se redressa complètement, prenant soin au passage de terminer son verre.

Cela pourrait te paraitre incroyable mais… je peux aussi me présenter toute seule.

Nouveau sourire, légèrement avenant. La bouteille reposée considérée comme une offrande elle s’en saisie avant de retourner à la nouvelle venue.

J'me présente, je m’appelle Henri.

Bon, elle ne se connaissait pas encore assez pour qu'elle lui explique sa perspective de réussir sa vie. Elle en resterait donc là, goutant au précieux breuvage apporté.
Rodrielle
L'italienne avait repris son silence angélique. Les menaces du mercenaire ne l'effrayait guère et elle laissa partir le groupe sans les saluer pour autant. Ils voulaient Diego, qu'ils aillent lui courir après et qu'ils se débrouillent ! Rodrielle s'enfila donc les verres qu'elle avait préparé, cul sec, et plissa le nez avant de se tourner vers l'Etoile qui arriva avec une bourse bien lourde. L'italienne la soupesa et esquissa un sourire.

Une fois la bourse ouverte (contenant une sacré somme), l'italienne en prit la moitié et donna l'autre moitié à l'Etoile.

Tiens, Ragazza. Fais-en ce que t'en veux, c'est ta journée de paye et ton cadeau de bienv'nu.

Un sourire et l'italienne se posta à sa place, regardant avec curiosité la Féline et les autres clientes parler...

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--L_etoile


Elle hocha la tête et annonça :

"- Bien patronne"

L'étoile monta discrètement ranger son trésor et après avoir soigneusement refermer derrière elle,retourna en bas.La blonde derrière le comptoir resta cette fois fidèle au poste prête à accueillir les clients ...Attentive L'étoile observer la porte.Guettant la moindre entrée ... Elle voulait mériter son salaire et le mériterais !! La blonde aux yeux gris se mit à frotter le comptoirs avec énergie comme si elle souhaiter le faire briller.Vêtu d'une simple robe bleu claire,ses longues boucles blondes en cascade elle paraissait un ange tomber du ciel,une étoile,une étoile travaillant aux miracles ... Les miracles était donc réel ... C'était cette étoile aux yeux pétillant qui viendrais accueillir les clients en cette auberge des cinq sens ... Alors pourquoi se priver? A moins que la tatouée patronne vous terrifie de son regard? Pourquoi hésiter? Pourquoi ne pas prendre un repas en ces lieux?


Swan
Les années passaient et des lustres qu'elle n'avait pas remis les pieds à la Cour des Miracles. Tant de choses avaient changés depuis les Crocs. Tant de choses avaient changés depuis Tibère. Tant de choses avaient changés depuis Achim ... Achim, son « Maître » car mine de rien, il l'était toujours. Payer 1500 écus pour une fille, même s'il l'avait laissé partir sans qu'elle comprenne pourquoi, dans les pattes du Tibère, faisait toujours d'elle sa propriété.

Elle avait depuis longtemps réuni l'argent qu'il avait payé pour elle, mais elle ne l'avait jamais revu et donc pas pu lui rendre. La seule chose qu'elle avait gardé de lui, c'était ce petit bracelet qu'il lui avait lancé, juste avant de partir et qu'elle portait à sa cheville pour que personne ne le voit, à part elle et sa Plume bien sûr.

Les mains dans les poches de ses braies, elle marchait d'un pas complètement désabusé. Ses rêves ? Elle n'en avait plus ou très peu. Le seul qui restait encré dans sa tête, c'était un jour d'avoir son propre navire. Elle savait que ce ne serait pas simple et les évènements de ses derniers temps avaient fait s'éloigner ce rêve un peu plus.

Même si elle traînait avec un groupe de mercenaires, elle était indépendante, ne portant plus aucune bannière. Elle n'était pas faite pour les groupes et finalement préférait être son propre maître, pour ainsi dire. Durant ses années, elle avait changé. En bien ? Cela dépendait de quels côtés on se trouvait. Comme tout mercenaire, elle vendait ses services au plus offrant.

La vie était dure et sans pitié et là, elle en avait fait les frais en se prenant une baffe magistrale dans la figure. Son père adoptif ne l'avait pas renié, mais elle était partie pour ne pas causer plus de tors encore. Pour cela qu'elle était revenue, pour un temps, dans cette Cour où fut un temps, elle avait trouvé refuge. Elle aurait pu retourner au manoir des Crocs, mais non ! Les Cinq Sens étaient un meilleur endroit pour se remettre en question.

La voilà devant la bâtisse qui n'avait pas meilleure mine que dans ses souvenirs. Et dire qu'à une époque, elle avait voulu la reprendre. Secouant ses mèches rousses, elle se dit qu'elle était bien naïve à l'époque. Allait-elle entrée ? Elle ne le savait pas elle-même. Se calant contre le mur fissuré, elle jeta un coup d'oeil à l'intérieur. Pas l'air d'y avoir grand monde.

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--L_etoile


La douce étoile,travailler ici ... Depuis .. Depuis combien de temps? Elle n'en savait rien.Il eu un bruit contre le mur de l'auberge.Quelqu'un qui préparer un mauvais coup?L'étoile s'arma d'une louche,d'une main.Pas loin,une vieille lame dissimulé sous son tablier,elle alla jusqu’à la porte d'entrée et l'ouvrit,avec prudence.Elle passa la tête dehors,sa cascade d'ondulation blonde sur le côté,sa main allait passer dans le tablier lorsqu'elle vit une tête de mèches rousse.
Elle avait déjà vu ces mèches rousses.Ont lui avait dit de ne pas poser de question,mais armée de sa louche elle demanda tout de même :


"- Vous voulez quelque chose?"

Prête à frapper avec sa louche,si jamais la rousse venait à faire le moindre geste agressif,la douce Etoile était prête !

Swan
Captant un maigre rayon de soleil qui s'était faufilé entre deux bâtisses, elle ferma les yeux quelques secondes pour offrir son visage à cette chaleur imprévu. Dos bien calé, genou replié et pied posé contre le mur, elle resta comme ça, à peine le temps de dire ouf. Une voix qu'il lui sembla reconnaitre se fit entendre.

"- Vous voulez quelque chose?"


Ah finalement le lieu n'était pas si vide. La tête de la jeune servante de Rodrielle qui lui avait monté des vêtements quand elle prenait son bain, fit son apparition comme par enchantement. A regret, la rouquine tourna son visage pour planter son regard clair dans le sien, un sourire narquois au coin des lèvres.


Ouep ! J'veux une chambre ! Et pour plusieurs jours !
S'vous plais !


Quoi ? Elle savait encore être polie quand elle voulait la rouquine. Deux années à voler ne lui avait pas fait oublier l'éducation de ses parents irlandais !

Elle se décolla du mur et s'avança vers la blonde. Une fois près d'elle, elle put voir l'armé ultime qu'était la louche qu'elle tenait en main. Son sourire s'agrandit. Elle ne ferait pas le poids face à son épée et à sa dague.

Z'allez vous faire mal avec ça ! Rangez donc vot'e gourdin ! J'suis pâ là pour vous causer du mal ! Est-ce que la patronne est là ?
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--L_etoile


La blondie se souvint de la tignasse rousse face à elle,elle lui fit signe de rentrée,et répondit :

"- La Patronne est absente j'crois"

Elle décrocha une clé et la tendit à la rousse :

"- Voilà v'ote chambre "

Puis dans un demi-sourire,elle ajouta :

"- 'Seriez étonnée de savoir l'nombre de gens qui fuit ... Même contre une louche ! "

Puis l'ex-catin,repris ses occupations ... En autant de temps,elle avait bien changer la douce étoile.C'était même habitué aux miracles et leurs drôles de personnalités,courir après les mauvais payeurs et gérée les répartitions des chambres ... Physiquement,ses perles grise étaient toujours là,sont corps également,sa longues cascades d'ondulation était maintenant serrer en un chignon,quelques mèches pendante ici où là ... Même si la blondie aimer laisser ses cheveux libre au vent.Elle aait troquée ses deux robes bleu ciel contre un braies et une chemise et une robe simple,verte,robe qu'elle portait la plupart du temps à la taverne,sous son tablier ...

Swan
Planté devant la blonde, main toujours dans les poches de ses braies, elle la regarde toujours aussi désabusé, mais un léger sourire moqueur sur le coin des lèvres puis la suit à l'intérieur.

"- La Patronne est absente j'crois"

Un peu déçu, elle aurait bien aimé voir Rodrielle, mais la rouquine s'en remettra sans nul doute et au pire, elle la verra peut-être plus tard.

"- Voilà v'ote chambre "
    - M'ci !

"- 'Seriez étonnée de savoir l'nombre de gens qui fuit ... Même contre une louche ! "

Elle prit la clé et regarda la jeune femme franchement amusé. Elle s'imaginait la scène, mais avait du mal à croire que dans un tel quartier, les gens fuyaient devant une louche. Les mômes peut-être et encore. Certains n'avaient pas froid aux yeux et était prêt à tout pour survivre.
    - J'pourais avoir quelque chose à grignoter ? Et ce soir si j'pouvais avoir un bain ce s'rait bien m'ci !

Elle la suivit des yeux un moment alors qu'elle reprenait ses occupations puis monta à l'étage pour trouver sa chambre. La clé entrée dans la serrure, elle ouvrit la porte et la referma d'un coup de botte ce qui la fit claquer, puis elle jeta négligemment la clé sur le secrétaire et se laissa tomber littéralement sur le lit.

Allonger sur le ventre, le visage tourné sur le côté et les cheveux à moitié dessus éparpillé tout autour d'elle, elle avait le coeur lourd. Où était ses jeunes années ou elle n'avait aucun souci, ou sa vie était toute tracée ?

Elle n'avait jamais écrit à ses parents naturels. Par fierté et par honte aussi. Elle s'était toujours dit qu'il était préférable pour eux de la savoir morte plutôt que de porter la honte sur le nom de son père. Elles les aimaient trop pour ça. Mais à ce moment précis, elle aurait aimé avoir les conseils de sa mère et sentir les bras puissants de son père autour d'elle qui lui dirait que tout aller bien se passer.

Perdu ? Oui elle l'était la rouquine.

Elle se tourna sur le dos et mis ses mains sous sa tête, le regard fixant un point invisible sur le plafond. Pour la première fois, elle doutait du bienfondé de son existence, pourtant elle ne voyait pas d'autre solution que de continuer la vie qu'elle menait. Une vie qui n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire, mais tellement éloigné de tout ce qu'elle avait appris.

Elle n'était pas mauvaise en soit la rouquine. Elle faisait et prenait ce qui lui faisait envie sans se poser la question de savoir si c'était bien ou non et trainer avec des voleurs et des mercenaires n'arrangeait pas la situation, mais elle aimait ça et de plus en plus.

Agacer par toutes ses pensées qui la faisait culpabiliser, elle se leva, retira son épée et ses bottes puis se dirigea vers la fenêtre qu'elle ouvrit en grand. De là, elle voyait la rue passante alors elle s'installa sur le rebord, une jambe sur la corniche extérieure et l'autre sur le bois de l'encadrement et elle se mit à observer les allée et venues des bougres qui peuplaient cette Cour.

Elle prit la dague à tête de loup qu'elle avait dans son dos et se mit à jouer avec tout en observant l'extérieur.

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_kael
Une auberge.
Elle n'a pas l'air des plus fraiche.
Mais tant pis elle ferait l'affaire, de toute façon il est trop crevé pour en chercher une autre.
Il pousse la porte à l'aide d'une épaule, c'est bien plus facile quand on est fatigué. Las, il se dirige vers ce qui doit être le comptoir d'accueil.


"Y a quelqu'un?"

Ses bottes sont crasseuses et pleines de boue, il s'en rend compte mais un peu tard.
"Bha, pas grave ils n'auront qu'a ramasser".
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