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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--Sacha.
Sacha, videur de la taverne.


[ En bas, à l'intérieur devant la porte de la taverne, le colosse veille ]




SACHA!! Personne n'entre et personne ne sort! J'ai deux ou trois "trucs" à régler... Entendit le videur, ces criés de la bouche même de son patron, encore à l'étage...


La situation dérapait, et pas qu'un peu, sans Sacha ne comprenne pas exactement ce qui se produisait. Il est marrant le patron, personne ne rentre, ça va pas faire étrange dans une taverne d'empecher les entrées, et de surcroit, le Russe ne connaissait pas encore tous les membres de ce Cartel fraichement implanté...

Il accrocha la dragone de sa morgenstren à sa ceinture quand Agnia obtempéra aux ordre de Kalen et parti en éclaireuse, mais quand le chauve lui ouvrit courtoisement la porte en hochant son accord silencieux de la tête, la stupeur s'empara de lui instantanément: En jetant un oeil au dehors il vit une femme tentant d'épier par la fenêtre...
Tout cela prenait de drôles d'air pour le Russe. Il était généralement très binaire: Tu tapes, ou tu souris à la clientèle. Généralement aucun besoin de réfléchir. Et se saisissant de la guetteuse par le bras, la décolant presque du sol sous l'impulsion musculeuse qu'il opéra, il l'attira à l'intérieur en gromelant un "нєу tσι! ραя ι¢ι мα tσυtє вєℓℓє!!" couvert d'un accent si fort qu'il paraissait granuleux en bouche.


La jeune brunette n'eut pas trop le choix, emportée et jetée à l'intérieur comme on jeterait un sac de légume, sans pour autant que celle-ci ne trébuche, se rattrapant de justesse.

Pαtяσn!! σn α υn šσυ¢ι!!
υnє ƒιℓℓє ğυєttαιt ραя ℓα ƒєnêtяє !!




Et la lourde porte claqua, Sacha bras croisé, telle une statue de chair, bloquait le passage...
Aujourd'hui c'était jour d'action dans ce patelin?



--Kalen.
Kalen

[ Chapitre 1 - Le plan se met en place, mais la situation dérape ]



Ce ténébreux patron du Cartel, main posée sur le coté de l'embrasure de la porte de la chambre, venait d'hurler ses ordres qui s'était répercutés dans le couloir, puis l'escalier. La situation lui échappait et c'était pour le moins ce qu'il détestait le plus. Il ne s'inquiéta pas outre-mesure de l'envolée subite de la blondinette bousculant tout le monde, trop écoeurée par le spectacle et qui filait main sur la bouche probablement pour se vider tripes et boyaux quelque part. De toutes façons vu sa corpulence, elle ne passerait pas le portier Russe...

Kalen avait tout de même reprit contenance, calme et concentration. Il revint dans la pièce pour faire face aux deux femmes, mais seul son regard vint s'ancrer avec une étrange bienveillance sur Rodrielle, sa tavernière. Car si lui lui était inconnu, l'inverse était faux, le ténébreux l'avait longuement épiée dans ses habitudes et contacts afin de savoir quelle confiance lui attribuer. Il était l'heure à présent de dévoiler à Rodrielle certaines choses, mais pour l'instant, s'assurer de savoir si tout se passerait comme prévu, ou si ça allait tourner à l'orgie sanguinaire en achevant tous ces témoins. Quel manque de professionnalisme finalement, se dit l'homme mentalement. Trop pressé d'en finir, trop rageur, et se faire surprendre comme un bleu par manque de maitrise de soi, presque pitoyable...

Les yeux clos, une lente inspiration puis son attention captant à nouveau celle de sa tavernière:

Bon, Rodrielle, de qui te portes-tu garante dans cette taverne?
Je ne les connais pas tous.... et je te laisse donc entrevoir la situation...



Ils s'étaient compris, Rodrielle devait en répondre de certains, pour leur salut et surtout la vie sauve, mais cela, Kalen ne le prononça pas devant Balgis. Un simple regard sans équivoque pour elle, noir et déterminé, avant même que la tavernière n'eut le temps de répondre...

Quand tout à coup, au même instant, la porte de la taverne fut ouverte et claquée à la volée, la voix de stentor se fit entendre, appelant Kalen à la rescousse.
Un lent soupire, la main de Kalen venant prends sa mâchoire, dissimulant sa moue rageuse en moment où il ferma ses yeux, puis subitement:

Bon les D'moiselles, on descend vite !


Le ténébreux fila au pas de course dans le couloir, son pas leste et délié effleurant presque sans bruit le plancher de l'étage en direction de l'escalier qu'il dévala avec force aisance, les marches dévorées deux par deux pour au final sauter comme un félin au sol du rez-de-chaussée, sa démarche prenant un délié à l'aspect théatrale délibéré. Le ténébreux était suivit de près par sa tavernière qui devait peut-être s'inquiéter à juste titre de la situation.

Le patron vit cette fameuse guetteuse, et s'il s'avérait qu'elle soit à la solde des vipérines, elle allait salement morfler, ça s'était certain, mais "pas que"...
Dans un geste faussement courtois invitant à s'asseoir le ténébreux désigna une des chaises à cette étrange curieuse à la chevelure de jais, mais ses paroles sifflantes dévoilèrent que ses intentions étaient tout sauf courtoises:

Asssssis!


Puis plus sereinement, sans même regarder sa tavernière il lui dit dans un contraste verbale retenu, d'une voix plus légere, mais en lui désignant son oreille pour que celle-ci lui chuchote en se penchant vers elle:

Rodrielle, je te pris, dissipons vite tout mal entendu et explique moi ce que je t'ai demandé en haut, car là, on va devoir jouer serré.


Rien dans son ton relevait de l'arrogance, mais plutôt de l'urgence déterminée de reprendre contrôle au plus vite. Il écouta, en hochant de la tête lentement. La situation était telle une couverture nuageuse que le soleil parvint enfin à percer par endroit, au vu de ce que lui révéla Rodrielle.

Bien bien.... ne fut que son commentaire, pour l'instant, mais il reporta plus durement son attention sur la femme trop curieuse:

Alors d'moiselle, là il semble que nous ayons un trèèès sérieux problème.... enfin surtout vous quoi....
Pourquoi épier un lieu publique?
Humm.... nan.... Rodrielle, je te laisse la main...


Son propos se conclu par un air empreint d'un certain sadisme a présent, alors qu'il s'installa sur une chaise en face de "l'espionne"...



Rodrielle
[Retrouvailles involontaires et douce vengeance]

L’intérêt que Kalen ne l’intriguait pas. Ce jeune fougueux l’avait contacté il y a maintenant quelques mois, lui rappelant dans une lettre les actes passés de l’Ombre qui était à cette époque là avide de sang. Souvenirs de ces meurtres à sang froid, de ces multiples contrats qu’elle avait effectué avec un tel professionnalisme qu’elle s’en étonnait encore… Séduire pour mieux tuer… Conseils de son frère assassin qui l’avait surnommé Ombre très rapidement… « Insaisissable et mortelle tu seras… Profites de ce que Dieu t’a offert petite sœur ». Et aujourd’hui elle avait fait ses preuves : l’Ombre travaillait en solitaire, seule, se mariant parfaitement à la nuit pour agir. Sauf que ce jour là, dans cette auberge, la nuit n’y était pas, et elle allait devoir faire autrement.

Kalen tentait de reprendre la situation en main, elle le savait grâce à son regard intense. Rodrielle lui offrit alors un léger sourire lorsque celui-ci lui demanda de qui elle se portait garante. Drôle de question pour une première, mais elle se doutait qu’un tel meurtre ne pouvait se divulguer à travers le royaume. Aucune réponse pour l’instant, alors qu’ils se trouvaient encore à l’étage avec Balgis, préférant garder cela pour eux d’eux. Pas besoin d’ameuter les inconnus. Mais c’est l’interpellation de Sacha qui intrigua Rodrielle qui finalement fut aussi vite au rez-de-chaussée que le patron du Cartel. Puis, arrivée en bas, la donzelle s’arrêta net.

Ce visage, elle le connaissait parfaitement… Souvenir d’une visite de courtoisie transformée en un interrogatoire spécial. Un simple « Tiens Tiens mais qui voilà » sortit alors de sa bouche alors que l’Ombre allait s’enquérir de la santé de Brigide. Et justement, à ce moment là Kalen lui reposa la question fatidique sur les gens en qui la brune avait confiance ou pas. Elle lui répondit donc à l’oreille, sur le ton tout aussi mince :

Il n’y a pas de soucis pour ces demoiselles là -elle montra alors du regard Brigide et Cerdanne- ce sont des femmes de confiance, et j’engage ma responsabilité en cas de problèmes… Mais les autres, dont la Balgis, je ne la connais pas… habitante de la Cour avec la môme apparemment.

Son ton était d’ailleurs plus méfiant lorsqu’elle parla de la grande brune et de sa protégée. Surement ces deux là allaient être retenues plus longtemps à l’auberge qu’elles devaient le penser. Lorsque l’attention de Kalen revint sur Kay, Rodrielle redemanda une nouvelle fois à Sacha d’amener le corps aux catacombes d’une voix mielleuse. Pas la peine de laisser la défunte pourrir dans la chambre trop longtemps. Puis vint le moment fatidique où l’Ombre fut appelée au secours du grand chef pour s’occuper de la brune captive.

Sourire mesquin aux lèvres, la donzelle attrapa une corde et arriva derrière la jeune femme pour lui lier les mains. Soyons le plus prudent possible. Puis, faisant glisser ses doigts sur le visage de la détenue, Rodrielle prit la parole.

Comme on se retrouve Kay…. C’est un plaisir… On échange les rôles pour une fois n’est-ce pas ? Et je pense que ton protecteur ne viendra pas te chercher de si tôt…

Quelques pas atour de la jeune femme assise, telle une lionne attendant patiemment le bon moment pour croquer son repas, et l’Ombre glissa ses mains dans les poches de Kay pour lui enlever les armes qu’elle portait sur elle. Son regard s’illumina alors lorsqu’elle trouva l’arme ultime de la fleur noire, sa griffe redoutable, arme de torture qu’elle lui avait infligé. A présent, cette arme serait retournée vers sa propriétaire, et c’est ce que fit Rodrielle lorsqu’elle passa la griffe lentement dans le cou de la Fleur avec délectation.

Alors Bella… Que nous vaut l’honneur de ta visite ?

Patience… C’était à son tour de s’amuser à présent, et elle allait en profiter.

_________________
Damekay
Faut croire qu’espionner n’est pas le principal talent de la petite sorcière, alors que la porte de la taverne s’ouvre sur une donzelle l’air pas très contente, la main d’un homme elle s’abat sur la Fleur Noire, la traînant à l’intérieur des « Cinq Sens » … Oui bon, elle voulait voir à l’intérieur, elle va pas se plaindre d’y être maintenant ! …

Les prunelles sombres de la belle scrute la pièce … on dirait que c’est plutôt à l’étage que les choses se passent au vu des sons de voix qui parviennent à la jeune femme … un vague regard sur le colosse qui lui maintient le bras alors qu’il baragouine après son patron, elle laisse échapper un petit grognement en tirant vivement sur son bras s’apprêtant à lui dire ce qu’elle pense de lui mais … des pas dans l’escalier lui font tourner la tête lentement …

Un homme, certainement le « patron » du Grand accompagné de Rodrielle vient vers elle, un petit sourire se dessine sur les lèvres de Kay alors qu’elle pose ses prunelles sur la Belle … elle avait plutôt bon goût d’après ces souvenirs … main qu’elle passe dans ses longues boucles brunes tout en prenant place sur une chaise à l’ « invitation » de l’homme, reportant son regard sur lui à sa question … faut croire que la réponse ne l’intéresse pas vraiment ou qu’il préfère que Rodrielle s’amuse un peu car la petite sorcière n’a pas vraiment le temps de lui réponse … oui bon d’accord, elle l’aurait même eut que cela n’aurait rien changé, elle n’avait aucune envie de lui répondre ! …

Pas l’ombre d’un mouvement quand la jeune femme lui attache les mains, cela ne servirait à rien de vouloir fuir alors que le Colosse la rattraperait facilement … puis ce n’est pas la première fois que la Fleur Noire se retrouve dans le pétrin, et certainement pas la dernière non plus … à croire qu’elle a un don pour cela d’ailleurs ! … les mains de la Belle lui faisant les poches, contact intéressant … ce qui l’est moins s’est quand elle en ressort sa Griffe … un nouveau grognement s’échappe des lèvres de la brune, plus bestial celui là … une bouffée de chaleur montant en elle … personne n’a le droit de toucher à sa Bague ! … ses prunelles sombres virent à l’ébène … si elle n’était attachée elle se ferait un malin plaisir à égorger la jeune femme rien que pour avoir osé faire cela ! …

Elle passe le bout de sa langue entre ses lèvres, le visage impassible, reprenant son calme intérieur … un petit froncement de sourcils … un protecteur ? La petite sorcière se demande de qui Rodrielle veut parler … elle n’a jamais eu besoin de personne et … un petit rictus se dessine aux coins de ses lèvres … si elle fait allusion au Baron, y’a erreur, c’est plutôt elle qui était là pour le protéger … enfin … surtout l’empêcher de faire trop de bêtises en présence des Dames … d’ailleurs, cela lui rappela une autre auberge et une autre tavernière au goût épicé … à croire que la Fleur Noire commençait à prendre ses aises dans ce genre d’endroit alors qu’elle détestait se mêler aux gens …

Pensées interrompue … la jeune femme tournant autour d’elle … la pointe de la griffe qui vient se poser sur son cou … la petite sorcière se mordille la lèvre, inclinant la tête doucement vers l’arrière alors qu’elle plonge son regard dans celui de Rodrielle … petite lueur dans les prunelles … voix chaude et basse quand elle ouvre enfin la bouche … ne répondant bien sur à aucunes questions …


Une petite soif ma belle ?
--_balgis


[…Entre chiens et loups...]

Petit coup d’œil vers sa Nine, toujours encombrée d’un précieux drap grossier et fort lourd.
Regard qui se voile légèrement, l’espace d’une seconde et qui attire l’enfant vers elle.
Une nouvelle invitée, happée par la brute épaisse .
Pas vraiment ravie d’être là apparemment.la brunette.

Le verre toujours en main, mais hélas vide d’ivresse à venir, Balgis laisse échapper un léger soupir.
La belle tavernière tourne vers elle un regard peu amène.
Elle doit la ranger du côté des...Suspects.
Balgis s’en moque…
Elle est dans une taverne nouvellement ouverte et scrute un verre désespérément vide.
Se pourrait-il qu’il lui faille se servir elle-même..
.
Elle a beau regarder Blonde et Brune amies qui lui font face, pas une ne bronche et ne semble disposé à l’aider à étancher sa soif.

Nine qui entre temps s’est rapprochée de sa maitresse, tressaille à peine sous les doigts qui la frôlent...
Echange de bons procédés. La môme lâche comme à regret sa lourde charge sur le tabouret voisin de sa tatouée contre un verre vide...
A remplir bien évidemment...

Tandis que Balgis d’un geste tendre, caresse les collines et les creux dissimulés par la couverture.
Et doucement ses lèvres s’étirent sur un fin sourire...
Un défenseur de murailles...

Dans sa main, lovée, la larme de sang qu’elle a arraché à la dépouille, se réchauffe et glisse doucement sur sa peau…
Le joyau grenat finira bien par lui parler.

Pour l’instant, elle observe Brune debout contre Brune assise.
Des retrouvailles à ce qu’il semble.
Accoudée au comptoir, Balgis les regarde avec curiosité.
La larme, machinalement portée à sa bouche.
Carmin contre carmin.
L’une réchauffant l’autre.
Le regard gris fasciné par les griffes qui effleure la peau tendre.
Le noir et le blanc…
Les iris gris se figent.
Métal froid qui capture l’image de ce cou gracile.


Une petite soif ma belle ?

Que vienne donc le rouge absolu…
Les paupières se refermèrent sur un métal en fusion..
Cet affrontement n’est pas le sien.
Si ce n’est réclamer sa part de nectar en tant que cliente assoiffée…


J’AI soif…

Regard agité d’un éclat doré. , les lèvres s’entrouvrent encore et murmure doucereusement…
Y en aura t-il assez pour tous nous satisfaire….

Brigide
Elle avait toujours le regard rivé sur l'escalier attendant que tout le monde redescende et en particulier cet homme, mais c'était Rodrielle qu'elle vit descendre en premier. Quand celle-ci vient la rejoindre pour voir comment elle allait, elle lui dit qui était celui qui avait fait irruption comme cela dans cette auberge et elle en resta coite ...

Je ne sais pas si c'est le Diable, Bri, mais en tout cas c'est Kalen, le chef en personne !

Ce ne pouvait pas être vrai ! Mais bon sang, Rodrielle n'en avait pas assez du sang avec la Zoko ?! Qu'elle en demandait encore. Elle regarda son amie qui allait parler avec l'armoire à glace chauve et secoua la tête en se laissant tomber sur une chaise la plus proche. Elle allait se faire discrète et dès qu'elle le pourrait, elle quitterait ce lieu ...

Elle n'avait pas remarqué que Agnia n'était plus là, mais elle sursauta en entendant Sacha qui venait de claquer la porte en faisant entrer une femme. Elle leva les yeux quand le bruit de pas lourd se fit entendre de l'étage. Elle suivi alors de son regard de jade, l'homme étant « le chef » d'elle ne savait trop quoi d'ailleurs ... C'était quoi le Cartel au juste ? Un groupement de mercenaire comme la Zoko ? ... Qui descendait enfin.

Les yeux brillant elle le sondait sans finalement mots dire et elle se raidit instinctivement quand il cria de s'asseoir à la femme que Sacha venait de faire entrer ...


Asssssis!

Elle se tenait raide sur sa chaise et regardait Rodrielle qui lui glissait quelques mots au creux de l'oreille. Bon sang ! Même avec la Zoko elle ne s'était jamais retrouvée dans une telle situation et cela était plutôt désagréable ... Que pouvait-elle faire sinon attendre et observer la suite des événements ? De toute façon elle n'était pas douée pour se battre et n'en avait aucune envie.

Tous les protagonistes étant maintenant descendus et présents dans la grande salle de l'auberge, il ne lui restait plus qu'à attendre en ce faisant la plus discrète possible ...
--Evil_erin


Recruter .... oui mais à quel prix .... si c'était un piège, je le saurais bien assez tot. Les Crocs Rouges n'étaient pas au courant cette fois-ci, j'agissais de mon propre chef, ma liberté de mouvements me manquait et j'avais besoin de me retrouver. Pouvoir me prouver que ces mois dans un clan ne m'avaient pas ramollie, ni le corps, ni l'esprit.

Il était récent que je traine dans les bouges de la Cour, mais j'y trouvais mon compte entre bouteilles pas chères et racailles à rameuter. Oh ! Je ne “racollais" pas comme le faisaient la plupart des femelles du clan. Elles ne savaient que montrer leurs miches, pensant qu’un homme qui bande est plus facile à amadouer. Mouais ! Pour moi ca prouvait surtout qu’il n’avait pas de cervelle et que toute sa réflexion se logeait dans ses braies !

La porte grinca légèrement alors que j’entrais. L’auberge était vide, calme, un peu trop à mon gout, mais si c’était un guet-apens, il valait mieux que l’endroit soit vide. Je jetais un oeil à l’aubergiste à moitié endormi, qui me rendit mon signe de tete. Une porte arrière dans mon champ de vision, je revins vers le centre de la pièce. Je sortis la fleur de chrysanthème, légèrement défraichie, de ma poche et la posait sur une table. Puis m’assis en éloignant la chaise de la table, la penchant sur le mur et posant mes pieds croisés sur la table. Attendre.

Je fis claquer mes doigts, le type assoupis sursauta et je lui fis un signe. Il m’apporta une bouteille et un verre en trainant les pieds et rejoignit sa place en silence, sans un mot. Je débouchais le flacon, le humais un instant et en versais un long jet dans le verre. Patience.
--Homme_sombre


L'homme en noir avait loué un attelage pour l'occasion, ramener le sien dans la cour des miracles c'etait comme prévoir de rentrer a pied! Quand il arriva auprés de la taverne dans laquelle il lui semblait avoir rendez vous, il sauta a terre, donna une petit claque sur la fesse d'un des deux cheveaux qui l'avaient emmené . Le temp de s'assuré que les montures repartaient bien en direction de leur ecurie (non sans bousculer les passants d'ailleurs) et il s'apprêta a rentrer en taverne. Quand une idée sogrenue le retena... Et si la jouvencelle quil devait rencontrer ressemblait a une grosse Bertha? ou au contraire a une guenon anorexique? Il ne faisait pas confiance au guetteur qui lui avait assuré de sa beauté...Il faut dire qu'il avait pour habitude de ne faire cnfiance qu'à ses jugements...

Il réflechissa quelques instant... Entrer la dedans daccord, mais pas sans s'assurer un déguisement. Il savait que la demoiselle s'attendait certainement a un homme vêtu de noir aussi se rendit t'il a l'etal le plus proche d'un tailleur et echangea sa belle et lourde cape noir contre une cape blanche et ellimé... Mais, détail trés important pour le maniaque qu'il etait, elle etait d'un blanc immaculé.
Ainsi déguisé. si jamais elle ne se présentait pas, ou qu'elle ne lui plaisait pas il pourrait toujours mentir et dire que lui non plus, il ne s'etait pas présenter.

C'est ainsi vêtu qu'il se décida enfin à entrer dans la taverne en enjambant l'entrée, tâchant de s'appliquer a ne pas reveiller le portier patibulaire qui pionçait dans l'âtre de la porte...
C'est avec un certain soulagement qu'il apprecia l'air de la taverne. Ici, l'air circulait dans ses narines sans lui arracher de haut le coeur semblable a l'odeur vicié du rat creuvé. Il apprécia aussi de pouvoir circuler sans devoir jouer des coudes et effleurer un tas de gens a l'hygiène douteuse.

Son regard survola la pièce à la recherche d'une table ou serait assise une femme ou simplement doté d'une chrysanthème. Il ne tarda pas a trouver ce qu'il cherchait... Il avança en direction de la table. Retint un sourire: Oh... Finalement elle l'avait gardé... pour quelqu'un qui n'aime ps les fleurs...Il pensa la prendre entre ses doigts, la regarder sous toute couture, mais s'il faisait ça qu'elle le voyait faire, et qu'elle comprennait qu'il la reconnaissait... Elle comprendrait de suite qui il etait et sa couverture tombait. Alors il fit le geste contraire de son envie, et d'un revers de main ejecta la fleur par terre. Avant de se laisser tomber dans un fauteuil et de caler ses pieds à la place de la jadis fleur. Là encore il tennait un deguisement, jamais au grand jamais il ne s'assierait dans une chaise qu'il ne connait pas sans epoussetter ... jamais au grand jamais il ne s'avachirait de la sorte devant sa clientèle. Jamais au grand jamais il mettrai les pieds sur une table... il pourrait plus jamais mangé dessus. Puis le plus imporant... Il etait habitué a garder bonne présentattion pour mieux amadouer ses clients. Mais il savait qu'ici, tout comportement trop gainé serait raison suffisane pour se faire passer a tabac... Mieux vallait qu'il mime les primates primaires et brigands, en attendant sa rencontre pour pas faire de vague.

Il fit signe au tavernier qui dormait à moitié et commanda une bierre pensant que de toute façon elle pourrait pas être plus dégueulasse que celle du rat creuvé... puis se mit a scruter lentement la pièce... N'accordant pas plus d'une seconde a chaque chose et chaques personnes qu'il regardait afin de ne pas eveiller leur attention. il y'avait bien une jolie blonde , sa chaise basculé contre un mur, et si c'etait elle et si elle avait le caractère de ses armements... Peut être bien qu'au final il avait était un brin trop téméraire dans ses courriers... Mouarf il espérait que ce ne soit pas elle, elle ne cadrait pas avec les femmes qu'il côtoyait d'ordinnaire...
--Evil_erin


Une demi bouteille plus tard, et encore j'avais pris mon temps pour la boire, la porte s'ouvrit, un peu lentement comme si on hésitait à la pousser. Je reposais mon verre et sans tourner la tete, je surveillais l'ombre au sol pour voir la direction qu'elle prendrait. Pourquoi m'y attendais-je, je ne sais pas mais l'ombre arriva vers la table à coté de la mienne où j'avais laissé troner la fleur. L’homme, puisque ca en était bien un, jeta celle-ci au sol et s'installa en m'imitant, pieds sur la table.

Un rictus qui aurait pu etre un sourire s'esquissa sur mes lèvres. Ainsi notre petit malin était arrivé et avait reconnu le signe qu'il m'avait laissé. Pourquoi sinon porter son attention sur ce morceau de végétal mourrant qui ne génait en rien pour boire un verre ? Lentement sans un mot, je descendis mes pieds sur le sol, dont un écrasa la fleur en question. Je relevais la tete et croisais son regard, il ne semblait pas dans son élément et j'avais du mal à jauger de ce qu'il était vraiment.

Je dégainais mon épée et la posais sur la table, bien en vue, le temps qu'il commande à boire. J'ouvris alors la bouche pour dire, d'un air railleur en désignant ses pieds
.

Ca vous amuse ? sous entendu de m'imiter, meme si à vrai dire je m'en fichais.

Je me resservis un verre que je portais à mes lèvres et continua
.

Alors comme ca on a un chien ...... mais c'est pas le bon endroit pour trouver une chienne ......

Ses courriers avaient été ambigues, tout comme la facon dont il avait r’eussi à me les faire parvenir. Et je tiquais soudain sur cette cape blanche immaculée qui jurait avec l'endroit où nous étions. Homme Sombre qu'il signait ses lettres, vetu d'un vetement blanc, je trouvais ca légèrement ..........idiot ! Sourire presque vrai.

Le blanc c'est salissant ......

Ne sachant pas ce qu'il attendait de notre rendez-vous, je choisis de ne pas prendre les devants. Ou il se dévoilait, ou le sort en était jeté !
--Homme_sombre
Ca vous amuse ?

Lui dit elle... Il ne répondit pas. Mais, précisemment, ça l'amusait de voir la petite dame qui venait d s'assoir en face de lui avec dégaine d'un mâle et pas moin d'aplomb. Il la vit alors se descendre un verre avec la classe d'un soldat.

Alors comme ca on a un chien ...... mais c'est pas le bon endroit pour trouver une chienne ...... Reprit elle le monologue.

Il pouvait enfin scruter son visage à loisir. D'ailleur il ne s'en privait pas. Pensant que dans une robe elle pourrait eventuellement être à son gôut... Mais pour l'heure, le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne lui plaisait pas du tout... Mais alors pas du tout du tout.


Le blanc c'est salissant ...... Décreta t'elle.

Il allongea un sourire, apparemment la belle venait de lui lancer une perche pour commencer une discussion. Mais parler du blanc de sa cape ne l'interessait guère. Il hésita un instant... Entre lui jetter un regard ahuri de celui qui ne voit pas de quoi on lui parle puis se débrouiller pour prendre congé.... Ou bien alors affronter le venin du beau poison.
Aimait il les défis? Pas du tout!
A dire vrai... Ce qu'il aimait c'était gagner... Et il n'avait jamais pour habitude de se lancer dans un combat sans evaluer ses chances.
Ici les chances de seulement tenir une discussion normal sans que la dame ne soit constamment sur la défensive était nulle... C'était une emmerdeuse et il n'aimait pas devoir psychanalyser trop longtemps. Trop compliqué pour lui...

Toujours sans un mot.
Il s'envoya la fin de sa bierre dans le gosier puis se leva. Fit volte face et se dirigea en direction de la sortie.
--Evil_erin


Il n'avait pas ouvert la bouche, mais avait pourtant reluqué ma personne de la tete aux pieds, comme un marchand de bestiaux. Un moment je me demandais si il n'était pas croque-mort et prenait inconsciemment mes mesures ! J'avais pas la moindre envie d'etre cliente, j'avais encore des millions de choses à faire sur cette fichue planète et ce n'était pas un homme qui m'arreterait.

Je l'observais aussi, plutot bel homme qui s'entretenait, mais quelque chose de froid dans le regard, quelque chose comme un manque de sentiment. Au moins moi, je ressentais la haine, la colère, et parfois un peu de compassion !

Renoncer ! Voila qu'il préférait fuir, face à une femme, il préférait refuser le defi et il se leva, toujours sans un mot. A nouveau un rictus s'étira sur mes lèvres. Les hommes prenaient toutes les femmes pour les mettre dans seulement deux catégories : les femmes à épouser et les catins à baiser ! Ils leur étaient difficile d'imaginer que certaines avaient du caractère et n'ouvraient pas forcement les cuisses pour leur bon plaisir !

Il se dirigea vers la porte et je me reversais un verre. Qu'il aille quelques rues plus loin, à la Rose Pourpre, il y trouverait son compte sans avoir à mener un quelconque combat. Il suffisait qu'il ouvre sa bourse. A ce propos, j'espèrait qu'il avait payé sa bière, fallait pas compter que j'allais le rincer !
--Swan



[Traversant les rues nauséabondes de la cour ...]


La petite irlandaise des Crocs Rouges avait pris la poudre d'escampette pour quelque temps, du manoir du clan. Tibère avait disparu de la circulation et elle en profitait grandement, il fallait bien l'avouer ... Plus de chaperon, plus d'amant possessif et imposant ... Le rêve quoi !! Enfin, même s'il était hors de question pour elle de le reconnaitre, il lui manquait son blond et beaucoup ... Et elle se demandait bien où il pouvait être ...

Tibère lui avait dit, avoir une garçonnière, ici quelque part à la cour des miracles et elle avait eu l'idée de se trouver un coin tranquille elle aussi. Pas de raison que lui, puisse se couper du manoir et pas elle ... C'est que quand elle avait une idée derrière la tête la rouquine, elle ne l'avait pas ailleurs et elle mettait tout en oeuvre pour obtenir ce qu'elle voulait et là, elle voulait sa propre « garçonnière » ...

Elle marchait donc, les mains dans son dos, avançant tranquillement en observant les bâtisses, les moindres fenêtres, les moindres portes bloquées ou autres choses qui puissent lui indiquer que le lieu était désert ... Elle passa devant le Rat crevé et fit même une grimace en pensant au nom de l'établissement. Plutôt ragoutant, c'était le cas de le dire ...

Elle passa ensuite devant la Rose pourpre ... Elle savait que c'était une maison close. La façade était très discrète et rien n'indiquait de l'extérieur ce qu'il passait à l'intérieur, sauf pour ceux qui savaient où ils mettaient les pieds. Seule la lourde porte massive équipée d'un Juda et d'un marteau de bronze figurant une main de femme en faisait la différence avec les autres. Curieusement, elle s'arrêta devant au milieu de la rue et fixa la porte. Elle était intriguée de voir comment c'était à l'intérieur ... Un jour peut-être ...

Elle reprit sa marche et continua ainsi jusqu'à l'angle de la rue où son regard fut attiré par une enseigne qui pendait lamentablement contre un mur noirci. Une des chaînes qui tenait la pancarte avec le nom « Auberge des cinq sens » c'était cassé et elle se balançait au vent, comme ça. Elle s'avança à hauteur de la bâtisse et s'approcha d'une fenêtre don le carreau était visiblement cassée puisque des planches avaient été clouées devant le morceau brisé.

Elle essuya la partie encore entière et qui était noire de poussière et plaqua son minois sur le carreau pour voir à l'intérieur et ... Quelle ne fut pas sa surprise de voir une Erin seule, assise à une table avec une choppe à la main ... Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Cette auberge était déserte depuis belle lurette, vu l'état extérieur ... Pourtant l'intérieur, malgré une épaisse couche de poussière avait l'air en bon état ...

La seule façon de savoir ce que faisait la blonde ici et bien c'était d'entrer et c'est ce qu'elle fit. Elle s'enleva de la fenêtre et poussa la porte en bois pour entrer à l'intérieur ...



[A l'intérieur de l'auberge]


Et voilà, elle allait savoir ce que sa curiosité voulait savoir. Que faisait-elle ici ? Elle s'avança vers la blonde, une mine innocente sur le visage, puisque personne ne savait qu'elle était ici au manoir ... et toute seule en plus ...

'lut Erin !
Bin t'fais quoi ici toute seule ?


_______________
--Evil_erin
Hé bien ! C'est pas la foule qui me stressait ici ! Y avait pas un rat, pas un chat non plus, mon "rendez-vous" m'avait meme fait faux bond ! Me restait comme toujours ma bouteille, vieille compagne qui après quelques heures, me laissait dormir suffisament paisiblement.

La porte se rouvrit alors, quelques instant apres le départ de l'homme, aussi lache que tous les autres, incapables d'affronter une femme autrement qu'avec une arme ou le contenu de ses braies. L'intelligence n'était pas ce qui brillait le plus chez ces etres là !

Sans détourner la tete, je laisse entrer l'inconnu. Pourtant
....

'lut Erin !
Bin t'fais quoi ici toute seule ?


Un sourire en coin, je tourne finalement la tete.

Alors rouquine, tu traines encore où il faut pas ? Tu sais, seule je l'ai toujours été,ca n'ai rien de nouveau pour moi !

Je lui désigne une chaise du menton.

Assied toi donc ! Tu veux un verre ?
--Swan



Elle souriait la rouquine, en avançant vers la blonde, à son invitation de la tête pour prendre place sur une chaise en face d'elle. Depuis qu'elle s'entraînait avec elle au maniement de l'épée, au manoir, elle l'appréciait un peu plus et commençait même à la connaitre ... Du moins c'est ce qu'elle croyait ...

Alors rouquine, tu traines encore où il faut pas ?

Elle plissa le nez en prenant place. Elle n'allait pas lui faire un sermon quand même ? Et de lui répondre, avec un « tout petit » mensonge ...

J'traine pas là où il ne faut pas, puisque tu y es !! Puis j'suis venue avec les autres ... Sont au Rat crevé ... Mais j'avais pas envie d'y rester ...

Bon c'était vrai qu'il n'y avait personne du clan au Rat crevé, pour l'instant, mais d'ici à ce qu'elles sortent de là, il y en aurait peut-être bien un ou deux là-bas, étant donné qu'ils aimaient y aller ... Et puis Erin n'avait pas besoin de savoir ce qu'elle avait en tête pour son petit projet ...

Tu sais, seule je l'ai toujours été, ça n'ai rien de nouveau pour moi !

Elle fronça les sourcils, pourquoi disait-elle qu'elle était seule ? Ils étaient bien assez nombreux au manoir pour ne pas se sentir seule ... Quoi que, depuis quelques temps, quand elle entrait dans leur chambre, à Tibère et à elle, elle se sentait bien seule dans ce grand lit froid sans « Son » blond ... Elle chassa bien vite cette pensée fugace de son esprit ... Et puis quoi encore ! Qu'il reste donc où il est celui là ...

Tu te sens seule Erin ? Pourtant tu ne l'es pas !! Regardes, j'suis là !!

Elle lui fit un sourire, histoire de la dérider un peu ... Puis de reprendre son sérieux en plantant son regard clair dans ses émeraudes ... Elle avança alors une main et lui remit une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. Geste des plus innocents au demeurant ... Ou pas ... Elle retira ensuite sa main et fit descendre son regard, de ses yeux à sa choppe, en s'attardant un peu sur la légère échancrure de sa chemise où elle y voyait la peau claire de son cou et du haut de son buste ...

Etrangement, elle eut la gorge sèche d'un coup. Elle se passa le bout de la langue sur ses lèvres et lui dit amusée ...


Alors tu m'l'offre cette choppe ? Ou pas ...

Toujours son sourire amusée sur le coin des lèvres, elle fit le tour de la pièce de son regard perçant. Avec un peu de ménage, elle ne serait pas si mal que ça, comme « garçonnière » cette auberge. Une garçonnière « grand luxe » même, puisqu'il y avait un étage ... Elle aurait le choix des chambres ... Une pensée traversa alors son esprit. Erin attendait-elle un rendez-vous ?

Elle tourna de nouveau son visage vers elle, mais avec cet air curieux, les yeux plissés de ceux qui allaient vous tirer les vers du nez ... Elle posa doucement ses deux mains, bien à plat sur la table et se souleva légèrement pour approcher son visage du sien, très près. Tellement près qu'elle pouvait sentir son parfum fruité, le même qui l'avait enivré lors de l'entrainement ...


Alors ? Tu ne m'as pas dit ce que tu faisais ici ! T'aurais pas un rendez-vous ... Galant ... par hasard ?

Sourire carnassier au coin des lèvres ...

Aller raconte ! C'est qui ? Un membre du clan ? Aller crache le morceau Erin !!!

Elle tenait là un scoop digne de la gazette de l'AAP ... Alors elle n'allait pas lâcher comme ça ...

___________________
--Evil_erin


La jolie rouquine était toujours aussi vive à prendre la mouche, je lui souris et cherchais dans son petit minois la véritable raison de sa venue ici. Cherchait-elle Tibère, le blondinet qui partageait sa couche ? Elle finit par s'asseoir à coté de moi et approcha sa main de mon visage, remontant une de meches rebelles, que je ne cherchais jamais à discipliner non plus, et la douce odeur de sa peau m'envahit, Une étrange sensation me forca à reculer légèrement, sans pour autant me départir de mon sourire. Je la connaissais la Swan et ce n'était pas un danger pour moi.

Elle posa un instant son regard sur ma chope, du moins c'est ce que je croyais, et je souris en me demandant combien elle tenait l'acool. Puis sa langue se dispersa sur ses lèvres et je me retint de justesse d'avoir le meme réflexe. Réflexe idiot par ailleurs, je trouve !

Je helais le tavernier nonchalant pour qu'il amène deux nouveaux pichets et un autre verre
.

Tu veux boire ma belle ? Bien ! Que dirais-tu d'un bon vin frais ? Surement une piquette du coin mais ca rince bien !

J'éclatais de rire en voyant son nez retroussé. Elle jeta un oeil aux alentours, peut-etre trouvait-elle l'endroit à son gout, pour moi ce n'était qu'un bouge comme un autre.

Alors ? Tu ne m'as pas dit ce que tu faisais ici ! T'aurais pas un rendez-vous ... Galant ... par hasard ?

Je la regardais partagée entre rire ou non. Que savait-elle ? Avait-elle vu l'homme sortir ? Humm non, il avait du filer rapidement, comme un lapin sortant du nid.

Galant ? Dis donc Swan, tu as déjà vu un homme s'interresser à moi ? Non, et à mon avis c'est pas pret d'arriver .....

Je plongeais mon nez dans mon verre histoire de ne pas me faire trahir par un regard flou.

Aller raconte ! C'est qui ? Un membre du clan ? Aller crache le morceau Erin !!!

Raconter ....raconter quoi ? Que j'avais eu un moment de faiblesse, de solitude extreme et que passant devant un office marital, j'avais betement remplis une fiche ? Non .... j'aurais préféré me couper la langue plutot que d'avouer cela.

Pfff ! Arrete ! Ce type était une éventuelle recrue ! Rien à voir avec ce que tu imagines !

Demi-mensonge ou demi-vérité ....... Je lui tendis un petit verre qu'elle prit, emprisonnant ma main dans la sienne. L'instant sembla dure une éternité et je retirais la mienne en souriant.

On va faire un petit jeu, tu veux ? Je poussais un des pichets vers elle en lui lancant un regard de défi, mes émeraudes reflétant pour une fois, le simple plaisir d'etre moi-meme. La première qui a finit a gagné, simple non ?

Je versais un premier verre de vin que j'enfilais d'un trait et le reposais bruyament sur la table, le menton en avant pour l'inciter à faire de meme.
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