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[RP] L'Auberge des Cinq Sens

Rodrielle
Une nouvelle personne était entrée. Mais avant, la Tatouée écouta Tibère, manquant de rire face à sa réaction étonnée. Elle lui fit un clin d'oeil et attendit qu'il est terminé pour répondre à toutes ses paroles.

Il faudrait que tu surveilles de plus près ton "trésor" au lieu de roder, saoul, pour je ne sais quoi. Heureusement que l'auberge est repartie correctement et que je suis revenue aux Miracles... Enfin !

Je préviendrai la Ragazza pour les vêtements. Elle te les amèneras une fois redescendue. J'ai hâte d'apprendre ce que tu veux me dire... Ca a l'air étrangement sérieux.


Puis elle se rapprocha d'un peu plus près, malicieuse.

Fais attention à toi, tout de même, certaines femmes préfèrent botter les fesses des hommes qu'inversement...

Elle fit ensuite un clin d'oeil complice à son "collègue" puis alla jusqu'au comptoir pour attraper une troisième clef de chambre. Elle alla ensuite à la table de la jeune femme blonde la saluer avec son accent de vieille italienne.

Buongiorno et bienvenue à la Cour des Miracles et son auberge !

Voilà, chambre 106 pour vous, demoiselle. On va vous préparer un bain. Voulez autre chose ?


Un sourire puis elle déposa la clef de la chambre sur la table, attendant les demandes de la blondinette avant d'aller lui faire couler un bain.

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--Swan



[Chambre 110]

Elle venait à peine de se relever sur son séant en pleurnichant de douleur qu'elle entendit deux coups frappés contre la porte ...

"-Bonjour je vient pour apporter des vêtements de la part de Rodrielle"

Grummf, ce n'était pas Rodrielle et elle n'allait pas sortir de l'eau pour aller ouvrir ... Elle ne voulait pas non plus demander à Achim d'y aller, il allait encore lui dire qu'elle lui donnait des ordres ... Bah tant pis, il en prendrait plein les oreilles ... Autant qu'il sache à quoi s'en tenir avec elle ... Et tant pis si ça le mettait en colère ...

Vous pouvez entrer et poser ça où vous voudrez ... je ne suis pas très ... Présentable là ...

Avec un peu de chance, elle allait penser qu'ils étaient au lit tous les deux et cela l'amusa grandement. Elle guetta le visage de la fille qui allait entrer avec un grand intérêt ... Oubliant presque la douleur de son épaule ... Mais elle espérait aussi qu'elle sortirait tout de suite après sans poser de question ...

_______________
Swan
--L_etoile


[A la porte 110]

L'étoile entendu :


"-Vous pouvez entrer et poser ça où vous voudrez ... je ne suis pas très ... Présentable là ... "



Elle ouvrit donc la porte,déposa les vêtements sur une petite table et cria :


"-Cela fera Dix écus de plus pour Rodrielle "

En espérent avoir était entendu elle sortie en vitesse et referma la porte.Ne pas fouillier et ne pas chercher a comprendre.
Puis la blondinette redescendit dans la taverne.


[Dans la taverne]

Elle s'approcha de la tatouée et lui dit :

"-Je vient de faire couler le bain chambre 108 et les vêtements dans la chambre 110 sont porté aussi la commission avec"

Quelques cheveux lui tombèrent sur le visage et elle ramena ses beau cheveux blond et ondulée en arrière.

"-Je peut faire autre chose ... Patronne?"

Elle avait hésitée sur le patronne puis l'avait finalement sortie ne sachant comment s'adresser a la tatouée.

Tibere.
[Chambre 108]

Il lança un regard espiègle à la tatouée. Elle faisait parti des rares femmes qu'il autorisait dans son entourage sans jouer au cador avec elle. Il hocha la tête, notant bien la remarque de la tenancière et sans dire mot, fit volte face et se rendit dans sa chambre.

Tout était prêt.

Il ôta ses frusques dans un piteux état et, une fois nu, sans pudeur, les déposa à la porte de sa chambre. La servante les trouverait sans venir le déranger.

Délice d'un bain après plusieurs semaines de cuites et de nuits fort mauvaises. Il faudra qu'il songe à se reposer aussi. Mais pour le moment sa préoccupation première était: mieux penser à Swan pour oublier Elisabeth.

Il avait réussi à ne pas se jeter dans les eaux troubles de la Seine, il ne s'était pas pendu non plus au clocher de Nostre-Dame, il fallait qu'il reprenne goût à la vie, même de force.

Donc, chassant ses idées noires, monsieur se pomponnait, sans se douter aucunement que la jolie rousse n'était pas seule dans sa chambrée et convaincu que, sous peu, il pourrait s'en donner à coeur joie!

Il se frotta des pieds à la tête, plongea la tête sous l'eau, nettoya puis lustra sa tignasse blonde et une fois fin prêt, sortit tout ruisselant du baquet d'eau chaude, s'enroulant dans un drap et cherchant des fragrances parfumées pour s'en parer, suprême coquetterie du baron.

Une fois propre, rasé de prêt, parfumé, coiffé, vêtu d'un pourpoint de velours vert et de braies noires, il était temps de passer aux choses sérieuses...

Il sortit donc de sa chambre en direction de celle de la belle rousse. L'air nonchalant, appuyé sur le linteau de la porte, il toque donc avec grâce et distinction à l'huis 110. Un peu plus et il aurait la fleur à la bouche!

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Selena.
La tatouée lui parla du dilecte bien connut de la blondinette :

Buongiorno et bienvenue à la Cour des Miracles et son auberge !

Voilà, chambre 106 pour vous, demoiselle. On va vous préparer un bain. Voulez autre chose ?


Tien?ça parlait l'Italien les miracles? Ou peut-être juste cette blonde tatouée?Bref.
Elle sourit et attrapa la clef.


"-Mmmh non rien 'autre"

Selena avait déjà manger.Et pis elle n'était pas un goinfre non plus et une assiette lui suffisait amplement! Elle sourit a la tatouée sans prendre gare au fait qu'on puisse voir la coupure a son cou ou tout autre objects se trouvant sur elle.
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--Swan



Elle était assise dans le baquet et attendait que la porte s'ouvre, ce qui ne tarda pas ... La jeune femme blonde entra et déposa son petit fardeau de tissu, puis leur fit part de la commission de Rodrielle pour les dis écus, avant de partir comme elle était venue ... le sourire moqueur de la rouquine disparue presque instantanément. Pas gêne en vue ... Pas de bégaiement ... Pfff, c'était même pas drôle ...

Elle marmonna un « oui, Rodrielle aura ses écus » en prenant un bout de savon dans sa main, presque rageusement. Un coup d'oeil sur Achim qui fumait tranquillement dans son fauteuil et elle commença à se savonner. Une odeur de pavot embauma la petite pièce alors qu'elle essayait de se décrasser tant bien que mal. Elle se lava aussi les cheveux et serra une nouvelle fois les dents quand elle plongea la tête dans le baquet pour les rincer. Une fois finie, elle se leva, sorti du baquet et s'enroula dans le grand drap, puis elle entreprit d'essuyer sa longue chevelure avec la serviette ...

Pour ce faire, elle se dirigea vers le grand lit, y grimpa dessus et s'y installa, les jambes croisés en tailleur, elle remit en place le drap maintenant mouillé pour couvrir ses jambes et entrepris d'essuyer ses cheveux ... Tout en faisant ce petit exercice, elle s'adressa à l'homme qui était avec elle ... En d'autres termes « son Maître » ...


Dites ? Qu'est-ce c'est que ça ? J'ai jamais vu ça avant. A quoi ça sert ? Pis ça sent pas très bon vous savez ...

Et pour appuyer ses dires, elle plissa son joli petit nez ... Elle avait parlé d'une voix calme, le bain lui avait fait du bien et elle était un peu plus détendu, malgré la situation un peu particulière et la placidité d'Achim, rajoutait à ce qu'elle soit plus à l'aise ... Aussi bien, qu'elle lui demanda en se mordant légèrement la lèvre inférieure, cherchant les mots pour qu'il ne le prenne pas mal ...

Dites ? Vous avez dit, être chirurgien de je ne sais plus où tout à l'heure ... Est-ce que ... Est-ce que ...

Elle posa la serviette avec laquelle, elle séchait ses cheveux et se leva pour venir se placer devant lui ...

Est-ce que ça vous ennuierait de regarder mon épaule ... S'il vous plait mess ...

Elle s'arrêta net sur le mot. Allait-il lui refuser si elle l'appelait encore une fois messire au lieu de Maître ? Le souci était que le mot n'arrivait pas franchir la barrière de ses jolies lèvres, qu'elle se mordait d'ailleurs nerveusement ... Peut-être que si elle arrivait à le dire une fois, ça passerait mieux ! Et puis, cette situation n'était que temporaire à ses yeux alors, elle pouvait bien le dire une fois non ?

Elle le regarda, au prise avec sa fierté pendant quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, puis fini par lâcher dans un souffle presque inaudible ...


S'il vous plait ... ... ... Maître ...

Si avec ça, il ne regardait pas son épaule, il pouvait toujours courir pour qu'elle le lui dise encore. Là elle faisait un effort surhumain parce qu'elle attendait quelque chose de lui, sinon l'aurait-elle fait ? Peut-être ... A première vu, il n'avait pas l'air tyrannique ... A première vu ...

Elle finit par se tourner, lui montrant son dos. Le drap mouillé lui collait à la peau, dévoilant ses formes, puis d'une main, dégagea la lourde chevelure rousse encore humide. Elle dégagea une épaule menue et blanche. Une fois la masse enlever, il pouvait voir une marque rouge et boursoufflé ...


Ca fait très ...

Trois coups furent frappé à la porte et elle haussa ses fins sourcils. Elle n'attendait rien de plus. Elle avait le plateau de nourriture qui lui faisait de l'oeil et les vêtements étaient là. Elle allait beugler un « entrée » puis elle se ravisa. Poussant un soupir d'exaspération bien prononcé et marmonna qu'il n'y avait pas moyen d'être tranquille ... Elle attrapa un morceau de fromage sur le plateau à la volée, qu'elle enfourna dans sa bouche, puis tenant le drap qui commençait à glisser, elle alla ouvrir la porte ...

Quand elle vit qui était derrière celle-ci, elle faillit s'étrangler en avalant de travers ... d'une voix éraillé elle lâcha un « Tibère ?! » Puis pris de panique à l'idée qu'il puisse voir Achim dans la chambre, elle referma la porte d'un coup sec ...



Vlannn !!!


Elle venait de lui fermer la porte au nez et connaissant le blond, il n'allait pas aimer du tout ... Elle s'adossa contre le battant et fit faire deux tours à la clef d'une main tremblante ... Il choisissait vraiment mal son moment pour réapparaitre celui-là ...

Tibère !! Tu tombes vraiment mal là !! Reviens un autre jour !! ... J'peux pas t'voir aujourd'hui, c'est pas possible !!

...

Je ... Je ... j'me sens pas bien ...


______________________
Swan
Tibere.
[Devant la chambre 110]

La porte. Il a le temps de l'admirer et commence légèrement à s'impatienter. Enfin, elle lui ouvre. Lui, ravi, lui fait un sourire d'ange, mais il n'a même pas le temps de voir sa frimousse qu'elle lui claque la porte au nez? Quoi? Comment? Arrogante petite merdeuse???!! Quelle outrecuidance! Un grognement mécontent, mais il prend son mal en patience.

Swan, ouvre, tu veux? Tu es malade? Je vais m'occuper de toi! Allons petite souris, ouvre moi! Promis, je vais prendre soin de toi.

Oh oui ma belle! Et tu ne sais pas à quel point! Il est gentil le bougre, il lui passerait bien tous ses caprices à l'instant, juste pour pouvoir oublier l'autre, celle qui lui a fait tourner la tête et qui a souillé de sang son appartement.

Elle n'ouvre pas la rouquine, le ton monte.

Swan... Tu vas ouvrir cette porte???

Encore un peu.

Tu ouvres ou je te donne à un bordel et tout l'argent que tu gagneras à ouvrir les cuisses sera pour moi!

Mouais, pas super diplomatique le blond, mais il en a marre qu'on lui résiste depuis deux jours. Et encore un peu, on en rajoute une couche.

Swan, si tu n'ouvres pas, je défonce la porte et ensuite, je te défonce la tronche et pas que la tronche, petite garce!

Bizarre, la porte ne s'ouvre pas, alors à grand coup de poing, il se met à tambouriner, espérant que Rod' ne monte pas avec tout ce remue-ménage.
_________________
--Swan



Derrière la porte, elle en tremblait de tous ses membres ... Pourquoi fallait-il qu'il revienne maintenant ? Il ne pouvait pas êtres là quand elle le cherchait ? S'il avait été là, elle ne se serait pas retrouvée dans cette situation ... Elle serra les dents quand il se mit à frapper à la porte ... Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine et dans sa tête ça allait à toute allure ...

Un regard sur Achim qui s'était retourné quand elle avait refermé la porte d'un coup ... Elle devait lui parler et vite ... Il en allait de sa sécurité ... Elle alla prendre une chaise et la bloqua sous la poignée de la porte. Maigre renfort, mais il serait utile le temps qu'elle sorte ...


Maître Achim !

C'était sorti sans qu'elle s'en aperçoive ...

L'homme qui est derrière cette porte, est très dangereux et croyez-moi le mot est faible ... Et j'en viens à me demander si rester avec vous ne serait pas la meilleure solution pour moi ... Mais là n'est pas la question ... Dans l'immédiat ... Pour être avec vous il faut déjà que vous restiez en vie ...

Elle s'énervait la rouquine et tout en parlant, elle s'était habillée. Passant bas et braies noire ainsi qu'une chemise et une tunique sombre. Elle enfila aussi ses chausses ...

Et s'il voit que vous êtes ici avec moi dans cette chambre ... S'en est fini de vous ...

Tibère vociférait maintenant derrière la porte et commençait à vouloir la défoncer ...

Vous l'entendez ? Il est sérieux ...

« Petite garce » ... Petite garce !!! Ah non mais là, il allait lui payer chère cette façon de la traiter ...

Elle se pencha devant Achim, posant ses deux mains sur chaque accoudoir du fauteuil et respirant au passage la fumée du pavot qu'expulsait le maure. A se demander si cette chose qu'il fumait, ne l'emmenait pas dans un autre monde ...


Maître ? Vous l'entendez ?

Encore plus énervé, Le mot passait sans qu'elle s'en rende compte. Cherchant une arme pour se défendre contre le blond, par pure précaution, ses yeux se posèrent sur celle d'Achim et elle se baissa pour prendre le cimeterre qu'il avait posé quelques instants auparavant. Elle passa la ceinture trop grande pour elle, autour de sa taille et regarda l'arme. Elle ne la connaissait pas, mais cela restait une arme et contre Tibère, elle en aurait besoin ... Elle espérait seulement que les maigres leçons d'Erin suffiraient ...

De nouveau concentré sur Achim elle lui parla ...


Maître, j'ai pris votre arme ... Mais je vous la rendrais ... ... Ecoutez, vous avez le choix. Soit vous restez ici à m'attendre ... Soit vous rentrez chez vous, ce qui en soit, serait une meilleure solution pour votre sécurité ... Les miracles ne sont pas un lieu pour vous ... Si vous décidez de partir, laissez à Rodrielle une adresse où je pourrais venir vous y retrouver ...

Elle le regardait droit dans les yeux. Il devait la croire, croire qu'elle reviendrait, croire que ce n'était pas une diversion pour s'échapper de son emprise maintenant qu'il l'avait acheté ... Il devait la croire ...

Ecoutez, laissez-moi deux jours ... Deux jours et je vous ramènerais votre arme et quelque chose en plus ... Je vous donne ma parole d'irlandaise ... Je n'ai que ça à vous offrir ...

Plus elle le regardait, plus elle le trouvait séduisant. Ce teint sombre, ses cheveux noirs et cette barbiche, il émanait de lui quelque chose qu'elle ne connaissait pas et qui, à bien y réfléchir, aimerait bien connaitre. Elle passa une de ses mains sur une joue et fit glisser ses doigts dans une caresse très légère ... Tibère frappait encore la porte et si elle attendait plus, elle finirait par céder, alors impulsivement, elle se baissa et déposa un baiser furtif sur ses lèvres, s'imprégnant au passage du pavot ...

Surtout laissez une adresse à Rodrielle ...

Elle se dirigea ensuite vers la porte. Tout en parlant, elle enleva la chaise ...

TIBEEEEEREEEE !!! VAS-TU FINIR OUI ?!!!! OU TE CROIS-TU ?!!!

Eloigne toi de cette porte si tu veux que je sorte !!! Vas donc m'attendre en bas qu'on règle ça tous les deux !!! Il est hors de question que tu rentres dans cette chambre !!! C'EST LA MIENNE !! Tu entends ? LA MIENNE !!!

Maintenant vas en bas et je t'y rejoins ...


Elle attendit la réponse, fébrile. Il n'allait pas s'en tirer à si bon compte et cette fois, elle ne se laisserait pas faire ...

_______________
Swan
--Achim_al_quasim



Loin de comater comme la petite rouquine semblait le penser, il s'était perdu dans ses pensées. Cherchant encore à comprendre pourquoi alors qu'il cherchait la maison d'une fourmi il s'était retrouvé à acheter une gamine.
Et quelle gamine apparemment...

Du genre à collectionner les embrouilles, à attirer plus les emmerdes qu'autre chose. Il pourrait envisager de la laisser faire ce qu'elle voulait. Mais pas avec son arme. Il suffirait qu'elle soit tirée de son fourreau pour devenir centre de convoitise. Fourmi le lui avait confirmé après l'avoir vue.

Un sourire narquois s'esquisse alors que Swan harangue le type au travers de la porte. Il se déplie lentement en faisant craquer le fauteuil. Dommage, il aurait bien aimé profiter un peu des courbes de la jeunette, goûter sa peau de rousse après la blonde pour tenter de chasser furtivement le souvenir d'une brunette aux courbes affolantes...

En silence il se rapproche de la rouquine, se collant presque à elle pour la dominer de sa haute stature, posant les mains sur la porte pour l'encercler avant de souffler à son oreille :


Tu devrais songer à t'habiller en tout premier lieu...

Il laisse son souffle chaud courir dans son cou, avant d'aller effleurer d'une main lascive un flanc, s'attardant sur une hanche pour y dessiner des arabesques du bout des doigts... Et lentement remonter jusqu'au l'épaule pour glisser le long du bras, s'amuser à faire dresser sa peau jusqu'au poignet avant de récupérer son arme d'un geste doux mais résolu.

Après.. nous descendrons...

Il la retourne d'un geste vif, la plaquant contre la porte. Son regard noir scrutant les traits de la rouquine. Affolée et en colère... Elle en est excitante à souhait.. Et il le lui fait bien sentir, continuant de jouer à faire courir son souffle dans son cou, sur son épaule...

... Ensemble. Après tu feras ce que tu voudras.
--Swan



Soupir, soupir ... Elle voyait enfin Achim réagir, mais pas comme elle l'aurait espéré ... Il était tellement calme que s'en était affligeant alors qu'elle était une boule de nerf à vif et c'était peu de le dire ... Elle savait pertinemment de quoi Tibère était capable et elle ne voulait pas qu'il touche à un cheveu de l'homme qui était là devant elle ... Si proche ...

Tu devrais songer à t'habiller en tout premier lieu...

Oui s'habiller ... Son coeur qui battait déjà très vite, manqua un battement en sentant le souffle chaud dans son cou. Comparaison étrange et malvenu, mais tellement réelle ... Il était tellement différent de Tibère qui lui aurait déjà pris sans demander son avis ... Achim était ... Plus doux ?! ... Elle ne connaissait pas cela ... Même quand Tibère était doux, il était si ... « Imposant » ...

Plaquer contre la porte elle frissonna quand il posa une main sur une hanche. Son geste était si léger. Elle ferma les yeux quand ses doigts remontèrent son épaule et elle serra la mâchoire l'espace d'une seconde. Elle sentait ses doigts faire frissonner son bras tout entier sous la fine chemise, mais la main du maure ne s'attarda pas plus loin et il récupéra son bien ...


Non ...

Elle posa sa main sur la sienne pour arrêter son geste, mais il reprit son arme ...

Après... nous descendrons...
... Ensemble. Après tu feras ce que tu voudras.


Plaqué contre lui, comment voulait-il qu'elle réfléchisse ? Surtout en sentant ... Ce qu'elle sentait contre elle ... Descendre ensemble ? Mais il n'avait rien écouté de ce qu'elle lui avait dit ? Tibère lui ferait la peau s'il le voyait avec elle ... Elle en était persuadée ...

Maîîîîtreeee !!!

Elle le regarda, presque étonné de ce qu'elle venait de dire ...

Vous n'avez rien écouté de ce que j'ai dit !!! Tibère est dangereux ... Je suis sérieuse ... Je ... Je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose à cause de moi ... Vous comprenez ça ? Et puis en ce qui concerne « après » et bien ... Je ne sais pas encore ... Et puis, j'aimerais bien ... Enfin ... Si vous le voulez ... Mon épaule me fait mal ...

Elle rougit, ne sachant presque plus où se mettre. C'était qu'elle avait presque une envie brulante qu'il la regarde cette fichu épaule, mais elle le poussa doucement, se mordant la lèvre en posant une main sur son torse. Comme elle était « déjà » habillée, elle attendit qu'il se recule légèrement pour mettre la main sur la poignée de la porte et l'ouvrir, puisqu'il voulait descendre avec elle ...

Tibère était certainement encore derrière la porte, elle espérait qu'Achim n'allait pas le regretter ...


__________________
Swan
Tibere.
[Le nez sur la porte 110]

Il adorait gueuler sur Swan. Elle était son défouloir préféré. Peut-être était-ce pour cela qu'il l'avait ramenée au manoir cette nuit là. Une autre fille, il l'aurait prise puis aurait, avec délice, ôté son souffle de vie avant de la jeter comme un jouet cassé dans le caniveau. Mais il aimait cette vivacité chez Swan et puis cette capacité qu'elle avait pour dire des conneries ou tomber dans un paquet d'embrouilles. Il gueulait fort, la frappait parfois, la prenait souvent mais il n'avait au fond de lui, aucune animosité contre elle, même quand elle lui résistait, même quand elle aurait pu le mettre en rogne. Il était parfois un peu en colère, mais il préférait mille fois s'amuser avec elle que rentrer dans une véritable colère. En fait, elle était un peu comme une gosse avec qui il jouait quand l'envie lui prenait.

Donc, Tibère n'était pas vraiment furieux même s'il s'acharnait contre la porte, il imaginait déjà la gamine lui ouvrir et il ne se priverait pas de lui sauter dessus et de la posséder sans même refermer la porte derrière lui.

Oui, mais depuis quelques temps, pour notre Tibère, rien ne se passait comme prévu. En fait, depuis sa rencontre avec la blonde anglaise qui lui avait ravi son âme, tout tournait de travers.

Ainsi, le blond se figea en prenant conscience que SA rousse n'était pas seule dans la piaule. Faisant silence, tendant l'oreille, il se rendit compte que non seulement, elle n'était pas seule, mais en plus, elle était avec un homme.

Là, l'orgueil mâle en prend un grand coup. Swan était SA chose, SON jouet, SA possession, il aimait jouer avec elle, faire d'elle ce qu'il voulait, mais elle était seule avec un autre homme, dans une chambre! Lien de cause à effet, intérieurement, le blond bouillonnait, mais il devint froid comme un glaçon, s'appuyant contre le linteau de la porte.

Elle finirait bien par s'ouvrir, d'autant que connaissant la donzelle, elle devait être paniquée.

Placide, le regard froid, il tira Finelame de son baudrier et attendit, sagement, jouant du bout des doigts sur le pommeau.

La porte s'ouvrit.

Vivement, il se planta en travers, jambes écartées, épée en garde, il toisa la rouquine et regarda celui qui se trouvait devant lui.

Hum??? C'était quoi ça???

Sourcil levé, il plongea son regard d'acier dans les yeux du maure.


Je crois, messire, que vous avez ici quelque chose qui m'appartient et que je souhaiterais reprendre.

Nul besoin de tergiverser, l'affaire était claire et entendue. Le maure pouvait obtempérer et s'il ne le faisait pas, Tibère se verrait dans l'obligation de reprendre de force ce qui était à lui, de droit et de fait. Pauvre Rod', elle aurait du ménage à faire.
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--Achim_al_quasim



S'il regrettait quelque chose dans l'immédiat, c'était plutôt de ne pas l'avoir prise dans la ruelle juste après l'avoir achetée et abandonnée à son sort, nue, battue, au milieu de soudards sans morale ni honneur, plutôt que d'avoir voulu se comporter en être humain.

S'il tiqua aux propos du blond, émettant même un grondement presque imperceptible, il n'en montra toutefois rien. Le regard d'ébène se durcit, remontant longuement la silhouette de l'espèce d'éphèbe qui se tenait là devant lui, échevelé et les joues encore rougies d'avoir tambouriné et braillé au travers de la porte, avant de se muer lentement en mépris. Passant de l'un à l'autre, sans se presser...
Mépris pour le blond dont le visage lui semble familier sans qu'il arrive à le remettre... Dégoût naissant en glissant sur le corps à demi nu de Swan qui vient de perdre définitivement tout attrait pour lui. Comme s'il découvrait soudainement qu'elle avait du être déjà bien trop parcourue et surtout par qui...

Achim fit alors ce que certainement la rouquine n'attendait pas. Il rengaina son arme avant d'aller chercher une bourse dans un repli de son saroual. Extrayant en gestes lents un fin bracelet d'or qu'il jette à ses pieds.


Pour le spectacle et ce qu'il eut de.. distrayant...

Sa voix est restée rauque mais le ton est neutre. Il affecte cet air légèrement blasé de constater que finalement il aura perdu beaucoup de temps pour rien et qu'il est désormais en retard pour apporter ses soins à la jeune brune qui attend naïvement que le chirurgien qu'il est vienne lui prodiguer une opération promise...

Il pourrait songer à placer quelque pique à l'égard du blond et de la rouquine, mais n'en voit pas l'intérêt. L'Arabe avance, dépasse la scène sans le moindre regard en arrière et d'un pas résolu se dirige vers l'escalier pour gagner la sortie..
Quiou
Un bref échange épistolaire avait vu une Deswaard pénétrer de nouveau en la Capitale, délaissant la Bourgogne et ses charmes sanguinolent pour mieux s’enferrer quelques temps en les macabres ruelles d’une Cour doctement mal lotie, gangrène du Royaume, pustule de la Couronne.

Elle marchait, Terreur parmi les désœuvrés, Misanthrope parmi les délaissés.
Elle marchait, les bottes d’un cuir des plus sombres écrasant et s’enfonçant en la décadente fange des Miracles, uniquement accompagnée d’un page éternellement à ses côtés.
Elle s’arrête, Sombre au sein des ombres, une cape noire taillée en une étoffe passe-partout se rabattant sur ses épaules.

L’auberge des Cinq Sens, condensé de pandémonium s’il en est véritablement, refuge de la raclure de tout cet environnement, se dresse enfin devant une Noldor qu’elle accueillera en ses méandres dans peu de temps.
Le bâtiment, guère des plus grandiloquents, présentait une face s’accordant avec le reste des épaves du quartier, parcheminé, étiolé, massacré par les accalmies et autres joyeusetés.

La porte est franchie, l’intérieur est détaillé par deux glaciales prunelles inquisitrices : tablées, comptoir, escalier…Tout au plus accorde-t-elle un bref signe de tête à la tenancière étrangement tatouée, ignorant savamment les autres, avant que d’enfin s’en aller prendre place en un coin, toujours secondée du Galéran.
Par prudence, par habitude, la Teigneuse cale sa propre chaise contre le mur, s’accordant ainsi la certitude de ne pouvoir être surprise par l’arrière et s’offrant également une vue des plus complète quant à l’intégralité du rez-de-chaussée.

La Reyne Noire ne commande rien pour le moment, tout au plus toise-t-elle la porte.
Elle l’attend. La Géhenne et ses tourments.
Tibere.
[Chambre 110]

Les yeux clairs croisèrent le regard du maure, s'ils avaient été épée, nul doute qu'ils auraient tranché, mais rien ne se passa et avec dédain, il laissa l'étranger prendre la tangente. Vivement, il attrapa le bras de Swan et sans plus attendre, il pénétra dans la chambrée, repoussant la porte derrière lui.

Il la plaqua contre le mur et la regarda droit dans les yeux, sans mot dire. Le silence s'installe. Elle était légèrement vêtu et il laissait ses mains parcourir son corps, comme pour vérifier que tout était à sa place.


Alors, Swan, tu m'expliques qui était cet homme et ce qu'il faisait dans ta chambre et je me fais pardonner ma si longue absence.

En temps normal, il aurait probablement passé ses nerfs sur elle, mais les dernières semaines avaient été éprouvantes, il avait envie de paix et de tranquillité. La gardant plaquée contre le mur, il posa son front contre sa tempe et poussa un long soupire.
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Hel_haevn.
Un éloge panégyrique serait fait un jour sur sa personne, un jour oui… Pour l’heure elle devait arpenter la fange Parisienne à la recherche d’une Auberge qu’elle ne connaissait que de nom, et encore. L’esprit clair, la démarche sure, elle ne se souciait pas de l’endroit où elle posait les pieds. Son regard était attiré ici et là par les différentes enseignes.

Parfois, un souvenir plus ou moins bon revenait à son esprit quand elle croisait un écriteau connu.
Parfois elle se promettait de s’attarder un peu plus devant telle ou telle devanture si elle devait y repasser.

Mais ces pensées ne passaient que furtivement en son esprit. Elle repensait à plus avant, à sa première rencontre avec celle qui devait l’attendre non loin, quelque part. Un léger sourire se dessinait sur son visage alors qu’elle poursuivait son chemin.
Une nomade… voilà ce qu’elle était devenue. Jamais elle ne l’aurait cru si l’information ne venait pas directement de l’intéressée. Il fallait qu’elle constate ça de ses propres yeux. Elles seraient bien loin des septentrionales terres de la Misanthrope.

Elle stoppa, les « Cinq Sens »… décidée elle poussa la porte, quelques secondes pour s’habituer à la faible luminosité de la pièce. La Deswaard était reconnaissable entre mille. Haussement de sourcil cependant, elle n’était pas seule… étrange. Elle s’avança à sa rencontre, bref salut à l’attention de la tenancière, elles étaient là, l’une en face de l’autre.

D’une neutralité déconcertante, elle prit place à ses côtés, l’air de rien, comme si elle venait juste de quitter la table pour quelques affaires avant de revenir quelques minutes plus tard.
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