Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 16, 17, 18   >   >>

[RP] L'Auberge des Cinq Sens

--Swan



[Chambre 110, changement de situation]


Dernier regard sur le maure avant d'ouvrir la porte ... Pas le temps de faire un pas qu'elle tomba nez à nez avec un blond glacial, épée dressée juste devant elle ... Elle ne l'avait jamais vu se battre avec une épée, mais à ce moment-là, elle regrettait bien qu'Achim lui ait repris son cimeterre. De nouveau, elle se retrouvait démunie, ayant laissé sa dague au manoir ...

Je crois, messire, que vous avez ici quelque chose qui m'appartient et que je souhaiterais reprendre.

Elle allait virer au rouge la rouquine. Mais pour qui il se prenait ce blond de pacotille. Elle n'appartenait à personne ... A PERSONNE !!! ... Enfin dans l'immédiat à Achim, mais c'était un détail qu'elle règlerait avec lui et en particulier et non avec Tibère pointant une arme sur eux ...

Elle se tenait entre le blond et le maure. Prenant une bouille des plus furieuses, les lèvres pincées à les faire blanchir et les yeux rétrécis en deux fines fentes, elle allait lui lancer une réplique cinglante quand le maure qui se trouvait derrière elle bougea pour aller chercher quelque chose ...


Pour le spectacle et ce qu'il eut de.. distrayant...

Son expression changea complètement quand elle le vit jeter un bracelet à ses pieds ... Ne comprenant pas pourquoi il faisait cela ... Elle le regarda s'éloigner, complètement perdu ... Elle n'avait même pas eu le temps de négocier ce qu'elle voulait avec lui et en plus il partait sans lui dire où elle pouvait le retrouver ...

Elle allait le lui demander, quand Tibère l'attrapa brutalement par le bras ... Le mauvais bras et elle poussa un cri de douleur atroce, quand il la plaqua contre la porte fermée maintenant sur eux ...


HAAA !!! Tibère t'me fais maallll !!!

Après cette plainte, elle croisa son regard de glace, le laissant la palper comme s'il cherchait quelque chose ...

Alors, Swan, tu m'expliques qui était cet homme et ce qu'il faisait dans ta chambre et je me fais pardonner ma si longue absence.

Lui expliquer ? Il en avait de bonne lui ! Oui elle allait lui expliquer et ce qu'il allait entendre n'allait pas lui plaire ... En cela, elle en était certaine ... Pour commencer, elle le repoussa un peu brutalement et partit se poser de l'autre côté de la pièce ... Le plus loin possible de lui ...

Tu veux savoir qui était cet homme Tibère ? Tu veux vraiment savoir ? C'va pas te plaire j'te préviens tout de suite ...

Regard haineux envers lui. Elle lui en voulait à mort et elle n'était pas prête de lui pardonner ça !!!

Cet homme m'a acheté au marché aux esclaves de Balgrain !!! Tu connais Balgrain Tibère ? Tiens, regarde c'est SA marque !!! Et ça je te le dois !!!

Elle avait craché ses mots et d'un geste rageur elle lui tourna le dos et tirant sur la tunique, découvrant ainsi son épaule où il pouvait voir le B incrusté dans sa chaire tendre ...

________________
Swan
Tibere.
[Chambre 110: la tornade rousse]

Il s'adossa au mur, la laissant faire, la laissant dire. Elle lui faisait presque pitié, pauvre petite fille rousse qu'il avait tiré de son quotidien banal mais protecteur. Il l'écouta donc.

Balgrain... marché aux esclaves??? ça ne lui disait effectivement rien qui vaille et lorsqu'elle se tourna et lui montra son épaule, il ne put que ressentir un soupçon de culpabilité de l'avoir abandonnée comme cela. D'habitude, il les tuait, serrant ses mains fines sur leurs gorges qui peu à peu devenaient d'albâtres, peut-être cela valait-il mieux que d'avoir jeté ainsi Swan dans la fosse aux lions!

Attendri, il s'approcha d'elle et inspecta la plaie. Il fronça les sourcils devant les chairs noircies par le fer et il eut envie de la prendre dans ses bras et de la serrer fort. Pourtant, il resta de marbre.


Tu as raison, ça ne me plaît pas. Mais avant tout, il faut te soigner ta blessure, si elle cicatrise bien ça ne sera pas trop vilain. Tu ne souffres pas trop?

Inquiétude? Tibère s'inquiétait pour elle??? A croire qu'il changeait le blond, se sentait-il responsable de cette gamine? Oui.

Il déposa un baiser sur sa nuque.


J'ai ce qu'il te faut, je crois, un onguent cicatrisant que m'avait fait Balgis, il apaisera ton mal et accélérera la cicatrisation.

Il soupira un instant avant d'aller chercher l'onguent.

Pardonne-moi de t'avoir abandonnée de la sorte, je n'aurais pas du.

Non, il n'aurait pas du, s'il ne l'avait pas fait, il n'aurait pas rencontré Elisabeth, il n'aurait pas deux cadavres sur les bras et sa tête ne serait pas mise à prix.

Il farfouilla dans l'aumônière qu'il portait à sa ceinture et en sortit le minuscule pot de terre cuite, puis, une noisette posée sur le doigt, il se mit à masser doucement la plaie de la petite rouquine.

Tu sais, je vais t'apprendre à te défendre au corps à corps, avec une dague, ce n'est pas là où j'excelle, mais c'est ce qui te sera le plus utile. Comme ça, quand je ne suis pas là, tu n'auras besoin de personne pour assurer ta protection et puis je vais te laisser une dague aussi, il va falloir en retrouver une parce que... j'ai négligemment perdu la mienne.

Continuant de masser très doucement la blessure, il cogitait. Cela faisait des jours qu'il n'avait pas réfléchit ou prévu quoique ce soit au cas où la blonde anglaise mettait la main sur lui, sourcils froncés, il continuait.

Et puis, tu sais, je suis recherché, on veut me tuer... Alors si tu pouvais éviter de parler de moi et envoyer les gens sur une fausse piste si on te posait des questions... ça m'aiderait beaucoup.

Je n'ai pas encore envie de mourir.


Se penchant à nouveau, il déposa un autre baiser dans son cou, les yeux mi-clos. Finalement, il était bien, là, près d'elle, il en oubliait presque ses soucis, les jours qu'il avait passé à se saouler, cette horrible nuit avec Elisabeth. Oui, ici, il était bien.
_________________
--Swan



[Chambre 110, heure des comptes ?]


Si elle s'écoutait, elle lui arracherait bien les yeux, mais elle savait qu'il aurait le dessus sur elle, si seulement elle essayait. Il l'avait toujours eu le dessus sur elle, alors elle rongea un peu son frein quand elle le sentit approcher ... Elle s'y prendrait autrement pour se venger et elle n'oubliait pas Achim pour autant. Elle récupèrerait les écus du maure chez le Balgrain et elle les lui rendrait ... Elle y mettait un point d'honneur ...

Tu as raison, ça ne me plaît pas. Mais avant tout, il faut te soigner ta blessure, si elle cicatrise bien ça ne sera pas trop vilain. Tu ne souffres pas trop ?

J'ai ce qu'il te faut, je crois, un onguent cicatrisant que m'avait fait Balgis, il apaisera ton mal et accélérera la cicatrisation.


Au lieu de frissonner sous le petit baiser qui lui parcourait la nuque, elle se raidit intensément et il dut le sentir ... Comment osait-il lui parler de Balgis ? Cette sorcière aussi le paierait. Elle n'avait rien fait pour l'aider et ça aussi le blond allait l'entendre ... Elle s'éloigna de lui encore une fois d'un mouvement rageur et se retourna pour lui faire face et cracher sa colère ...

Balgis ! Je t'interdis de me parler d'elle !! T'entends ?! Cette sorcière n'a rien fait pour m'aider !! Elle m'a vue sur l'estrade, enchaîné et elle n'a rien fait !! Au contraire, je l'ai vu magouiller avec cette pourriture de Balgrain ...

Elle en pleurait de rage tellement elle était dégouté ... Depuis que le clan était dissous, plus rien n'allait et elle ne savait pas où était sa place ... Tibère revint alors vers elle, calme comme elle ne l'avait encore jamais vu et il se mit à lui passer l'onguent. Elle laissa échapper un gémissement de douleur quand il commença à masser la plait et instinctivement elle avança l'épaule ...

Il lui avait demandé si elle ne souffrait pas trop ? Quelle question !! Qu'il essaie pour voir de se frotter à un fer rougit.


J'ai mal oui et tu me fais mal là !! Atrocement mal même !!

Au bout de quelque instant, la brulure s'apaisa et si sentir les doigts de Tibère était toujours douloureux, la brulure était moins cuisante ... Elle se garda bien de lui dire que la mixture de Balgis la soulageait grandement ...

Pardonne-moi de t'avoir abandonnée de la sorte, je n'aurais pas du.

Un grognement sorti de sa bouche et elle ne percuta pas le « pardonne-moi » ...

T'était où hein ? T'es parti des mois Tibère !! Des mois !! C'est pas des jours ou des semaines, mais des mois !! T'as fait quoi bon sang pendant tout ce temps ? Et idiote j'étais la seule à m'inquiéter pour toi ...

Il continuait de la masser, mais là elle jugea que c'était suffisant et elle se dégagea en remettant le tissu sur son épaule puis elle se tourna pour lui tendre le drap mouillé avec lequel elle s'était essuyé pour qu'il fasse de même avec ses doigts pleins d'onguent ...

Tu sais, je vais t'apprendre à te défendre au corps à corps, avec une dague, ce n'est pas là où j'excelle, mais c'est ce qui te sera le plus utile. Comme ça, quand je ne suis pas là, tu n'auras besoin de personne pour assurer ta protection et puis je vais te laisser une dague aussi, il va falloir en retrouver une parce que... j'ai négligemment perdu la mienne.

Elle haussa les épaules, elle n'avait pas besoin de lui pour se défendre et une dague, elle en avait une ... Au manoir ...

J'pas besoin d'toi pour me défendre et ma dague est au manoir ... J'irais la chercher même si le manoir est fermé ...

Elle le regarda, il avait l'air las, mais elle n'allait pas se laisser attendrir ... Elle partit vers le plateau et prit un fruit qu'elle lui lança ...

Et puis, tu sais, je suis recherché, on veut me tuer... Alors si tu pouvais éviter de parler de moi et envoyer les gens sur une fausse piste si on te posait des questions... ça m'aiderait beaucoup.

Je n'ai pas encore envie de mourir.


Elle allait mordre dans sa pomme quand elle entendit ses paroles et elle arrêta son mouvement en le regardant avec de gros yeux ... Mais qu'avait-il fait ? La colère qui s'était un peu apaisé avec la douleur cuisante revenait au pas de charge ... Elle posa sa pomme sur le plateau en le faisant claquer ...

Bon sang, mais tu vas me dire ce que t'as fichu ? Si tu veux que je me taise, t'as intérêt à me dire ce que t'as fait ... Et surtout t'avise pas de mentir ... Parce que mentir tu sais faire ...

Elle lui lança de nouveau un regard méprisant ... Elle l'avait cru quand il lui avait dit qu'il serait toujours là pour la protéger et elle naïve l'avait cru ... Mais maintenant c'était terminé ... Reprenant sa pomme d'un geste rageur, elle alla s'installer sur le lit, calant son dos contre les coussins ... Jambes croisées en tailleur, elle mordit finalement dans cette pomme juteuse ...

________________
Swan
Quiou
[Au rez-de-chaussée]


Géhenne ténébreuse qui étale les méandres de ses tourments au sein de l’auberge décrépie dès l’ouverture de la porte.
Créature forgée par l’Enfer qui déploie sa doucereuse beauté en la misère élogieuse de l’atmosphère délétère.

Un bref sourire en coin, mesquinement froid, clairement calculé, s’en va étioler la face de neutralité d’une Teigneuse invétérée. Et, sans plus s’attarder à jauger la comparse qui fait enfin son entrée, l’attention deswardienne se reporte nonchalamment sur la contemplation assurément des plus feintes du bois dégarni de la tablée et de ses nombreuses impuretés.
Hel Haevn, à l’information bien tournée, s’installe à ses côtés sans même réellement la saluer.


Le Bonsoir à vous, Géhenne effrontée.

Il semblait ainsi, aux yeux de la Misanthrope qui n’appréciait pourtant nullement les banales phrases insensées mais qui s’obligeait pourtant à souhaiter au minimum la Bonne Journée, qu’il s’agissait là d’un début des plus convaincants.

Les doigts, lugubrement pâles, s’en vont pianoter quelque peu le pommeau d’une épée, tel un funeste avertissement, tel un humble exutoire, tel un geste inconscient.
Saurons-nous véritablement trancher?

Le Galéran, reluqué quelques instants par la nouvelle arrivante, reste pourtant immobile et droit, attentif et attentionné, tout entier au service de Sa Terreur.


J’ose espérer que vous ne m’avez guère fait venir sans une proposition valable savamment accompagnée par quelques informations pouvant peut être se targuer d’assouvir mon insatiable curiosité.

Sans même attendre la moindre réponse, la dextre se dresse brièvement afin que de capter le regard de la patronne avant de déclamer sur un ton impérieux, fort, ces quelques paroles doctement recherchées.

Votre vinasse la plus appréciable, Tenancière...pour deux !
Hel_haevn.
[Au rez-de-chaussée]


Un sourire en coin barre le visage de la brune quand les mots de la Deswaard se font entendre. Il y avait des années qu’elle n’avait pas entendu ce surnom, des années finalement qu’elle ne l’avait pas vu. La pensée de l’une des dernières missives de la Flamande traversa son esprit, des années qui avaient vu passer bien des changements pour la blonde… Ainsi avait-elle grimpé sur l’échelle Ô Combien éphémère d’une hiérarchie encombrante et mal pensée. Ainsi, il apparaissait qu’à présent, titres et autres futilités faisaient partie intégrante de la vie sombre de la Terreur.

Assurément qu’elle aurait su apprécier sa présence et ses services si elles avaient eu le loisir de rester en contact. Mais les choses ne vont pas toujours comme il le faut, et elle avait certainement dû trouver d’autres personnes pour satisfaire à ses exigences complexes et ténébreuses.

Quelques secondes passèrent après les derniers mots de l’Acariâtre. La Géhenne attendait la dite Vinasse… car boire un petit coup c’est agréable… Toujours aussi désœuvrée, quelque peu tourmentée, elle n’en gardait pas moins les pieds sur terre et l’esprit sur. Certes elle avait mandé à voir la Deswaard, et plusieurs raisons l’avaient poussée à le faire. S’enquérir de sa bonne santé, hum… Renouer avec les bonnes vieilles habitudes, mais aussi et surtout parce qu’après les voyages et les routes parcourues, quelques faits méritaient d’être éclaircis et dévoilés.

La trentenaire s’installe donc, plus confortablement, les jambes étendues avec nonchalance sur une chaise voisine, la main droite près de sa ceinture, la gauche entortillant une mèche sombre machinalement. Elle détacha son regard inquisiteur et froid de la tenancière pour reporter son attention sur le maitre de Guerre Flamand.


Je vous pensais en Bretagne, il paraitrait que votre famille y construit.

Comprendrait, comprendrait pas… Comprendrait assurément.

Les banalités seraient pour plus tard… le parcours, plus ou moins illustre de chacune. Les projets ou pas… les blablas les…
Quiou
[Au rez-de-chaussée]


Pose arbitraire, placement abusif, à la limite du lascif. Comme pour s’afficher de manière apaisée, insinuant le doute dans les esprits échauffés qui pourraient alors croire à une innocence se dégageant ostensiblement de la Géhenne incarnée.
C’est sans compter sur la dextre qui reste aux alentours du ceinturon, comme pour mieux signifier « Attention mon mignon ! ».

La Deswaard, nouvellement Noldor, laisse un léger rictus quelque peu appréciateur étioler sa face décharnée, sombre et glacée. Les yeux caves, de leurs côtés, s’attardent enfin à détailler la mise de l’Avisée, critiques et enragés.


Parfois nous faut-il délaisser la meute afin que d’aspirer à frôler du bout des doigts la solitude de la liberté et de ses bienfaits. Ne reste plus qu’à penser à cette chose éphémère et à espérer qu’elle puisse tout de même s’attarder quelques temps.

Habituellement posait-elle les questions, habituellement était-elle celle qui se devait de recevoir l’information.

Pourtant, rien pour le moment ne présageait que cela se passerait comme lors de leurs anciennes et non moins intrigantes rencontres. Les temps changent, évoluent, projettent leurs mutations sur l’esprit de tous, même des plus ingénus.

Un grognement s’élève, inévitable, immuable. La Reyne Noire ne les retient plus que très rarement, s’y morfond doctement, s’y complait immanquablement.


Venons-en aux choses sérieuses, l’Effrontée, et tentez d’optimiser notre entrevue afin que de gagner votre dû.

Roide de colère, il lui semble évident aujourd’hui que seule l’information se trouve être le nerf de la guerre.
Rodrielle
[Rez-de-Chaussée; - Ca va ca vient]


L'auberge devenait lieu de rencontres et de retrouvailles. Petit à petit, l'auberge de la Corléone retrouverait toute sa réputation et serait de plus en plus visitée. Elle en était certaine.

La Tatouée regarda Tibère monter à l'étage avec une pointe d'amusement dans le regard. Oh, bien sur elle aurait pu lui dire que Swan n'était pas seule, mais ça n'aurait pas été aussi drôle, voyez-vous ? Rodrielle imagina alors la réaction du jeune homme qui grimpait les escaliers, une fois la porte ouverte... D'ailleurs, plus tard, les premiers coups à la porte se firent entendre.

J'espère qu'il ne va pas me casser ma porte, le fougueux.

Elle riait toute seule lorsque sa jeune employée arriva pour lui demander ce qu'elle devait faire. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle l'appela "patronne" ; la supériorité était si délectable ! Alors, lorsque deux autres femmes firent leur entrée, tout aussi mystérieuses que séduisantes, et commandèrent deux verres de vins, la Tatouée les servit et les tendit à Etoile.

Tiens, vas leur apporter ça, Ragazza.

La Corleone avait autre chose à faire... Le bel homme qui avait amené Swan plus tôt dans la journée était redescendu et semblait vouloir partir. Ah oui mais non ! Elle savait que Swan n'avait pas les moyens de payer la chambre, les vêtements et le repas...

Très cher !?

Lui barrant la route qui le menait à la sortie, Rodrielle lui fit un signe de tête en direction de l'étage.

Ça fera 25 écus, pour la chambre, les repas et les vêtements de la donzelle...

Un dernier sourire, aimable, parce qu'il était bel homme, puis la Corleone croisa les bras en attente du paiement.

_________________
--Achim_al_quasim




Et la propriétaire qui barre la porte...
Comme le caillou dans la botte, la cerise sur le gâteau, l'élément perturbateur qui vient tenter de mettre à mal la sérénité qu'il est arrivé à conserver...

Payer.. oui...
C'est un fait, il a commandé un bain dont il n'a pas profité. Des plats auxquels il n'a pas goûté... Vêtements ?
Le sourcil se hausse sur le regard soudainement durci.


La chambre n'est elle pas celle de la rouquine ? Quant aux vêtements... Vous n'aurez qu'à les mettre sur le compte du blond que vous avez envoyé tambouriner à la porte comme un forcené...

Payer.
Il a les moyens.
Mais il a de plus en plus cette sale impression d'être le pigeon d'une mauvaise farce depuis le marché. De s'être fait roulé par ces pouilleux sans intérêt...
Un grondement contenu résonne doucement dans sa gorge alors qu'il continue de fixer la patronne du bouge... Ses doigts rejoignant lentement la bourse à la ceinture de son saroual pour y piocher la somme réclamée...

Pour avoir la paix et ne pas avoir à regarder par dessus son épaule en sortant pour avoir lésiné somme aussi mesquine.

Posant les piécettes sur le coin d'une table en balayant la pièce d'un regard méprisant avant de revenir à la Corléone, sourire narquois aux lèvres alors qu'il avance pour sortir...


Puis-je maintenant ?

Bien décidé cette fois à la passer cette maudite porte et à laisser tout ça derrière loin, comme un de ces souvenirs mauvais dont le goût acre revient en bouche lorsqu'ils se rappellent à nous.
--L_etoile


La tatouée eu un sourire en voyant deux nouvelles clientes arrivées elle pris deux verres de vins et les lui donna :

"-Tiens, vas leur apporter ça, Ragazza."

Puis comme la blonde était polie elle répondit un timide :


"-Bien Patronne"

Puis de se pas alla vers les deux femmes ayant commander du vin.

"-Tenez "

La tatouée n'avait pas dit de prix donc la blonde aux yeux de perle demanda :

"-Vous voulez autre chose?"

Restant là à attendre sagement savoir si les deux voulaient quelque chose de plus ou non.

Rodrielle
[Rez-de-chaussée - avec un brun]



Les bras toujours croisés, la Tatouée ne démordait pas. Elle ne savait pas pourquoi la rouquine avait ramené ce brun avec elle, mais il était certain que celui-ci était responsable de la jeune femme. Alors il payerait les frais ! Et après quelques réticences le brun sortit sa bourse qu'il déposa sur une table près d'eux.

"Puis-je maintenant ? "

La Corleone attrapa la bourse puis la soupesa. Surement y avait-il un peu plus que la somme voulue. Parfait. Rendant au brun son sourire mesquin elle s'approcha de lui et lui glissa malicieusement un doigt fin sous le menton.

Vous pouvez. Et n'hésitez pas à repasser si l'envie vous en dit, Bello. Je ferai payer les vêtements au blond, vous méritez bien cela. Ciao !

Enjôleuse la Tatouée ? Et alors ? Elle n'y pouvait pas grand chose : "chassez le naturel et il revient au galop" comme on dit ! Mais en attendant, elle s'écarta pour laisser le brun filer.

_________________
Hel_haevn.
[Au Rez De Chaussée]



Silencieuse, à l’écoute, décelant ici et là quelques réponses à sa question à peine voilée. Ainsi l’appel de la route avait fini par triompher, l’emportant loin des froides terres du grand Nord, la laissant ainsi seule face aux us et coutumes des autres contrées. Un nouveau sourire vient illuminer le visage de la Géhenne, un sourire coquin, presque vicieux quand lui vient à l’esprit les images d’une froide Acariâtre assénant des « Véroles » et autres intolérances ici et là.

Vous avez bien fait.

Ou comment clôturer la première phase. Le regard se tourne vers la salle avant de revenir à sa sombre voisine. Un peu plus enfoncée sur sa chaise, son index entourant toujours une longue mèche brune, elle ne réagit pas quand on lui quémande encore plus, son faciès inquiétant d’indifférence, puiq elle se redresse doucement, reposant ses pieds à terre, une jambe vient croiser l’autre.

La Géhenne baisse machinalement d’un ton, incitant la Deswaard à lui accorder toute son attention quand la serveuse se pointe enfin avec la vinasse demandée. Le hanap est saisi puis reposé devant elle.

La brune s’affaisse à nouveau, reprend une position négligée, nonchalante, dans l’attente.
Aarnulf
[A Paris, la Nuit tous les chats sont gris.]

Des heures maintenant que la Rastignac, encapuchonnée, arpente en tous sens les ruelles crasseuses des Bas Fonds de la capitale , et si elle avait su tout ce temps serrer les dents et tenter d’oublier la souffrance de sa jambe blessée, le supplice est désormais bien trop insupportable, même pour elle. Lassée de ses recherches infructueuses, la Féline agacée n’a bientôt plus qu’une pensée à l’esprit, obsédante … Se poser le séant dans le premier bouge venu et s’en jeter quelques une dans le gosier.

Que diable fait-elle là, elle qui n’avait jusqu’alors jamais posé la pointe d’une semelle à Paris ? Diable seul le sait. Mais le temps lui est compté, et si les choses ne se décantent pas rapidement, la semi manchote sera contrainte de renoncer, du moins pour un temps, à obtenir les réponses à ses questionnements. Pourtant il les lui fallait, elle devait savoir, et ce à n’importe quel prix. Mais à croire que délier les langues n’est pas si facile en ces lieux où règnent machiavéliques complots, pesant secrets et autres sombres desseins.

Enième détour et voilà l’enseigne d’une auberge qui se dresse enfin sous ses yeux, la faisant presque sourire entre deux rictus de douleur. Clopinant, elle presse le pas imperceptiblement pour finir par pousser la porte de l’établissement tant convoité. Celui là ou un autre, il fera bien l’affaire pour étancher sa soif. Se perdre dans les volutes de l’alcool et tenter d’oublier pendant un instant ce maudit poids mort qu’est devenu sa jambe gauche.

Le capuchon tombe alors qu’elle se dirige droit vers une table isolée, avisant la première chaise venue sur laquelle elle s’affale en grognant, sans un regard autour d’elle. Dans sa bulle de souffrance, c’est presque machinalement qu’elle siffle la tavernière, sans même, pour l’heure, y prêter la moindre attention.


Hey toi !
File moi c’que t’as d‘plus fort, une bouteille et magne toi ! Oublie l’verre j’boirais au goulot.

Toujours aussi aimable la Rastignac, et bien plus encore lorsqu’elle déguste …
_________________
Rodrielle
Après avoir terminé son entretient avec le brun, Rodrielle le laissa partir, le remerciant d'un clin d’œil pour la bourse. Elle retourna ensuite à son comptoir et recompta les écus que son client lui avait donné. La joie de l'argent... Un, deux, trois... Il faudrait certainement qu'elle paye une première fois la Ragazza... 8,9,10... Et il ne faudrait pas qu'elle oublie de demander à Tibère de payer les vêtements de Swan... 23,24,25... A moins que... 33, 34, 35 ! 35 écus ! Voilà de quoi prendre sa propre paye ! Il faudrait qu'il revienne le damoiseau, pour sur !

Et, trop concentrée à compter sa petite fortune, elle n'avait pas entendu la porte s'ouvrir à nouveau... Ce n'est que lorsque la voix féminine se fit entendre. Non ?! La Tatouée releva la tête et regarda à la table nouvellement occupée. La Féline... Depuis combien de temps ne s'étaient-elles pas vues ? La Zoko était si loin à présent... la Tatouée attrapa une bouteille de ce qu'elle avait de plus fort et s'avança vers la table de Félina et la déposa.

J'suppose que ça te conviendra ?
Je vois que tu bois toujours la même chose...


Un sourire à la Féline et la Tatouée attendit en espérant que les retrouvailles soient sans griffes...

_________________
Aarnulf
Un sourcil se hausse lorsqu'elle reconnaît la voix, et enfin la Rastignac daigne relever le nez pour poser son regard sur la tavernière. Rodrielle ... ici ... à Paris et pas dans le plus reluisant des quartiers. Pas si étonnant après tout que toute la mauvaise graine du Royaume finisse par atterir un jour de ce trou à rat, ramassis de canailles et autres oubliés de la vie. Et pourtant, la Féline s'était attendue à un tout autre destin pour la moins immonde des anciennes zokoïstes. De toutes les donzelles qui avaient jadis appartenu la troupe, Rodrielle lui avait en effet toujours semblée en décalage, moins à sa place et parfois bien trop douce et aimable pour appartenir à ce monde. Et elle avait été presque soulagée, et heureuse pour la brune de la voir quitter tout cela, l'imaginant retrouver une vie honnête et paisible, entouirée de tous ces marmots qu'elle affectionnait tant.

Sa présence en ces lieux tend à faire penser qu'elle s'est trompée et que la vie en a décidé tout autrement pour l'ancienne mercenaire. Un sourire en coin se dessine sur le visage sombre de la sauvageonne lorsque la main valide se saisit de la bouteille tant désirée.


Tiens tiens ... L'royaume est décidément bien p'tit. Une brunette que j'pensais sûrement pas r'trouver ici. Comme tu vois en effet, y a des choses qui n'changeront jamais.

Mais trève de paroles, j'n'aime guère boire seule, tu m'accompagnes Rod ?


Et sans attendre la réponse, la Féline ne la regarde déja plus et porte le goulot à ses lèvres, parce que non, c'est un mensonge. Boire seule, elle s'en contrefout, surtout lorsqu'elle boit pour faire taire ses douleurs. Quelque peu calmée par la première gorgée, elle reporte son attention sur la tenancière, détaillant ses traits, sa mise, comme pour lire sur elle ce qu'elle a bien pu faire de sa vie pendant toutes ses années.
_________________
Quiou
[Au Rez-de-Chaussée, pourquoi ça changerait ?]


"Vous voulez autre chose ?"

Ainsi les hanaps avaient-ils enfin été apportés, laissant l’occasion à la Deswaard de détourner quelques instants ses glaciales prunelles de la Géhenne controversée pour mieux les reporter sur le liquide carminé trônant désormais sur la tablée.
Aucune réponse n’a été octroyée pour le moment, dès lors l’ombre de la serveuse semble continuer à étaler son emprise sur les retrouvailles à peine entamées, patientant, semblant même savourer de déranger de telle manière les deux femmes solitaires.

Un incisif « Vérole ! » s’en va éclore sur les lèvres pincées de la Teigneuse lassée.

D’aucuns affirmaient que plus le temps passait et voilait la face de neutralité de la nouvelle Noldor, plus elle semblait s’assagir, calmer peu à peu ses ardeurs juvéniles, ses rancœurs puérils. Adoncques prétendait-on que la tempérance, non sans une certaine cadence, s’attardait à la posséder. D’autres, pour leur part, plus ou moins bien avisés, assuraient que la Terreur, plutôt que de se bonifier, préférait de loin s’enliser en les méandres de la mesquine froideur, anormalement cruelle, tel un pernicieux malheur.
La vérité se trouvait-elle réellement au sein de ces hypothèses probablement erronées ?

Mais revenons-en à notre affaire et à « Sa Sombritude » qui, sans la moindre inquiétude, redresse anormalement le menton pour mieux jauger non sans affront le minois délabré de la jeune employée.


Il nous serait profitable que de vous savoir loin de cette table où, assurément, vous y avez passé plus qu’un simple instant.

Ou comment renvoyer les décontenancés afin qu’ils retournent vaquer à leurs effets. La tranquillité aurait dès lors pu s’installer de nouveau entre le duo désœuvré, mais c’était sans compter sur l’entrée effroyablement bien minutée d’un miteux matou, dans un état excessivement affligeant et nécessairement sans le sou.
Un grognement deswaardien, viscéral, pondéral, se laisse retentir dans le but que d’accueillir la nouvelle arrivée.
Et, tandis que la dextre de la Revêche s’en va saisir la coupe qu’elle porte sans aucun plaisir jusqu’à ses lèvres, goutant parcimonieusement la boisson de l’établissement, l’attention se focalise sur une prise de choix, une proie digne d’un Roy.
Alors, faisant mine que d’adopter le ton de la confidence, la voila qui s’avance, légèrement, pour mieux éclairer sa comparse du moment.


Voyez-vous le valeureux matou tout au bout ?

Elle désigne vaguement la Rastignac avant que de s’inviter à hausser le ton, comme pour que la principale intéressée puisse daigner écouter le message qui lui est adressé.

Les légendes font d’un citoyen lambda plus qu’il n’est réellement et, sans l’aveuglement de tous ces boniments, l’on découvre véritablement les faiblesses de ces gens, les bassesses de ces médisants.

Ça se cale à nouveau contre le dossier de la chaise, ça mime d’aspirer une gorgée avant d’enfin délaisser la Féline pour mieux se reporter sur l’Effrontée, sourire en coin naissant sur la bobine.

Etonnant comme l’espoir la fait étinceler, ça en devient désopilant.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11, ..., 16, 17, 18   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)