Pouilleux
"D'ailleurs, si tu dois rester un peu à Lyon, je serais plus qu'heureuse de t'héberger chez nous et peut être ainsi aura tu la chance de voir mon époux et à défaut cela me fera un peu de compagnie.
- Eh bien, pourquoi pas, si ça ne te dérange pas d'héberger un vieux malade. En plus ..."
Le Seigneur de Sinard fut interrompu par l'arrivée d'un domestique, lequel lui donna une lettre, portant le scel de son parrain. Une fois le messager remercié, Antoine brisa la cire dans un silence religieux.
A sa plus grande surprise, il ne découvrit pas une lettre, mais une seconde enveloppe, scellée de Clérieux cette fois. Il brisa le second scel, et, enfin, une lettre.
Après l'avoir lue attentivement, le malade s'adressa à son hôtesse.
"Ca ne te dérange pas si j'écris une lettre ?"
Devant la réponse positive, il sortit le velin et la plume qu'il portait toujours sur lui, et rédigea un courrier.
Chère Arwel,
Je me doutais bien qu'il y aurait forcément quelconque rixe entre vous deux. J'espérais seulement que cela ne nuirait pas à Romane.
Si tu penses que c'est ce qui est mieux, je t'autorise à faire croire à Monsieur Bonnet que tu le rémunères. Cependant, je tiens à te rembourser dès que nous nous verrons.
Bonne chance, surtout,
Antoine.
Il donna ensuite la lettre au messager, lui indiquant de la renvoyer à Dié.
Il résuma ensuite à la Dame de Sauzet la situation.
"Romane et son précepteur sont chez Arwel et Mirandor pendant mon absence. Evidemment, le professeur et Arwel ne sont pas du tout d'accord à propos de l'éducation qu'il convient de donner à ma fille. j'aimerais bien être avec eux, la situation doit être comique !"
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- Eh bien, pourquoi pas, si ça ne te dérange pas d'héberger un vieux malade. En plus ..."
Le Seigneur de Sinard fut interrompu par l'arrivée d'un domestique, lequel lui donna une lettre, portant le scel de son parrain. Une fois le messager remercié, Antoine brisa la cire dans un silence religieux.
A sa plus grande surprise, il ne découvrit pas une lettre, mais une seconde enveloppe, scellée de Clérieux cette fois. Il brisa le second scel, et, enfin, une lettre.
Après l'avoir lue attentivement, le malade s'adressa à son hôtesse.
"Ca ne te dérange pas si j'écris une lettre ?"
Devant la réponse positive, il sortit le velin et la plume qu'il portait toujours sur lui, et rédigea un courrier.
Chère Arwel,
Je me doutais bien qu'il y aurait forcément quelconque rixe entre vous deux. J'espérais seulement que cela ne nuirait pas à Romane.
Si tu penses que c'est ce qui est mieux, je t'autorise à faire croire à Monsieur Bonnet que tu le rémunères. Cependant, je tiens à te rembourser dès que nous nous verrons.
Bonne chance, surtout,
Antoine.
Il donna ensuite la lettre au messager, lui indiquant de la renvoyer à Dié.
Il résuma ensuite à la Dame de Sauzet la situation.
"Romane et son précepteur sont chez Arwel et Mirandor pendant mon absence. Evidemment, le professeur et Arwel ne sont pas du tout d'accord à propos de l'éducation qu'il convient de donner à ma fille. j'aimerais bien être avec eux, la situation doit être comique !"
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