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[RP] La Bourgogne : ses caves ... ses chateaux ...

Saltarius
Le Salt, ou encore Saint Plet, était content d'être en Bourgogne.

Depuis qu'il était scandaleusement riche, il faisait construire son manoir.
Depuis que son architecte Numerobisbis l'avait convaincu de se construire une cave, il en avait rêvé.
De jolies caves remplies de rats.
Avec à ma gauche une salle de torture. Savait pas encore qui, le brave Saltarius allait y torturer, mais bon, ses amies aimaient beaucoup les salles de tortures, elles en voulaient une pour pouvoir jouer. Ne voyait aucune raison de la leur refuser...
A ma droite... ben une cave ! On lui avait dit au Simple que les caves, ça faisait bien dans un château, c'était classe, même que les Grands de Bourgogne, ils ont des caves dans leur château. Il lui avait dit ça Numerobisbis.


- Pas de château sans cave, pas de cave sans château.

Et Saltarius voulait posséder un vrai château, scandaleusement grand pour lui qu'était scandaleusement riche.

Après ça, il avait d'autres désirs le Saint Plet : il voulait devenir duchesse de Bourgogne à la place de la duchesse de Bourgogne. Mais quand il était arrivé, ben l'avait appris qu'il y avait pas de duchesse de Bourgogne et que le trône était, pour le moment, vacant. Pas de duchesse. Pas de duc non plus.... L'avait été empoisonné qu'ils disaient dans les tavernes. Par du vin.

Là, l'était un brin déçu l'homme tout Simple. Empoisonné par du vin, comment est-ce possible ? Etaient-ce les caves de Bourgogne ? Il voulait savoir. SI les caves conservaient le vin ou si elles l'empoisonnaient. L'avait le sens pratique pour un Simple d'Esprit, le Saltarius : voulait construire de jolies caves et y mettre du bon vin. Ben oué, c'est comme ça, par Saint Plasma.

- T'as raison, mon biau, te faut une bonne cave pour le vin de messe aussi... Toutes celles que tu vas faire dire dans ma chapelle. Pour le pardon de tes péchés.
- Ah vous voilà vous! Toujours pareille, toujours à réclamer quelque chose de plus... Jamais un petit bonjour comme ça en passant quand je m'ennuie, nooon... Trop gentil ça. Vous venez... avec une liste de course.

Faut vous dire que le Saltarius, ben l'était voyant ; et puis auditionnant.
Comment ça ?
Ben il voyait : Sainte Bécassine... ET parfois des copines de Bécassine... Et pis, les entendait aussi. Et parfois les deux : il voyait et entendait. Pas simple pour sa cervelle de Simplet. Là, il entendait seulement. Et ça ne le faisait pas rire


- N'en avez pas marre de réclamer ?.. Bécassine patronne des bassines !
- Rhoooooooo, j'viens de féliciter et t'encourager à t'instruire...
- Comment ça ?
- Ben si t'as une bonne cave, tu seras plus obligé de piquer le vin de messe des curés
- Mais j'veux pas du vin de messe, c'est pas bon, c'était juste bon à mes débuts quand je ne pouvais pas faire autrement.
A propos j'attends une amie, zallez pas faire votre jalouse, hein ? D'ailleurs, c'est celle avec qui j'ai le miracle de la multiplication du vin à Chinon. Quand j'ai changé le vin en eau !!!! et que j'ai bu le vin...
Zaviez bien rigolé de la tête du curé.
- Voui j'me souviens. J'serai contente de la voir le p'tite Ygerne.
- Nan c'est pas Ygerne... C'est l'autre, la blonde. Et ya aussi l'autre Zig... On va visiter les caves de Bourgogne.
- Veinards !


Saltarius savoura comme il se doit l'envie qu'il entendait dans la voix de sa sainte
- Ca a du bon hein d'être vivant ? Le paradis, c'est pas l'top en matière de dégustation !
- Ben nan... zont que du vin sucré que c'en est écoeurant... Du vin de messe à tous les repas....J'viendrais bien avec toi dans les caves.
- C'est quand vous voulez ma bonne sainte ! J'attends les autres !


Et Saltarius s'allongea dans l'herbe devant l'hôtel de ville de Sémur. Il faisait bon, et tant qu'à visiter des caves... autant profiter du soleil avant.
Il s'endormit.

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conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Luciedeclairvaux
L'œil encore embrumé, Lucie se leva de bonne heure, peu avant midi. C'est qu'elle prenait ses aises depuis qu'elle s'attardait en Bourgogne. Bientôt le retour en Anjou, mais aujourd'hui, c'était le grand jour ! Le jour où elle ferait la tournée des caves avec son ami récemment retrouvé, le simple Salt. "Comme toi", avait dit Milo, qui aimait la traiter de cinglée. Un jour, ses travaux de recherche seraient reconnus. En attendant, elle haussait simplement une épaule et ré-expliquait que si elle déterrait les morts, c'était pour la science. Non mais.
Et puis Saltarius n'était pas fou. Il était très lucide sur bien des points et ne savait juste pas mentir.
Comme elle.

Le soleil l'éblouissait. Les azurs s'accommodèrent lentement et distinguèrent Saltarius étendu dans l'herbe. Blondie se pencha au-dessus de lui et murmura d'une voix suave :


C'est moi, Sainte Lucie, construis-moi une chapelle pour que tous les bourguignons me vénèrent.

Un sourire s'attacha à sa balafre. Au fond, elle était à moitié sérieuse. Tous devraient se prosterner devant la pureté du légendaire ange de la Zoko. Avec tous les miracles qu'elle faisait avec ses catapultes et avec ses aiguilles, c'était bien un juste retour des choses.

L'ange ce jour-là, était vêtue de braies et de sa brigandine où le blason de la Zoko s'est estompé avec le temps. Ses cheveux étaient proprement nattés, elle aurait presque pu être belle sans sa cicatrice et le rond bleu qui ornait l'autre joue (les chaises volent bas au printemps). L'éternel manteau blanc n'y était plus : il avait brûlé à cause de la Panthère. Elle le paierait. Mais pour l'instant, c'était presque l'été, il faisait chaud, la vengeance attendrait les prochains frimas.

De la pointe de sa longue botte, elle poussa un peu le Salt endormi. Gentiment. Pas trop le brusquer, s'il était avec sa Bécassine ! Elle serait sûrement de la partie, ce qui ravissait Lucie qui n'était pas d'un naturel jaloux. Loin de là. Plus on est de saintes ...

Lucie ne savait pas qu'un quatrième invité était attendu à la fête, et ce n'était pas un saint ...

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Cerdanne
Deuxième nuit ici.
Courte comme toute celles d’avant et celles qui suivraient.
La veille en taverne, elle avait fait la connaissance d’amis d’amis qui comme tout un chacun le sait ne sont pas nécessairement les amis de ceux qui suivent ou de ceux qui précèdent.
Du coup, malgré sa bienveillance naturelle, elle attendait lovée sur la pierre.

Y avait pas cinquante endroit ou les saints d’esprit se donnaient rendez vous.
Le soleil timide d’avril mit du temps à réchauffer le bout de ciel bleu et la brune, elle failli y laisser ses rêves.

Le premier appelé fut bien sur le blondinet qui avait droit à un accès direct sur la Becassine, Reine d’entre les reines d’après Salt bien sur...
Son sommeil était contagieux et Cerdanne plongea délicatement dans les bras de qui vous voulez…

L’ange suivant…ben il était blond…
Normal !! Un ange hein !! Sainte Lucie et ses aiguilles.
L’amie amie…pas encore les amis d’amis sur la place endormie.

La brunette réprima un bâillement et étira ses longues jambes. Le soleil était haut dans le ciel.
Les disciples devraient pas tarder à pointer leur nez…

A moins que la faim et la soif ne lui donne le courage de sauter de son mur…

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Saltarius
Saltarius dormait de tous ses yeux.

Il entendit une voix suave , bien plus suave que Sa voix habituelle :

Citation:
C'est moi, Sainte Lucie, construis-moi une chapelle pour que tous les bourguignons me vénèrent.


Il gémit,
- Encore ? Marre des chapelles !

Préféra serrer les yeux plus fort pour continuer à dormir. Le tiède soleil de printemps taquinait ses paupières.

Un léger coup dans les côtes. Pff l'aurait dû nettoyer l'endroit avant de s'étendre, un bâton oublié qui se rappelait à son souvenir.

Ferma les yeux encore plus fort.
Mais flûte, commençait à avoir faim et soif, l'homme.

Il attendit, puis ouvrit précautionneusement un oeil. Pas de Bécassine, une chevelure blonde... Un bleu... lui rappelait quelqu'un.
L'ouvrit le deuxième.
Vit du blond, de l'azur et ... Lucie.
Il se leva.


- C'est pour une visite ? J'te préviens, c'est pas une chapelle, c'est des caves...

Il aperçut sa compagne de voyage, presque cachée comme salamandre sur son rocher, lui fit signe.
- Cerdanne, viens....tu connais Lucie.
J'm'attendais pas à être suivi par deux jolies filles, par les tripes de saint Polype, j'attendais un autre pochard, peut-être qu'il nous rejoindra.
On m'a conseillé un joli château avec une cave renommée, j'attends la réponse de la châtelaine et pis j'vous emmène par Sainte Hypomène.
En attendant si on allait manger un bout ? J'ai une faim à devorer vos quatre mains.
Faudra tenir la route....


Il voulut se frotter le haut du corps où des brindilles et des herbes étaient éparpillées et se rendit compte qu'il tenait encore à la main le parchemin qu'il pensait avoir adressé à la Dame de Volvent.
- Par les Couilles de Sainte Magouille, dit-il en regardant sa main.

Il eut un sourire, son sourire le plus benêt

- Cornes de bouc des ancêtres du Sans Nom, j'ai envoyé l'pigeon sans la lettre. Va falloir en trouver un autre.

Il relut son parchemin, fit la moue.
- Euh, vous voulez pas r'garder si le style convient... j'écris rarement aux Dames



A la très haute Dame Della de Volvent, dame de Railly
Bien le bonjour à vous, gente Dame,

Que la Sagesse de Sainte Bécassine, la Santé de Sainte Angevine de Poitrine et la Verdeur de Saint Pamphlet vous soient comptées sans compter.

Je suis Saltarius de Saint Bitu, gentilhomme angevin et je visite la Bourgogne. Je suis Simple.

La renommée de votre vin dépasse largement les frontières de votre beau duché et je viens m'enquérir de ce qui en fait l'excellence. Voyez-vous je construis à Saumur un manoir avec caves. Et comme le dit l'adage romain, abondamment cité par un ami latiniste, Diafoirius le Pédant :
cave caves : prends garde aux caves.

Je serais très honoré et comblé au delà de toute espérance si vous m'accordiez une visite dans vos caves.
Je serais accompagné par quelques amis experts.
J'espère que ce pigeon vous trouvera saine et gaillarde.
Saltarius de Saint Bitu dit Saint Plet


Muni de l'approbation de ses amies, Saltarius alla au colombier municipal et chercha un pigeon. En vit un bien grassuillet, se mit à saliver, l'dernier lui laissait encore un souv'nir ému dans les papilles... Mais non... Fallait qu'la dame reçoivent le poulet .. euh l'pigeon.
Il le prit délicatement, regarda son anneau de patte


Airbus 410- colombier municipal de Sémur - Château de Beaumont

-Allez Airbus, cours , vole et reviens nous vite... j'ai grand soif !

édité pour ajouter la lettre suite à la réponse positive de Dame Della

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conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Della
Et c'est ainsi que je reçus une lettre de Saltarius de Saint Bitu dit Saint Plet, me demandant s'il lui était possible de venir visiter les caves de Beaumont dont "la renommée dépasse largement les frontières de votre beau duché", dixit l'envoyeur.

Bien évidemment, il n'en fallait pas plus pour flatter cet ego si vite chatouillé lorsqu'il était question du vin de Beaumont. Ce vin que je considérais, on le sait, comme mon enfant, le seul et unique.

Par contre, un détail m'ennuyait...C'est que le sieur était gentilhomme angevin.
Et là...pour une sombre raison très peu objective, il faut l'avouer, j'eus comme un sursaut...L'Anjou étant cataloguée dans mon for intérieur comme "ennemie" de la Bourgogne.

Et ce fut le dilemme...insoutenable...invivable...me tiraillant entre "oui, bien entendu" et..."je n'ai pas le temps".
Ce n'est qu'après avoir prier longuement, en demandant au Très Haut de m'éclairer sur l'attitude à prendre, après avoir relu les préceptes aristotéliciens, après avoir eu une pensée émue pour mon ami Uriel que je pus rédiger une réponse, en étant en paix avec moi-même.
Je laissais la place à l'Amitié aritotélicienne mais je resterais vigilante, si jamais l'Angevin en voulait à mon vin. Sait-on jamais !


Citation:
Messire Saltarius de Saint Bitu,
Le bonjour vous va !

Je suis honorée de votre demande.
Je suis flattée de savoir que le vin de Beaumont est connu et reconnu comme étant un excellent vin.
Sachez que je le considère comme le meilleur vin de Bourgogne mais je ne peux pas affirmer être objective.

Cela sera une grande joie, pour moi, de vous recevoir et de vous faire visiter l'une de mes caves, à Beaumont.
Toutefois, à cette époque de l'année, vous ne pourrez admirer que rangées de tonneaux et fûts de chêne dans lesquels mature le vin.
Mais je vous promets une dégustation afin que vous puissiez juger vous-même du bien fondé de notre réputation.

Je vous attends donc, à votre meilleure convenance, en le domaine de Beaumont.

Merci de vous faire annoncer.

Qu'Aristote vous garde.

Della de Volvent,
Dame de Railly.



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Saltarius
Heu- reux !
Heur-reux, qu'il était le Salt de Saint Bitu quand il vit revenir Airbus 410.
Plus heur-reux encore de la réponse de la Dame de Railly : il allait visiter les caves de Beaumont.

Il se dépêcha de finir son repas et invita ses amies à faire de même.

- Vite, les filles, nous avons rendez-vous dans les caves du meilleur vignoble de la région... Hâtons-nous, la Dame nous attend.

Il se mirent en route vers Tonnerre comme le lui avait dit un manant qui manait par là....
Ils arrivèrent en vue d'un joli manoir fortifié...

- Pas mal.
Ils démontèrent et se firent annoncer à l'homme qui vint au devant eux.

- Bonjour bonhomme, tu peux annoncer à ta maîtresse la venue du Sire de Saint Bitu et de ses deux espertes ?
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conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Burrich
-Grmnhgrunchhmmn… ‘Achement goutues vos cuisses m’dame vot’ Seigneurie. Coûte combien vot’ cuistot?

Large sourire du soudard à la petite poupée blonde au sang bleu assise face à lui tandis qu’il déleste de leur chair les gambettes de volaille disposées sur la table garnie de victuailles. Un instant de répit dans une vie agitée, sans sa Blonde, ni sa troupe de pique-niqueurs. Seul lui et le pays des merveilles: une cave de pinard. Quel meilleur moyen de découvrir sa nouvelle région d’habitation que d’y visiter les caves ? Attablé comme il faut, l’ivrogne à l’accent braillard du Sud-Ouest surveille ses manières alors qu’il se gave des mets délicats offerts par la maîtresse de maison ô combien généreuse. C’est que le sang bleu il en a pas l’habitude, mais il sait qu’un pied sur la table ça fait mauvais genre, et veut surtout pas que les abysses de fermentation vineuse lui passent sous le museau pour un rot de travers.

Prêt à poursuivre ses ravages sur les amuse-gueules, un laquais rapplique, « Saint Bitu » aux lèvres. Son sang, rouge vif lui, ne fait qu’un tour. Des invités, des saints de la biture en plus ! D’diou d’autres pique litrons sont sur le coup. Pas question de se faire faucher la cave de Volvent. Voler un voleur, un comble tout de même. Pas n’importe lequel qui plus est, un as de la cambriole éthylique. Du vin de messe à Chinon, une réserve douanière de vin pétillant en Champagne, le bougre n’en est pas à son premier larcin alcoolique.

La poche à Gnôle décolle de son siège coussineux, embarquant la moitié de la table dans sa brusque embardée.

-Vous dérangez dont pas, j’m’en vais accueillir vos convives comme il s’doit m’dame vot’ Seigneurie !

Le rustaud refait le trajet du larbin en sens inverse, prêt à peler les gêneurs comme des oignons du bout de son couteau à sauciflard. La porte s’ouvre sur un trio qu’il ne se donne pas la peine d’observer une seule seconde avant de leur cracher ses restes de bidoche mastiquée à la trombine.

-Ch’est pour quoi ?! N’est pas intéreché, bon vent !

Bougonnant tout ce qu’il sait, Burrich s’affale contre la lourde claquée au nez des invités. L’image de leurs visages médusés s’impose à lui à cet instant.

-Tss qu’est c’est cette bande de guignols… Pis cette blondas…

Les mirettes s’ouvrent comme des bourgeons au printemps. La blonde… Lulu ! Eh ouais, une troisième. Qu’est ce qu’elle fiche ici ? Les deux autres visages ne tardent pas à se dévoiler dans son esprit un tantinet embrouillé. Salt’… Cerd’… Ses pique-niqueurs sont venus lui piquer sa cave. Pas moyen de se retrouver peinard le temps d’une goulée en ce bas monde !

S’appuyant désespérément contre la lourde fermée, la pogne tâte la serrure espérant y trouver une clé. Bordel, faut vraiment une sacré poisse pour se retrouver dans une telle situation. Surement pas une coïncidence, parano qu’il est. L’ont suivi c’est sur ! Va pas pouvoir les éplucher ceux là, ça non…


Euuh... La Dame est pas lààà, r'passez plus tard!


Qu'il gueule l'andouille à travers la porte stylisée mimant la voix du laquais en queue de pie.
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Saltarius
Salt affichait son plus beau sourire en suivant le larbin, sourire genre tire-lire, les commissures des lèvres tirées jusqu'aux oreilles.
L'avair l'air niais l'Simplet. Niais et satisfait.

Regardait tout autour de lui, cherchait l'inspiration pour son propre château. Le manoir de Beaufort avait cet air propret, bien rangé d'une demeure bien tenue, les allées ratissées, les arbustes bien taillés, des écuries ne sortait nul miasme fumiereux indiquant la présence d'animaux.

- P'tainnn de liquette médiévale, c'te demeure, c'tune demeure ... Un brin trop moyen-âgeuse pour moi, les tour , les murs ... mais ç'en jette c'te biau colombier. J'veux un colombier aussi, mais un Renaissance, fait ringard tous ces murs... des trous à la place des murs, c'est plus classe
s'adressait à ses espertes qui ne pipaient mot...
Mais qu'est-ce qu'elles avaient? Boudaient ?

Faisait des projets le Salt, le sourire épanoui, s'apprêtait à rentrer.

Chblam !
La porte se ferma sur son nez et sa fente souririelle trop large.
Slurp !
Le sourire se rembobina.

Citation:
Ch’est pour quoi ?! N’est pas intéreché, bon vent !

qu'est-ce que ce... ?
Une voix... d'outre buveur, ou d'outre trop pleine

Citation:
Euuh... est pas lààà, r'passez plus tard!

Une voix de Noeunuque du Harem de satrape de...

- Foutre dieu de purée de couilles de nom de Bleu
L'est comme ça le Simple... Urbain, Gentil voire Con mais faut pas l'inviter pour des prunes... faut pas le décevoir.
Surtout s'il s'apprête à visiter des caves.

La colère décuplait ses forces, n'en ont pas besoin d'ailleurs, l'est costaud le Saint même s'il a pas l'air... allez savoir pourquoi ? Ses grands quinquets toujours ouverts sur Bécassine sait quoi ? Les gens le sous-estimaient toujours.
Il pesa de tout son poids sur la lourde porte qui s'ouvrit, renversa le larbin qui braillait, l'était pas trop costaud le mec....

Lui donna un gigantesque coup de pieds au cul... S'était entraîné à Limoges, le coup de pied au cul, c'est son nouveau truc de combat... marche bien pour les petits formats... Moins fatigant que de sortir son épée. Et pis, ça défoule...


Avisa la blonde attablée devant quelque chose qui avait dû être une table dressée et qui n'avait plus qu'une volée d'os à moitié rongés et quelques cruchons renversés.

- Vous zavez de curieuses manières de recevoir vos invités, Dame Volvent... tonna-t-il... furieux.
Avisant un cruchon encore à moitié plein, le prit, salua l'hôtesse et le vida d'un coup.

- Ouais....on peut voir les caves, zavez mieux ?

Et sans attendre, descendit l'escalier raide qui dégageait une petite odeur de moisi vineux prometteuse....


_________________
conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Cerdanne
[ Course poursuite - ( Résumé des épisodes précédents ^^...) ]

Le saint Salt dormait comme un angelot, mais plus pour longtemps…
En tout cas ses mirettes regagnèrent très vite le chemin de la réalité et la brunette fut débusquée et délogée de son muret.

L’heure pour elle de vouloir encore rester entourée des brumes chaudes et confortables du soleil...
C’était sans compter avec l’envoyé de Bécassine…
Diddiouuu….

Juste le temps de cligner ses yeux bleus vers les yeux bleus de la Blonde. Pas même le temps de prononcer un mot.
C’étaie l’heure du prêche et des révélations divines…
Action-réaction...
Tel était le saint d’esprit qui sautillait devant les donzelles.
Les idées fusaient, les écrits s’envolaient, revenaient et les clameurs d’allégresses allaient crescendo.

L’heure sacrée du partage du pain et du vin fut balayé par les vents violents d’un airbus survolté.
Cerdanne avala une dernière bouchée et se dépêcha de finir son godet…La digestion se ferait à la cave.

Le mot arracha enfin un sourire à la silencieuse et c’est la mine réjouit qu’elle se retrouva devant-Encore !- un manoir.
Les dentelles et autres froufrous semblaient la poursuivre.
Fort heureusement la cave avait bonne réputation...
Et le saint de frapper à la porte du sanctuaire…..


Intérêt à c’qu’ils soient bien garnies tes culs –de- voute, Salt…J’ai une arrière-soif comme jamais j’ai eu…La faute au climat tu crois… ?
Pffff …Longue l’attente...Pfffff….Vieux manoir, vieux valet…Pfffffffff !!!! Bon ! vieux vins aussi…Mouais...mais Pfffff !!!!


Code:
-Ch’est pour quoi ?! N’est pas intéreché, bon vent !


VLAAAAMmmmm…
Grmblblblblblblblb….t’as vu ça Salt !! Refus d’asile !
Voilà…Les nobles et leur radinerie…Je savais bien que...
La brunette stoppa net sa rouspétance…et resta le doigt accusateur planté en l’air comme un couillon.
Zavez vu ce que j’ai vu...ou j’ai pas bien vu ? La soif...C’est la soif…hein ?

Citation:
- Foutre dieu de purée de couilles de nom de Bleu !!!


Le saint d’esprit était devenu esprit vengeur...
La brunette n’avait plus qu’à suivre les étincelles divines…



Salt ..Attends moi Crénom de non….
Tain après tu bois et tu t’arrêtes hein !!!….J’arrive pu à suivre Sacrebleu…..

_________________
Della
Et l'on vint à la porte...

J'étais attablée avec un premier visiteur, lui faisant l'honneur de la cuisine de mon cuistot avant de le mener à cette visite des caves promise lors de son arrivée au domaine.
C'est que la réputation, ça s'entretient et ça s'entretient en passant par le savoir recevoir.
D'expérience, je savais qu'un acheteur de vin était toujours plus enclin à accepter mon prix s'il avait la panse pleine. Et celui-ci, pardi, il l'avait !
L'homme était un peu rustre, mais il savait se tenir et s'essuyait même les mains sur la nappe plutôt que sur ses braies.

Il se leva même, le Burrich, pour aller accueillir les nouveaux arrivants, sans doute cet Angevin qui avait demandé à visiter, lui aussi.
Tout cela était de bon augure...le vin se vendrait bien, cette année. Et tant pis si l'Anjou buvait mon vin !

Je fus surprise quand même de la façon dont il reclaqua la porte au nez du visiteur.
A moins que ce ne fut le vent...oui, sans doute. Un homme bien élevé ne ferme pas la porte au nez des visiteurs.

Foutre dieu de purée de couilles de nom de Bleu !

Euuh... La Dame est pas lààà, r'passez plus tard!


Quoi ?! Comment ?! Mais si, je suis là, voyons, laissez entrer cet homme ! Puis, soyez poli, je vous prie !
Je me levai, prestement, pour venir moi-même la rouvrir, cette satanée porte !
Qu'on me rende service, d'accord, qu'on mette mes visiteurs dehors en était grossier, non !
Allez allez...laissez-moi faire !
Mais de faire...je n'eus pas le temps.
Voilà-ti pas que la porte, encore elle, s'ouvre et laisse entrer sans façon...des gens !
Combien ?
Euh...un homme...non deux...femme...une...deux...Y en a plus ? Z'êtes sûrs ?

Mais que signifie ?
- Vous zavez de curieuses manières de recevoir vos invités, Dame Volvent
Oui, enfin non, c'est pas...
Ouais....on peut voir les caves, zavez mieux ?
Non mais oh, il se croit où, lui ?
C'est à dire que...
Mince, il avait déjà disparu dans l'escalier...je m'apprêtai à lui courir après lorsque...je me mis à rire en lui lançant, les mains en porte-voix :
Là, vous allez dans la cave à provisions...La cave à vin n'est pas de ce côté !

N'importe quel amateur de vin, acheteur qui plus est, sait que le chais ne se trouve pas dans le château. Cela serait invivable au moment des récoltes, du pressage...toussa...
Ce dut être à ce moment-là que je commençai à avoir des doutes sur les intentions de ces lascars...
Un sourcil volvanesque se leva.

_________________
Saltarius
La blondinette s'était mise à rire...

Citation:
Là, vous allez dans la cave à provisions...La cave à vin n'est pas de ce côté !

La cave à provision, mais pourquoi pas? L'avait faim aussi le Saint Plet.

Puis regarda mieux la Dame ... plutôt la Demoiselle, lui semblait...
Avec ses airs de blonde distinguée mais fraîche encore, cette assurance de qui n'a jamais reçu des baffes et qui n'a jamais rencontré le loup.... L'aurait dû porter un mantel rouge

- Grand'mère, que vous avez de grandes dents...
- C'est pour mieux te manger, mon enfant...


Saltarius eut un petit sourire carnassier et fit un pas en avant...
Pas sûr que ce qui étincelait dans son oeil était la dévotion à Bécassine....
Mais la prunelle azuréenne de la donzelle s'était assombrie.
Un sourcil arqué, un port un peu crispé,... devait commencer à s'inquiéter.

Saltarius fit son demi sourire, celui qu'il adressait aux juments nerveuses et aux vaches effrayées par l'orage.
Il en avait toute une panoplie le bougre... et par Bécassine ! Ca a du bon d'être né dans une mangeoire !

L'était nouveau riche, le sire de Saint Bitu, n'oubliait pas ses racines, c'tait toujours utile.

Refit son sourire - doucement - ma - toute- belle- ce- n'est- qu'un-malheureux- petit- orage- de- rien- du- tout. L'aurait bien voulu aussi passer une paume apaisante sur la croupe de la poulich'... jeune fille, mais s'en abstint.
Tant il voulait la cave à vin qu'il contrôla ses envies et dit d'une manière fort civile :

- Saint Trophyme et Saint Epicondyle vous regardent avec bonté, Demoiselle... Qu'il doit être doux de posséder de si jolies caves garnies de victuailles et des jus de la treille en abondance !
Pardonnez mon emportement, je fus odieusement freiné dans mon élan par un laquais stupide et mal embouché... N'ayez crainte, je l'ai furieusement botté pour le manque de courtoisie et de civilité qu'on vous aurait dûment imputé si vous n'y prenez garde !

Ouf, devait reprendre son souffle le Simplet après cette longue phrase. Se dit qu'il faisait des progrès, ne devait plus si fort sentir son fumier originel...Respira plus fort le parfum de la Demoiselle du lieu.
Ca sent la chair fraîche, se dit-il , continuant son petit conte personnel.

- Je suis le sire de Saint Bitu qui vous avait envoyé un pigeon dodu que j'espère, vous appréciâtes. Roti avec des petits pois, ces pigeons sont un régal...Et .. arrosé comme il se doit ....

Laissa finement sa phrase en suspsension... Fallait savoir où se trouvaient les chais.

En attendant s'affala sur une chaise.

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conseiller en jurons de Sa Grasce la Duchesse d'Anjou
Della
Messire de Saint Bitu, je me garde bien de manger les pigeons que l'on m'envoie !
Cela serait fort déplacé, ne trouvez-vous pas ?


Je regardais mon hôte prendre possession d'un siège sans en avoir reçu l'invitation.
Hum...un Angevin...ceci expliquait cela.
Et je retins un soupire exaspéré tandis que je prenais deux...ou trois ou quatre ou cinq...gobelets sur l'étagère ainsi qu'une carafe de vin.
Toujours rester digne en toutes circonstances. Telle était la marche à suivre et cela même si le regard que je découvrais chez l'Angevin ne me plut pas vraiment...un peu trop goguenard à mon goût. Mais bon, presque tous les hommes avaient ce regard...alors un de plus...


Me voici bien heureuse de vous recevoir, messire. Ainsi que votre suite...
Je vous en prie, goûtez donc le fruit de Beaumont.

Le vin délicieux coula dans les gobelets, laissant son arôme gagner les narines.
Vous m'en direz des nouvelles...Le Bourgogne est plus subtil que le vin d'Anjou qui lui est plus rude.
Je fis passer et repasser le gobelet sous mon nez, respirant encore et encore sans me lasser, le parfum de ce nectar.
Ainsi donc, vous souhaitez vous lancer dans l'exploitation vinicole également ?
Avez-vous beaucoup de vignes ?


Je bus une gorgée...Aaaah, ce vin, cette merveille, ce délice...ce bijou ! Rien au monde n'était plus doux que ce vin, "mon" vin...Rien n'était plus agréable au palais, rien ne valait ce vin !

J'attendis que le lascar angevin eut goûté...

Alors ? Votre impression ?
_________________
Cerdanne
[Le saint avait des ailes.... Et les anges avaient bien du mal à suivre.]

La brune préféra s’abstenir de trop courir...lassée par les sermons bruyants.
Mais curieuse comme tous les angelots du saint-royaume, elle entreprit d’explorer le domaine.
C’est donc d’un pas léger qu’elle se dirigea vers la grand salle .
Pendant que le bon Salt chantait la messe à la nobliette, son regard bleu n’en perdait pas une miette…
Ses doigts légers se mirent à danser et à chasser.
Les portes furent ouvertes, les placards minutieusement inspectés et les tissus soulevés.
Un joli verre se remplit et le doux chant du glou-glou alerta la donzelle.
Les BlaBla touchaient à leur fin, l’heure de la communion sonnait.
elle se saisit du calice et gouta le nectar…

Claquement de langue qui approuve bien plus que toutes les paroles sucrées des gens dentellés .
Et Cerdanne repris son exploration du domaine sans un mot.

Le vin c’est bien, le vin c’est bon…mais devait bien y avoir autre chose dans ce manoir.
Elle se mit à penser très fort à la Bécassine.
L’allait falloir que très vite elle remette son messager dans le droit chemin.
Fallait quand même pas croire qu’elle avait toute cette route pour avaler UN misérable godet de vin aussi sacré soit-il.

Les doigts devenaient nerveux et la fouille plus violente.
Elle rebroussa chemin, cherchant âme qui vive à asticoter.
Les valets c’est bien connu sont de merveilleux indicateurs. Choppant au passage une bouteille, elle parti en quête d’informations.
Monnaie d’échange dans les mains.
Au pire elle boirait seule sur sa misère.

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--Le_firmin


- Une demi dalle, je souffle un peu .. une demi dalle ...

Le Firmin nettoyait les allées du château....et puis, encore ... le perron...Fatigant tout ça.

Il avait vu passer du beau monde, tout à l'heure.
Ca devait encore picoler sec.
Pff, joli domaine qu'on lui avait dit en l'embauchant. Bon vin.
Mais le pauvre Firmin n'en avait encore goûté goutte.
Alors il travaillait.
A son rythme.
Peinard.
Il manquait de carburant.


- Une demi dalle, je souffle un peu.
Cerdanne
[ Quête et …. Enquête.]

La brunette raclait des pieds.
Les murs étaient noirs et les ténèbres hantaient les couloirs…La lumière arrivait de par-là….
Pour sûr !la Bécassine l’avait entendu en partie et lui montrait le chemin.
Le soleil y allait de bon cœur et tapait comme un sourd sur les dalles. L’angelot fainéant qui sommeillait en elle lui picotait les fesses.

Une sieste ! La divine sieste qui accompagne les buveurs de nectar pourpre. ..
Voilà la récompense à ses prières !


Mmmmmhhh….
L’envie terrible, le péché de la paresse s’emparait d’elle.
La donzelle à défaut d’échanges fructueux et fluctuants se laissait mener doucement par le bout du nez vers l’herbe tendre qui la narguait.

Arfffff !!
La Sainte Bécassine, Bécassine la bien nommée veillait au grain et se dépêcha d’ouvrir en grand les écoutilles de la dormeuse.
Citation:
- Une demi-dalle, je souffle un peu...Une demi-dalle ...


Petit mouvement de tête agacée vers le crin crin poussif du travailleur de force.
Les yeux bleus se font douceur et compassion, un instant...un instant seulement et la boutanche que sa menotte serrait bien fort pesa son poids de compassion.
La grimace fut aussi laide que le combat que Bécassine gagna avec force. Un peu d’amour que diantre !
Penché sur sa punition, tout droit sortie des enfers nobles de ce domaine, un brave homme - l’histoire établirait la vérité- suait le peu d’eau qui lui restait.
SE CHANGEAIT- ELLE EN VIN??
Que nenni !!!

La bonne âme de Cerdanne ne fit qu’un tour…
Son ange malicieux n’en fit qu’a sa tête...
Le flacon doucement fut débouché et le nectar lentement fut versé…
Nonchalamment, elle chaloupa-technique Karinoise attrape bonhomme homologué -
et elle posa ses divines fesses non loin du travailleur immigré…
Surement un pôvre erre venu du lointain sud-ouest.

TSsssss. Si c’est pas malheureux !

Le sourire carmin accrochée aux lèvres pulpeuses- Si ! Si ! Leçon numéro deux du livre Blondine….Tes lèvres ! Plus gourmandes !!!-
la brunette accrocha deux billes Lapis Lazuli sur les mains noueuses du nettoyeur de carreaux... L’allait bien finir par détacher son regard de la loque qu’il baladait de dalle en dalle.
Le bruit doucereux du liquide qui s’affale dans le cristal est magnifique… et douloureux, bruyant au-delà de l’imaginable…
L’homme abruti par les durs travaux ne pouvait qu’immanquablement tomber dans les bras de l’envoyée des cieux du saint-Salt.

Olà ! Un tit remontant mon gars ?
Ben dis-donc t’es pas rendu. !et tout seul? Sont durs ici les maitres on dirait…
M’a l’air drôlement grand ce domaine….

Les lèvres collées à son verre, les mains accrochées à la bouteille, Sainte Cerdanne scrutait le parc et les murailles du manoir...
Ca doit être chouette dedans…toute cette dentelle et cette soie…t’en as de la veine au fond…
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