Saltarius, incarné par Burrich
[ plus tard .. plus loin
et puis ailleurs
]
Saltarius le Simple avait repris la route. Avec sa petite troupe.
Il gardait de sa visite des caves, des images un brin décousues, flirtant entre lagréable et le flou, dans le nez encore, quelques senteurs de caves, de vin et de lavande Des yeux bleus, des blondes
Un tonneau et quelques cageots remplis de bouteilles dont quelques-unes étaient encore pleines.
Que du bonheur !
Il soupira daise et sassit contre le tronc dun arbre, sa bouteille et une solide miche de pain truffée du savoureux jambon de Bourgogne. Ah, manquait un de ces fromages gras et odorants comme il les aimait .mais bast la vie était belle. La petite troupe riait et senvoyait des vannes en se re racontait pour la dixième fois, les épisodes de cette virée castrale point trop castrante.
Salt rajoutait sa petite pincée de folie de temps à autres mais il était un peu ailleurs Comme chaque fois que ...
[ au pays du présent continu]
Des nuages un scintillement, un flou Ce nest pas le soleil.
Saltarius le Voyant plisse les yeux pour mieux accommoder. Ce quil voit le plonge dans des abîmes de perplexité. Un nuage, clair et des pieds des pieds qui se balancent au vent. Il Voit, le sait bien, la lhabitude, lentend un fin murmure comme une conversation ailée, légère. Ne sait pas trop sil voit ce quil doit voir.
Une tête se penche un peu du balcon des nuages et rassure Saint Plet : les petits yeux et les oreilles sous la coiffe blanche : Bécassine et à côté . Ben doit y avoir sa copine. Celle-ci se penche aussi.
Sainte Thérese. Lest content Daccord Bécassine fut la première , mais il a une tendresse secrète pour la sainte à la flèche dans le cur .
- Bonjour mes saintes ! On voit vos pieds nus, devriez faire attention
- Normal On bronze Fait beau on en profite .
- Fi ! Vous allez devenir noiraudes comme des paysannes.
Bécassine rit
- Mais cest ce quon est !
- Parle pour toi, fille de ferrrme moi ye souis la fille dun Grand dEspagne..
- Plus du tout , tes santa Teresa dAvila, la dingue raide du patron. Dis donc Saltinouchet cest pas parce que tu fréquentes du beau linge quil faut renier tes origines...et tes copines. Tu deviens snob.
- Ma no, lest pas snobé
La Teresa, elle le défend toujours contre les récriminations de la Bretonne qui vire parfois acariâtre, faut ldire. Laime bien, la Teresa, le Saint Plet.
Il prend la bouteille et boit une large rasade de ce Bourgogne qui, il doit l'avouer, est digne de sa réputation. Surprend un regard denvie
- Lest bon ?
- Oué
- Tu bois comme un soudard. Il faut dabord le renifler pour découvrir son nez.
Le Simple touche son appendice nasal
- Mais jsais où il est...
- Nan, son parfum, au vin, on dit son nez. Ensuite tu prends une gorgée, une seule, hein goulu, et tu la fais tourner dans ta bouche pour en goûter tous les arômes Cest comme ça quon goûte un grand vin.spèce dignare.
- Ma, comme tou le traite ton champion ? Bois Saltarrrious prrrrofite. Dans mon pays, on fait pas tant de manières et lé vin, il est aussi bueno qué le francès
- Oué fréquente du beau linge mais boit comme un trou. Faut faire son éducation à ce ptit là.
A propos Saltinouchet tu sais que ta duchesse dAnjou, celle à qui tu apprends à parler comme un charretier ben elle est mourante.
Saltarius ouvre plus grand ses yeux, quil a déjà écarquillés comme des quinquets de brume.
- Ah ? Oh ?
- Cest tout ce que tu trouves à dire ? ctun vrai Simple ! Ben oui après votre petite excursion dans le Maine Ton doigt dhonneur leur a pas plu aux Mainois.
- Les Mainates ? Bah zont pas inventé la poudre non plus. Et pis jy allais pour vous offrir une cathédrale, la cathédrale du Mans. Sainte Bécassine et Braquemart, zétiez contente ce jour-là, zallez pas me le reprocher, quand même ?
- Non mais le doigt dhonneur à lévêque. Ca cétait de trop. Sont venus en Anjou prendre Craon. Et la duchesse sest fait avoir en franchissant les murailles.
- Arf
lest triste le conseiller en jurons. Il laime bien la petite duduche. Bah, viendra lui faire causette sur les nuages aussi, si elle passe larme à gauche.
- Bon jte dis ça parce que tu vois, quand on manque de courtoisie, cest ce qui arrive, les gens sont fâchés.
Saint Plet se gratte la tête.
- Et en Bourgogne, jai fait quelque chose de travers ?
- Bah, non, rien de bien grave mais pense à remercier la petite dame pour son vin. On gagne toujours à rester courtois.
- Oué, bon mes très chères saintes, jvas vous laisser, jai du taf.
[ de retour là où le temps passe]
Saltarius tirait la langue sur son velin.
A la Demoiselle Della de Volvent, Dame de Railly
Salut et convivialité !
Vous avez dans les mains un beau pigeon bien gras, je vous lai réservé , son père a laissé un souvenir ému sur mes papouilles. Vous le faites rôtir, vous le désossez et lajoutez à une fricassée de champignons grillés et liés par une crème blanche. Vous déposez le tout dans un pâton beurré et repassez au four. Cest délicieux. Jai appelé cette recette le Vol au Vent , en votre honneur, gente demoiselle. Arrosé par votre vin capiteux et chambré comme il se doit, vous ferez une fière bombance à ma santé.
Mes compagnons et moi gardons de votre bon accueil une reconnaissance éternelle que nous nous ferons un plaisir de vous renouveler à chacun de nos séjours en Bourgogne.
Bécassine et Teresa se joignent à moi pour vous souhaiter tout le bonheur du monde.
Saltarius le Simple
Saltarius le Simple avait repris la route. Avec sa petite troupe.
Il gardait de sa visite des caves, des images un brin décousues, flirtant entre lagréable et le flou, dans le nez encore, quelques senteurs de caves, de vin et de lavande Des yeux bleus, des blondes
Un tonneau et quelques cageots remplis de bouteilles dont quelques-unes étaient encore pleines.
Que du bonheur !
Il soupira daise et sassit contre le tronc dun arbre, sa bouteille et une solide miche de pain truffée du savoureux jambon de Bourgogne. Ah, manquait un de ces fromages gras et odorants comme il les aimait .mais bast la vie était belle. La petite troupe riait et senvoyait des vannes en se re racontait pour la dixième fois, les épisodes de cette virée castrale point trop castrante.
Salt rajoutait sa petite pincée de folie de temps à autres mais il était un peu ailleurs Comme chaque fois que ...
[ au pays du présent continu]
Des nuages un scintillement, un flou Ce nest pas le soleil.
Saltarius le Voyant plisse les yeux pour mieux accommoder. Ce quil voit le plonge dans des abîmes de perplexité. Un nuage, clair et des pieds des pieds qui se balancent au vent. Il Voit, le sait bien, la lhabitude, lentend un fin murmure comme une conversation ailée, légère. Ne sait pas trop sil voit ce quil doit voir.
Une tête se penche un peu du balcon des nuages et rassure Saint Plet : les petits yeux et les oreilles sous la coiffe blanche : Bécassine et à côté . Ben doit y avoir sa copine. Celle-ci se penche aussi.
Sainte Thérese. Lest content Daccord Bécassine fut la première , mais il a une tendresse secrète pour la sainte à la flèche dans le cur .
- Bonjour mes saintes ! On voit vos pieds nus, devriez faire attention
- Normal On bronze Fait beau on en profite .
- Fi ! Vous allez devenir noiraudes comme des paysannes.
Bécassine rit
- Mais cest ce quon est !
- Parle pour toi, fille de ferrrme moi ye souis la fille dun Grand dEspagne..
- Plus du tout , tes santa Teresa dAvila, la dingue raide du patron. Dis donc Saltinouchet cest pas parce que tu fréquentes du beau linge quil faut renier tes origines...et tes copines. Tu deviens snob.
- Ma no, lest pas snobé
La Teresa, elle le défend toujours contre les récriminations de la Bretonne qui vire parfois acariâtre, faut ldire. Laime bien, la Teresa, le Saint Plet.
Il prend la bouteille et boit une large rasade de ce Bourgogne qui, il doit l'avouer, est digne de sa réputation. Surprend un regard denvie
- Lest bon ?
- Oué
- Tu bois comme un soudard. Il faut dabord le renifler pour découvrir son nez.
Le Simple touche son appendice nasal
- Mais jsais où il est...
- Nan, son parfum, au vin, on dit son nez. Ensuite tu prends une gorgée, une seule, hein goulu, et tu la fais tourner dans ta bouche pour en goûter tous les arômes Cest comme ça quon goûte un grand vin.spèce dignare.
- Ma, comme tou le traite ton champion ? Bois Saltarrrious prrrrofite. Dans mon pays, on fait pas tant de manières et lé vin, il est aussi bueno qué le francès
- Oué fréquente du beau linge mais boit comme un trou. Faut faire son éducation à ce ptit là.
A propos Saltinouchet tu sais que ta duchesse dAnjou, celle à qui tu apprends à parler comme un charretier ben elle est mourante.
Saltarius ouvre plus grand ses yeux, quil a déjà écarquillés comme des quinquets de brume.
- Ah ? Oh ?
- Cest tout ce que tu trouves à dire ? ctun vrai Simple ! Ben oui après votre petite excursion dans le Maine Ton doigt dhonneur leur a pas plu aux Mainois.
- Les Mainates ? Bah zont pas inventé la poudre non plus. Et pis jy allais pour vous offrir une cathédrale, la cathédrale du Mans. Sainte Bécassine et Braquemart, zétiez contente ce jour-là, zallez pas me le reprocher, quand même ?
- Non mais le doigt dhonneur à lévêque. Ca cétait de trop. Sont venus en Anjou prendre Craon. Et la duchesse sest fait avoir en franchissant les murailles.
- Arf
lest triste le conseiller en jurons. Il laime bien la petite duduche. Bah, viendra lui faire causette sur les nuages aussi, si elle passe larme à gauche.
- Bon jte dis ça parce que tu vois, quand on manque de courtoisie, cest ce qui arrive, les gens sont fâchés.
Saint Plet se gratte la tête.
- Et en Bourgogne, jai fait quelque chose de travers ?
- Bah, non, rien de bien grave mais pense à remercier la petite dame pour son vin. On gagne toujours à rester courtois.
- Oué, bon mes très chères saintes, jvas vous laisser, jai du taf.
[ de retour là où le temps passe]
Saltarius tirait la langue sur son velin.
A la Demoiselle Della de Volvent, Dame de Railly
Salut et convivialité !
Vous avez dans les mains un beau pigeon bien gras, je vous lai réservé , son père a laissé un souvenir ému sur mes papouilles. Vous le faites rôtir, vous le désossez et lajoutez à une fricassée de champignons grillés et liés par une crème blanche. Vous déposez le tout dans un pâton beurré et repassez au four. Cest délicieux. Jai appelé cette recette le Vol au Vent , en votre honneur, gente demoiselle. Arrosé par votre vin capiteux et chambré comme il se doit, vous ferez une fière bombance à ma santé.
Mes compagnons et moi gardons de votre bon accueil une reconnaissance éternelle que nous nous ferons un plaisir de vous renouveler à chacun de nos séjours en Bourgogne.
Bécassine et Teresa se joignent à moi pour vous souhaiter tout le bonheur du monde.
Saltarius le Simple
Merci aux participants de ce RP, particulièrement à LJD Della !!! LJS