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Mariage de Geoffroy et de Plumedange

kederick
Saint-Prigent tout juste rentrait à Montfort de sa retraite croulait sous les courriers et paperasses diverses qui s'etaient accumulées en son absence. Bien que son secretaire lui fit une rapide synthèse des affaires en cours, il tomba sur une invitation à un mariage. Il regarda le nom des deux promis et son coeur s'emplit de joie. La petite plume se mariait ! à un homme valeureux de surcroit.

A peine arrivé qu'il repartit deja, alors meme que son epouse venait de donner naissance à leur deuxieme enfant.

Il fit commander son carrosse et alla se preparer. Un bon bain, des atours de ceremonie richement brodés d'or et de pierres precieuses ainsi qu'une chemise de soie sentant le propre. Il se fit mettre son collier de l'OSG pour l'occasion. Rien de trop beau pour un mariage mondain. Aussi prit il direction de Vienne, en compagnie de son fils Louis, à qui il presentera du monde.


- Mon fils, vous allez etre introduit dans le monde. Votre présentation à la Gouverneur etait une premiere etape. Il vous faudra maitenant vous faire reconnaitre vos propres mérites et tenir votre rang.

Louis l'ecouta attentivement.

Nous nous rendons chez la Damemoiselle de Sauzet, Plume d'ange, dont je bous ai si souvent parlé pour son travail remarquable à la prévoté et dont vous avez assisté aux audiences recemment.... Elle se marie aujourd hui avec Geoffroy de Boissieux, fils d'un des plus grands soldats que notre Duché ait connu... Sa mère est la vicomtesse de Crest, avec qui nous avons fait du bon travail en matière judiciaire dans ce duché; Croyez moi mon fils, ce mariage est important...et les personnes invitées seront des gens de qualité...


Les Saint-Prigent firent le voyage jusqu'a Vienne sans encombre, bien que le voyage fut un peu long. Kederick fit de nombreuses recommandations à son fils.... qui trépignait, lui, d'assister à l'evenement ! UNe fois rendus à l'abbaye saint antoine, ils descendirent sur le porche et saluèrent les personnes connues, dont la Mère du marié, le vicomte de Laragne, le seigneur de Glandage et Roynac, dont le Baron de Montfort avait grande estime. Il salua egalement le Ka Devirieu et bien d'autres. Louis suivait, impatient et guettant de toutes parts..

Ils s'installèrent dans l'edifice religieux en attendant que ne commença la ceremonie. Kederick aimait les occasions heureuses. Un mariage en etait une... Il ne vit cependant pas encore les futurs epoux, ceux ci devant se préparer. IL savait ce qu'etait ces derniers moments avant le grands saut.... Cela le replongea dans ses propres souvenirs, quelques années auparavant
Terwagne
Auberge municipale de Briançon, devant un miroir :

Un soupir, deux soupirs, trois soupirs... Cheveux relevés? Laissés libres? Elle ne parvenait pas à se décider, et se disait que peu importe la façon dont elle serait coiffée et habillée, elle ferrait de toute façon pâle figure à son bras.

Les mariages, elle les avait toujours eu en horreur, cela lui rappelant bien trop les échecs de chacun de ses projets d'épousailles à elle, et pour la seconde fois depuis sa rupture avec Walan elle se sentait obligée de répondre de sa présence à une invitation de cette sorte.

La seconde fois, oui... Il y avait eu quelques jours plus tôt le mariage de sa nièce Anne avec celui dont elle était la vassale, et aujourd'hui celui de son colistier.

Un sourire apparut soudain sur son visage, se disant qu'elle était bien moins nerveuse aujourd'hui que pour le précédent, et que déjà ce jour-là le sieur de Rouvray était parvenu à lui faire oublier par moment tous ces états d'âme.

Cheveux relevés? Cheveux libres? Hum... Libres! Libres comme elle-même se sentait en sa présence, libre d'être gaie ou triste, joyeuse ou silencieuse. C'était cette façon de ne jamais la juger qu'il avait, qui la faisait apprécier chaque jour un peu plus leurs rencontres.

Dernier regard dans la glace, dernière vérification pour voir si sa robe toute de noire et de blanc est bien ajustée, tour sur elle-même pour vérifier qu'aucun lacet du dos ne s'est relâché durant ses essais capillaires, elle attrape son châle et quitte la pièce, avant de descendre le rejoindre dans le coche où il doit l'attendre depuis un bout de temps déjà.
samarel
l'écossais était parti de bourdeaux la veille. le chemin durait une bonne journée pour se rendre à vienne à cheval. et il ne fallait pas trainer. de retour en lyonnais dauphiné depuis peu, le baron savourait le plaisir de marcher sur ses terres alors qu'éclatait le printemps. il franchit la foret de marsanne et continua en direction de vienne, seul. souvent, la solitude lui pesait. et en un jour comme celui ci, ou deux etre allaient consacrer leur union, estrella était bien loin. sam sortit un petit médaillon et regarda en soupirant le portrait de sa bien aimée. puis il poursuivit sa route, tout à ses pensées. arrivé à vienne, il déposa sa monture dans une des auberges de la ville, et y reserva une chambre. c'est ainsi que le lendemain, lavé et paré des habits de feste, l'écossais, tout en kilt, se présenta devant le parvis de la cathédrale de vienne.

il y avait du monde. c'était normal. sans faire plus attention aux gens. l'écossais décida de s'installer un peu à l'écart, sur un banc, sous un pommier en fleurs. les futurs mariés n'étaient visiblement pas encore là, et il restait là, sous les premiers rayons du soleil, à profiter de l'instant présent, avant de se méler à la cité, et de revoir ceux qu'il n'avait pas vu depuis longtemps.
Aldebbarant
Un cheval couvert de poussière avec un homme guère plus présentable dessus. L'habit maculé présente les armes de l'Ordre de l'Hospital de Saint Jean de Jérusalem, l'écu au côté porte les armes de la Vicomté de Nogent le Rotrou. L'homme, de haute stature aux épaules larges, mit pied à terre devant l'édifice religieux. Il avait reçu une invitation pour assister au bonheur de deux personnes. De l'une d'elle, il ne connaissait rien, et à vrai dire, il n'en avait cure. De l'autre, il connaissait tout ou presque car elle était sa nièce de cœur, sa sœur et son amie. Et c'est à ce titre qu'il se devait d'être là. Il avait demandé dérogation à son Grand Maitre pour pouvoir s'éclipser quelques jours et cela lui fut accordé.

Il avait avalé les lieux éloignant la Champagne du Lyonnais aussi vite que son corps usé le lui permettait. Il n'avait pas prévu de tenue de rechange, étant en mobilisation quand il avait reçu le message. Il n'avait qu'une armure de plate complète qui ne lui serait pas d'un plus grand secours.

C'est donc dans son surcot noir recouvrant sa cotte de maille qu'il était arrivé et c'est dans cet accoutrement qu'il montait le parvis de l'église. Une fois arrivé en haut des marches, le Chevalier de Saint Jean s'époussette autant que faire se peut et pénètre en la maison de Dieu. Il cherche du regard une éventuelle personne qu'il connaitrait mais il dut se rendre à l'évidence, il était bien le seul qu'il avait jamais côtoyé. Il prit donc sur lui de se mettre sur un banc, en bordure de l'allée centrale afin de ne pas louper ce qu'il allait se passer devant.

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Kernos
Briançon - Quand la Lune pointe le bout de son nez

Impatient d'attendre? Non, Kernos avait de quoi s'occuper l'esprit, laissant ses yeux se balader sur l'écorce de ce grand arbre dont les branches venaient effleurer les fenêtres de l'auberge. La porte de l'auberge s'ouvrit alors, laissant s'échapper la Demoiselle Méricourt, dont la chevelure noire flotte libre de toutes contraintes autour de son visage et sur ses épaules. Il ne peut retenir un sourire en voyant elle arboré les mêmes couleurs que lui, blanc et noir, comme la lune et la nuit. Il se dresse dans le coche pour lui tendre la main afin l'aider à grimper la marche.

Bonjour Demoiselle Terwagne, vous êtes particulièrement ravissante aujourd'hui. C'est un honneur pour moi de vous servir de cavalier et de vous prêter le bras, bien que ma présence se trouvera vite éclipser aux yeux des autres invités par votre élégance.

Il lui sourit, sachant qu'elle allait bien vite rougir et démentir ses propos d'un ton gêné, mais il prenait toujours plaisir à la taquiner de la sorte. Le Sire de Glandage et de Roynac se tourna ensuite vers le cocher pour lui donner l'ordre de se mettre en route pour Vienne, à présent que la Dame de Thauvenay était prête et installée. La voiture se mit en branle, accompagnée du claquement des sabots sur le pavé et le souffle des chevaux.

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Pénélope
[Les préparatifs ou comment s'arracher quelques cheveux]

Quand le beau vélin, annonçant les épousailles de Plume et Geoffroy, lui fut remis, Pénélope soupira longuement.
Non pas qu'elle ne voulait assister à cette cérémonie, mais son souci était bien plus cornélien que cela. Depuis quelques jours elle avait engagé une couturière, la jeune fille avait parait-il des doigts de fée et réalisait des merveilles.....Tellement de merveilles que cette imbécile s'était entichée d'un forgeron et passait ses journées à compter fleurette au rythme de la forge.....Avouez qu'il y a plus romantique comme lieu pour se regarder dans le blanc des yeux !
Résultat, la robe n'était pas prête et Pénélope se retint on ne sait comment pour ne pas arracher les rideaux de la chambre et s'y enrouler à l'intérieur.
C'est donc on ne peu plus contrariée par la tournure que prenaient les évènements, qu'elle plongea le nez dans sa malle aux trésors qui n'en contenait d'ailleurs pas et se résigna à porter son jupon rouge rehaussé d'un bustier noir, même s'il faudrait à Faustine pas moins de la moitié d'une heure pour lacer le bazar.


[Le moment de se presser ou comment ne pas être en retard]

C'est la taille serrée et ses bouclettes laissées libres qu'elle faisait donc les cent pas en attendant celui qui l'accompagnerait à la cérémonie. Voyant l'heure passer, elle en profita pour user ses nouvelles chaussures sur le pavé, celles qui auraient du être assorties à la fameuse robe mais que de toutes façons personne ne verrait sous les pans de son jupon.
Le bruit de ses talons avait néanmoins un son agréable, rien à voir avec celui du fer de ses bottes lorsqu'elle marchait au pas en garnison.

[Le moment d'enfin prendre la route ou comment ne pas être les derniers]

En fin de compte elle n'eut même pas le temps de faire cent pas, elle les avait comptés, et c'est au cinquante-neuvième qu'elle l'aperçut au loin.
Un large sourire étira ses lèvres et les quelques mètres qui le séparaient d'elle furent encore bien trop loin.


Je suis prête.... puis tout bas.....je n'attendais que toi...

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Terwagne
Léger rosissement, juste avant le rougissement qu'il cherchait à n'en point douter à faire naître sur ses joues. Il savait mieux que quiconque à quel point elle pouvait douter d'elle-même dans ce genre de cérémonie officielle où il lui arrivait encore de se demander si elle serait à sa place, au milieu de tous ces gens dont elle se sentait parfois - souvent? - à mille lieues.

Acceptant sa main et son sourire, elle glissa ses doigts dans la première et donna l'écho au second, avant de prendre place et de lui répondre.


Voyons, ne dites pas de sottise.

Et puis après tout, peu m'importe que les autres vous voient et vous remarquent, du moment que moi-même je sache que vous ne m'abandonnerez pas.


Un clin d'oeil mi-taquin mi-complice ponctua sa phrase, car il était au nombre de ces rares hommes qu'on pouvait compter sur les doigts d'une main et face auxquels elle se sentait elle-même, sans retenue, sans faux semblants, avec naturel et simplicité.

Déjà l'on prenait la route, et comme souvent, le silence n'eut pas le temps de se frayer un chemin entre les deux occupants du coche. Ils échangèrent, sur tout, sur rien, juste pour le plaisir d'apprendre à mieux se connaitre. Le voyage dura-t-il longtemps? Elle ne saurait le dire, elle qui en sa compagnie en oubliait si souvent le temps justement.
Soleil
Soleil lisait et relisait encore l'invitation de Geoffroy et Plume pour leur mariage.
C'est bien la première fois de sa vie qu'elle était invité à un mariage, enfin bientôt elle devra être témoin d'un mariage, il faudra qu'elle en passe par le baptême, que de première pour elle.

Le parchemin toujours en main, enfin elle se décide, c'est qu'elle va finir par être en retard à force de ne pas vouloir être en avance...
Elle n'a pensé à rien pour ce jour, enfin si, mais non....

Elle sait juste agrémenter sa robe par une touche tout à fait personnelle qui mettra en valeur ce qui peut l'être. Enfin, elle ne sait même pas ce qu'elle peut mettre en valeur, elle n'a pas l'habitude de faire quoi que ce soit pour sa personne si ce n'est un bain d'eau glacée dans la Saône tout les jours.

Décidément la voilà encore partie dans des rêveries à n'en plus finir. Il est grand temps qu'elle se prépare, enfin se préparer... elle enfile la robe qu'elle avait prit soin de tenir prête pour l'occasion, elle ajoute une petite broche qu'elle a confectionné elle même faite d'éclats de pierre qu'elle a trouvé lors de ses longues promenades.

Elle attache ses cheveux, les remonte sur sa nuque, renonce à mettre en place la mèche rebelle qui barre son visage et se rend à Vienne.

Elle arrive à l'heure, en fait elle n'en sait trop rien, elle se rend immédiatement dans la cathédrale, et furtivement comme à son habitude elle entre dans cette immense battisse.
Il y a déjà beaucoup de monde d'arrivée, tant mieux ils discutent entre eux , et tout à leur bavardage, ils ne feront pas attention à son arrivée.
Elle se cale dans un coin sombre de l'édifice.
Remarquez ce n'est pas bien difficile, tout est sombre, ce n'est pas les quelques cierges d'allumés qui peuvent bien faire de la lumière.

Elle regarde autour d'elle, le nez en l'air, admirant les statues, les peintures, penchant la tête de coté comme si elles étaient accrochées de travers.
La faible lumière filtrant des vitraux commence à lui faire voir la dimension de l'édifice religieux, sa hauteur sa profondeur.
Puis elle se rend compte que finalement, elle n'est pas dans un coin sombre, elle se mord les lèvres, regarde autour d'elle si il y a meilleure cachette, c'est là qu'elle voit le bénitier, elle fait des yeux ronds, elle a du mal à distinguer, mais d'un coup il fait figure d'animal, comme un de ses oiseux qui ont un crête sur la tête, oui un coq....
Et la voilà partie dans des idées toutes plus loufoques les unes que les autres.... oubliant le lieu, oubliant de trouver un endroit plus discret.
Kernos
Un rire s'échappe de ses lèvres quand ses joues s'empourprèrent de ses propos... oui un rire, franc et enjoué, un rire qu'il avait retrouvé au cours de son séjour briançonnais, et dont il se plaisait à communiquer et à échanger, tant il lui fait défaut pendant des mois. Echange de regards complices, alors que le coche avance et qu'elle lui répond. Elle a raison, peu importe les autres, après tout, ce n'est pas pour la foule qu'il a accepté l'invitation, il a toujours préféré le calme de l'ombre plutôt que les éclats de la lumière... En cela, ils se comprennent bien et s'entendent, l'un soutenant l'autre par sa simple présence, ravivant des sourires qui s'étaient éteints ou qui avaient fui depuis longtemps.

Les portes de Briançon s'éloignèrent derrière eux, les montagnes commencèrent à défiler autour d'eux, tout comme les cours d'eau, pourtant, le trajet lui sembla ne durer que quelques instants, l'arrêt du coche le prenant par surprise. Regardant autour d'eux, il reconnu pourtant le parvis de la cathédrale de Vienne... était-ce donc vrai que le temps s'écoule plus vite en charmante compagnie? Il en était convaincu. Kernos se leva pour ouvrir la portière avant de mettre pied à terre pour proposer son bras à sa cavalière pour gagner le saint édifice qu'une foule bigarrée avait commencé à investir.


Nous voilà arrivés au terme du voyage, Demoiselle, allons donc nous mêler aux autres invités avant qu'ils n'envahissent tous les bancs du fond.

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Terwagne
Son rire, léger... Aussi léger que ce qu'elle-même se sentait dans les moments où il parvenait à lui faire oublier qu'elle avait eu une vie avant le Lyonnais-Dauphiné, une vie dont il ne restait plus que larmes et cendres.

Des cendres... Dont elle se disait que le vent nouveau qu'elle avait trouvé à Briançon finirait par les envoyer tellement loin qu'elle ne se souviendrait même plus de leur existence.

La complicité... Sans doute la dernière chose qu'elle espérait retrouver un jour avec quelqu'un. A cet instant elle eut envie de lui dire simplement "merci", mais le mot ne franchit pas ses lèvres. Il était des choses si simples pourtant qu'elle avait bien du mal à prononcer, parce qu'il lui semblait que ces mots étaient usés, vidés de leur sens à force d'être utilisés.

Ils sortirent du coche, elle prit son bras offert, et leva les yeux vers l'édifice qui leur faisait face. Sentiment étrange comme la dernière fois, celui de se sentir tellement petite en face de l'immensité du portail. Sa main se resserra autour de sa manche à lui, et elle en oublia l'ordre des grandeurs. Une immense entité de pierre n'était rien en comparaison d'une petite quantité de vie et de chair.


Je suis prête. Allons-y...
Cyanne Loelia
[Dans les coulisses]

Des semaines d'impatience pour la jolie jeune fille aux cheveux d'or que la petite Vaucanson avait prise en amitié. Un regard, des mots, une complicité. Peu de choses leurs suffisaient a comprendre leur ressemblance, qui a ses yeux devenait de jour en jour la plus belle découverte de l'année, apres celle d'un certain jeune homme. Le faire-part de ses mains, la robe par celles de son amie, l'habillage ensemble, que de moments partagés qui soudent un peu plus ce lien tant chérit. Le grand jour approche, sa plume resplandissante vint la trouver pour lui demander de l'aider a enfiler sa robe. Ses yeux brillent, elle est émue, pourquoi elle? elle ne saura jamais, mais cette demande la touche et c'est avec grand plaisir qu'elle rejoins la future mariée dans la petite pièce cachée déjà révélée auparavant dans le plus grand des secrets. A son bras sa propre tenue qu'elle n'enfilerait qu'apres pour na pas l'abimer pendant la préparation.
Au dos de sa plume, le regard plongé d'excitation dans l'azur de ceux de sa princesse au travers du miroir, elle lui fait comprendre qu'elle et là et que surtout il ne faut pas paniquer, juste se concentrer et ne rien oublier! Dans le reflet elle perçut en fond un baquet.. et un attroupement de femmes qui semblait attendre que sa plume plonge dedans... sans lui laisser aucune marque d'intimité... rien!! mais qu'elle horreur! Pour Cyanne, nulle autre personne que son epoux n'avait droit de poser ses yeux sur le corps d'une femme, meme de dos!
Petit toussement avant d'ajouter accompagné d'un regard navré envers son amie mais... elle ne pouvait pas laisser faire cela!


Hum... vous attendez un spectacle peut etre mesdames?

Allez zou tout le monde dehors, et elle y compris. Deposant les serviettes sur le bord du baquet, s'assurant qu'il ne manquerai de rien pour enfile ses dessous que l'on puisse au moins la regarder dignement, Cyanne parti attendre devant la porte, l'oreille aux aguets du signal de son amie pour pénétrer a nouveau dans la pièce.
Sa voix se fait entendre, la dame de Mions accours aux appel repondant présente et pénétre dans la pièce. Nouvelle abération... une dame de compagnie.. qui s'occupe de la coiffure de la mariée.. Ralala ma belle plume pensa - t- elle, il va vraiment faloir revoir deux ou trois choses. Une dame de chambre n'a rien d'une dame de compagnie. Une femme de chambre sert a vetir et s'occuper des appartements privés de la Dame, alors qu'une dame de compagnie sert a ne point se ballader seule dans les grands jardins. On aurait pas idée de se pavaner au bras d'une servante... et non plus celle de se laisser preparer, surtout le jour le plus important de sa vie, par une simple potiche de promenade. Mais si! Sa princesse dorée l'avait fait!

A la fois navrée et amusée, Cyanne observa la scène. A son grand soulagement, le resultat de la coiffure ne fut pas si catastrophique qu'elle ne le craignait.. cela dit... c'était comme regarder un soldat faire de l'esthetique... ça n'avait pas tout son sens. Sans vouloir l'embeter avec ce detail pour l'instant, elle lui explica brievement le pourquoi de son etonnement tout en lui faisant comprendre que, au vu, il fallait bien le reconnaitre, des belles tresses que Plume arborait suite au travail de la dame de compagnie, ce n'était qu'un detail de savoir sa fonction exact. Dans un sourire elle la remercia avant de faire avancer de vraies femmes de chambre de profession et d'experience pour aider Plume a se vêtir. L'avancée soutenue laissa Cyanne songeuse, la robe était magnifique et sa propriétaire l'était tout autant, surtout que le gout coloré des tons pastels choisis par celle ci rendait une touche d'originalité qui n'était pas passé inaperçut aux yeux de Loelia.

Plus que le voile et on pourraix penser aux chaussures... certes on ne les voyaient pas mais, bien qu'elle doute que Geoffroy s'attarde sur ce detail au moment intime tant attendu des jeunes epoux, il ne faudrait pas qu'il tombe nez a nez avec une paire de botte inaproprié, ce sont les détails qui rendent l'evenement plus parfait. Abandonnant un instant son amie pour se changer derriere un paravant. Et qu'aucune dame ne l'approche ou un cri strident fendrait la joie de la journée dans une perplexité sans nom des menageres.
Aujourd'hui etant un jour particulier, Cyanne enfila sa robe armante, composée dun corset dont le double laçage sur l'arriere lui assure une signe sayante, d'un décolleté plongeant mettant en valeur le début de sa gorge, non tres profonde au vu de son jeune age mais qui, avec le temps, devient fort apétissante, ornée de perles nacrées, origines des arabesques brodées au fil argent sublimant la tenue. Tenue originairement créée a l'occasion du bal du roy en automne dernier, au Louvres a Paris, dont la perfection des finitions pouvait éblouir plus d'un oeil connaisseur. D'un pas timide elle rejoigna son amie avant de remarquer quelque chose.. Plume ne portait aucun bijou! Petit sourire naissant sur ses levres rosées secouant legerement la tête dans un non significatif qu'il manquait quelque chose. Claquement de main pour faire porter un coffre a bijoux bien garni de pierres précieuses et de parures de toutes sortes, toutes aussi luxueuse les une que les autres. Il ne falait surtout pas trop en mettre ou cela ferait... clairement fille vaniteuse au lieu de femme distinguée. S'en remettant au choix de sa flavescente, Cyanne refermit l'attache du dit collier autour de son cou. Parfaite, sublime, divine... les mots lui manquaient pour définir la beauté emanant de son amie. Selectionnant a son tour un bijou qu'elle se hata de porter, son bras se proposa à la jeune future mariée de quelques heures.


[ Direction, le lieu sacré]


Une voiture ornée de boiserie dorées pour carosse, les deux jeunes femmes y montèrent avant l'assistance d'un valet avant que le cochet ne prenne route vers l'eglise. Main glissée dans celle de sa plume l'enserrant legerement, expressive de son empressement et de la joie qu'elle éprouvait pour elle et Geoffroy en ce jour fabuleux. Sentiment egalement animé par l'impatience de retrouver un être cher a son coeur dans un lieu symbolique pour elle, pour eux, et ce pour la premiere fois. Arrivée discrete pour na pas attirer les foules aux dehors et les regards trop curieux des personnes non conviées, Cyanne abandonna sa princesse en bonne compagnie, s'eclipsant a l'interieur de l'eglise comme une simple invitée. Saluant tout dabord maximien et son amie d'une bise, elle se dirigea vers le groupe de Viennois, les salua un par un, gardant le meilleur pour la fin. Douce bise au cavalier de son coeur, glissant discretement une main dans la sienne abritée de la curiosité d'autrui, echangeant longuement un regard passioné, souriant beatement plus que de raison, avant de le caliner tendrement de son pouce tout en dirigeant ses prunelles sagement vers l'autel, principal interet de cette cérémonie.

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Kernos
Le printemps, saison des mariages et des amours? Peut être après tout, c'était déjà le troisième en moins d'un mois qu'il allait célébrer, et à chaque fois à Vienne... Thiberian et Sabine, Anne de Culan et le Baron d'Aupic, et aujourd'hui, celui de Geoffroy et de Plume. Son regard se posa sur la main fine qui serait la manche de son pourpoint, ressortant particulièrement bien sur le velours noir. Quelques jours auparavant, elle l'agrippait déjà cet endroit, alors qu'il la soutenait de sa présence aux noces de sa nièce et de son suzerain, cherchant dans ce contact une présence, une force pour l'aider à supporter les fantômes de son passé, fantôme bien vivant et présent, en chair et en os pour l'un, l'autre absent par le corps, mais dont la présence, elle, l'avait brûlé avec ardeur sous la forme de ce collier, vestige d'une autre époque, d'une autre terre... Encore une fois, c'est ici que sa main été venue se loger, mais, il le sentait, plus pour la même raison.

Son regard brun se posa ensuite sur son visage, s'assurant ainsi que nul tourment ne venait obscurcir ses pensées... Non pas cette fois, mais par réflexe, il posa sa main sur la sienne pour l'assurer de sa présence avant qu'ils ne se dirigent vers le portail de la cathédrale. Nul besoin de l'entendre dire merci, un regard ou un sourire suffisait à traduire ses remerciements muets. Ses doigts gantés quittèrent sa main pour se poser sur le pommeau de son épée.


Parfait.

Et il l'entraîna, un sourire aux lèvres, traversant le parvis pour s'engouffrer dans l'édifice à ses côtés. Du moins, c'était son intention, jusqu'à ce, approchant de l'entrée, il reconnu aussitôt la silhouette d'Axel, malgré sa coiffure audacieuse et cette robe qu'il ne connaissait point, mais qui lui allait à ravir, comme toujours, accompagné de Ka Devirieux, attendant en compagnie de Mère Wilgeforte. Il fit donc halte, à leur hauteur, afin de les saluer.

Bonjour Axel, heureux de te revoir, toi aussi Ka. Ma Mère, je vous salue.

Puis, se doutant que leur présence ici indiquait qu'ils joueraient le rôle de témoins, il prit congé d'eux pour entrer dans la nef fleurie, en compagnie de la Demoiselle Terwagne, afin de s'installer sur l'un des bancs du fond encore libre. Kernos jeta un rapide coup d'oeil circulaire sur l'assistance, repérant plusieurs visages connus qu'il irait saluer plus tard, avant d'adresser un sourire à sa voisine. Ne restez plus qu'à attendre l'arrivée des époux.

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Violette
"]

Violette vit arriver Aliena & Max main dans la main, ils avancèrent jusqu'au groupe des soldats viennois, et saluèrent tout le monde. Puis Aliena l'apercevant seule dans un coin, lui fit signe de venir les rejoindre.
Violette hésita, puis les rejoignit toute rougissante..........
Aliena lui présenta ceux qu'elle ne connaissait pas encore et Violette murmura un bref...........

Bonjour et enchanté pour ceux que je connait pas.....
Violette aperçut Hels et Alcidie arrivé aussi main dans la main et fut surprise de voir l'amour qui transparaissait entre ces deux là, elle était contente pour Hels qu'elle appréciait....... comme elle les enviait.....

Puis elle aperçut Soleil qui rasait presque les murs pour ne pas se faire remarquer, Violette sourit, comme elle se ressemblait toutes les deux, surtout ne pas se faire remarquer, aussi mal à l'aise l'une que l'autre dans ce genre d'endroit, mais il allait falloir qu'elles fassent un effort toutes les deux......
et elle lui fit signe de venir les rejoindre.........

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Aide Maître de chien
Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre
ya
Max et sa fiancée arrivèrent elle les salua d’une bise puis arriva Tenshi suivit de Cyanne Loelia elle la salua d’une bise elle aussi , un petit clin d'oeil à Tenshi une bise claquante à son plus grand ami , elle se rapporta à Max et les autres laissant tout le monde se dire bonjour tranquillement .

Bonjour comment allez vous par ce beau jour ?

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Terwagne
Des doigts se crispant sous l'effet d'une pensée, une main s'y posant en guise de soutient silencieux... Les mêmes gestes que lors des noces de Anne et du Baron d'Aupic, et pourtant tant de choses avaient changé depuis ce jour-là. En elle, en tous cas.

Les choses avaient changé, oui, et il suffisait de voir que si quinze jours plus tôt cette main offerte comme appui par lui était restée bien longtemps, toute la durée de l'office d'ailleurs, sur la sienne, aujourd'hui elle ne fit que s'y poser brièvement avant d'aller se porter sur le pommeau de son arme.

Se laissant simplement guider par lui, elle s'avança à ses côtés vers l'entrée de la Cathédrale, ne prêtant que très peu d'attention à qui se trouvait sur le parvis. La curiosité n'était pas dans ses habitudes. Enfin, pas la curiosité de commère, celle qui pousse les gens à chuchoter entre eux par la suite en affirmant que untel était arrivé avec une telle, que celle-ci avait l'air boudinée dans sa robe, que le rose ne convenait pas à son teint, que lui avait l'air fatigué... Elle, elle n'était curieuse que de connaître mieux les gens qu'elle appréciait.

Il interrompit un instant leur marche, et ce n'est qu'en quittant du regard le porche vers lequel tous deux se dirigeaient qu'elle comprit pourquoi.

Hochement de tête adressé à sa collègue du conseil ducal et du Comité des fêtes, qu'elle trouva fort élégamment vêtue, comme toujours, avec ce genre de robe qu'elle-même ne s'imaginait pas porter un jour tellement ce serait à cent lieues de ce qu'elle était.

Sourire à l'attention de Ka, qu'elle appréciait depuis la première fois qu'elle l'avait rencontré, lors de son entrée au Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné, en remplacement d'elle ne savait plus qui d'ailleurs, lorsque lui était Gouverneur.

Salut respectueux de la tête en direction de Mère Wilgeforte.

Pas le temps de chercher que dire, déjà le sieur Kernos prenait congé et elle lui en fut silencieusement reconnaissante. Elle n'avait pas envie de s'éterniser là au milieu du parvis, dans cette attitude qu'adoptent toujours certaines personnes comme si elles craignaient qu'on aie pas le temps de les remarquer.

Entrée dans l'édifice, enfin!

On prend place sur un banc du fond, il n'y a plus qu'à attendre... Attendre, cela permet aux idées de s'envoler, ou aux regards de se chercher et de se trouver. Son humeur à elle fut soudain plus tournée vers le premier passe-temps... Ses pensées étaient à la fois lourdes et légères pourtant, en cet instant, et comme souvent quand c'était le cas c'est vers les mots d'une chanson d'un de ses troubadours préféré qu'elles se tournèrent.

Difficile de retenir les notes quand elles vous brûlent les lèvres, quand elles rêvent de s'échapper pour être libres.

Dans un murmure, elle laissa quelques unes d'entre elle prendre leur envol :
J'ai l'honneur de ne pas te demander ta main. Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin.
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