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Mariage de Geoffroy et de Plumedange

Alcidie
Alcidie vit les mariés entrer, elle les regarda passé habillé de leur plus beau habits pour ce jours particulier. Ils arboraient un sourire, Alcidie ne put que faire pareil.
Alcidie regarda son tendre a ses cotés et ses pensée divaguère quelque peu.

La cérémonie commenca par les parole de Wilgeforte puis la confession ce que fit Alcidie avec joie



Puis elle recita le Credo


Plumedange
*Plume qui tenait toujours la main d'Axel vit tout le monde entrer rapidement pour s'asseoir, la cérémonie allait commencer...
Certains c'étaient arrêtés pour la complimenter et elle les avait remercié assez sommairement à cause de cette boule au creux de son estomac.

Wilgeforte leur sourit finalement avant de taper dans ses mains et la jeune fille loua Aristote que les mariées aient le droit à un voile, ainsi on ne pouvait pas voir qu'elle avait légèrement pâlie.
Si elle se prenait les pieds dans sa robe et s'étalait devant tout le monde ou si elle oubliait les textes sacrés, se serait une catastrophe!
Elle était en panique la petite Plumette.

Geoff se précipita vers Thib et elle fut perdue un instant, restant sur place.
Il revint finalement vers elle et lui proposa son bras.
Lâchant doucement la main d'Axel, avant de déposer l'autre très légèrement sur le bras de son aimé, elle lui sourit.
Juste ce contact avec son ange avait de quoi la rassurer un peu et en même temps avait le don de faire battre son cœur bien plus vite alors que son regard se tournait vers l'entrée de l'église.

Ils finirent par avancer suivis de Mère Wilgeforte et leurs témoins.
Quitter le soleil pour l'obscurité de l'église, quitter un potentiel silence pour un autre emplit de tout pleins de gens.

Ses doigts se crispèrent imperceptiblement sur le bras de son aimé alors que lentement, à son rythme, ils avançaient dans l'église.
La blondinette n'avait jamais marché aussi doucement de toute sa vie voulant éviter à tout prix de se prendre les pieds dans sa longue robe.
Son autre main tenant son bouquet c'était une vraie épreuve de force que d'avancer si lentement et, finalement, avec grâce.
La jeune fille était plutôt habituée à courir à tout va, à ne pas tenir en place et à ne guère soigner ses gestes les jugeant bien assez bons pour ceux qui en avaient réellement quelque chose à faire et pour les autres cela alimentait leurs commérages, voilà tout.

Le fond de l'église était plutôt vide et Plume sourit grandement sous ce bout de tissu léger qu'était le voile.
Le lieu saint était tout de même bien remplie et déjà qu'elle n'avançait pas vite, là elle se stoppa totalement, reprenant, quelques dixième de seconde après, sa marche.*

Sur sa gauche il y avait quelques personnes.
Fea, qu'elle ne connaissait que peu et dont elle savait qu'il devait être difficile pour lui d'être là aujourd'hui mais aussi Soleil.
La gentille Soleil qu'elle ne connaissait guère non plus mais qu'elle appréciait et qu'elle espérait apprendre à connaître à l'avenir.

Quelques pas de plus et nouvelles têtes qui s'offrent à elle.
Sur la gauche deux personnes que Plume reconnait aisément.
L'adorable Violette a qui Geoff avait offert son lot de loterie et la muette Gaelle.
Plume n'entendait en effet que rarement sa voix celle-ci s'arrêtant de parler dès qu'elle était présente en taverne ou murmurant sans cesse, elle ne savait si elle lui faisait peur ou si elle avait fait quelque chose de mal, mais pour le coup elle ne pouvait lui donner un autre qualificatif.
Sur la droite bien plus de monde, le banc était presque pleins.
Terwagne et Kernos, elle les voyait souvent ensemble tout les deux.
Souriant elle trouvait cela bien que des personnes ne restent pas seules dans leur solitude.
D'ailleurs c'était même écrit dans le livre des vertues qu'il valait mieux être accompagné que s'isoler du monde.
Elle était heureuse qu'ils soient venus même si elle ne connaissait l'une surtout qu'à travers Geoff et Mily et l'autre par Axel.
A côté Péné et Hardy, qui suscitaient en ce moment beaucoup d'animation.
Cela faisait longtemps, de nombreux mois que la jeune fille suivait leurs petits regards et elle sourit.
Elle savait qu'ils passaient de nombreuses nuits à parler et à l'époque elle avait été heureuse que quelqu'un soutienne Péné dans son malheur.
La politique les avaient éloignées malheureusement.
Plume savait qu'Hardy n'approuvait pas son mariage il ne lui avait pas parlé pendant très longtemps lorsqu'elle lui avait annoncé son amour pour Geoff, néanmoins, elle lui fut reconnaissante d'être venue.
Ils étaient seuls et la blondinette regarda la place à côté d'eux qui aurait pu accueillir sa petite Flora, mais elle ne semblait pas avoir pu venir.

Les rangs suivants étaient bien remplis.
Commençons par la droite cette fois.
Il y avait tout d'abord sa Coco et son mari et pas la Coco que beaucoup ont attribués à Colombine, non, mais Cococcinelle une de ses anciennes élèves de l'école et par conséquent petite protégée du lieutenant de Lyon à la prévôté.
Une fille survoltée cette Coco, tout le contraire de celle assise pas très loin d'elle à côté de sa moitié qui n'était autre que Taz.
La timide Vaness était en effet bien plus discrète mais pas moins adorable pour autant et ce n'est pas l'ex-maire de Vienne qui aurait dit le contraire.
Plume se souvenait qu'ils c'étaient tout deux retrouvés en désaccord régulièrement et qu'il y avait eu des étincelles, mais aujourd'hui tout cela était loin derrière eux.
De l'autre côté, sur la gauche y avait une belle brochette de l'Ost Lyonnais.
Elle retient un rire à cette image dans sa tête et s'attarda sur l'inconnue Angelique avec qui elle n'avait jamais échangé ne serait-ce qu'un mot.
Geoff avait tenu à l'inviter alors se devait être quelqu'un de bien.
A ses côtés son fils Max un accro des blasons qui harcelait tout les Lyonnais avec en ce moment et à ses côtés la joyeuse Aliéna.
Celle-ci avait sans nul doute trouvé une belle place au comité des fêtes de Lyon, elle regorgeait d'idées et Plume adorait imaginer ce qu'elle pourrait leur sortir prochainement.
A côté d'eux Alcidie et Hels.
Ne connaissant que peu la première et l'autre semblant totalement hypnotisé par elle, la Sauzet se contenta de faire une tite moue avant de reporter son regard sur les prochains bancs.

C'était leur journée à Geoff et elle, c'était sur, mais une journée sans tout ceux qui étaient là aurait été bien différente quand même.
A peine la moitié de l'église traversée et pourtant il y avait déjà tant de monde!
Plume regarda Geoff et se pencha un peu vers lui pour lui murmurer que cette journée n'arrêtait décidément pas de la surprendre.

Ils continuaient d'avancer et son futur devait ne plus en pouvoir d'avancer ainsi à la vitesse d'une tortue, mais c'était la faute de cette robe, de son corset aussi, si serré...

Banc suivant, rayonnement de la Plume.
Un "Tonton Alde!" manqua s'échapper de ses lèvres.
Elle se contenta d'incliner la tête vers lui, lui adressant quelques mots murmurés: Merci d'être venu.
Il venait de très loin et son armure couverte de la poussière du voyage en témoignait.
Une chose l'attrista, c'est qu'il était quasiment seul sur ce banc si l'on retirait Mariette tout au fond qui la regardait avec joie.
Tournant la tête autour d'elle, elle se demanda si c'est ainsi que le Duché si cher a son cœur accueillait celui qu'elle appelait affectueusement Tonton et qui venait du nord du Royaume rien que pour son mariage.
Elle tourna donc la tête de l'autre côté et admira cette fois une brochette de soldats viennois.
Mily l'enjouée avec qui elle prenait plaisir à bavarder à chaque fois qu'elles se croisaient, Ya qu'elle ne connaissait à vrai dire pas assez pour penser quelque chose sur elle et Tenshi avec qui fut un temps elle avait beaucoup parlé.
Ce procès...En voyant sa voisine, elle sourit, peut être trouveraient t-ils finalement plus de temps pour bavarder à l'avenir.
Sa belle Cyanne était assise là tout en bord de rangée et si Plume n'avait pas eu son voile, elle aurait vu qu'elle lui souriait.
En cette jeune fille, la blondinette avait trouvée cette personne qui avait une vision des choses tout comme elle.
Les belles toilettes, les fleurs, les papillons et ce genre de frivolités que les jeunes filles aimaient à regarder avec des yeux brillants.

Avançant encore un peu elle tomba sur une rangée de bancs plus ou moins remplis.
A sa droite nul autre que la pétillante Hermine dont la présence à Lyon était bien trop courte et Frutass ou Laura suivant les personnes.
Elles avaient du parler il y avait un certains temps, mais sa remontait à trop longtemps pour sa tête de poisson rouge.
De l'autre côté tout les montiliens c'étaient réunis.
Ked, ex grand-officier et tout un tas d'autres choses, il avait été un grand homme et l'était encore d'ailleurs.
Plume regrettait son absence.
Elle reconnu le jeune Louis, fils de Ked et Ulan, qui semblait avoir été convié par son père à l'accompagner pour le plaisir de Plume qui adorait les enfants.
A côté d'eux, Samarel et Naho, le premier habillé de son traditionnel kilt et la seconde habillée très joliment comme souvent.
Plume était contente de leur présence, elle espérait pouvoir reparler à la fin de la cérémonie avec toutes ses personnes qu'elle ne voyait que peu de par leur position géographique.

Pfou!
Ils avaient finalement remonté presque toute l'église, ils avaient eu le temps d'entendre les chants et de se laisser admirer c'était sur!
Les premiers bancs accueillaient surtout la famille, mais pas que.

Commençons donc par ceux qui étaient comme la famille de Plume et à côté desquels Alde aurait été plus que le bienvenu.
Sagaben, Eleanore et Alixe, une petite famille adorable.
Le bébé vu quelques temps auparavant pour son baptême avait déjà bien grandit.
Saga lui semblait très papapoule et Plume le regarda attendrit.
Entre eux et Ka il y avait une place de libre, il est vrai qu'elle n'avait pas vu passer Thomas, elle espérait qu'il arriverait tout de même...
A côté donc, son parrain que Plume espérait au fond d'elle voir malgré leur dispute mais n'ayant pas grand espoir quand à sa venue.
Finalement il avait fait le chemin et la jeune fille en était très heureuse.
Son regard se porta alors sur les dernières personnes à sa droite.
Elorane et son frère au nom si compliqué qu'elle avait rencontré à l'anoblissement d'Aliéna étaient les premiers à s'imposer à sa vue.
Elo était une personne que Plume estimait beaucoup et elle ne pouvait rêver meilleur belle-maman qu'elle.
A côté d'eux le gouverneur et le porte-parole, mais aujourd'hui plus qu'une fonction ce fut ses amis qu'elle vit.
Les deux diois qui l'avait le plus fait se sentir comme chez elle à Dié, qui l'avait soutenue dans les moments ou elle allait mal, bref, qui avaient toujours été là pour elle.
Ils devaient avoir chevauchés sans fin pour être là à temps vu la date à laquelle elle avait envoyé les missives.

Enfin, en tout cas sa chevauchée à elle était finie et elle s'arrêta devant l'autel, sa main toujours délicatement posée sur le bras de celui qui dans quelques minutes serait son mari.
Wilgeforte monta les marches menant à l'autel, le silence se fit alors qu'elle prenait la parole.*


-Mes très chers frères, mes très chères sœurs... si nous sommes réunis aujourd'hui en ce jour sublime et en cet édifice magnifique, c'est pour partager avec Plume et Geoffroy le plus beau jour de leur vie de fils et fille du Très-Haut : le jour de leur union.

*Elle ne parlait que trop juste, un regard vers son aimé, avant de le porter à nouveau sur l'officiante.
C'était le plus beau jour de leur vie, c'était indéniable et Plume n'aurait jamais imaginée quelques jours plus tôt que tout se passerait finalement si bien et que tant de monde serait présent.*


-Devant cet élan d’amour nous ne pouvons que nous émerveiller, car de tels sentiments qui lient deux êtres sont sans doute les plus beaux que le Seigneur nous ait donné. L’amour, l’amour d’une vie, d’une âme, d’une femme, d’un homme…

*Plume avait les yeux brillants, c'était beau.
L'amour...
Ils s'aimeraient jusqu'à ce qu'Aristote les sépare et ils avaient encore le temps pour cela.*


-Avant toute chose, purifions-nous l’âme en demandant pardon pour les péchés commis depuis la dernière confession ou messe. Prions, mes enfants !

*C'est là qu'il fallait être attentif!
Surtout que Plume en avait des choses à confesser depuis la dernière fois ou Espoire l'avait envoyée au confessionnal...*


-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


*Elle répéta en même temps que Monseigneur Wilgeforte et beaucoup d'invités:

-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


-Maintenant, que tout le monde reprenne en chœur notre Credo, symbole de notre foi !

*Celui là était plus long et Plume angoissa légèrement, elle avait peur de l'oublier tellement elle était angoissée.*

-Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN


-Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de ...,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines ... aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de ... .
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
...,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN!


*Sa, le dernier mot ,elle l'avait dit d'une voix audible et assez joyeusement, heureuse d'avoir passé ses étapes avec plutôt un certain brio, enfin elle l'espérait.*
Arwel
Arwel était tellement préoccupée ces derniers temps qu'elle en avait oublié la présence de Nopus à ses côtés... Lorsque Wilgeforte leur demanda de rentrer dans l'édifice, le Gouverneur sourit à son Porte-Parole, heureuse de ne pas être seule pour traverser l'immense cathédrale et se rendre au premier rang... Elle s'installa à la place qui lui était assignée, regarda la jolie mariée, écouta les paroles de l'officiante et récita doucement les prières demandées :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Un petit Credo pour poursuivre...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN


Suivant la cérémonie avec émotion, Arwel esssayait de ne pas trop penser... à son propre mariage... à la vie qu'elle sentait s'éveiller en elle... aux sentiments contradictoires qui l'habitaient ces derniers temps... Elle aurait aimé avoir son fiancé à ses côtés, pouvoir lui parler de tout cela...Malheureusement, il n'était pas là... Le jeune Gouverneur reporta alors son attention sur le jeune couple et sur leurs témoins pour sortir de ses pensées...

_________________
Thomas Zwyrowsky
-«Oui je sais, je sais !»

Exaspéré Thomas marchait de bon pas vers le lieu saint où se déroulait le mariage de Geoffroy et de Plume. Retenu plus que de raisons par des affaires à Lyon le noble n’avait pu se soustraire que difficilement à ses obligations laissant sur place le vieux sergent d’arme Aymeric et le jeune Roland. Le fils héritier de la famille Zwyrowsky afficha un léger sourire en imaginant les deux hommes organisé l’hostel de la place de change selon ses instructions. Vêtu d’un pourpoint sinople aux broderies or le jeune homme entra dans l’église. Evidemment la cérémonie avait déjà commencé et il se dirigea rapidement vers le fond de la salle. Préférant rester debout pour dominer la salle il passa son regard sur les personnes présentes.

L’on pouvait voir de nombreux nobles connus. Thomas distingua particulièrement la vassale de sa famille et sa marraine la Dame de Roynac, son oncle le Vicomte de Laragne Montéglin, le Seigneur Kernos et bien d’autres nobles qui témoignaient par leur présence de la sympathie que pouvait susciter les futurs mariés. Le fils Zwyrowsky était présent pour représenter sa famille lors de cette cérémonie où Plume, vassale de sa mère mais surtout amie, allait se lier au Seigneur de Divajeu. La messe se déroulait semble-t-il bien et la plupart de l’assistance récitait le credo. Le noble resta donc en retrait récitant lui aussi le credo à voix basse.
somica
Une missive de dernière minute envoyée a Nop les invitant au mariage de Plume et Geoffroy, so' eut un instant de panique. Le lendemain elle devait se rendre dans cette église et n'avait rien a porter. Même si elle en était a son troisième mariage en un peu plus d'un mois elle n'allait pas porter toujours la même robe....et puis elle ne pouvait quitter le village comme ça, laissant ses fonctions en plan. Elle ne pouvait pas accompagner son aimé a Lyon mais lui avait promis de faire un allé retour dès qu'elle pourrait fermer la mairie. Les heures passèrent, plongée dans ses dossiers, assise devant son bureau, quand un coursier frappa à sa porte pour lui déposer un colis. Elle le remercia et curieuse de savoir ce qu'il contenait elle l'ouvrit rapidement et sourit quand elle découvra une belle robe blanche envoyée par son aimé pour l'occasion. Elle l'a porta contre elle, rêveuse quand elle se souvint. Le mariage...elle écarquilla les yeux...panique, elle allait a coup sur être en retard ! Un peu d'eau sur le visage. Elle enfila rapidement de la robe offerte qui lui allait comme un gant, il avait l'oeil pour ses mensurations ça c'était certain...Elle laissa ses cheveux descendre le long de son dos, à l'inverse du quotidien ou ils étaient tout le temps ramassés en chignon. Les enjoliva de quelques petites fleurs blanches puis ajouta une essence de rose dans son cou. Enfin prète, elle devait maintenant s'activer dare dare avant que la cérémonie ne soit terminée. Quelques lieues plus tard, elle arriva enfin devant le parvis de l'église, elle remit sa tenue en état et poussa les portes d'entrée. Elle chercha du regard son aimé, personne ou plutôt la foule, beaucoup de personnes qu'elle connaissait, d'autres un peu moins, quoi qu'il en soit la cérémonie avait commencé, les invités récitaient déjà le credo...Elle salua discrètement les personnes qu'elle connaissait, et regarda le plan affiché. Elle devait traverser toute l'église....elle se signa d'un peu d'eau bénite puis sur la pointe des pieds, longea les parois du côté droit pour enfin aller s'assoir a la place prévue. Rassurée de voir Nopus et Wel déjà installés, elle les rejoint puis chuchota discrètement à Nopus :


Merci pour la robe mon ange....


Elle se serait écoutée, elle l'aurait remercier par un baiser délicat mais la situation ne s'y prêtait pas. Un sourire discret aux mariés pour ne pas les déranger puis elle reprit le confiteor et le crédo comme les autres.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN
tristania
Le mariage avait commencé ! Il ne pouvait en être autrement !
Une fois de plus Tania allait se faire remarquer par son retard, elle la coutumière du fait... Ceci dit, pour une fois ce retard était indépendant de sa volonté. D'une part l'invitation lui était parvenue assez tardivement, d'autre part sa monture avait fait des siennes...
Sans compter qu'elle avait longtemps hésité à décliner l'invitation. Mais la curiosité avait eu le dernier mot. Tania voulait savoir pourquoi on l'invitait en ce moment plutôt intime d'une vie, où généralement se côtoyaient amis et proches.

La jeune femme hésita longuement à entrer. Se fondre dans la masse ne serait pas bien difficile, mais cette fichue porte, en grinçant serait bien capable de faire détourner quelques regards sur elle...

Quelques instants plus tard elle se retrouvait parmi les invités, nichée dans un coin où elle espérait passer inaperçue.
Terwagne
Après avoir remercié d'un sourire son voisin de banc pour le compliment qu'il venait de lui murmurer, la Dame de Thauvenay s'était tue, un peu gênée de s'être ainsi laissée aller à chanter, même si au fond d'elle elle se disait que retenir des notes c'était comme retenir un oiseau en cage, ça devrait être interdit.

Jouant nerveusement avec ses mains sans plus faire de bruit, l'oisiveté n'étant pas au nombre des choses qu'elle appréciait, elle attendit d'enfin voir entrer les futurs époux. Plus vite ils entreraient, plus vite la cérémonie débuterait, et plus vite elle s'achèverait. Ce n'était certes pas très aimable comme pensée si l'on se plaçait du point de vue des deux êtres qui allaient s'unir devant le Très-Haut et les hommes ce jour-là, mais elle ne savait que trop bien à quel point elle-même aurait du mal à ne pas laisser ses sombres souvenirs ressurgir en entendant certains mots durant l'office.

Les souvenirs... Elle n'en avait aucun de ce genre pourtant, les siens s'interrompant toujours quelques jours avant d'en arriver à franchir les portes d'une église ou d'une Cathédrale.

La dernière fois, cela aurait du être celle de Bourges. A moins que ça ne soit celle de Vienne, celle où elle se trouvait en cet instant-même, puisqu'au départ il y avait déjà eu un choix de report de date de la part de Hugo... Par deux fois, d'ailleurs... Tout d'abord à cause d'un drame affreux, la mort de son cousin Valatar, et ensuite parce qu'il avait voulu officialiser leur union après leur déménagement en Lyonnais-Dauphiné, afin que Anne, Blanche et Gabriel soient présents. Finalement, plus de report, juste une rupture.

Une légère grimace apparut sur son visage, mais elle la chassa bien vite afin de ne pas inquiéter celui qui avait eu la gentillesse de l'accompagner aujourd'hui.

Une seconde ne tarda pas à apparaitre, grimace de douleur plus que de tristesse, alors qu'elle repensait à son premier projet de mariage, celui qui n'avait pas eu lieu lui non plus, bien avant qu'elle ne rencontre le Berry et Hugo.

Zel... Zeltraveller... Combien de temps après sa mort - survenue deux jours à peine avant la cérémonie - avait-elle continué à porter l'anneau de paille qu'il avait glissé à son doigt en attendant celui de métal qui symboliserait leur engagement en l'église de Montargis? Longtemps, très longtemps...

Retenir les larmes, il lui fallait retenir ses larmes, quitte à se mordre la lèvre au sang pour y parvenir! Et c'est ce qu'elle fit, le regard tourné vers le choeur de 'édifice, les notes qu'elle avait criées, à en perdre la voix, vers le ciel le jour où les flammes l'avaient emporté raisonnant en elle plus fort que jamais sans doute... " Sur ma vie, je t'ai juré un jour, de t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours..."

Il fallut l'entrée des futurs mariés pour qu'enfin elle relâche l'étreinte de ses dents sur sa propre peau, essuyant du bout de son mouchoir blanc la goutte de sang qui y perlait.

Ils étaient radieux, tous les deux!

Elle les regarda s'avancer, prendre place, et tenta tant bien que mal de fixer son esprit sur la cérémonie qui débutait. Y parvenant presque, puisqu'elle ne sauta que les premiers mots du Confiteor :


... très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Et qu'elle parvint ensuite à tenir tout le temps du credo sans laisser ses idées à nouveau la submerger.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN

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axel2fersen
Axel avait marché au bras de Phélim pour l'entrée dans l'Eglise, le Vicomte de Savines l'avait laissée à regret aux bons soins du juge et était allé s'installer à sa place juste après lui avoir chuchoté que personne ne s'offusquerait qu'elle le gifflât s'il avait ne serait-ce que l'ombre d'un geste déplacé en remontant la nef. Elle avait éclaté de rire ce qui l'avait bien détendu, puis elle avait glissé ses doigts dans son aumônière pour vérifier que l'anneau y était toujours. Un trou dans la doublure avait provoqué chez elle quelques secondes d'angoisse qu'elle avait tenté de dissimuler au mieux, et quand le précieux fut en contact avec son index elle ne le quitta plus l'enfermant au creux de sa menotte.

L'office commençait de façon très traditionnelle, le je confesse, le credo, qu'elle récita les yeux fermés et les lèvres closes...

_________________
Mirandor
Bien sûr, il était en retard... Il n'avait appris le marriage de Plume et Geoffroy que par une missive de sa fiancée... Elle avait bien fait de ne pas attendre sa sortie de retraite... Mirandor avait pris la route vers Lyon dès que possible, pour pouvoir au moins leur souhaiter les voeux de bonheur qu'ils méritaient...

Il avait eu plaisir à travailler avec les deux époux... Geoffroy au Comité Ducal, et Plume au Conseil Municipal à Dié ainsi qu'au GOLD... Plume avait été plus qu'une ancienne collègue, mais ils avaient malheureusement perdu peu à peu le contact... Toutefois, Mirandor était très heureux pour les deux... Mais tous les mariages auxquels il assistait ne faisaient que le rendre un peu plus triste... Son propre mariage était si difficile à mettre en place qu'il se demandait si jamais un jour il pourrait épouser Arwel...

Essayant de chasser ces pensées déprimantes, il descendit de sa monture et la laissa non loin de la cathédrale... Il profita alors du bruit provoqué par la récitation du credo pour entrer le plus discrètement possible... Seuls quelques invités s'étaient retournés, lui laçant un regard parfois méprisant... Il se fit alors tout petit au fond, avec vue sur l'allée centrale pour pouvoir suivre la cérémonie...


... des péchés;
En la Vie Eternelle.
AMEN

_________________
Kernos
Les orgues annoncèrent à grand renfort de musique le début tant attendu, peut être pas pour les mêmes raisons selon les personnes, de la cérémonie. Le cortège nuptial s'avançait dans la nef pour rejoindre l'autel, sous les yeux de l'assistance s'extasiant sur l'élégance et la beauté des futurs époux en ce jour, son regard à lui, Kernos le posa sur son épouse qui évoluait au bras de Phelim pour gagner leurs places de témoin auprès des fiancés... Du bras de l'un, à celui d'un autre, sans jamais plus chercher l'appui du sien, ni même le proposer... fugace pensée, peut être un peu plus amère qu'il ne l'aurait voulu, mais que voulez-vous? Elle avait fait son choix, il le respectait malgré ce qu'il lui en avait coûté, et il avait fini par faire le sien à son tour.

Un regret? Pas celui là en tout cas, quelque chose de plus ancien qu'il confessa lorsque le confiteor fut dans chaque bouche et chaque pensée... Une faute, qu'il ne s'était jamais pardonné, même si aujourd'hui il n'en souffrait plus de la même façon, ni pour les mêmes raisons... La fuite et l'abandon de celle qu'il avait tant aimé, au point d'en perdre la raison... Sa fille ne lui en avait jamais voulu, mais elle... c'était sans doute différent. Alors il se confessa, à voix haute, espérant qu'un jour, cette faute lui soit pardonnée.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Chanter la foi, chanter sa dévotion et ses croyances... Avait-il envie de chanter cela? Ce n'est pas sa croyance qu'il aurait voulu célébrer par son chant aujourd'hui, mais la vie elle-même, ce qu'elle apportait, qu'elle donnait pour le reprendre parfois ou le faire évoluer... Oui, cette vie qu'il avait fui pour mieux qu'elle le rattrape ensuite, cette vie qui avait charrié des joies immenses et des peines toutes aussi profondes... Cette vie nouvelle, non pas plus belle ou plus importante que celle qui l'avait quitté cet hiver, mais une vie différente que le printemps avait amené avec lui... Chanter la vie, l'amour et la mort... Mais il s'arrêta sur le Credo finalement...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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gigfy
merdmerdmerdmerdmerdmerdmerde

Telle était la pensée principale de Gigfy au moment de franchir (enfin) les portes de l'abbatiale. (enfin on va parier que c'est une abbatiale, parce que le narrateur à la flemme de chercher par tout le forum ce que c'est exactement que cette bâtisse... c'pas qu'il est tard mais enfin...) Pour commencer il lui avait fallu faire du charreto-stop, n'ayant de cheval sous la main. Il était parti de la chancellerie d'Alençon sans même se débrouiller pour piquer une monture de fonction. Vexant.

Aussi est-ce seulement après moultes négociations, obséquieuses flatteries et autres discussions patientes avec de séniles petites vieilles accompagnées par des gendre trop heureux de trouver un gogo pour faire la conversation à la belle-mère pendant qu'il menait l'attelage que Gigfy parvint dans le Lyonnais-Dauphiné.
(a noter qu'en l'occurrence le narrateur ne sait pas si on est dans le Lyonnais ou le Dauphiné. Gigfy, lui, est censé le savoir si on part du principe qu'il est arrivé à destination. Ce qui permet au passage d'inventer le concept de l'"ignorance du narrateur", par opposition à l'"omniscience du narrateur": le personnage en sait plus que celui qui raconte. Je vous laisse méditer sur ce concept vachement bath-giga-top et en arttendant je poursuis mon récit:)

L'ultime réplique baillante donnée à la dernière petite vieille radotante, il avait brossé son manteau, ajusté son chapeau et s'était désiquilibré lui-même en tentant de redresser la guitare qu'il n'avait pas dans le dos. La cruelle absence du rassurant instrument s'était alors fait sentir et Gigfy s'était senti déstabilisé: qu'est-ce qu'il fichait là? Il ne connaissait absolument pas l'époux, et d'ailleurs s'en fichait plus ou moins. Il répondait juste à l'invitation de la future mariée. A propos d'invitation, où était passé la sienne? Aucune idée. Bon, pas grave, après tout il n'en aurait peut-être pas besoin. A un moine passant il avait demandé:

Bonjour mon frère. Où a lieu le mariage de dame... heu... dame... enfin moi je l'appelle Plume, ou Plumedange, mais c'était un nom vachement plus compliqué sur l'invitation... avec un certain... oups, j'ai oublié son nom... enfin bref, c'est par où?

L'appelé à la vie consacrée devait en avoir vu d'autre car il se contenta avec un sourire d'indiquer ladite abbatiale avant de poursuivre son chemin. Et donc Gigfy était entré, non sans retirer son chapeau. Les derniers échos du Credo sonnaient. Il était ultra en retard, d'où la prime et vulgaire pensée résumée plus haut en introduction à ce texte. Un premier regard ultra rapide lui permis de s'aviser de la présence d'Aldebbarant, ce qui le rendit à la fois joyeux, et anxieux au souvenir de leurs derniers rapports... puis il leva les yeux à la recherche de l'épousée.
Wilgeforte
Wilgeforte fut satisfaite du suivi des fidèles présents. Elle laissa les personnes présentes profiter de ce moment de recueillement et se dirigea en attendant vers l'ambon. Là, elle feuilleta son Livres des Vertus jusqu'à trouver le passage cherché puis reprit la parole :

Tout d’abord, laissez-moi vous rappeler les points essentiels qui sont les éléments constitutifs du sacrement du mariage.

Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise :
    « L'Amitié Aristotélicienne » au sens large est une communauté de vie. Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.
Wilgeforte referma doucement son livre et entama alors son sermon :

Cette union spirituelle avec tous les baptisés s'exprime plus particulièrement entre l'époux et l'épouse dans le cadre du mariage. Les époux, par un amour pur et désintéressé, sont appelés à former cette amitié parfaite qui est le gage de la sainteté aristotélicienne. A travers cette union si belle des époux c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié.
Ainsi l'amitié aristotélicienne s'incarne particulièrement dans le mariage et y trouve une authentique réalisation.
Le mariage est indispensable à l'amour incarné, car il fonde une communauté de vie qui débouchera sur la mise au monde d'enfants et la fondation d'une famille, afin de rendre présente la fécondité de l'amour. C'est un engagement ferme et fort, dans lequel les époux se promettent de lutter ensemble contre les germes de haine et de désordre, par delà les difficultés de la vie quotidienne.

Cette dimension du mariage comme union spirituelle ne doit pas faire oublier que l'union des corps est aussi primordiale, en vertu de l'amour qu'elle exprime. La sexualité est le moyen choisi par Dieu pour rendre présente sur terre la fécondité de l'amour, pour assurer la fondation d'une famille unie et pour souder par les gestes intimes l'affection des époux.
Cette sexualité ordonnée ne doit pas aboutir à des dérèglements ou la satisfaction bestiale des sens prendrait le pas sur la volonté d'exprimer l'amour commun et de le transmettre à une possible descendance. Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants. Contrevenir à cela serait saper les fondements mêmes de l'amitié aristotélicienne dans le mariage.

Étant donné que le mariage est fondé sur la création d'une communauté de vie et d'une union profonde des époux, il ne peut être considéré comme une simple formalité qui serait révocable à souhait. L'union spirituelle des époux n'est jamais une chose acquise et définitive, il convient de lutter pour la construire et la maintenir. Ainsi un simple désaccord des époux ne saurait en aucun cas justifier une séparation. La voie qui mène au paradis est étroite, et demande bien des sacrifices.
Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raisons exceptionnelles.

Elle se tourna alors complètement vers les deux fiancés, et parla en les fixant alternativement dans la prunelle des leurs yeux.

Mes enfants, c'est pour moi une grande joie de vous recevoir ici, afin que, devant le Très-Haut et sous le regard de vos familles et de vos amis, vous receviez le sacrement qui va unir vos vies à jamais.
Ne prenez pas à la légère cet engagement ! Réfléchissez à ce que vous venez d'entendre. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes, des tristesses. Avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez être capable de surmonter toutes les épreuves.
Vous partagerez également des moments de joie, de tendresse, de confiance et vous saurez les vivre, pleinement conscients que l'amour est le liant, la force qui vous permettra de faire de chacune de vos journées un moment de bonheur.
L'amour que vous vous promettez l’un à l’autre en ce jour est un engagement devant Dieu et les hommes.
Que l'Amour du Créateur vous accompagne ! Que l’exemple du premier prophète Aristote vous montre le chemin! Que le sourire de vos enfants éclaire votre vie !

Les orgues jouèrent une mélodie douce et pénétrante, un silence se fit dans l’église...

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helsinki
La cérémonie continuait, Helsinki n'entendait plus rien. il marmonnait par automatisme quand il fallait répéter des paroles sacrées . pour l'instant son esprit vagabondait et cil s'aperçut bientôt qu'un sourire se formait sur ses lèvres.
Il regarda Alcidie ,qui trés calme semblait suivre avec assiduité la cérémonie. Il la couvait des yeux comme un trésor inestimable que l'on ne veut pas perdre.
_geoffroy_
Le chant qui avait été entonné dans l'église avait été retentissant... Bon nombre de fidèles s'étaient lancés dans ce récital, mêlant leurs voix. Pour presque qu'il en aurait des frissons dans le dos de tout ce sérieux.. Il n'avait pas vraiment l'habitude de tout ça mais il avait apprécié ce moment... Et le moment à suivre allait être encore plus intéressant. Dès les dernières paroles récitées par les fidèles, Monseigneur Wilgeforte prit la parole à nouveau. Le silence s'était de nouveau installé.. Geoffroy ne regardait plus qu'elle, il n'avait qu'une envie c'était de prendre la main de sa douce en buvant ces paroles... Comment définir l'amour, l'Amour, le mariage... Depuis le temps qu'ils l'espéraient, ils avaient eu largement le temps d'en discuter, de prendre le pour et le contre... Et ils en avaient mis du temps pour ça... L'Amour était là, ils en étaient certains, de la peine ? Des épreuves ? Ils en avaient déjà vécu ensemble, son procès, ces rumeurs, et la maladie de celle qu'elle considérait comme sa mère... Ils avaient un passé assez lourd, mais quelque soit l'épreuve qu'ils avaient endurées, ils finissaient toujours à la fin par sourire. Ensemble ils pouvaient tout vivre et tout surpasser il n'y avait vraiment aucune doute pour lui là dessus.

Alors que les mots sur la sexualité puis la descendance raisonnaient dans son crâne... C'est qu'il ne se voyait pas du tout entouré de bambins qui lui courraient dans les pattes, du moins pas maintenant... Bien sûr qu'il en voulait, et bien sûr qu'elle porterait son... ou ses qui sait.. enfant...s... Ils verraient cela en temps et en heure, quand Aristote le leur permettra.. Mais c'est encore une discussion qui avait eu lieu entre eux il y a quelque temps.. C'était là un bien beau serment qu'elle leur faisait et il ne pouvait le recevoir qu'avec le sourire. Pas besoin de réfléchir une seconde de plus, son choix était tout trouvé, il la voulait pour femme..

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Alcidie
Alcidie écoutait Wilgeforte avec attention mais elle sentait également un doux regard se poser sur elle. Elle en frissonna avec un leger sourire.

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