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Mariage de Geoffroy et de Plumedange

Aldebbarant
Descendance. Voilà bien joli mais aussi bien triste, bien terrible mot pour le Vicomte. Dieu lui avait refusé de posséder un héritier mâle à plusieurs reprises. Ses premiers enfants furent deux filles, des fausses jumelles, qui lui procuraient encore aujourd'hui beaucoup de bonheur mais aussi beaucoup de soucis. Ensuite? Et bien ensuite plus personne... Il avait adopté un fils qui fut retrouvé mort. Il avait adopté une fille qui fut tuée dans un bois en Alençon. Et lorsque le Très Haut sembla bénir une fois de plus leur union, à sa femme et à lui, son épouse mourut en couche avec son fils...

Non, décidément, le Très Haut ne voulait pas voir le nom Ypriex perdurait dans les siècles si ce n'est dans d'éventuelles chroniques, mais à cela aussi, le Chevalier se voyait dans le refus. Il avait fait vœu d'humilité et de fait, ne pourrait commander une chronique de sa vie. Et personne n'en écrirait une pour lui. Et de toute façon qu'auraient ils à raconter? Lui même ne dirait rien et la tous ses vieux amis sont morts.

Les orgues se mirent à jouer mais Aldebbarant ne les entendit pas. Le silence se fit, mais il ne le remarqua pas. De lui, on ne pouvait voir qu'un visage fermé, des yeux éteints. Une chape était tombée sur ses épaules, une chape aussi lourde que le plombs, une chape de tristesse.

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Plumedange
[Plan de l'église bis repetita]

*Beaucoup avaient repris le crédo et Plume toute attentive à ces voix qui s'élevaient entendit un léger grincement de porte parvenir à ses oreilles.
Ne pouvant résister à la curiosité, elle tourna légèrement la tête vers le fond, faisant mine de regarder tout le monde debout réciter le crédo, alors que son regard allait bien plus loin.
Elle vit Mimi prendre place et Thomas qui restait debout au fond.
La jeune fille n'avait à vrai dire pas espéré la venue du premier Wel' lui ayant dit qu'il était en retraite elle c'était faite à l'idée qu'elle ne le verrait pas et elle en fut d'autant plus surprise.
Sûrement son amie l'avait t-elle prévenu.
Quand à Thomas elle l'avait pensé retenu avec les domaines mais il semblait que finalement il c'était décidé à venir.
Plume se surprit à penser aux leçons qu'elle aurait dû prendre il y avait bien longtemps avec lui sous la direction d'Espoire...
Souriant donc à la vue de ces deux hommes particuliers, elle allait détourner le regard lorsque Gig' entra.
Celui là elle l'avait rencontré à la chancellerie Alençonnaise.
Plume n'avait aucune idée de ce qu'il faisait en ce moment de sa vie, mais au moins Alde ne serait plus le seul Alençonnais, d'ailleurs Alde ne semblait pas des plus joyeux.
La blondinette aurait voulu le prendre dans ses bras comme elle faisait souvent trouvant auprès de celui qu'elle appelait Tonton le réconfort et l'oreille attentive dont elle avait souvent besoin.
Le Vicomte lui avait d'ailleurs proposé il y avait quelques jours de l'adopter comme sa fille.
Touchée elle avait acceptée, cela lui donnerait une raison de plus de le coller partout en l'appelant "Papounet" et en ne le laissant pas seul le plus souvent possible.
Elle voulait surtout le voir heureux et ferait tout pour sa.

Ses pensées s'arrêtèrent en même temps que la voix de Wilgeforte s'élevait.
Du moins elles ne s'arrêtèrent pas longtemps changeant seulement de direction...

Écoutant religieusement les points du mariage qu'elle connaissait presque par cœur à force de les avoir lu et relu, elle ne put s'empêcher de regarder son aimé.
Mais ce fut assez rapidement qu'elle porta à nouveau son regard sur Monseigneur Wilgeforte, les paroles de son sermon arrivant à ses oreilles avec douceur et humidifiant ses yeux.

C'était beau...

Vraiment beau et leur correspondait bien à son très futur mari et elle.
Traverser les épreuves à deux c'est ce qu'ils faisaient depuis de nombreux mois maintenant, laissant filer les ragôts, les malheurs de la vie, les déceptions et les tristesses.
Ceux-ci restaient loin d'eux dès qu'ils étaient ensemble ils ne faisaient que rire...
Sûrement un jour se disputeraient t-ils c'était inévitable si ils vivaient continuellement ensemble, mais nul doute que cela ne durerait guère longtemps.
Toute façon il serait prisonnier une fois le "oui" prononcé et Plume savait que la peur de le perdre serait totalement exclue même si elle savait qu'il l'aimait infiniment.
Il lui prouvait à chaque instant de leur vie ensemble.
Le passage parlant des enfants la fit rêver...
Un mini-geoff...que se serait adorable!
Mais il fallait passer par 9 mois d'enfer ou on était toute déformée, une pensée pour Espoire qui ne sortait plus de chez elle pendant cette période suffit à lui faire penser qu'elle ne souhaitait pas un enfant tout de suite, de suite...

Quand Wilgeforte s'adressa directement à eux, Plume prit doucement la main de son presque époux...
Peu importait si sa faisait pas, elle était tellement sous le coup des émotions qu'elle ne se sentait pas très bien, elle avait besoin de sa présence.
Une fois leur main liée elle se sentit légèrement mieux et reprit le fil des paroles de l'officiante.
La blondinette avait vu des horreurs de mariage fait par des personnes qui bâclaient leur fonction et elle était touchée de voir à quel point Wilgeforte prenait à cœur son rôle.

Elle était sûre de vouloir s'engager avec l'homme dont elle tenait la main.
Il était le gardien de son sourire, son bouclier face à la vie et surtout celui que son cœur avait choisit...*
Petitsuisse
Le Duc avait reçu l'invitation tardivement en effet le coursier avait fait le chemin de tavernes en tavernes vidant caves et tonneaux.
Après un rapide et tumultueux voyage dont le narrateur particulier du Duc ne put écrire les frasques en raison d'une somnolite aigu, il était enfin là !
En retard ! mais là !
Il entra aussi doucement que la porte grinçante de ce genre d'endroit le permettait afin de pas déranger l'office entamé et se rangea au plus vite a la première place venu.

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Wilgeforte
Wilgeforte eut un chaleureux sourire à la touchante émotion de deux fiancés.
Elle reprit :


Mes enfants, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?

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_geoffroy_
Alors que d'autres invités ne cessaient de rentrer dans l'église, Geoffroy se retenait du mieux qu'il pouvait pour ne pas détourner son regard de Monseigneur Wilgeforte. Il sentait sa douce à ses cotés toute aussi excitée à l'idée de se marier, ayant un peu de mal à tenir en place. C'est donc tout sourire que la cérémonie continua, il sentit la main de sa belle chercher la sienne, ancrant en lui une certaine chaleur qui ne le quittait pas lorsqu'il était près d'elle, prenant alors sa main alors qu'elle cherchait réconfort, la serrant doucement en jetant quelques regards sur celle qui allait devenir sa femme. Le moment tant attendu, ces questions, ces formalités même pour lui... Il les avait tellement imaginées ces derniers jours, tellement pensé à ce moment qu'il ne pouvait même pas réfléchir à la réponse qu'il allait donné...

Sa douce n'ayant pas encore pris la parole, il serra légèrement sa main dans la sienne pour commencer.


Je jure et m'engage en ce jour devant Aristote d'apporter Amour, soutien, aide et protection à la ravissante Plume à mes cotés. Je l'aimerai d'un amour sans faille chaque jour qu'Aristote me donnera l'occasion de vivre à ses côtés. C'est pourquoi jene peux que répondre par un grand oui, je m'engage à l'aimer et la chérir dans le bonheur et souffrance, de lui jurer fidélité et de la protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare.

Il sourit à Monseigneur Wilgeforte, puis tourna son regard vers celle qui allait devenir sa femme.. petit moment d'appréhension, il caressa machinalement le dos de sa main de son pouce jusqu'à ce qu'elle prenne la parole à son tour.. Ce moment qu'ils avaient tant attendu prenait place aujourd'hui même.. Et tout se déroulait au mieux... Il savait que bon nombre des invités avaient répondu présents... même quelques personnes qu'il ne connaissait pas énormément du coté de sa douce, ou de sa famille De la Chambre... Ce mariage était une belle réussite, largement à la hauteur de leurs plus grandes espérances...

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Soleil
Soleil est au fond de l'église, n'ayant pas bougé de la place ou elle s'était mise au départ. Quelques retardataires prirent place non loin d'elle l'isolant moins du reste de l'assemblée.
Si elle a pu à un moment en avoir la crainte, maintenant c'est différent, suivant avec attention la cérémonie.
Elle ne pensait pas que cela pouvait être aussi émouvant, juste un sacrement, et voilà que des émotions traversent les fiancés, mais pas seulement, elle peut voir le même sentiment chez pas mal de personnes présentes.

Et elle, quand est il d'elle ?
Le chant qui a retentit dans le batiment religieux a finit de la sortir de cette carapace qu'elle a tendance à s'entourer.
Justement c'est le cœur dans un état qu'elle ne connaissait pas encore qu'elle continue à suivre les promesses que se font les deux fiancés.

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Brise
Une jeune femme entre dans l'église. Voyant qu'elle est largement en retard, elle se fait aussi discrète que possible. Elle n'était pas supposée venir mais elle avait été, en quelque sorte, libérée de ses obligations.
La première chose qui frappe Brise en rentrant, c'est la foule rassemblée pour le mariage. Cela fait sourire Brise... Elle était contente pour Plume.
Elle cherche alors sans tarder où s'asseoir, espérant trouver un visage familier... Son regard s'arrête sur un homme qu'elle reconnait aisément bien qu'il soit de dos. Elle va donc s'installer à la place libre entre Josselin et Aldebbarant.
Elle salue ce dernier d'un petit mouvement de la tête et commence à chanter avec les autres.
Plumedange
-Mes enfants, vous avez écouté la parole de Dieu qui a révélé aux hommes le sens de l'amour et du mariage. Vous allez vous engager l'un envers l'autre. Est-ce librement et sans contraintes ? Êtes vous prêt à vous aimer et vous chérir dans le bonheur et souffrance, de vous jurer fidélité et de vous protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort vous sépare?

-Je jure et m'engage en ce jour devant Aristote d'apporter Amour, soutien, aide et protection à la ravissante Plume à mes cotés. Je l'aimerai d'un amour sans faille chaque jour qu'Aristote me donnera l'occasion de vivre à ses côtés. C'est pourquoi je ne peux que répondre par un grand oui, je m'engage à l'aimer et la chérir dans le bonheur et souffrance, de lui jurer fidélité et de la protéger, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare.

*Heureusement que Geoff avait prit la parole avant elle sinon Plume aurait lancé un "Oui je le veux!" sûrement un peu trop tôt si elle en jugeait la longue réponse que son aimé vnait de faire et dont elle buvait encore les mots...
Mais qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir dire?
Pourrait t-elle dire autant?
Elle qui parlait tellement habituellement pourquoi en ce jour si important les mots restaient t-ils en elle ainsi?
La blondinette sentit de légères gouttes de sueur perler à son front alors qu'elle serrait un peu plus la main du seigneur de Divajeu dans la sienne et que sa bouche s'ouvrait pour exprimer des paroles muettes.

Elle ferma alors les yeux et repassa toutes les paroles réconfortantes que son aimé lui disait en temps normal.
Les yeux fermés, elle réussit à oublier qu'elle était là devant pleins de monde, personne ne pouvant la voir en cet instant hormis Wilgeforte et son aimé, elle parla ainsi.*


-C'est librement que j'ai donné mon cœur à l'homme merveilleux auquel je veux m'unir aujourd'hui devant Aristote et ce jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Jusqu'à ce moment là, je l'aimerais de toute mon âme et ne me montrerait jamais infidèle.
Dans la joie tout comme dans le malheur je serais à ses côtés pour l'aimer, le soutenir et le protéger autant que je le puis.


*La jeune fille ouvrit les yeux et posa son regard sur son futur pour finir.*

-Aristote a mit Geoffroy sur ma route, me permettant de retrouver goût à la vie, de redevenir moi même et jusqu'à ce qu'il décide de me le reprendre je l'aimerais d'un amour sans faille...

*Qu'est-ce qu'elle aurait voulu pouvoir dire le oui maintenant...
Elle ne savait si sa réponse irait mais elle était trop paniqué pour se souvenir de ce qu'il aurait fallu dire et avait un peu dit tout ce qu'il lui passait par la tête.
Finalement, une fois lancée elle avait trouvée les mots.*
Wilgeforte
Wilgeforte eut un sourire chaleureux pour les deux fiancés. Elle poursuivit et les interrogea à nouveau :

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?
Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?

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_geoffroy_
Geoffroy sourit aux paroles de Plume.. Il avait tourné son visage vers elle pour la contempler et la regarder lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Ce qu'elle disait le touchait et il serrait un peu plus sa main dans la sienne en souriant. Une fois le silence revenu, Monseigneur Wilgeforte reprit la parole pour leur poser une nouvelle série de questions...

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?
Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?


Geoffroy avait l'impression de se répéter, pour lui il n'y avait que trois mots qui définissait ce qu'il ressentait : il l'aime. Il prit toutefois la parole à nouveau, prenant sa deuxième main alors qu'il se tournait un peu plus pour faire face à sa douce, ayant du mal à quitter son regard.

Oui toute une vie, c'est déjà bien peu comparé à ce que j'ai envie de lui offrir... J'accepte avec la plus grande joie cette responsabilité d'époux et souhaite que par le futur Aristote nous accorde cet honneur d'être parents dans le foyer que nous fondons en ce jour sous les yeux du Très Haut.

Il sourit à sa douce, caressant ses mains de ses pouces doucement.

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gigfy
Un bon truc, quand vous cherchez la mariée dans une église où elle est déjà arrivée, c'est de regarder juste devant l'autel. C'est en applicant cette sagace règle empiriquement déduite des déjà quelques mariages auxquels Gigfy avait assisté que Gigfy tomba sur celle qu'il cherchait. Elle n'avait pas l'air d'avoir trop changé. Elle jeta un regard en arrière, balayant la foule. Peut-être l'avait-elle vu, peut-être pas. Ca n'avait pas grande importance. Gigfy vit deux places libres au dernier rang devant lui et pris place à l'une d'elle. La cérémonie s'était poursuivie, et on s'approchait de l'échange des consentements lorsqu'un autre retardataire s'assit à côté de lui. Gigfy se retourna par réflexe et se retint de se jeter sur le nouvelle arrivant avec un cri de joie (ou de guerre, comme vous le sentez): c'était son Petitsuisse, son premier Prévôt, son duduc en second. Il lui fit une petite tape sur l'épaule, le regarda d'un air simili-courroucé et à moitié mort de rire, tout en tentant de réprimer son souffle encore bousculé par la course pour arriver à la cérémonie:

Heureusement que fiou... je garde les places... c'est à cette heure-ci que tu arrives? Bel exemple de .. pfiouu... de respect pour les mariés.
Petitsuisse
Petitsuisse qui cherchait a se faire discret sentit une tape sur l'épaule puis une voix.
Voix familière amicale mais qu'il n'avait pas entendu depuis des mois maintenant.Il regarda a coté de lui et...
Mince le rouquin !! là pour sur la discrétion c'était raté !! Doucement en chuchotant il lui dit:


-Gigfy !! en voila une belle surprise ! ben pour le retard je suppose que le pigeon avait femelles a visiter car il as eu du mal a venir a moi le bougre !

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Plumedange
-Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?
Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?


-Oui toute une vie, c'est déjà bien peu comparé à ce que j'ai envie de lui offrir... J'accepte avec la plus grande joie cette responsabilité d'époux et souhaite que par le futur Aristote nous accorde cet honneur d'être parents dans le foyer que nous fondons en ce jour sous les yeux du Très Haut.

*Plume ne détachait plus ses yeux de lui alors qu'il tenait maintenant ses deux mains dans les siennes.
Il semblait n'y avoir plus que Wilgeforte et eux deux dans l'église.
Les bavardages des Alençonnais du fond de la salle () n'arrivaient même plus jusqu'aux oreilles de la blondinette qui tout à la cérémonie en avait perdu son incroyable ouïe.
Les paroles que son aimé prononçait la touchait énormément et c'est les yeux brillants qu'elle s'exprima à son tour.*


-J'aurais voulu lui promettre cela il y a bien longtemps...
Aujourd'hui plus que tout je souhaite lui promettre une fidélité inébranlable et ce à jamais, car même lorsqu'Aristote viendra nous chercher je continuerais à l'aimer et ce jusque dans son royaume...
J'accepte avec plaisir la joie de pouvoir être son épouse et toute les responsabilités qui y sont rattachées, ainsi que celles que j'aurais en tant que mère dans la famille que nous allons fonder devant le Très-Haut.


*Elle ne l'avait pas quitté du regard, avez parlé d'une voix douce qui, dans l'église relativement silencieuse, () se répercutait légèrement.
L'émotion qu'il se dégageait en cet instant semblait presque palpable.
Plume ne tenait plus, le temps semblait ralentir là debout devant l'autel, ses yeux plongés dans les siens qui ne devaient pas distinguer totalement son visage tout comme elle le voyait...à travers un voile...comme si tout cela n'était qu'un rêve...*
aliena
Très émue, Aliéna écoutait les mots que prononçaient Geoffroy et Plume. Sa main gauche, n'avait pas lâché la droite de Maximien, la serrant un peu plus.
Il était clair que ces deux là s'aiment sincèrement. Elle était ravie d'assister à cette cérémonie qui officialisait leur amour !

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gigfy
Citation:
je suppose que le pigeon avait femelles a visiter car il as eu du mal a venir a moi le bougre !


Bah c'est pas logique, s'il est bougre il a pas de femelles à visiter... murmura Gigfy. Petitsuisse inventait vraiment n'importe quoi pour justifier son retard. Gigfy aurait bien répliqué mais le silence qui régnait dans l'église (ouais, finalement, moi je dis pareil que LJD Plume donc c't'une église) lui fit prendre conscience qu'il se passait peut-être des choses vaguement importantes du côté de la cérémonie. Il jeta donc un rapide regard vers l'autel et aux regards vachement zémus d'une bonne partie des dames du devant (les dames les plus noble, c'est facile à reconnaitre: plus le chapeau est kitch, plus la dame est noble et/ou friquée. mathématique) lui fit supposer que l'échange des consentements avait eu lieu. Flûte iol n'avait pas suivi... bon pas grave apparemment ça c'était bien passé sans sa supervision.

Il se demanda s'il devait lancer un petit "youhou!" ou un truc du genre pour marquer le coup, et aussi pour voir laquelle des dames du devant régairait le plus vite en lançant un regard courroucé vers le fond (il pariait sur le chapeau vert avec vrai plumes de paons, mais coiffe noire-incrustations pierreries pouvait toujours créer la surprise... à moins que robe-tapageuse mangue-pivoine avec bonnet assorti ne vienne déjouer les pronostics. Vaste question.) mais se retint par égards pour son auguste voisin, et surtout pour éviter de se faire vider avant même la réception... Cela dit la partie chiante de la cérémonie commençait, si ses souvenirs étaient bons, puiqu'alors que tout était dit on allait quand même enquiller sur une messe normale... bon pas que ça le dérangeait niveau pieuseté, mais là il avait faim, et pis c'était quand même une femme qui cérémoniait, pas net ça... Au milieu de tout ce fatras de futilités il eu quand même le temps d'avoir une pensée pour Plume. Ca faisait bizarre de la voir mariée. Dans son esprit c'était toujours la fraîche, rayonnante et simple jeune fille. Un petit pincement de coeur et la pose d'une main attendrie sur l'épaule de Petitsuisse, histoire de se remettre les idées en place par un trait d'humour gras, en sussurant suavement à Suisse:


Snif, c'est si z'émouvant... ça me rappelle notre propre cérémonie mon biquet...
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