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Mariage de Geoffroy et de Plumedange

Wilgeforte
Les deux fiancés avaient répondu sans hésitation. Wilgeforte enchaîna donc :

Je demande présent aux témoins porteurs des alliances de nous rejoindre avec celles-ci.

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Thiberian
La cérémonie était longue, il faut dire que tout les retardataires arrivaient peu à peu pour remplir les places laissées libres...
Ils avaient comme d'habitude récité le confiteor et le credo et Thib avait suivi l'assemblée comme d'habitude là aussi...de toute façon il était si souvent à l'église ces temps ci qu'il n'arrivait même plus à ce sortir ces paroles du crâne.
Et dire qu'il y a encore peu il n'était qu'un pauvre mécréant sans la moindre foi...il avait vraisemblablement perdu sa marraine donc il avait cependant une excuse de devoir trouver seul son chemin dans sa vie Artistotélicienne mais après tout...avant d'arriver en Lyonnais-Dauphiné il s'était toujours débrouillé seul, et même depuis un certain temps c'est ce qu'il faisait dans une moindre mesure mais ses pensées s'égaraient, comme bien souvent quand il était à l'église...
Il ne saurait dire pourquoi mais ces lieux étaient toujours propice à une sorte de méditation pour lui, un repos de l'âme...devenait il grenouille de bénitier ? non quand même pas, faut pas déconner non plus...

L'appel des témoins par l'officiante lui ramena toutefois les pieds sur terre et il vit de nouveaux les futures mariés et apparemment tout le monde l'attendais...
Il les rejoint donc sur le devant de la scène en tenant l'alliance sur un petit coussin rouge chatoyant...




Il attendit ensuite que l'autre témoins apporte la bagouze du marié...

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nefer
Nef qui était sortie du couvent la veille, met sa plus belle robe et se dépêche d'arriver à l'église en espérant que le mariage ne soit pas terminé.
Elle entre dans l'église et se met dans un coin afin de ne pas perturber la cérémonie

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Violette
Violette était assise au fond de l'église, pas loin il y avait Aliena, Max, Gaelle Soleil……
Elle était très heureuse d’être là, entourée de ces nouveaux amis qui depuis peu faisaient partis de sa vie, elle vit arrivé les mariés, comme ils étaient beaux et resplendissants de bonheur, ils étaient suivis de toute une procession qui entrait dans la cathédrale. Elle regardait cela émerveillée ! C'était la première fois qu'elle assistait à un mariage et elle trouvait ça très émouvant.
Elle ne pensait pas que cela pouvait être aussi bouleversant, juste un sacrement, elle sentait l’émotion gagner les fiancés, et le même sentiment envahir beaucoup de personnes présentes.
Comme elle ne sait rien du déroulement de la cérémonie elle observe autour d'elle, puis répète les gestes des fidèles.

Quand tout le monde fut enfin entré dans la cathédrale, Mère Wilgeforte prit la parole. Violette écoutait attentivement puis, quand ce fut le moment, elle récita la demande de pardon avec les autres fidèles.
[des fragments de cette prière lui revenant par bribes]


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est ma faute, c'est ma faute, c'est ma très grande faute.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes frères, de prier pour moi le Créateur notre Dieu.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ensuite, ce fut le tour du crédo qu’elle ne connaissait pas, elle écouta donc attentivement, répétant doucement les paroles dans sa tête, et se promit de les apprendre par cœur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Puis Violette vit Wilgeforte se diriger vers un livre qu’elle feuilleta jusqu'à trouver le passage cherché puis reprit la parole :

Citation:
Le dogme de l'amitié aristotélicienne précise :
« L'Amitié Aristotélicienne » au sens large est une communauté de vie. Par le Baptême chaque baptisé serait introduit dans une union spirituelle en puissance qui serait donc un contact spirituel avec tous les autres baptisés.


Wilgeforte referma doucement son livre et entama alors son sermon.

Violette laissa ses idées vagabonder un peu, elle se demandait quand le moment viendrait pour elle de se faire baptiser comme ses amies Aliena, Colombine, et elle se promit de leur poser la question.

Puis Les orgues jouèrent une mélodie douce et pénétrante et, le silence se fit dans l’église...et c’est très émue et les yeux mouillés de larmes qu’elle écoute les promesses que se font les deux fiancés.

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Aide Maître de chien
Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre
Terwagne
La cérémonie se poursuivait, semblable sans doute à toutes les cérémonies de cette nature, et malgré tout différente dans le choix des mots, sermons, lectures choisis par l'officiante. S'il ne s'était agit d'un mariage, la Dame de Thauvenay aurait sans doute apprécié certains de ces choix, aimant depuis le départ la personnalité de cette femme qui était sur le point d'unir Geoffroy et Plume, personnalité que l'on pouvait effleurer en se penchant quelque peu sur les éléments précités sans doute.

Seulement, il s'agissait bel et bien d'un mariage, et certains mots eurent le don de laisser Terwagne bien songeuse, non plus perdue dans ses propres souvenirs, mais bien dans ses pensées.


Le premier but du mariage reste donc de participer à la création divine par la mise au monde d'enfants.

Petite grimace douloureuse, comme toujours quand on parlait d'enfants devant elle depuis quelques temps à présent.

Toutefois un mariage peut-être annulé dans certaines circonstances, quand l'amitié des époux est rendue impossible par des actes graves et définitifs. L'annulation de ce mariage ne donne toutefois pas licence de se remarier, sauf jugement contraire pour raisons exceptionnelles.

Pensée pour Dame Lafred, sa collègue Juge à la Cour d'Appel, qui quelques jours plus tôt s'était ouverte à elle à ce sujet... Un mariage annulé depuis bien longtemps, mais une interdiction d'épouser l'homme qu'elle aimait à présent... Pensée pour d'autres également...

Et puis, pensée pour Anne et le Baron d'Aupic, qui eux avaient choisi la raison et les intérêts communs plutôt que l'amour et ses déboires. Sans doute avaient-ils bien fait.

Brusquement, sans trop comprendre elle-même pourquoi, elle eut l'envie folle de quitter cette église, de quitter ce Duché, de rejoindre un couvent quelconque pour... Pour y trouver la raison !

Dans une espèce d'urgence, elle se tourna pour voir par où sortir, par où s'éclipser discrètement, faisant déjà sans même s'en rendre compte un début de pas sur le côté. Mais la fuite discrète était impossible sans doute...

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luaine_de_walsh_montfort
Une missive portée par un coursier dans sa bicoque d'Angoulême avait été reçue. Sa servante Awen, lui avait mené un pli avec des armoiries. Luaine fronça les sourcils sans trop savoir qui était l'expéditeur et décacheta la lettre.
Ses yeux parcoururent le vélin. Elle sourit.
Il lui semblait qu'il y avait des dizaines d'années depuis qu'elle n'avait plus entendu ce nom....celui de cet homme avec qui naguère, elle partageait des bons moments de fous rire en taverne. Il était un des rare avec qui elle avait sympathisé en Dauphiné.

Tant de chose c'était passé depuis son arrivée dans le bourg en se sauvant de sa campagne puis son départ pour la bretagne.
La brune s'était installée en Périgord depuis.
le mariage de Geoffroy.....c'était quelque chose et puis cela la touchait qu'il est pensé à partager son bonheur avec elle.

L'attelage enfin prêt, la nobliaude bretonne, partit en voyage en traversant bien des comtés pour arriver à destination.

Luaine regarda les ruelles lyonnaises qu'elle avait laissé il y avait quelques années maintenant. Tout lui semblait comme dans un rêve.
Après un passage en aubergerie pour se changer et se toiletter, elle se rendit à l'église.
Un calme devant le parvis lui annonça qu'elle devait être en retard. La grimace qu'elle fut à la hauteur de son retard.

La porte de la grande bâtisse fut poussée et la brune se signa en essayant de passer inaperçu.
Elle vit les époux debout devant l'autel.

Un regard tout sourire en voyant Geoffroy avec un sourire radieux.

Ses fesses armoricaines furent posées sur le banc le plus proche et sagement elle scruta un peu les visages pour voir si elle reconnaissait quelqu'un.
Alienore
La brunette était arrivée depuis peu en Lyonnais-Dauphiné. Trois petits mois qu'elle avait entre autre passé à visiter le duché. Il ne manquait à sa visite qu'Embrun et Briançon, mais elle était un tantinet paresseuse et la route qui montait d'une façon fort audacieuse avait tendance à la décourager. Elle avait élu domicile a Dié et passait le plus clair du temps qui lui restait a cueillir pour parfaire un charisme plus que déficient à son arrivée.

Ce matin là, elle reçu une missive qui venait de Lyon. Curieuse, elle l'ouvrit aussitôt, elle venait de Plume. Un sourire vint se poser sur ses lèvres. Elle ne la connaissait pas beaucoup mais avait de la sympathie pour la blondinette. Sa fraicheur et sa spontanéité était une véritable bouffée d'air en taverne. Une invitation à assister à son mariage... Son sourire s'accentua puis...


Par Aristote, ce pigeon a du visiter toutes les tavernes de Vienne et Valence avant d'arriver à Dié !!!

Il allait falloir faire vite, voir même très vite. Elle commença par ouvrir sa grosse malle, celle où elle rangeait ses plus jolies robes

Non... Non... pfff pas celle la non plus !!! Les robes s'entassaient en chiffon sur son lit lorsque... Oui! Celle ci sera parfaite !!!

Elle choisit une robe simple, d'un vert foncé dont le décolleté et le bas des manches étaient ornés de quelques perles nacrées. Elle fit rapidement chauffer un peu d'eau qu'elle versa dans une bassine et entrepris une toilette qu'elle voulu parfaite malgré le manque de temps. Quelques gouttes de fleur d'oranger derrière chaque oreille ainsi que dans le creux de sa gorge, puis elle posa un ruban dans ses cheveux pour essayer de maitriser les longues boucles brunes sans pour autant les attacher. Un regard par la fenêtre lui rappela que le temps ne s'était pas arreté, le soleil etait deja haut. Elle s'empressa de se glisser dans sa robe, prit quelques écus et mit enfin le nez dehors.

Un cheval maintenant...

Elle se dirigea rapidement pour louer un equidé qui irait bon train sans prendre le temps d'en marchander le prix. Avec un peu de chance, elle arriverait avant la fin de la cérémonie. Elle enfourcha l'animal et partit au galop après avoir prit soin de rassurer le marchand quand au retour de son bien.

Arrivée à Lyon, elle posa pied à terre devant l'impressionnant édifice. Des voix lui parvinrent attestant de la présence de la cérémonie. Elle épousseta sa robe, puis remit son ruban en place. Intimidée, elle prit une profonde inspiration et poussa la lourde porte. Un regard pour constater que les amis des mariés s'étaient déplacés en nombre, ce qui eut pour effet d'accentuer le rose de ses joues. La main droite se plonge délicatement dans le bénitier, elle se signe, et va prendre place le plus discrètement possible. Elle aperçoit la mariée rayonnante, sourit en reprenant son souffle puis en murmurant pour elle même

J'y suis arrivée !
Kernos
Trop perdu dans ses pensées, à moins que cela ne soit la présence de son épouse, qu'il n'avait pas vu depuis des semaines, qui avait ravivé de vieilles blessures, il n'avait point remarqué le trouble qui s'était emparé de sa compagne de mariage, jusqu'à ce qu'il la sente bouger à ses côtés.

Chassant au loin ses pensées et Axel de son esprit, il se tourna vers la Demoiselle Méricourt... Mais quel idiot! Ce qu'il lut sur son visage, cette souffrance transparaissant dans son regard, sa lèvre où perlait un sang rouge vif, mais aussi la position de son corps, cherchant une échappatoire... il s'injuria avec véhémence pour son égoïsme et sa négligence envers elle.

Il ne savait que trop ce que les mariages réveillaient en elle, mais aussi la souffrance qui était sienne, qu'elle lui avait confié, de ne point être épouse... mère... surtout depuis qu'ils avaient assisté aux noces de sa nièce et de son suzerain. Et puis les mots du sermon prononcé par Mère Wilgeforte, autant de coups de poignard pour lui et que pour elle... Pourquoi n'y avait-il pas songé? Pourquoi ne l'avait-il pas senti? Kernos s'en voulu, trop absorbé par son passé, il en était venu à négliger son présent et son avenir...

Sans réfléchir, sa main se posa sur le bras de Demoiselle Terwagne alors que son regard chercha le sien... Excuses, remords, mais aussi sincérité, soutien, force... Il ne voulait pas qu'elle parte, il ne voulait pas qu'elle souffre. C'était pour elle qu'il avait accepté de venir ici, d'assister à ces noces malgré son appréhension de croiser sa femme...


Si tu pars... je pars aussi...

Un murmure inaudible pour tous, sauf pour elle, prononcé avec conviction.

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Wilgeforte
Sur invitation de la Sicilienne, les témoins porteurs des alliances amenèrent les anneaux devant l’autel et les déposèrent sur un coussin bordeaux tenu par un enfant de chœur.
Celui-ci s'agenouilla humblement, portant les alliances par-dessus sa tête. Wilgeforte traça trois signes de croix au-dessus du coussin avant de prononcer la formule rituelle de bénédiction des alliances :


Seigneur, Dieu tout-puissant, bénissez l’anneau d’or
De ces nouveaux époux dont l’âme et dont le corps,
Régénérés jadis par l’eau fraîche et le sel,
S’unissent en cette heure au pied de votre autel.
Solide, il est d’un pur métal, il est pesant,
Il est massif, sans alliage et cependant
Le doigt le portera sans s’en apercevoir
Du soir jusqu’au matin et du matin au soir,
Tant il sera conforme à sa puissance intime.
Son cercle régulier dans le derme s’imprime
Sans le blesser, ni le froisser, et la phalange,
S’amincissant sous la pression de cette bande,
Sans perdre de sa force ou de sa grâce agile,
Prend la forme arrondie et maigrit et s’effile.
Ainsi l’amour, Seigneur, que ce symbole enferme,
Sans recommencement ici-bas et sans terme,
Sera, si vous daignez le bénir à son tour,
Résistant comme l’or, solide et sans détour,
Sans alliage et sans mélange, et si léger,
Que l’âme s’y trouvant mêlée sans y songer,
Gardera sa divine et ravissante empreinte.
En ignorant de quels liens elle est étreinte.

Un grand silence régnait dans l’église.
Wilgeforte, jubilant à l'idée de passer au moment de la cérémonie qu'elle préférait, prit une grande respiration avant de clamer d'une voix à faire trembler les murs de Jericho :


Geoffroy et Plume sont sur le point d'échanger leurs vœux.
Si quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais !

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_geoffroy_
Geoffroy esquissa un sourire lorsque les deux témoins apportèrent les bagues, posées sur un coussin porté par un enfant de choeur. Il regarda Monseigneur Wilgeforte bénir leurs alliances en souriant, espérant que la sienne allait plaire à sa douce, il trouvait que le bleu de ses yeux s'alliait bien avec ce qu'il avait pu lui trouver, mais est ce que ça lui plairait vraiment...

Quand Monseigneur Wilgeforte prononça ces mots, il resta silencieux, ne pouvant s'empêcher de se tourner légèrement pour jeter un regard furtif vers "l'assemblée", qui semblait avoir grossi encore plus... Il soupira légèrement, patientant les quelques secondes qui lui parurent une éternité, s'étant retourné vers Monseigneur Wilgeforte en espérant que personne ne viendrait se placer contre leur union..

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Terwagne
Ce fut d'abord sa main se posant sur son bras qui l'interrompit dans sa recherche de fuite, la faisant retomber dans l'instant présent, dans cette Cathédrale où ce qui se déroulait n'avait aucun rapport avec ce qui la tourmentait elle au final. Quoi que...

Cette main, celle qu'il lui avait déjà offerte comme marque de soutient lors du mariage de Anne et du Baron d'Aupic quelques semaines plus tôt, elle y porta le regard, non pas avec une lueur de remerciement dans les yeux comme on aurait pu s'y attendre, mais avec cette expression typique du naufragé regardant flotter une branche d'arbre à sa hauteur et à laquelle il hésite à s'accrocher...

S'accrocher pourquoi?

En espérant naïvement qu'elle sera assez solide pour vous sauver, vous conduire jusqu'à la terre ferme?

Ou pour simplement vous donner de faux espoirs et sombrer à nouveau un peu plus loin?

A quoi bon, au fond... ?

Oui, cette main, elle la regarda avec hésitation... Garder la tête hors de l'eau quelques instants pour mieux boire la tasse plus tard? A quoi cela rimait-il?

Ses yeux à lui étaient posés sur elle, elle n'avait pas besoin de relever la tête pour le vérifier, elle le sentait, comme une couverture avec laquelle sans doute il espérait réchauffer son âme. Mais elle, elle n'avait pas la force d'y plonger les siens, ne sachant que trop bien qu'ils la persuaderaient sans un mot de rester, de continuer à croire que sa vie n'était pas terminée.

Elle ne releva pas la tête, non...

Jusqu'au moment où ses mots chuchotés la percutèrent, de plein fouet, et surtout l'un d'eux.


... tu ...

Ce "tu", il savait fort bien ce qu'il représentait pour elle...

Un "Tu" c'est un "Ut" à l'envers, c'est la clé sans laquelle on ne pourrait pas mettre de mélodie sur les notes d'une partition... C'était ainsi qu'elle lui avait expliqué quelques jours plus tôt pourquoi elle-même n'avait jamais tutoyé personne, pas même Hugo.

Ce "tu", il la toucha de plein fouet, oui, et pour seule réponse elle leva finalement ses yeux vers les siens, ne sachant plus que faire... Partir ou rester?

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Kernos
Sans retirer sa main de son bras, il plongea son regard dans le sien qu'elle osait enfin lever sur lui... Communication muette, mais non vide de sens, plus forte que jamais aucun mot ne pourrait l'être car les mots sont réducteurs, ils essayent de capturer la forme des choses, d'emprisonner leur essence en les abâtardissant, en les soumettant à l'impureté, au matérialisme, des lettres, des règles du langage... Les mots sont imparfaits pour échanger vraiment avec l'autre, car leur enveloppe ne pourra jamais contenir tout le sens, toute la force des choses, leur nature véritable leur échappera toujours... et n'est-ce pas mieux ainsi?

Plus qu'une main tendue, plus qu'un soutien, il lui offrait d'avantage dans son regard, laissant tomber la barrière des conventions, celles des masques et des voiles que dressent les mots et les gestes, et qui ne sont que reflets au final, il lui livrait la sincérité, la vérité pure, celle de son âme. Ce n'était pas prétexte qu'il lui donnait, ni raison de rester, encore moins de la pitié pour une pauvre femme perdue et tourmenté par l'existence... non, ce n'était pas une main secourable qui lui tendait pour la sauver, encore moins oeuvre de charité... c'était sa volonté, son envie, son désir profond et sincère qu'elle soit là, tout simplement. Oui, au final c'était pour cela qu'il était présent, pas pour la cérémonie ni pour l'empêcher de sombrer, ou d'oublier ses blessures.

A l'autre bout de l'édifice, devant ces rangées de bancs qui les séparaient du coeur de la cérémonie, Mère Wilgeforte bénissait les alliances et prononçait la formule rituelle... Mais Kernos n'entendait plus les paroles de la religieuse, malgré le silence qui régnait dans l'assistance et la voix pleine d'assurance qui les portait, toute son attention, son être entier était centré sur elle. Un nouveau murmure, suffisamment faible pour ne pas perturber l'attention des fidèles, mais assez fort pour qu'elle et elle seule puisse l'entendre.


Je ne suis ici que pour toi... si tu t'en vas, je n'ai aucune raison de rester plus longtemps. Assis toi et nous partirons aussitôt la cérémonie achevée.

Sa main ne quittait pas son bras, et elle ne le quitterai pas jusqu'à ce qu'ils partent. Ce n'était pas une étreinte, ni une prison, elle était juste posée sur elle, juste là, présente... réelle.

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Wilgeforte
Seul le silence lui ayant répondu, Wilgeforte continua et demanda à la future mariée :

Plume, voulez vous prendre pour époux Geoffroy de la Chambre, ici présent ?

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Plumedange
*Long moment d'attente avant que Thib ne s'avance avec l'alliance.
Plume posa un regard brillant sur la bague, elle semblait magnifique, d'un bleu, si clair, comme ses yeux...si brillante...
Tout ce que la blondinette aimait finalement.
Elles attendirent ensuite qu'Axel avance avec la bague destinée à Geoff'.
La damoiselle de Sauzet l'avait choisie en pensant à ce qu'il représentait pour elle, il était le roi de son cœur et cette bague symbolisait cela.*


-Geoffroy et Plume sont sur le point d'échanger leurs vœux.
Si quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais !


*Plume avait écouté Wilgeforte bénir les alliances et à cette phrase elle ne pu s'empêcher de regarder la foule de personnes rassemblées ici.
Elle savait que certains n'approuvaient pas, mais elle espérait qu'un long silence suivrait...
Ce fut le cas, mais Plume aperçu une scène qui se déroulait dans le fond de l'église.
Terwagne semblait entre la fuite et le fait de rester ici.
Se mordant légèrement les lèvres, elle fut rassurée lorsque l'officiante continua.*


-Plume, voulez vous prendre pour époux Geoffroy de la Chambre, ici présent ?

*Elle le regarda et d'une voix audible que d'eux elle lui dit:


-Mon cœur, j'ai oublié de garder une anti-sèche...

*Légère pause, alors qu'elle se retenait de rire, avant de reprendre d'une voix audible pour tous.*

-Aujourd'hui, devant Aristote, moi, Plume de Fairdowns, Dame de Sauzet, renouvelle ma volonté de prendre pour époux Geoffroy ici présent.
Milyena
Milyena depuis le début de la cérémonie était absorbée par les paroles sortant de la bouche de Dame Wilgeforte.
L'entrée des mariés l'avait faite rêver d'avantage.
Qu'elle était belle Plume, et ce jour le bonheur et l'amour se dégageant de ces deux êtres tout aussi beau l'un que l'autre les aurait rendu tout aussi beau même vêtu de haillons, ce qui n'était pas le cas et les rendait vraiment sublime.

Mily pensait que comme souvent, le fait de voir une union se concrétiser par un magnifique mariage, lui aurait rappeler, qu'elle tait certainement faite pour rester seule, avec des amis, mais seule.
Hors étrangement ce ne fut pas le cas. Peut-être s'en était-elle fait une raison.

Plume venait de lui dire "oui".
Et Mily émue attendait comme tous que Geoffroy le fit à son tour.

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