[RP] Campement de La Kumpania Tsigane

Aprés une nuit très calme, Nejma, matinale, s'est rendue au village. Déjà ou encore les tavernes étaient emplies de personnes , enfin un village vivant .

Sa petite visite du village finie, aprés un bon dejeuner, elle revient au campement finir d'installer son vago. La douceur du soleil matinal caresse son front . Son foulard, noué sur ses cheveux, se rebelle soulevé par la brise . Madre Lucine a encore choisi un endroit calme mais proche du village et de la rivière .

Les chevaux libérés de leurs entraves paissent à côté des vagos, habitués, ils ne cherchent pas a partir tres loin . L'herbe est haute et grasse, ils pourront passer quelques jours sans soucis.
Le feu crepite avec ardeur et les flammes donnent l'impression de vouloir déjà lécher le ciel .

Nejma se rend dans son vago et ouvre les fenetres en chantonnant..
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Un convoi de deux roulottes se présente à l'entrée de la ville, encore une fois les mêmes questions par l'autorité et évidement les mêmes réponses ... " rien à déclarer à part deux mules pour tirer la carriole, un percheron pour l'autre, un canard offert par une noble mais que l'on ne veut pas manger, un singe que nous avons échangé en Italie contre une cruche d'air Auvergnat, un corbeau qui nous sert de messager, un bouquet de poules que nous avons cueilli sur la route en venant ... et bla bla bla !!! "
Une longue queue se profilait derrière les carrioles, " tu avances avec ton veau !!, tu te prends pour un escargot on est pas en Bourgogne ici !! ... devant tant de mots doux échangé les douaniers laisse passer les deux carrioles, en désespoir de cause.

Trouver le lieu du camp des Tsiganes avaient été facile, ils auraient fait le même choix. Plusieurs vagos étaient installés et tout naturellement les nouveaux venu prennent place.

- Ola la Kumpania !!!

Les retrouvailles étaient chaleureuses, parlant tous en même temps tout en s'embrassant ...
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Nejma n'a pas le temps de repondre a Kha , son attention se porte sur les vagos qui rentrent sur le campement

Zézééééé!!!!! Ma Tatie Zézé !!!!! Olaaa que je suis heureuse de te voir !!!!!

Elle se précipite vers celle qu'elle a toujours considéré comme sa tante et attend juste en se fayant un chemin que sa madre se soit écartée pour se jeter dans ses bras

Emue, elle murmure : Tu ne changeras jamais tu es toujours aussi belle ! Dis as tu de nouvelles choses a nous raconter ? la dernière fois que je t'ai croisée c'était du côté de Toulon ...
Mais allons boire un coup, regardes ! Madre est déjà au tonneau ..
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Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu, mais comme à chacune de leur rencontre le temps n'existait plus. L'époque où ils voyageaient ensemble remontait à la surface. La joie des soirées autour du feu où danse et chant était de mise.

La surprise de Lucine, qui les croyait encore dans le duché voisin, la surprise de son pigeon qui pensait lui aussi les trouver bien plus loin qu'à l'entrée du camp, puis celle de Nejma poussant su Madre pour embrasser les nouveaux venus, les retrouvailles étaient aussi chaleureuses que le feu du camp qui était le centre de vie des Tsiganes.

- Nous revoilà ensemble, la Kumpania, nous avons avec nous un nouveau venu nella nostra famiglia, nous avons adopté Nevin comme notre fils en début d'année, il dort encore, mais ne va pas tarder à sortir de son vago !!
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Norm avait vu le campement s'installer, des roulottes tsiganes.
Il connaissait déjà ce genre d'habitation il en avait vu a Castelnaudary.
Il décida de prendre un tonneau de Chouchen de sa réserve et de leurs apporter en signe de bienvenu.
Il se dirigea vers le campement.

Bonjours Dames et Messire, je vous apporte un tonneau de Chouchen qui viens de Bretagne en signe de bienvenu parmi nous.
Si cela vous dit nous avons aussi notre campement un peu plus loin, passez nous voir quand vous voulez..
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mouah quel bazar que ce camp, écoute moi un peu le raffut qu'elles font les filles !!!
Sam s'étire doucement au fond du vago, doucement et avec de petits gestes il y a tellement de choses là dedans que bientôt on ne pourra plus bouger !



Qui m'interpelle ainsi je connais cette voie, mais ce n'est pas possible le vago n'a tout de même pas bougé pendant que je dormais !

hé lucine où sont mes braies ?

Mais c'est quoique ce bruit dehors le camp est prit d'assaut au quoi, pourquoi ils se lèvent tous si tôt ils sont devenus gadjo dans la familja ?

Oh Lucine je trouve pas mes braies et quelqu'un m'appelle, tu peux me dire qui c'est ?
Sam n'entend aucune réponse juste un brouhaha, quelques exclamations et des rires

foutre de bordel bon je vais oublier mes braies et je vais voir qui m'appelle ainsi, on dirait la voie de sandi mais il est à Blois et à moins d'avoir un porte voie aussi gros que le petit bateau d'ichiro... et encore non !

Sam en entendant Lucine l'appeler ainsi s'inquiète, à peine vêtu il met le nez à la fenêtre et comprend de suite se qui ce passe, il sourit.

Oui j'arrive j'arrive

Si j'avais su me serait levé plus tôt moi !! ah tiens mes braies vite vite bon pas à l'envers mais vite ! sam s'habille en toute hâte et sort du vago.
Il s'arrête quelques instants sur le pas de la porte pour admirer la famille, il sourit en voyant l'effervescence et s'amuse de voir l'agitation des femmes

Alors mais Sandi et zéé il n'y avait plus rien à boire à blois que vous êtes déjà ici, c'est dommage je n'ai...

Sam s'arrête dans son élan et voit qu'il est trop tard pour les narguer ils ont déjà tous une pinte à la main et le tonneau était assailli. Sam d'un regard voit de nouvelle tête et plus de pintes qu'il n'en attendait mais au diable il a toujours suffisamment de vin pour la kumpania !

Sam s'approche de zé et sandi pour les saluer, il va falloir faire de la place et jouer des coudes à moins que !

Et alors Nej et Lucine on n'a pas un petit quelque chose à grignoter avec notre vin ?

Sam sourit en les voyant le regarder sans bouger.

ça va on mangera des oublies lança sam et il savait que la soirée allait être longue et joyeuse. Une fois les salutations d'usages faites, les histoires des uns et des autres allaient se dévider devant le feu, l'alcool allait exagérer les propos et la famille allait se mettre à chanter danser durant toute la nuit....
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L'important, n'est pas ce que tu vis mais pourquoi tu le vis

…L’agitation apparente était synonyme de fête à venir chez les tsiganes, lesquels mesuraient la plupart du temps leurs actes, le plaisir des retrouvailles en meneur leur camp allait résonner de rires faisant échos à d’autres rires, de cris et de chansons jusqu’à l’aube.

Sam sorti de son vago souriait à la ronde, Normandie un gadjo qu’ils connaissaient de Castelnaudary arrivé quelques instants avant accompagné d’un tonneau de breuvage breton fut invité à partager le repas que Nejma commençait à préparer.

Montrant du doigt Nevin à Sam après lui avoir fait une longue accolade en lui tapant dans le dos, Sandino le lui avait présenté.

- Sam ce chavo c’est Nevin, il nous a adopté comme parents Zézé et moi, c’est un chanteur qui s’accompagne tu devrais pouvoir jouer avec lui, mais bon pour l’heure il va aller aider Nejma.

Se tournant vers Nevin Sandino lui présente Sam.

- Hijo ce tsigane est le chef du camp, si chiama Sam c’est comme un oncle pour toi, présente lui tes respects et va aider ta cousine.
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Il sourit a Lucine de sa remarque , ses parents lui avaient longuement parlé de la famille et il les avait juste croisé de loin a la cour...
C'est sa Zia (tante) et sans vraiment la connaitre il l'aime déjà beacoup , il lève sa chope et trinque

Sasto ! Zia !

Puis des cris des hurlements , ahh qu'il aime cette ambiance , tout le monde s'affaire , un homme arrive avec un tonneau Névin s'empresse de le rejoindre sa chope vide a la main !

Kenavo m'sieur !

Puis son père lui présente sam son Oncle ! Il incline la tête en guise de salue ...

Piacere Zio !

Ni une ni deux le voilà qui l'envois aider sa cousine ...il marmonne qu'il a encore soif mais decide de na pas trop raler sous peine de represaille ..
Il aide sa cousine tout joyeux d'être en famille puis lui reponds !

Oui tu as raison il faut fêter ça !

Le jeune troubadour entre dans son Vago et en ressort par le toit, sa vielle a la main, jouant un air gai il se met a chanter d'une voix forte et claire :

Si j'ai dans la veste
Un, deux ou trois lapins,
Quidams ! Je suis magicien !
Si je change la peste
En petits bouts de pain,
Ri-gue-dam ! Je suis diablotin !
C'est en suivant l'étoile du berger
Sans me soucier des mages
Que j'ai appris à faire voler
Ce que j'avais en cage.

Si tu as des ailes,
Ajoute deux mandibules,
Quidam ! Tu es libellule !
Et j'engage le ciel
En guise de vestibule,
Ri-gue-dam ! Tu es funambule !
De fil en aiguille tu brises tes chaînes,
Tu construis un empire !
Range ton coeur dans un bas de laine,
Ça peut toujours servir !

Si j'ai dans la tête
Grelots et tambourins,
Quidams ! Je suis baladin !
Si je pars en quête
D'un feuillet de quatrains,
Ri-gue-dam ! Je suis mandarin !
A cheval sur le vent, je pars pour la lune
Avec mon sac de noix !
Je sais qu'ici bas j'étais sans fortune,
Là-haut je serai Roi !

HAHAHA !!

Il eclate de rire poursuivant la musique et dansant sur son vago ...

(Ange "saltimbanque")
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Ichiro avait fort mal dormis. Aussi, lorsqu'il fut réveillé par les éclats de voix il se tourna sur le côté et tenta de se rendormir... en vain. Qu'est-ce qui pouvait bien leur arriver ce matin. Il ouvrit les yeux et alla jeter un coup d'œil sur le campement - deux nouveaux vago. Voilà donc ce qui était la source de toute cette agitation.

Ichiro pris un seau et alla faire quelques rapides ablutions derrière le vago de Lecja, se demandant qui pouvaient bien être ces nouveaux arrivants.

Zée ? Serait-ce la tante de Nejma qui était venue à leur rencontre ?
Ichiro passa ses doigts dans ses cheveux, et s'estimant présentable, fit le tour du vago pour rejoindre les autres.

Ola les amis !

Je suis Ichiro, le compagnon de Lecja. J'espère que vous m'avez réserve un verre que je puisse trinquer avec vous, dit Ichiro en lorgnant sur le tonneau de chouchen.

Ichiro sourit en voyant les réjouissances des retrouvailles familiales. Déjà les premières note de musique s'élevaient dans les airs et commençaient à égayer l'atmosphère.
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sand avait promis à ses amis tsiganes de passer les voir dans leur camp. Cet après midi là il faisait beau et chaud et elle se décida d'aller leur faire un coucou.

A peine arrivé au camp qu'elle vit Nevin faire le pitre sur son Vago, elle l'écouta de loin, puis elle s'approcha, elle connaissait tout le monde sauf une demoiselle qui avait l'air bien pâle.

Elle n'était pas venue seule, elle avait mis dans sa charette quelques fûts de bière.

Bonjour tout le monde!!!!! Comment ca va ?

Puis en regardant Nevin.

Nevin ? tu peux m'aider à descendre les fûts ? s'il te plait

...Le tonneau de Normandie à peine ouvert que déjà on en voyait le fond, l'arrivée de nouveaux villageois et l'apparition du compagnon de Lecja suivit par cette dernière encore faible augmentant le nombre de buveurs c'est avec ravissement que Sandino vit Sandrine se présenter au camp accompagnée par des barriques empilées dans un chariot.

Saluant la venue de la manne liquide d'un vibrant " Louée soit Sandrine !St Boulasse coulez pour nous !!" Il se décida à chanter lui aussi demandant du geste à Sam et Nevin de l'accompagner sans lacher Lecja qu'il tenait dans ses bras lui glissant à l'oreille de se laisser guérir par la musique.

- Sam ! Nevin ! andiamo !!

Entre dos aguas
Camina la vida
Entre dos aguas

Au gré du ruisseau l’on voit
Au gré de l’eau il y a
Une sirène de fontaine
Puisant des brassés de serments
Lancés par les amants.

Un astre flamboyant
En quarantaine
Sur la faïence du temps
Miroitant
D’un reflet éclatant
La mosaïque humaine.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera

Au gré des trous d’eau parfois
Au gré des flots se voit
Des passants en ribambelle
Faisant galons de dentelles
Aux poignets d’un royaume rêvé,
La petite ritournelle
La gigue éternelle
La ronde sans fin des sentiments innavoués.

Au gré des méandres là-bas
Au gré des courants on aperçoit
Fiancés au picrate
De sombres pirates
Échoués sur les bancs
Que le sable mouvant
Fait au gré des courants
Surgir des cataractes.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera

Au gré du ruisseau
Des courants, de l’eau il y a
Des corps étraves
De funèbres épaves
Qui abandonnent aux rives,
Plus mortes que vives, laissées à la dérive,
Bien des âmes nouées d’entraves,
D’illusions suaves
Où faute de courage,
Trouvent en guise de rivage,
L’oubli.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera*…


Au gré des eaux
Des courants du ruisseau, s’entend tout bas
Un chant,
Accompagnant depuis la source
Le long de sa course
Le ruban liquide
Comme un guide
Disant l’espoir vivant
D’un delta florissant
Qui au levant,
Surgit d’un néant de brume
Comme une gerbe d’écume,
Explosera…


* entre deux eaux/ ainsi vont les paroles/entre deux eaux/la poésie toujours sera…
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ATMANA et les 3 ASSOURAS

Acte I "CHUDRA"

Le rideau s'ouvre.....




Un homme est attablé, un festin opulent est étalé devant lui, il mange des deux mains tout ce qui se trouve à sa portée sans prendre le temps de déguster. Il mange, il dévore, non pas par faim, mais comme si la peur de devoir partager lui ouvrait l'appétit. Une fille passe, il lâche une cuisse de poulet et sans prendre le temps de s'essuyer la main fait tinter les écus de la caissette qui se trouve sur sa gauche, tout en regardant la fille d'un oeil impudique.


Chudra :
Je veux…je veux
Des biens, des êtres, qui feront des envieux
Je prends, vole, ne fait qu’exiger
Je veux et j’ai !
De tout je fais mon lait

Atmana :
Te voilà bien sur de toi
Comme en son royaume le roi
Ne crains-tu pas les Cieux
Le partage n’a t’il pas grâce à tes yeux

Chudra :
Que me dis-tu là folle !
Pour qui donc tu caracoles ?
Les prêtres qui racolent
La morale et sa farandole
De mon école, le vice sors gagnant
Tes dires ne sont que paroles au vent

Atmana :
Tu sais pourtant qui je suis
Ni morale, ni dogme, ni esprit
Je te réveille certaines nuits
Quand de tes désirs assouvis
Tu ne tire qu’un néant sans vie

Chudra :
Je veux et j’ai !
L’or, la fille aux cheveux de jais
La gloire, les bénéfices du marché
Des hommes sur qui m’essuyer les pieds
Je prends ce qui est désiré

Atmana :
J’attendrai sagement
Que meure en toi l’ignorant
Qui pense être, en obéissant
Aux désirs et ce sans discernement
Alors que tu n’es qu’instrument
Soumis à l’aveuglement

Chudra :
Attends donc !! grand bien te fasses.
Mais reste à ta place
A ma surface jamais ne reviens
Pour la troubler de ta face
Comme l’eau le fait mélangée au vin.


L'homme de rage ferme sa caissette et reprend son repas, mord à pleine dents dans un poisson tout en regardant la fille d'un oeil provocateur. Le regard vite ce change pour laisser place à la panique, il porte ses mains à sa gorge, ouvre grand la bouche.
Une arrête si petite soit-elle peut changer bien des choses.


Le rideau se ferme....................

Acte III " BRAMANHA"

Le rideau s'ouvre ..........






Un homme assit à même le sol, fait des rituels prés d’un feu. Devant lui des offrandes dans des plats. Il joint ses mains, ferme les yeux, puis écarte les bras, les levant vers le ciel, son regard fixant un point que lui seul voit. Une femme s'approche de lui, un léger sourire sur les lèvres.


Bramanha :
Loué sois-tu seigneur
Notre sauveur
Phare de l’humanité
Du troupeau le berger
Loué sois-tu splendeur
Fais de nous les vainqueurs
Des barbares égarés
Des serviteurs de l’impiété

Atmana :
Psalmodier, psalmodier !
Voila ce que tu fais
Pour unique horizon
Telle une froide prison
Psalmodier, répéter
Rester figé
Avec pour seul credo
Sans fin, des mots…rien que des mots

Bramanha :
Des mots sacrés !!
Qui seuls portent la vérité
Des formules rituelles
Qui donnent des ailes
Et nous font puissants
Face aux mécréants
Loué sois-tu notre sauveur
Loué sois-tu de ton labeur !!


Atmana :
La vérité a bien des visages
Crois tu que Dieu n’ait atteint que ton rivage
Tu parles de sacré, de vérité
Dans le marbre gravé
Tu dis obtenir la victoire
En louant sa gloire
Ta croyance est aux abois
Et ton dogme comme tes Saints…en bois.

Bramanha :
Tu blasphèmes et m’importunes ! assez !!
Je suis certain de ce que je fais
Louer le Divin est la voie
Toi du démon tu es la voix
Il n’y a qu’un Dieu et c’est le mien
Les autres sont dans la main du malin
Loué sois-tu sauveur
Fais taire en moi cette rumeur
Qui sème le doute comme le blé
Loué sois-tu seigneur et sois comblé.


Atmana :
S’il est un Dieu penses-tu vraiment
Qu’il attende un tel agissement
Où la dévotion éclipse le vrai
Où tout est dit, scellé dans un livret
Il n’est qu’un Dieu mais en chacun de nous
Et ne demande pas que l’on plie le genou
Les certitudes valent bien que l’on doute
C’est ainsi que l’on fait bonne route
Confiant dans notre part de divinité
Ouvert à la diversité
S’il est un Dieu c’est ainsi qu’il nous a voulu
Et non pas recroquevillé sur des bancs vermoulus
Louée, sois l’humanité pour sa variété
Loués soient ses enfants pour l’éternité
Qu’ils ne fassent pas de demain un cimetière
De leurs vies une ronde mensongère
Loué soit le Père de nos Pères et Gaïa notre Mère
Car nous sommes filles et fils du Ciel par le corps de la Terre…


Le prêtre, fait des signes d'énervement vers la femme, lui faisant comprendre de s'éloigner, ce qu'elle fait, gardant toujours son sourire énigmatique. L'homme regarde le feu, les offrandes pour son Dieu. Sa main va se saisir d'une feuilles d'or pour la déposer sur une Idole, son geste reste en suspend, il tourne la tête pour regarder la femme s'éloigner..... Sa main se détourne de l'or pour prendre une poignée de terre entre ses deux mains et les élèvent vers le ciel où la lune brille d'une lumière divine.


Le rideau se ferme ............


FIN


Atmana...Zézé----- Chudra, Ksatrya, Bramanha ... Sandino
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Une chope a la main et sa copine Liss près d'elle Kay regarda et écouta cette ''pièce de théatre'' avec interet.
Jamais de sa vie elle n'avais vu cela,bouche bée elle ne parlait pas ,Sandrine lui remplissait sa chope a mesure qu'elle se vidait....

Quand tout fut terminer,Kay éblouis par tant de talent se mit debout pour applaudir.

Bravo!!!! et merci de cette invitation vous etes tous charmants.

Elle trinqua avec toute la troupe et essayait de se souvenir des noms a tout qui se présentait a elle

Kay écouta avec attention les explication de Sandino a propose de l'histoire qui s'était jouer devant nous.

De passage à SA, Nanou avait été heureuse de croiser la troupe de tziganes rencontrée à Blois.

Zézé lui apprit qu'ils jouaient la pièce qu'ils n'avaient pu interpréter à la fête du printemps. Elle eut trés envie de la voir, et s'approcha discrétement des vagos.
L'ambiance était vive et gaie, et Nanou n'osa pas se glisser au milieu de cette fête où tous se connaissaient.

D'un coin tranquille, adossée à un arbre, les fesses posées dans l'herbe, elle écouta attentivement les trois dialogues successifs.

Elle avait l'impression de voir la sagesse tentait de s'infiltrer dans le coeur de pierre de l'égoïste nombriliste et au fond malheureux,
puis dans la raison du guerrier valeureux et fier mais aveugle,
et finalement dans l'âme du religieux à l'esprit fermé sur la vie.

Tout au long de la pièce, un sourire habillait ses lèvres aux paroles d'Atmana, et la joie l'habitait quand elle se leva encore ébahi par le talent des acteurs.

Elle allait partir discrétement, lorsqu'elle vit Kay s'approcher une chope à la main.

Oui, en effet, je suis celle là même!

Nanou rit et remercia Kay pour la chope offert.

Je me souviens bien, oui, de votre passage;
J'espère que vous avez pu retrouver ceux que vous cherchiez alors.

Aprés avoir trinqué, Nanou glougloutta rapidement la chopine.

J'ai passé un trés agréable moment, et suis désolée de ne pouvoir m'attarder, mais la lune est déjà haute et je dois ramener mon chargement à Blois.

Félicitez pour moi Scandino et Zézé, et bisez même Nevin dont j'ai capté le chant en arrivant.

Que la joie gonfle votre coeur tout au long du chemin.

Nanou lui rendit la chope avec un grand sourire, passa sa besace sur l'épaule et ses pieds prirent le chemin du retour.

Alors Nanou je te souhaite un bon retour a Blois et rassure toi je ferai ce que tu m'a demander.

Kay lui fit une bise et la regarda partir.

Des yeux elle chercha Sandino et Zézé pour les remercier au nom de Nanou.
Elle avait fais une bise a Nevin en taverne de sa part aussi.

Sam applaudit et manifesta bruyamment à la fin du spectacle, il regardait les uns et les autres se rencontrer et se distraire dans le camp. La joie se lisait dans les yeux de la madre, il prit quelques pintes de bière et se porta au devant de Zeze et Sandino qui devaient avoir le gosier sec !!!

sastooo les amis et merci pour cette animation dans le camp, merci à tous d'être ici et profiter bien, mangez buvez et riez !!!

Dans son élan Sam monte sur les planches de la scène d'éclaircie la voie

J'ai pour vous quelques mots que je vais vous réciter mais attention la fin pourrait décevoir certain d'entre vous !!!!

Dans son lit


sam marque une pause en souriant après avoir déclamé le titre

J’entre en ton lit
Ta fraîcheur me surprend
Un frisson m’envahit
Eveille l’échine

Ma main te caresse
Sans t’arrêter
Frétillante
Tu glisses entre mes doigts,
Effleures mes reins

Lascive
Tu t’allonges sur ma peau
J’avance
Je te sens
Impétueuse sur mon dos

Attiré dans ton courant
Je joue de tes ondulations
M’agite
M’étourdis

Je me couche en toi
Frissonne
Dans tes abysses
Mes tempes vibrent
L’air me manque
Mes Rêves se brouillent

J’émerge
Respire la brise
Pour reprendre mon souffle

Quand tu ruisselles sur mon corps
Je m’éloigne
Abandonnant lentement
L’empreinte de mes pas sur ta rive
Seule trace de nos ébats
Dans ton cours
Douce rivière

Sam sourit descend sans attendre de l'estrade et retourne auprès des siens continuer la fête
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L'important, n'est pas ce que tu vis mais pourquoi tu le vis

Nejma a abandonné la preparation du repas pour suivre avec grand plaisir la pièce de théatre et c'est a pleines mains qu'elle applaudit .

Bravooooooooooo , Bravooooooooooooo .

La chaleur l'envahissait , , force en était aux verres qui sitôt vides se remplissaient , l'ambiance festive autout d'elle la rejouissait .Voir ainsi rassemblés famille et amis lui fait tourner la tête .
Elle s'était retirée dans son vago discretement entrainant Kha avec elle .

Elle revient furtivement et suivie de pres par une grande ombre sombre , on peut disntinguer une corde entre ses doigts . Au fur et a mesure de son avancée vers le feu on peut distinguer un grand [b]ours derriere elle .

Oyez Oyez braves gens ! Voici l'ours de la Kumpania ! Il a suivi une étoile ...
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Kay se leva de sa chaise et recula a la vue de cette bète sauvage .
Tremblante de peur elle vit que tout les gens autour n'en avais point peur.

Nejma le présenta comme un des leurs .
Kay était vraiment impresionnée mais n'osa pas s'en approcher

Dis moi Nejma il a l'air docile ton ours ,est-il dangereux?

L'ours la suivais comme un ptit chien.

A la fin du spectacle, Nejma arrive suivie d'un ours et ce n'était pas Kha, sand regarda l'animal un peu impressionnée, elle n'avait jamais vu d'ours de sa vie.

Elle vit kay se reculer d'un coup et sourit, l'ours était attaché et Nejma ne ferait rien de dangereux avec son ours. C'est à ce moment là que Maeve arriva à son tour, elle s'assit un peu plus loin. Sand lui fait un petit signe de tête accompagné d'un sourire.

Puis elle se reconcentra sur l'ours et surtout sur son verre qu'elle n'arrivait jamais à finir, il y avait toujours quelqu'un pour lui remplir.

Lecja après avoir échanger quelques phrases avec Névin, celui-ci disparut de nouveau pour aller voir une autre personne. Décidément, il était pris de partout. Elle sourit et regarda Ichiro:

Voila un homme en plus avec qui discuter et s'amuser pour le voyage!!

Elle lui fit un clin d'oeil.
Elle vit arriver quelques instants plus tard Nejma avec un Ours. Elle sourit et le trouva très impressionnant.

C'est alors qu'elle remarqua un singe surpris par l'ours. Elle rigola et se dit que c'était à son tour de conter une histoire. Ce n'était pas encore trop sa tasse de thé, elle n'avait pas l'habitude et espérait que ce qu'elle avait concocter plairait aux gens. Elle, quand elle racontait, parlait en vers...des vers timides... mais charmant...

Elle s'approcha du feu, se mettant bien en évidence. Elle était habillée de rouge, le rouge des tsigane, celui-ci faisait ressortir encore plus le rouge de ses joues. Serait-ce de stress ou de chaud?? qui pourrait le dire... Ils ne le sauraient pas.
Elle pris une grande inspiration et se lança:

Oyez Oyez braves gens, je vais vous conter une histoire en vers...
Voici l'histoire d'une étincelle:

Elle regarda, si elle avait bien attiré l'attention et puis commença à conter :



Elle salua et puis se rassit dans le cercle.
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Non pas la tête pas la tête non pas la tête !!

Sam se réveil en sursaut et se relève d'un coup, manquant de s'assommer sous le vago où il avait fini sa nuit ou plutôt la matinée car il avait bu sans soif jusqu'au levé du jour...
arghhhh quel cauchemar on me coupait la tête avec une lime à ongles beurk !!!

Sam sort de dessous le vago et regarde autour de lui, sa tête lui fait horriblement mal, le camp semblait avoir subit un assaut de barbare, et le silence semblait avoir conquis les lieues !
Un tonneau vide laissait perler à son robinet les dernières gouttes du sang de la vigne, le feu doucement se mourrait. Il prit quelques bûches qu’il lança dans le feu pour le relancer. Le tas était maintenant presque terminé observa t’il…

Sam prit la direction du point d’eau pour se rafraîchir, faire un brin de toilette et essayer de jeter à l’eau le forgeron qu’il a dans la tête !
Chemin faisant il regarde les abords du camp…
Quelques empreintes semblaient marquer des étreintes passionnées dans les herbes hautes, d'autres étaient encore imprégnées des palabres de la nuit…
En se lavant il laissait revenir à sa mémoire tout les bons instants de la veille, la pièce de théâtre, la musique, les chants et il ne put se retenir de verser une larme en repensant aux jolies mots de lecja, l’étincelle !!!

Bon il est temps de s’en retourner voir si le camp se réveille !

En passant prêt du vago de Nej il l’aperçu s’activant à l’intérieur sans y voir kha, d’ailleurs personne ne l’avait vu depuis leur arrivé ;
bonjour ma fille

Puis vers le vago de Ze et Sandi il entendit fredonner Nevin déjà éveillé et de bonne humeur ;
latcho dives familja !

Le vago de lecja et ichiro était silencieux mais rien d’inquiétant les jeunes ne peuvent jamais se lever, alors en passant il frappa un coup sur les planches du vago content de son forfait !

Tiens il y a des visiteurs qui ont dormi dans le camp, Sam sourit en les voyant épars dans le camp !

En arrivant à son vago il vit madre affairée et compris tout de suite

Bonjour mon cœur

Passant tout prêt de lucine il lui glissa un baiser dans le cou.

Je vais préparer l’attelage nous reprenons la route ?
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L'important, n'est pas ce que tu vis mais pourquoi tu le vis

Lucine s'était endormie très tôt pendant la fête, cherchant l'ours, elle s'était isolée et avait manqué une bonne partie des réjouissances. Elle qui se réjouissait déjà de finir la nuit par des danses, se retrouvait très tôt le matin en train de préparer le départ.
Elle fut surprise d'ailleurs du nombre de personnnes qui restaient dans le camp et qui certainement feraient partie du voyage. En voilà qui avaient compris que les tsiganes, ces "intouchables" étaient un moyen sûr de voyager en bonne compagnie.

La voie claire de Zé dans cette langue étrangère dont la musique parlait toute seule fit sourire Lucine. Elle aimait, non, elle savourait ces mélanges. Elle se sentait chez elle lovée dans ce patchwork de sensations.

Frissonnante sous le baiser de sam, Lucine sourit rayonnante. Elle lui tendit les lèvres en murmurant :
Il est temps de faire tourner les roues.
Puis lui volant le baiser, elle se tourna vers l'endroit d'où venait la voix de Zé
Ola Zé ! Que tal ? stan prontos ?
S'adressant à Sam en riant !
Tous ces vagos ! On va pas passer inapperçus !

A la sortie du campement, Lucine trouva un arbre en direction de la ville de Sancerre et alla y accrocher un diklo. Aucun doute possible pour ceux qui voudraient les suivre à la trace.
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...Sandino râla pour la forme quand sa compagne l'embrassa dans le cou, se lever par contre fut plus douloureux, si le créateur avait décidé de faire l'homme à son image debout sur ses deux giboles, il n'avait sans doute jamais été saoul sinon il l'aurait laissé vivre à quatre pattes, moyen tout aussi efficace de progresser, moyen que choisit ce matin là Sandino pour s'extraire du vago.

Arrivé sur le sol il ne put que rester assis le dos appuyé sur la roue de la carriole se tenant la tête tout en maugréant.

- Ostia !! porca misèria !! tot la nit chingarse !! j'ai l'impréssion qu'il y a une armée en marche en mi cabeza !! ...Zézé amore mio fai qualcosa per me, une décoction pour femme enceinte s'il faut mais hace lo por favor morena mia.
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La voix de Lucine qui l'interpèle, c'est à genoux sur la paillasse de la carriole, sortant la tête par la fenêtre, que Zézé lui répond:

- Ola Lucine !! come vai ?!! fa bello para viajar !!

Le bougons se tourne et se retourne sur sa couche, se tenant la tête.

- C'est pas fini de brailler comme des poules qui se disputent un oeuf !!! ... e male alla testa !!
- Si tu buvais moins, tu aurais moins mal le lendemain !! Lui répond Zézé en riant

Elle le suit du regard quand il sort à quatre pattes de la carriole. Rapide préparation d'une tisane au romarin qu'elle tend à Sandino qui la boit en faisant la grimasse.

- La prochaine fois que tu voudras boire plus que de raison, mio amato, penses au gout de cette tisane !! ... écoutes tu figlio come canta bene !!

En disant cela, elle pense qu'ils avaient bien fait d'adopter, au moins Nevin n'avait pas la voix de son père. Elle était fière de ce fils que le destin avait mis sur leur route et le voir si heureux était un plaisir. Un galop approchant, la sort de ses pensées. Sandrine venait les saluer.

- Merci pour l'accueil de cette ville et de toi en particulier, nous revenons toujours dans les villes où nous avons été bien reçu, donc nous reviendrons ... si le destin nous donne vie !!!
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...Après les derniers au revoir et bonne route échangés avec les villageois, la promesse de revenir faite à Sandrine, la fin des plaintes de Sandino, les tsiganes prirent la route poussé par un vent de toujours duquel ils se disaient parfois les fils.


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L"étoile a pris la route avec sa famille , heureuse de ses retrouvailles , plus heureuse encore de ce qu'elle a trouvé .
L'acceuil dans cette ville était formidable et elle se promettait d'y revenir ..le vent saurait bien, un jour ou l'autre, guider ses pas vers ce lieu
Latcho drom
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