[RP] Campement de La Kumpania Tsigane

Il sourit a Lucine de sa remarque , ses parents lui avaient longuement parlé de la famille et il les avait juste croisé de loin a la cour...
C'est sa Zia (tante) et sans vraiment la connaitre il l'aime déjà beacoup , il lève sa chope et trinque

Sasto ! Zia !

Puis des cris des hurlements , ahh qu'il aime cette ambiance , tout le monde s'affaire , un homme arrive avec un tonneau Névin s'empresse de le rejoindre sa chope vide a la main !

Kenavo m'sieur !

Puis son père lui présente sam son Oncle ! Il incline la tête en guise de salue ...

Piacere Zio !

Ni une ni deux le voilà qui l'envois aider sa cousine ...il marmonne qu'il a encore soif mais decide de na pas trop raler sous peine de represaille ..
Il aide sa cousine tout joyeux d'être en famille puis lui reponds !

Oui tu as raison il faut fêter ça !

Le jeune troubadour entre dans son Vago et en ressort par le toit, sa vielle a la main, jouant un air gai il se met a chanter d'une voix forte et claire :

Si j'ai dans la veste
Un, deux ou trois lapins,
Quidams ! Je suis magicien !
Si je change la peste
En petits bouts de pain,
Ri-gue-dam ! Je suis diablotin !
C'est en suivant l'étoile du berger
Sans me soucier des mages
Que j'ai appris à faire voler
Ce que j'avais en cage.

Si tu as des ailes,
Ajoute deux mandibules,
Quidam ! Tu es libellule !
Et j'engage le ciel
En guise de vestibule,
Ri-gue-dam ! Tu es funambule !
De fil en aiguille tu brises tes chaînes,
Tu construis un empire !
Range ton coeur dans un bas de laine,
Ça peut toujours servir !

Si j'ai dans la tête
Grelots et tambourins,
Quidams ! Je suis baladin !
Si je pars en quête
D'un feuillet de quatrains,
Ri-gue-dam ! Je suis mandarin !
A cheval sur le vent, je pars pour la lune
Avec mon sac de noix !
Je sais qu'ici bas j'étais sans fortune,
Là-haut je serai Roi !

HAHAHA !!

Il eclate de rire poursuivant la musique et dansant sur son vago ...

(Ange "saltimbanque")
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Zézé était heureuse d'autant de joie autour d'elle et surtout de voir Nevin revivre, peut-être que cette nouvelle famille effacerait les jours noirs qu'il venait de traverser.

Le soleil était déjà haut dans le ciel, la douceur du jour serait propice à une soirée d'offrandes et de partages avec les visiteurs qui avaient osés ou qui oseraient venir au camp.

- Hijo ! bravo pour cette chanson, elle nous a mise en joie et toute indiquée en ce jour ... aller ! descends de là et viens nous aider à monter la scène pour la représentation promise en remerciement de l'accueil du village que nous recevons !!
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Ichiro avait fort mal dormis. Aussi, lorsqu'il fut réveillé par les éclats de voix il se tourna sur le côté et tenta de se rendormir... en vain. Qu'est-ce qui pouvait bien leur arriver ce matin. Il ouvrit les yeux et alla jeter un coup d'œil sur le campement - deux nouveaux vago. Voilà donc ce qui était la source de toute cette agitation.

Ichiro pris un seau et alla faire quelques rapides ablutions derrière le vago de Lecja, se demandant qui pouvaient bien être ces nouveaux arrivants.

Zée ? Serait-ce la tante de Nejma qui était venue à leur rencontre ?
Ichiro passa ses doigts dans ses cheveux, et s'estimant présentable, fit le tour du vago pour rejoindre les autres.

Ola les amis !

Je suis Ichiro, le compagnon de Lecja. J'espère que vous m'avez réserve un verre que je puisse trinquer avec vous, dit Ichiro en lorgnant sur le tonneau de chouchen.

Ichiro sourit en voyant les réjouissances des retrouvailles familiales. Déjà les premières note de musique s'élevaient dans les airs et commençaient à égayer l'atmosphère.
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Lecja arriva au campement. Elle était encore très pale, elle se remettait tout juste d'une mauvaise grippe. Les nonnes n'avait pas voulu la laisser partir lui disant qu'elle n'était pas encore guérie, mais celle-ci s'était enfuie du couvent. Elle savait que même pas dans quelques jours, elles la retrouveraient et la ramèneraient au couvent mais elle avait envie de voir la kumpania. Elle lui manquait et puis elle serait aussi bien là-bas pour guérir, avec de la vie, de la joie et un bon feu.

Quelle ne fut sa surprise en arrivant de voir autant de monde autour du feu.
Plissant les yeux, elle cru reconnaitre zézé qui félicitait un jeune homme qu'elle ne connaissait pas, puis sandino qui trinquait avec son père. Puis en vit d'autres personnes qu'elle ne connaissait pas
Elle sourit et puis courut dans les bras de zézé et de sandino en les bisouillant.

zézé, sandino!!!!!!!!! ça fait tellement longtemps, comment allez-vous???Vous passez quelques temps en notre compagnie??
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sand avait promis à ses amis tsiganes de passer les voir dans leur camp. Cet après midi là il faisait beau et chaud et elle se décida d'aller leur faire un coucou.

A peine arrivé au camp qu'elle vit Nevin faire le pitre sur son Vago, elle l'écouta de loin, puis elle s'approcha, elle connaissait tout le monde sauf une demoiselle qui avait l'air bien pâle.

Elle n'était pas venue seule, elle avait mis dans sa charette quelques fûts de bière.

Bonjour tout le monde!!!!! Comment ca va ?

Puis en regardant Nevin.

Nevin ? tu peux m'aider à descendre les fûts ? s'il te plait

Lucine avait les larmes aux yeux de tant de liesse et de tant de jeunesse autour d'elle. Vraiment, il allait bien le Nevin au milieu de cette famille. Même les gadje participaient joyeusement à leur fête. Ils semblaient un peu perdu au milieu de tout ce bastringue, et devaient bien avoir du mal à comprendre les cris et les acclamations.
Quant à elle, la Lucine, la Madre, elle ne savait plus qui accueillir au milieu de tout ce jaleo (fête tapageuse, dire raleo avec un r du fond de gorge, la jota espagnole) mais tout le monde semblait à son aise, vidant tout à tour pintes de vins et tonneaux de bière.

Lorsque sa fille arriva, menue et pâlotte, elle se précipita sur elle avant que Ichiro ne le fasse, lui présentant un plat des meilleurs mets qu'elle put trouver afin que la jeune fille se requinque aux couleurs de leur feu.

Déjà Zé et Sandino, rompus aux spectacles montaient une scène. Lucine imagina le spectacle, se promettant un amusement final avec une présentation d'ours et la danse de grand-mère.

Elle avait plus que tout envie de voir la nouvelle comédie de ses amis, mais elle même n'avait jamais monté de scène, aussi se précipita t'elle pour apprendre, saisissant dans son élan le pauvre Sam qui faillit bien en renverser sa pinte.

Ah, c'était une jolie fête qui se préparait là. On s'amusait bien dans ce pays bien accueillant, et de manière incompréhensible, aux frontières fermées.

En riant, Lucine cria en direction du jeune homme :

Nevin par ci ! Nevin par là !
Nevin ici, Nevin là-bas
Il est en haut, il est en bas
Haut du vago ,
Es burracho !
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...Le tonneau de Normandie à peine ouvert que déjà on en voyait le fond, l'arrivée de nouveaux villageois et l'apparition du compagnon de Lecja suivit par cette dernière encore faible augmentant le nombre de buveurs c'est avec ravissement que Sandino vit Sandrine se présenter au camp accompagnée par des barriques empilées dans un chariot.

Saluant la venue de la manne liquide d'un vibrant " Louée soit Sandrine !St Boulasse coulez pour nous !!" Il se décida à chanter lui aussi demandant du geste à Sam et Nevin de l'accompagner sans lacher Lecja qu'il tenait dans ses bras lui glissant à l'oreille de se laisser guérir par la musique.

- Sam ! Nevin ! andiamo !!

Entre dos aguas
Camina la vida
Entre dos aguas

Au gré du ruisseau l’on voit
Au gré de l’eau il y a
Une sirène de fontaine
Puisant des brassés de serments
Lancés par les amants.

Un astre flamboyant
En quarantaine
Sur la faïence du temps
Miroitant
D’un reflet éclatant
La mosaïque humaine.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera

Au gré des trous d’eau parfois
Au gré des flots se voit
Des passants en ribambelle
Faisant galons de dentelles
Aux poignets d’un royaume rêvé,
La petite ritournelle
La gigue éternelle
La ronde sans fin des sentiments innavoués.

Au gré des méandres là-bas
Au gré des courants on aperçoit
Fiancés au picrate
De sombres pirates
Échoués sur les bancs
Que le sable mouvant
Fait au gré des courants
Surgir des cataractes.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera

Au gré du ruisseau
Des courants, de l’eau il y a
Des corps étraves
De funèbres épaves
Qui abandonnent aux rives,
Plus mortes que vives, laissées à la dérive,
Bien des âmes nouées d’entraves,
D’illusions suaves
Où faute de courage,
Trouvent en guise de rivage,
L’oubli.

Entre dos aguas
Asi van las palabras
Entre dos aguas
La poesia siempre sera*…


Au gré des eaux
Des courants du ruisseau, s’entend tout bas
Un chant,
Accompagnant depuis la source
Le long de sa course
Le ruban liquide
Comme un guide
Disant l’espoir vivant
D’un delta florissant
Qui au levant,
Surgit d’un néant de brume
Comme une gerbe d’écume,
Explosera…


* entre deux eaux/ ainsi vont les paroles/entre deux eaux/la poésie toujours sera…
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...Sa chanson terminée Sandino avait demandé le silence, Zézé lui ayant fait signe de la main pendant qu'il chantait.

- Amigos, hermana, hermano, nièces, le temps aux nigli de cuirent nous allons vous jouer une pièce, une pièce sérieuse qui va vous étonner peut être, éveillant en vous des questions, la fête est un tout fait de joie et de moments de conscience, le spectacle achevé, le rideau tombé je reviendrai devant vous pour vous donner des détails sur le contenu, bon spectacle !!
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ATMANA et les 3 ASSOURAS

Acte I "CHUDRA"

Le rideau s'ouvre.....




Un homme est attablé, un festin opulent est étalé devant lui, il mange des deux mains tout ce qui se trouve à sa portée sans prendre le temps de déguster. Il mange, il dévore, non pas par faim, mais comme si la peur de devoir partager lui ouvrait l'appétit. Une fille passe, il lâche une cuisse de poulet et sans prendre le temps de s'essuyer la main fait tinter les écus de la caissette qui se trouve sur sa gauche, tout en regardant la fille d'un oeil impudique.


Chudra :
Je veux…je veux
Des biens, des êtres, qui feront des envieux
Je prends, vole, ne fait qu’exiger
Je veux et j’ai !
De tout je fais mon lait

Atmana :
Te voilà bien sur de toi
Comme en son royaume le roi
Ne crains-tu pas les Cieux
Le partage n’a t’il pas grâce à tes yeux

Chudra :
Que me dis-tu là folle !
Pour qui donc tu caracoles ?
Les prêtres qui racolent
La morale et sa farandole
De mon école, le vice sors gagnant
Tes dires ne sont que paroles au vent

Atmana :
Tu sais pourtant qui je suis
Ni morale, ni dogme, ni esprit
Je te réveille certaines nuits
Quand de tes désirs assouvis
Tu ne tire qu’un néant sans vie

Chudra :
Je veux et j’ai !
L’or, la fille aux cheveux de jais
La gloire, les bénéfices du marché
Des hommes sur qui m’essuyer les pieds
Je prends ce qui est désiré

Atmana :
J’attendrai sagement
Que meure en toi l’ignorant
Qui pense être, en obéissant
Aux désirs et ce sans discernement
Alors que tu n’es qu’instrument
Soumis à l’aveuglement

Chudra :
Attends donc !! grand bien te fasses.
Mais reste à ta place
A ma surface jamais ne reviens
Pour la troubler de ta face
Comme l’eau le fait mélangée au vin.


L'homme de rage ferme sa caissette et reprend son repas, mord à pleine dents dans un poisson tout en regardant la fille d'un oeil provocateur. Le regard vite ce change pour laisser place à la panique, il porte ses mains à sa gorge, ouvre grand la bouche.
Une arrête si petite soit-elle peut changer bien des choses.


Le rideau se ferme....................

Acte II " KSATRYA"

Le rideau s'ouvre .........




Un homme s’entraîne au maniement des armes sur un mannequin. Epée dans la main, il vise le coeur de l'ennemi en bois. Tout ceux qui ne pensent pas comme lui doivent mourir par son épée, lui sait ce qui est bien ou mal et le mal doit être éliminé. Depuis sa plus tendre enfance on lui a inculqué ces valeurs qui sont aujourd'hui les siennes. Une femme s'approche de lui.


Atmana :
Que fais-tu là l’épée à la main
Est-ce ainsi que tu prépares les lendemains ?
Je n’aime pas le bruit des armes
Qui va de pair avec les larmes.

Ksatrya :
Je combats pour l’honneur
Le méchant alors tombe et meurt
Chevalier je défends de nobles valeurs
Le malheur je le porte chez l’ennemi
Qui au mitant de la nuit
Attend son heure.

Atmana :
Aucune raison ne vaut sang versé
Pas même celle d’un cœur déchiré
Tu tranches et ôtes la vie
Valeurs et honneur as-tu dis ?
Je ne vois que déraison
Agissant comme poison.

Ksatrya :
Je ne frappe que le vilain
Le suppôt du malin
Les monstres sanguinaires
Venu de contrées étrangères
Au nom du peuple, de la foi
Je tuerai mille fois.

Atmana :
Aux différents l’honorabilité
Et aussi attachée
Aux païens des valeurs tout autant
Il n’est pas de cause juste qui porte la mort
Ton épée tuera toujours à tort
A chaque homme tué
Tu perds un peu d’humanité
Ce faisant ce que tu croyais faire disparaître
Grandit en toi comme au mur le salpêtre
Il n’est point d’esprit de chevalerie
Nulle grâce dans l’épée et ses tueries
L’autre que tu condamnes
A lui aussi enfants et femme
Je n’aime pas le bruit des armes
Qui va précédant les larmes.


L'homme reprend son entraînement face à son ennemi immobile et sans défense, il est persuadé avoir raison. Après quelques passes réussi, il reste là, le regard fixe, son épée plantée dans le coeur du mannequin de bois qui peu à peu laisse apparaitre le visage de son frère.


Le rideau se ferme..............

Acte III " BRAMANHA"

Le rideau s'ouvre ..........






Un homme assit à même le sol, fait des rituels prés d’un feu. Devant lui des offrandes dans des plats. Il joint ses mains, ferme les yeux, puis écarte les bras, les levant vers le ciel, son regard fixant un point que lui seul voit. Une femme s'approche de lui, un léger sourire sur les lèvres.


Bramanha :
Loué sois-tu seigneur
Notre sauveur
Phare de l’humanité
Du troupeau le berger
Loué sois-tu splendeur
Fais de nous les vainqueurs
Des barbares égarés
Des serviteurs de l’impiété

Atmana :
Psalmodier, psalmodier !
Voila ce que tu fais
Pour unique horizon
Telle une froide prison
Psalmodier, répéter
Rester figé
Avec pour seul credo
Sans fin, des mots…rien que des mots

Bramanha :
Des mots sacrés !!
Qui seuls portent la vérité
Des formules rituelles
Qui donnent des ailes
Et nous font puissants
Face aux mécréants
Loué sois-tu notre sauveur
Loué sois-tu de ton labeur !!


Atmana :
La vérité a bien des visages
Crois tu que Dieu n’ait atteint que ton rivage
Tu parles de sacré, de vérité
Dans le marbre gravé
Tu dis obtenir la victoire
En louant sa gloire
Ta croyance est aux abois
Et ton dogme comme tes Saints…en bois.

Bramanha :
Tu blasphèmes et m’importunes ! assez !!
Je suis certain de ce que je fais
Louer le Divin est la voie
Toi du démon tu es la voix
Il n’y a qu’un Dieu et c’est le mien
Les autres sont dans la main du malin
Loué sois-tu sauveur
Fais taire en moi cette rumeur
Qui sème le doute comme le blé
Loué sois-tu seigneur et sois comblé.


Atmana :
S’il est un Dieu penses-tu vraiment
Qu’il attende un tel agissement
Où la dévotion éclipse le vrai
Où tout est dit, scellé dans un livret
Il n’est qu’un Dieu mais en chacun de nous
Et ne demande pas que l’on plie le genou
Les certitudes valent bien que l’on doute
C’est ainsi que l’on fait bonne route
Confiant dans notre part de divinité
Ouvert à la diversité
S’il est un Dieu c’est ainsi qu’il nous a voulu
Et non pas recroquevillé sur des bancs vermoulus
Louée, sois l’humanité pour sa variété
Loués soient ses enfants pour l’éternité
Qu’ils ne fassent pas de demain un cimetière
De leurs vies une ronde mensongère
Loué soit le Père de nos Pères et Gaïa notre Mère
Car nous sommes filles et fils du Ciel par le corps de la Terre…


Le prêtre, fait des signes d'énervement vers la femme, lui faisant comprendre de s'éloigner, ce qu'elle fait, gardant toujours son sourire énigmatique. L'homme regarde le feu, les offrandes pour son Dieu. Sa main va se saisir d'une feuilles d'or pour la déposer sur une Idole, son geste reste en suspend, il tourne la tête pour regarder la femme s'éloigner..... Sa main se détourne de l'or pour prendre une poignée de terre entre ses deux mains et les élèvent vers le ciel où la lune brille d'une lumière divine.


Le rideau se ferme ............


FIN


Atmana...Zézé----- Chudra, Ksatrya, Bramanha ... Sandino
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...De retour devant le public Sandino encore dans ses habits de prêtre se mit à parler en s'approchant du feu.

- Comme promis je viens à vous pour quelques précisions, ATMANA « l’âme » et les trois ASSOURAS « les 3 démons » Chudra, Ksatrya et Bramanha sont des emprunts à une culture lointaine au delà du fleuve Indus, l’Hindoustani ou comme vous le dites ici l’Inde, terre de nos ancêtres à nous tsiganes, .
Chudra désigne ce qui est au-dessous de la ceinture, siège des vices, des désirs et peut désigner une personne indigne dans son comportement.
Ksatrya c’est le guerrier, le chevalier, la puissance parfois aveugle du cœur qui croyant agir pour le bien fait le lit de son contraire.
Bramanha c’est le prêtre symbole de l’esprit dogmatique, ici sous la forme religieuse mais qui peut s’appliquer aux idéologies profanes,

Ces symboles empruntés à cette culture lointaine ont été librement adaptés et ne sont en rien l’expression de la tradition, tout autant que le propos de la pièce ne se veut un dénigrement des soldats ou des prêtres, comme dans toutes communautés il en est de bons et de moins bons, je dirai que notre tentative à travers cette représentation a été de donner à voir ce que nous connaissons tous déjà, mais avec un angle de vue différent.

Que sont ces courants qui dans notre être intime nous traversent et parfois nous dictent leurs lois ? Devons nous obéir, résister ?

A vous de trouver vos propres réponses…
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Une chope a la main et sa copine Liss près d'elle Kay regarda et écouta cette ''pièce de théatre'' avec interet.
Jamais de sa vie elle n'avais vu cela,bouche bée elle ne parlait pas ,Sandrine lui remplissait sa chope a mesure qu'elle se vidait....

Quand tout fut terminer,Kay éblouis par tant de talent se mit debout pour applaudir.

Bravo!!!! et merci de cette invitation vous etes tous charmants.

Elle trinqua avec toute la troupe et essayait de se souvenir des noms a tout qui se présentait a elle

Kay écouta avec attention les explication de Sandino a propose de l'histoire qui s'était jouer devant nous.

Sand avait écouté avec interet la pièce qui venait de se jouer, gardant bien évidemment un tonneau près d'elle et remplissant les verres au fur et à mesure qu'ils se vidaient.

Elle n'avait jamais vu encore une pièce de théatre et regardait la scène avec plaisir et curiosité. C'était vraiment divertissant et instrcutif. Quand ce fut fini, elle se leva et applaudit des deux mains tenant sa chope dans la bouche.

De passage à SA, Nanou avait été heureuse de croiser la troupe de tziganes rencontrée à Blois.

Zézé lui apprit qu'ils jouaient la pièce qu'ils n'avaient pu interpréter à la fête du printemps. Elle eut trés envie de la voir, et s'approcha discrétement des vagos.
L'ambiance était vive et gaie, et Nanou n'osa pas se glisser au milieu de cette fête où tous se connaissaient.

D'un coin tranquille, adossée à un arbre, les fesses posées dans l'herbe, elle écouta attentivement les trois dialogues successifs.

Elle avait l'impression de voir la sagesse tentait de s'infiltrer dans le coeur de pierre de l'égoïste nombriliste et au fond malheureux,
puis dans la raison du guerrier valeureux et fier mais aveugle,
et finalement dans l'âme du religieux à l'esprit fermé sur la vie.

Tout au long de la pièce, un sourire habillait ses lèvres aux paroles d'Atmana, et la joie l'habitait quand elle se leva encore ébahi par le talent des acteurs.