Thibaud
De grandes nouvelles, des projets qui se mettent en place, que ce soit pour lui comme pour ses fidèles. Le concernant, Thibaud baignait désormais dans le milieu des érudits, prêt à se consacrer bien plus à la Foy et à approfondir ses connaissances grasce à l'Université. Il y a bien longtemps, il était passé de simple Diacre à Vicaire, et désormais, il confirmait ses voeux de prêtrise par son nouveau statut. Mais n'allons pas parler que de lui, ce n'est pas son jour. Aujourd'hui, le clerc devait rencontrer deux êtres qui souhaitaient confirmer leur amour par le plus beau sacrement qui soit, le mariage. Un présent donné par le Très-Haut, et une reconnaissance de la part de l'EA, quand deux êtres se passent l'alliance au doigt. Un Sieur et une Dame, Duncan et Margaux, voici le nom de ceux qui s'uniront prochainement. Mais pour le moment, les préparatifs devaient se faire, au sein mesme du bureau où il se trouvait.
Il se leva pour quitter cette pièce carrée et s'abandonner à la traversée de longs couloirs. Ses destinataires ne seraient tarder, croix Aristotélicienne proche du coeur, Thibaud quitta l'enceinte mesme de l'administration cléricale, saluant quelques confrères ici et là. La grande cour pavée, nombreuses étaient les processions qui s'étaient déroulées en ces lieux. Il ne manquait plus que les bûchers, dont le feu n'avait pas crépité depuis longtemps. Mais balayons donc d'un revers de la main cette triste fin, propice à la tristesse mesme pour des âmes égarées. Il vénérait ce genre de spectacle. Le temps n'était pas très clément, le vent paraissait furieux.
Sous son regard, se dessinait le portail, il s'en approcha, à pas feutrés, et non abrupts. Une main portée sur son front, ses yeux se posèrent sur les Brugeois qui vaquaient à leurs occupations entre ces petites maisons de terre et de bois, dont les toits s'élançaient vers les Cieux. Un sourire, et il attendit là, devant les grilles. Le Seigneur de Bourbourg et sa promise ne tarderaient plus.
Il se leva pour quitter cette pièce carrée et s'abandonner à la traversée de longs couloirs. Ses destinataires ne seraient tarder, croix Aristotélicienne proche du coeur, Thibaud quitta l'enceinte mesme de l'administration cléricale, saluant quelques confrères ici et là. La grande cour pavée, nombreuses étaient les processions qui s'étaient déroulées en ces lieux. Il ne manquait plus que les bûchers, dont le feu n'avait pas crépité depuis longtemps. Mais balayons donc d'un revers de la main cette triste fin, propice à la tristesse mesme pour des âmes égarées. Il vénérait ce genre de spectacle. Le temps n'était pas très clément, le vent paraissait furieux.
Sous son regard, se dessinait le portail, il s'en approcha, à pas feutrés, et non abrupts. Une main portée sur son front, ses yeux se posèrent sur les Brugeois qui vaquaient à leurs occupations entre ces petites maisons de terre et de bois, dont les toits s'élançaient vers les Cieux. Un sourire, et il attendit là, devant les grilles. Le Seigneur de Bourbourg et sa promise ne tarderaient plus.
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~Refonte~