[RP] La Ferme du Dahut

Oui, un peu fut la réponse laconique de la jeune femme.
Elle reprit avec un sourire. J'imagine qu'il est en train de couvrir sa douce d'attentions et qu'il en a oublié l'heure. Il devient gateux depuis qu'il sait qu'il va être père.
Allez, viens, Compère, il va nous devoir un calva pour son retard.
Et, l'étrange paire poursuivit son cheminement à travers la ville encore endormie.
Dépassant la place du marché, ils arrivérent dans l'avenue Akane où ils tapèrent à la porte de leur ami.
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moi

Balgaroth était heureux. Il vivait dans une belle maison tout près de l'Aure, celle-ci possédait d'ailleurs une étable et un immense champ où paîtraient agréablement les vaches et les cochons d'Acera. Il se retourna et regarda la maison, de la fumée sortait de la cheminée et une bonne odeur de pain sorti du four et de viande grillée vint lui titiller les narines. Et elle était là, Acera, dans une superbe robe rouge qui mettait en valeur son corps parfait, sa longue chevelure brune et ses grands yeux bleu, elle était sublime magnifique. Mais cette vision de rêve fut troubler par un bruit.

- Papa, papa, tu viens jouer avec nous ??

C'était un petit garçon et une toute petite fille qui venait de l'appeler : le garçon était brun et la fillette était blonde. Ils avaient tous les deux des traits qu'il reconnaissait très bien : le garçon avait les yeux d'Acera et son sourire, il avait hérité de Balga une musculature forte, le regard pénétrant ainsi que nombre de ses traits sur le visage. La fillette avait elle aussi les yeux d'Acera mais le sourire de Balga ainsi que ses cheveux. Ses traits étaient ceux de sa douce ainsi que la douceur de son regard.
Ils étaient tout deux tellement beaux
Le cadre était magnifique et il vivait heureux. Avant d'allé jouer avec ses enfants, le jeune homme s'approcha de sa chérie, elle était tellement sublime.
Il s'approcha d'elle, posa une main sur sa joue et se pencha pour l'embrasser tendrement ....

Mais il ne le fit jamais, de grands bruits incompréhensibles l'arrachèrent a son rêve féerique. Ils résonnèrent fortement et il fallut une bonne minute a Balga pour percuter qu'il s'agissait de coup à la porte de sa maison.
Il se leva en grommelant et alla ouvrir la porte sans autre chose sur lui que son pantalon de toile qu'il mettait pour dormir.
En passant devant le miroir de l'entrée, il aperçut son regard dans le vide et ensommeillé et sa coupe de cheveux "saut du lit" signe d'un dodo totalement génial.
Il ouvrit la porte quand même sans se préoccuper de son apparence négligée car la personne semblait pressée vu les coups impatients qui étaient assénés.

- Kécécé ???

Il eu vite la réponse en voyant le regard de reproche que lui lancèrent Dahut et Kharyn.
Ils étaient accoutrés de façon forte étrange avec des gibecières, un arc et un carquois à l'épaule, une fronde .... La chasse !!!!!!
Le jeune homme se dépêcha donc pour enfiler des affaires : une tenue vert sombre et marron pour se confondre dans la forêt, un manteau chaud, son grand arc en bois d'if que lui avait offert son père et un autre, certes de moins bonne facture mais excellent qu'il avait saisi à un braconnier, pour Dahut. Il prit aussi deux carquois et une bonne quantité de flèches de pointes et d'empennage différents en fonction de ce qu'ils trouveraient.
Balga sorti donc de chez lui en s'excusant bien bassement de son retard auprès de ses amis et il purent donc partir.

Je savais que mon homme ne serait pas la a cette heure mais je passais tout de meme devant cette ferme que je trouvais tres agréable et dans laquelle je m'imaginais beaucoup de chose.

"mais ou est tu mon Dahut"

je passais mon chemin en regardant une derniere fois deriere mois cette habitation revé...

L'espoir pouvait se lire dans mes yeux a cet instant...

Dahut reçu l’équipement que lui prêtait si gentiment Balgaroth. Ils étaient enfin prêts. Ils marchèrent d’un pas rapide pour retrouver enfin le royaume de Dame Nature.

Ils entrèrent dans la forêt quittant la route principale.
Une pénombre régnait et les fougères se faisaient de plus en plus denses au fur et à mesure qu’ils progressaient.
Dahut tenait déjà deux flèches dans une main et son arc dans l’autre.
Les écureuils n’attendaient pas de voir ce qu’étaient les bruits. Ils montaient en quelques sauts sur les plus hautes branches des arbres.

Arriva un instant où Dahut étant dernier de la file s’arrêta nette. Il laissa les autre continuer sans un mot. Il se mit à genou et dirigea son regard dans le fond d’un énorme terrier. Celui-ci semblait vide, Mais la curiosité dominait chez ce jeune homme. Il plongea sa main dans le trou. Il tremblait par peur de se faire mordre. Mais il continuait d’avancer. Il avait le bras plonger dans la terre. Il leva les yeux et vit ses amis.Balgaroth intrigué et Kharyn plutôt impatiente qu’il est fini ses bêtises.
Dahut arriva au fond du terrier qui visiblement semblait vide. Il se releva. Frotta son bras pour en décoller la terre et se remit en route. Rejoignant ses compères silencieux il dit doucement :

"J’aurais dû penser à des gantelets. "

Ils reprirent leur marche s’enfonçant dans les bois. Dahut un peu déçu d’avoir usée de tant d’émotion pour ne rien trouver.

Soudain Kharyn s’arrêta en premier à l’entrée d’un petite clairière.
Ils étaient au beau milieu du bois. La nature était rayonnante, le soleil avait ici une autorisation pour nourrir les mauvaises herbes de sa froide lumière.

La jeune femme inspira profondément l'air humide chargé des senteurs du sous-bois. Après s'être laissée distraire par la monotonie du trajet et la fausse alerte de Dahut, son penchant pour la traque se réveillait.
Se retournant vers ses compagnons, elle leur fit comprendre, par signes, qu'il fallait s'éloigner les uns des autres.
Ses amis rompus aux traditions cynégétiques, acquiescèrent et se dispersèrent.

Chacun d'eux occupait maintenant un couloir d'une cinquantaine de mètres, suffisamment éloigné pour ne pas se gêner mutuellement, suffisamment prêt pour pouvoir s'assister.

Kharyn reprit sa marche le plus silencieusement possible, attentive au moindre bruit, vérifiant de temps à autre, la position de ses compagnons.

Son arc à la main, elle scruta un fourré dont les branches s'agitaient.
Un arrêt, elle saisit une flèche, l'encoche rapidement, tire.
Sans attendre, elle en encoche une deuxiéme,
Un autre mouvement, la flèche part.
Kharyn ramassa les deux écureuils, vérifia qu'ils étaient bien morts et les fourra dans sa gibecière.
Maigre souper,mais je pourrais toujours récupérer les fourrures.J'espère que les garçons auront plus de chance!

D'un pas vif, elle rejoignit sa place dans la ligne.
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moi

Balgaroth, les attendait, là patiemment.
Ils décidèrent de suspendre leurs proies à un arbre voisin pour continuer à chasser encore un peu.
Ceci fait, ils casse-croutèrent en silence. Peu à peu, le calme revint dans leur coin de forêt et les pépiements des oiseaux reprirent.
Un sourire aux lèvres, le jeune femme dévisagea ses comparses. Le silence entre eux n'était pas contraint, mais fait de complicité .
Ils se remirent en marche, reprenant leur éloignement initial.
Kharyn avait remisé son arc sur son épaule,préférant la fronde. Leur gibier se trouvait déjà si pesant qu'elle ne comptait plus s'en prendre qu'à de petits animaux.
Ils cheminèrent tranquillement dans les halliers.
Kharyn s'adossa un moment à un chêne , goûtant les rayons du soleil sur son visage.
Un frémissement du feuillage attira son attention sur sa gauche. Elle retint son souffle, tout en glissant doucement un caillou dans sa fronde, en préparant un deuxième au creux de sa main.
Le frémissement s'intensifia et une poule faisane sortit du fourré.
Kharyn attendit qu'elle s'avance encore.
Une deuxième poule apparut, plus petite, bientôt suivie de cinq autres.
Le premier caillou siffla en fendant l'air, bientôt suivie, d'un deuxième. le temps qu'elle recharge son arme, les autres faisans s'étaient égaillés et ses deux dernières pierres ne fauchèrent qu'un seul volatile.
Trois sur sept! Kharyn fit la moue, mécontente de son score.
Elle ramassa les faisans, leur tordant le cou d'un mouvement preste avant de les enfourner dans sa gibecière.

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moi

Cette partie de chasse avait bien duré. Le début d'après-midi était déjà en train de crier à sa fin. Les trois amis rentrèrent en direction de la ferme de Dahut.
Dahut n'avait pas fait bonne chasse, mais il était fort ravi d'avoir partagé cet instant. Car accompagné de ses amis mais aussi le foret était une vraie
source de bonheur pour lui. Il portait toujours sur c'est épaule le lourd poids mort du chevreuil.
Ses pas était lourd. Mais l'esprit compétitif il continuait à l'énergie essoufflé. La ferme venait à se dessiner au bout de la route. Un point fixe pour trouver de la force
et ne pas rechigner. Quelle bonne prise!

Dahut continuait sa marche. Il focalisait sur ses pas à présent ne disant plus un mot. Pas que la bête semblait plus lourde. Non c'était cette position qui se faisait pénible.
les bras en l'air commençait à être froid et démangeait. Non rien de terrible mais demandant un effort pour ne pas succomber à l'envie de faire une pause.
Un peu comme un défi lancé a soit même.

Arriver à sa demeure, il invita ses confrères à rentrer et il fit le tour pour y déposer la bête inerte dans l'étable.

âpres de un long moment de silence de sa part la bête avait été transformée en carcasse de gibier et une super peau que dahut avait pris soin de ne pas abimer. Il faudra encore la travailler mais le résultat risquait d'être prometteur. Il la nettoya propoprement avant de la rouler et de la rendre a Kharyn.

j'espère que tu en fera quelques chose de bien pour Elda.

Sourit a cette idée. Il arrangea le partage equitable des carcasses entre lui et Balgaroth puis pris une chaise pour s'y affaler sans complexe.

Je finirai de ranger apres, le pause.

Sourit et fit encore un effort contre sa faignantise pour se servir un calva. puis cela effectuer poussa la bouteille signifiant que les gens désireux pouvais ce servir.
La ferme voyait en ce jour une activité inhabituelle et Dahut sentait qu'il avait trouver ca place ici. L'idée qui le traversait a cette instant n'est autre que combien de temps cette demeure lui suffira ou non. Il pensa alors a proposer a Julia de venir s'y installer. cette nouvelle lui accrocha un large sourire pour continuer cette après midi avec ses invités et amis.
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Ils venaient d'arriver à la ferme après une longue marche.
Pendant que Dahut s'occupait du chevreuil, Kharyn récupéra le renard de Balgaroth et les hermines. Elle leur échangea contre ses poules faisanes.
Les garçons y gagnaient au change, et elle avait ce qu'elle voulait.
Elle s'installa sur une chaise dans la cuisine, se réchauffant lentement au souffle de la cheminée.

J'espère que tu en fera quelques chose de bien pour Elda.

Ne t'inquiète pas. Si je ne suis pas doué avec le tissu, je me débrouille pas mal avec les fourrures.
Eh, fainéant! tu aurais pu nous servir en calva! grogna la brunette.

Avec un sourire, elle attrapa la bouteille et servit Balga et elle-même.
Les compères commencèrent à se chamailler gaiement, rattrapant par leurs rires, le silence du matin.
Ils passèrent un long moment, ainsi à papoter comme des commères.
Vers la fin de l'après-midi, Kharyn se leva à regret de sa chaise.

Bon, les grands! Ce n'est pas que je m'ennuie, mais il faut que j'aille m'occuper des chevaux.
A bientôt.
Elle ramassa les dépouilles et s'en fut dans la nuit tombante.
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moi

Voila une bonne journée de passer. Dahut nettoyait ses dernier ustensiles. C'est amis venait de quitter la ferme qui retrouvait son calme habituel. A cette instant il pensa a sa belle. Oui d'avoir eu des invités lui fit prendre conscience qu'il n'était pas obliger de vivre seule dans ce tte endroit retiré de la ville. Certes beaucoup de travaux était encore a faire mais il fallait seulement condamner l'étage.

Il pris son temps pour y réfléchir profitant d'être sur sa lancée pour préparer sa journée d'abatage du lendemain. La nuit le força tout de même bien vite a rentrer laissant les vaches serrées au chaud dans l'étable.

De retour dans la pièce principal il fit un petit feu puis se laissa tomber sur son lit. Et c'est ainsi qu'épuisé par sa journée il s'endormit.
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Voilà enfin le grand jour. Dahut se leva tôt ce matin. Il sorti de qui était encore que chez lui pour quelques heures. Il avançait dans ce monde tout blanc. À chaque pas, son poids faisait craquer la neige sous ses bottes. Un grincement épais. Un bruit si spécifique qu’il appréciait tant. Il avançait le regard fixé sur Bayeux… Il croisa les bras pour protéger ses mains du froid. Ce froid qui lui mangeait doucement les joues et le front.
Si impatient d’être en ville. Il ne pu s’empêcher de courir. Non pas à toute enjambées, mais sur un pas de course régulier. En rentrant en ville, il senti le froid lui mettre la gorge et les poumons à vif. Il arriva bien vite dans la rue déserte où réside beaucoup des nouveaux. Il entra dans l’une de ces vieilles maisons.
Julia était déjà prête avec un grand sourire. Elle l’embrassa en silence.
Dahut la garda un bon moment dans ses bras avant de penser a la mission.

Bon alors tout est prêt…
Tu as tout ?
On devrait pouvoir faire qu’un voyage. Je repasserai prendre ta vache plutard.

Les deux se chargèrent de sac et Dahut sorti le premier dans la rue.

On y va mon ange ?

À cet instant Dahut réalisait au combien il était ravi de ce qui se passait.

"oui mon amour je suis prête a te suivre au bout du monde"

les deux amoureux sortir de la maison les yeux remplis de bonheur avec un grand sourire sur les lèvres et se mirent à marché sans perdre un instant pour ne pas être congelé sur place.

Pendant tout le voyage qui séparait Julia de sa nouvelle maison, elle repensait à la manière dont son homme lui avait demandé. Elle imaginait également qu' elle serait leurs vie en fin ensemble.

Elle ne pu s'empecher de lui poser cette question qu'elle se pose en permanence :

"tu m'aime ?"

Regardait Julia en souriant. Il croulait sous le poids d’un énorme sac de toile. Il se demandait comme elle faisait pour avoir autant de chose.

Biensure que je t’aime… je serai pas la dans ce froid sinon.

Ils sortirent de la ville. La petite ferme encore en mauvais état se détachait de plus en plus du fond blanc des champs alentour. Ils durent faire une pause pour laisser passé un convoi bien pressé. Dahut n’avait pas l’air de se plaindre de ce petit moment de répit. Il en profita pour sourir et embrasser Julia.

Ils reprirent le chemin tout de suite après. La ferme était comme le reste de Bayeux recouverte de neige. Dahut posa le paquetage pour ouvrir la porte puis se recula, laissant le champ libre a sa chère et tendre.

Bienvenue chez vous ma mie

Julia le devança donc, rentrant dans la petite demeure.
Dahut se dépêcha d’allumer un feu une fois les affaires posées dans la pièce principale et la porte refermée. Julia avait un visage rayonnant. L’état de la ferme n’avait pas l’air de lui poser problème.

J’ai encore beaucoup de travail a faire, mais si tu veux tu pourras m’aider.

Derrière la maison, l’étable était blanche, les champs étaient blancs. Par cette chaleur Dahut sentit le besoin d’un petit remontant. Il se saisit d’une bouteille de Calva et la posa sur la table.