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Craon... coup de pied dans la fourmilière angevine[RP]

Balt1
Sire Anorion a dit:
Citation:
Ce que j'entends par là, c'est que vous êtes nombreux à parler pour ne rien dire, ou pour nous sortir des âneries !


Vos propos ne sont-ils pas un bel exemple de ce que vous plaignez d'entendre ?
N'est-ce pas une ânerie de prétendre que je parle pour ne rien dire ?
Je sais que depuis que je me mèle de politique du Comté, le Conseil cherche à dénigrer mes propos et à me faire passer pour un âne.
C'est que vous et vos collègues du Conseil n'avez pas le courage d'entendre des propos qui remettent en question vos certitudes.
A votre âge, c'est pardonnable, j'espère seulement que vous saurez changer.
A mon âge, on ne craint plus de se faire dénigrer. Ma volonté de défendre mes concitoyens est aussi forte que celle que vous affirmez.



Sire Rhuyzar a dit:
Citation:
S'il n'était ce Conseil qui se bat pour vous chaque jour, croyez-moi que je vous aurais déjà laissé dans votre fange et dans vos faux projets de revanche sans l'ombre d'une hésitation. Mais eux méritent notre aide et notre présence, car ils ont su mettre de côté leurs envies propres pour travailler à relever la province et lui assurer sécurité et bonheur.


Quel bonheur !!!!
Quelle chance a le Maine de pouvoir vous admirer sur votre monture, toisant de haut le peuple.
Quelle chance a Mme la Régente de pouvoir compter sur vos conseils plutôt que sur les miens.
Vous n'êtes Sire Rhuyzar, qu'un vaniteux, imbu de sa personne, hautain et donneur de leçon.
Un peu d'humilité vous siérait bien, mais vous ne connaissez probablement pas cette qualité.
Vous admirez les membres du Conseil de régence qui "savent mettre de côté leurs envies et travaillent à la sécurité et au bonheur de la province".
Sire Rhuyzar, il se trouve que je connais bien les membres du Conseil, j'ai eu l'occasion de les voir à l'oeuvre chaque jour durant les nombreuses semaines pendant lesquelles j'étais conseiller élu.
Il y a parmi eux de "bonnes personnes", quelques "excellentes compétences" de fonctionnaires appliqués. Mais il y a aussi des incapables, des naïfs, des "coupeurs de cheveux en quatre", des arrivistes et des fainéants.
Le Maine a besoin de leader charismatiques, non seulement de "chefs de bureau" et de belles dames se pavanant dans les salons du château.
Si vous ne savez pas le reconnaître, alors nous n'avons que faire de votre "aide".

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Fauconnier
D'un autre cheval, caché jusqu'alors par le destrier du Chevalier aux Ailes Noires, résonna une autre voix, plus haut perchée mais aussi plus vindicative :

- " C'est amusant. Je ne crois pas me souvenir avoir jamais vu ce bon homme sur les remparts, à manier la vouge ou l'épée... "
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Anorion2
Anorion était littéralement ébloui par tant de persévérance chez cet homme. Dommage que c'était dirigé dans le mauvais sens !

Messire Balt !

Que cherchez-vous donc ?

Notre défense, vous devriez déjà le savoir, ne tient qu'à la présence des lances Licornes et des Dames Blanches. Sans eux, nous sommes cuits, faits comme des rats.

Que cherchez-vous donc ?

Vous voulez que Cerridween, Nith , Rhuyzar, Alethea, Bess Sancte Merveille, Fauconnier,Sindanarié , Esperanza , Akane , Aldraien , Shiska , Bradbury , Cleopatre2 , Agatha , Nerine , Yoyo_le_rouble,Andaine , la comtesse Zya de Saint Ange, Elohra , Baile, ... j'en oublie certainement ... nous abandonnent et permettent ainsi à nos ennemis de venir plus facilement encore ?

Franchement, si c'est cela que vous voulez, dites-le franchement. Nous vous laisserons tous vous débrouiller avec vos nouveaux amis. Peut-être seront-ils plus compréhensifs que nous envers vous !
Des fois, je me demande vraiment si vous réfléchissez avant de parler !!!
Syriuss
Syriuss qui avait pas mal visité les tavernes entama un air connu sur les murailles de Montmirail en Novembre 1455

Et on lui pèlera le jonc
Comme au baillis du Limousin
Qu'on a pendu un bon matin
Qu'on a pendu… avec ses tripes! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Balt1
Sire Anorion,
Vous savez comme moi que la présence de lances de "La Licorne" et des "Dames blanches" est certes sympathique, mais totalement inefficace .
Les angevins n'ont aucn intérêt à attaquer un Maine exsangue. Ils ont pillé ce qui était à piller, ils peuvent se permettre d'attendre que nos caisses soient à nouveau pleines.
Vous savez comme moi que la présence de lances, d'armées et d'autres défenses ne sont qu'un leurre. Le passé proche a montré que ces structures ne pouvaient pas nous garantir le minimum de sécurité attendu.
Ces organisations sont complétement inefficaces face aux bandes de pilleurs qui agissent selon une stratégie qui n'est pas traditionnelle.
Vous savez aussi que depuis plusieurs décennies, les états et pouvoirs ont mis en place des formes d'harcélement qui sont innovatrices.
Les tactiques sont différentes "raids rapides et destructifs", "infiltrations", "guerillas" n'en sont que quelques exemples. Nos lourdes armées ne sont pas des parades efficaces à ces nouveaux moyens.
Les idées de "défense civile" sont restées au stade de projets, victimes des conflits de prestige entre "civils" et "militaires".

Osez donc, inventez de nouvelles ripostes, soyez créatifs !!!!!

L'avenir appartient aux innovants, aux créatifs, à ceux qui ont le courage d'abandonner leurs vieilles certitudes.

Je suis persévérant. Je suis la "mouche du coche". Je remplis ainsi mon rôle de provocateur et d'agitateur pour le bien des mainoises et des mainois.


Et à l'attention d'un petit jeunet à la voix haut perchée, Balt ajouta:
A l'époque où je maniais l'épée et la vouge sur les remparts, vous n'existiez pas. Vous ne pouvez donc pas m'y avoir vu. Il n'empêche que j'ai, par le passé, osé lutter armes à la main contre de nombreux tyrans. Aujourd'hui, à mon âge, je garde épée et bouclier dans mon moulin. Les membres du Conseil savent que j'ai ressorti mes armes et que j'étais présent et armé au Mans après la prise du château par Finam. La gestion des forces armées était tellement catastrophique que je n'ai pas pu avoir l'occasion de me servir des mes armes.
Alors, jeune freluquet, osez le respect face aux anciens combattants, face à ceux qui ont permis que vous soyez en vie.

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Rhuyzar
Un petit sourire sardonique vint illuminer le visage du vieux Chevalier. L'homme qu'il avait en face de lui appartenait, à n'en pas douter, à cette classe qu'il avait bien connue en Franche Comté par le passé. Celle des gens ne supportant pas qu'on puisse se passer d'eux alors même que leur utilité foncière soit l'objet d'un débat ne pouvant déboucher que sur une seule conclusion: rien à en tirer.

C'est calmement qu'il répondit, adressant au passage un rapide clin d'oeil au Jeune Faucon venu profiter du spectacle.



Est-ce donc cela qui vous dérange au fond ? Que personne n'ait besoin de vous ? Et que votre absence totale de compétence soit montrée à tous, justifiant par la même le rejet dont vous êtes l'objet ? Vous vous targuez de connaitre ces conseillers en les ayant "observés". Et c'est bien cela qui vous est reproché. Vous avez observé... Peu me chaut que vos yeux soient perçant ce sont des bras que je veux ! Le Maine n'a que faire de vos conclusions éclairées sur le comportement de tel ou tel travailleur. Vous jugerez quand vous vous en montrerez digne ! Quand vous suerez pour ce peuple et ferez couler votre sang à protéger ses enfants ! D'ici là vous n'êtes rien qu'un profiteur qui se saisit du malheur pour se donner des grands airs ! Allez cracher votre fiel sur vos mains et retroussez donc vos manches, vous verrez quel goût a le service d'autrui et ô combien gigantesque est le fossé qui vous sépare de ceux qui agissent !


Suis-je arrogant ? Peut-être. Imbu de ma personne ? Sans aucun doute ! Mais c'est avec fierté que je vais vous dire ceci, mon gros et gras monsieur...


Et le Vicomte de se pencher sur l'encolure de sa monture, regardant droit dans les yeux le gueulard invétéré, ce sourire toujours présent, débitant ses mots d'un ton uniforme et sans élever la voix un seul instant:


Qui je suis, vous n'en savez rien. Ce que je suis capable de faire, vous ne l'avez jamais vu et jamais ce spectacle ne s'offrira à vous, car là où je vais je n'autorise personne à me suivre. Voila des années maintenant que j'ai choisi pour résidence les fleuves de sang que charrient ces terres, là où résonnent les fracas des combats et les cris de douleur. Je suis le Corbeau de la Licorne, celui qui déplie ses ailes noires, annonciatrices de malheur de guerre, et partout où je vais surgissent souffrances et terreurs. Je ne prends jamais une route au hasard, et si je suis sur vos terres, en ces jours, c'est que le soleil qui devrait vous éclairer à préféré se voiler plutôt que de contempler les horreurs à venir. Je n'ai que faire de vos jugements, car il est des choses que je sais qui vous tueraient sur place et je n'ai que faire de vos pleurs car je n'ai pas de pitié. Je suis un soldat, un Chevalier Noir comme la nuit qui laisse aux belles âmes le soin de protéger. Et à vous... je n'ai aucun compte à rendre, vous n'êtes rien qu'une poussière sous les pieds des titans que frappe ma lame.


Le Licorneux se redressa sur sa monture. Il ne souriait plus. Arborant cet antique visage de marbre qu'avaient connu nombre de ses Frères et Soeurs dans l'enceinte de la Forteresse de Ryes. Qui sait si le Loup Blanc n'était pas mort depuis bien longtemps ?
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Balt1
Sire Rhuyzar, juché sur son cheval, avait enfin laissé tomber son fromage. Un fromage fade et rongé par les vers.

Citation:
Je suis le Corbeau de la Licorne, celui qui déplie ses ailes noires, annonciatrices de malheur de guerre, et partout où je vais surgissent souffrances et terreurs.


Balt resta un peu interloqué.

En voilà un qui hallucine assez méchamment !!!
Mais comment donc Mme la Régente choisit-elle ses alliés et conseillers ?
Le braves mainois vont-ils se plier à un corbeau déplumé qui agite ses ailes désespéremment ?
"Cette leçon vaut bien un fromage", Mme la Régente saura-t-elle l'entendre ?


CROAAAAAA !!! CROAAAAAAA !!!
Non merci vieux corbeau, les souffrances que tu apportes, les mainois en ont assez.
Vade retro Satanas et rejoins ton ami Finam pilleur des mainois.

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Lysesl


Elle sortit prendre une bouffée d'air frais. Elle en avait bien besoin.
Le manque de sommeil commençait à paraitre...
Puis elle l'entendit déblatérer, encore... Vraiment il se prenait pour un autre, cet illuminé...
Et dire qu'il n'avait même pas eu le coeur de rester au Mans et défendre, ou participer à la reprise du château. Non... Môsieur avait eu besoin d'aller sauver Mayenne en faisant de la farine pour se remplir les poches... Il avait le culot de ridiculiser la présence des membres de la Licorne et des Dames Blanches...

Elle s'approcha.


Comment pouvez-vous prétendre, monsieur Balt, que la présence des Licorneux et des Dames Blances est innefficace ? A ce que je constate, vous ne vous êtes même pas donné la peine d'aller défendre les remparts, préférant faire tourner votre moulin qui, bien entendu, doit être le seul de Mayenne pour que vous soyez à ce point indispensable.
Avant de venir cracher sur l'aide que ces gens nous apporte, et ce sans rien demander en retrour, ayez au moins la décence d'offrir la vôtre.

Vous avez empoisonné l'ambiance du conseil pendant plusieurs mois, en grand parleur mais petit faiseur que vous êtes.
Vous n'êtes pas satisfait de ma gestion ? Et bien tant pis. Ça me laisse totalement indifférente. Je ne le fais pas pour vous, je le fais pour les Mainois et pour le Maine.

Sur ce, j'ai encore beaucoup d'ouvrage, contrairement à certains Mainois qui préfèrent se la couler douce dans leur meunerie.


Elle retourna à son bureau, ne s'occupant plus de cet ignoble personnage qui préférait râler en place publique que de travailler pour protéger le Maine.

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Silten
Silt' regarda la scène se déroulait puis haussant la voix quelque peu devant le bordel général il dit,

Que l'on soit pour ou contre ce qui s'est passé, que l'on soit mainois ou licorneux, ou quoi que ce soit d'autre, cette discussion part une nouvelle fois dans le délire de règlements de comptes débiles si vous me permettez.
C'est désolant de voir à quoi on en arrive, et "toi tu es un imbécile et toi tu brasse de l'air depuis que tu es né..."
Vous en avez pas marre de pourrir toutes les discussions intéressantes avec vos "toi t'es inutile, non c'est toi" !

Bref si vous voulez vous disputez comme des chiens, tous les lieux de discussion de notre halle sont déjà engagés dans le problème alors merci de laisser quelques sujets propres de vos interventions à but privé, c'est fou tout de même ! On dirait que vous ne savez pas parler, on dirait que vous êtes tous là pour vous écorcher, je pense que la plupart des Mainois en ont rien à faire de toutes vos disputes puériles qui ne concernent que vous !
Essayer donc de rester dans le sujet, proprement ! ça devient intenable là !

Désolé de me permettre ce genre d'intervention mais quand je vois le début de la discussion à laquelle j'ai participé et le résultat actuel, ça me dégoute !

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Balt1
Madame la Régente osait daigner sortir de ses appartements comtaux pour prendre l'air.
Il est vrai que celui du château était difficilement tolérable, l'odeur nauséabonde laissée par Firam et ses complices était encore persistante.

Madame la Régente semblait bien mal renseignée sur le comportement et les agissements de Balt durant les heures et les jours qui avaient suivi la perte du château.


Madame la Régente,
Permettez-moi de rectifier les faits.
Les Mayennoises et les mayennois savent bien que dès que j'ai eu connaissance de la prise du château par Finam, je me suis déplacé séance tenante au Mans après avoir investi mes économies dans l'achat d'une épée.
Arrivé au Mans, j'ai constaté que le conseil n'avait pas l'intention de reprendre le château avant que les pilleurs ne le quitte tranquillement.
Une vaine tentative de révolte a été organisée alors que le château était déjà vide. J'ai fait partie des quelques rares révoltés si mal organisés qu'ils ont été incapables de forcer le portes d'un château déjà abandonné.
J'ai compris alors, que les anciens conseillers allaient tranquillement attendre la permission royale de réoccuper le château sans avoir à mouiller leur chemise, ni à faire preuve de bravoure.
Avant que l'autorisation royale ne soit accordée pour mettre en place d'une régence, (ridiculement composée en partie d'étrangers et d'inconnus car la demande faite au Roy n'était même pas correctment rédigée), j'ai quitté le Mans.
Je savais ma présence inutile pour reconquérir un château vide.

Je savais aussi que Mayenne souffrait d'un manque de biens de première nécessité. Mathilde, maire de Mayenne et bailli avait choisi de rester à Mayenne pour tenter de sauver le peu qui restait d'une mairie dévastée par Démo.
Mon retour à Mayenne avait bien plus de sens qu'une prolongation d'un séjour au Mans pour participer à un gouvernement fantoche.
Vous m'accusez d'un retour à Mayenne pour y profiter de m'enrichir. Calomnie gratuite. Mathilde, maire de Mayenne, que vous savez pas vraiment prête à me défendre, est certainement prête à témoigner de mon dévouement pour aider l'économie de Mayenne.
Madame la Régente, vous pouvez venir contrôler ma bourse et mon coffre. Le moulin est ouvert. Vous verrez qu'aujourd'hui 12 avril de l'an de grâce 1458, je ne possède en tout et pour tout que 150 écus. Une somme bien modeste pour quelqu'un que vous osez accuser de mercantilisme.

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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Mathieu__l

Comme déjà dit plusieurs fois, ce n'est pas la première agression angevine.

Le Duc 19 avait pris Mayenne puis attaqué Laval. On se rappelle tous de la duchesse Kilia blessée lors de cette attaque alors "qu'elle se promenait par hasard au milieu des combattants en se rendant chez son amie Fifou". Puisse-t-elle être damnée. On avait appris grace à Philipaurus conseiller au moment des faits, que tout le conseil angevin était au courant de l'attaque.

Juste avant la guerre de Bretagne, les services de renseignement mainois qui nont pas toujours été nul, avait repéré les Sieur Don Tirso et Olivier Miche en train de faire une armée. Armoria s'était impliquée pour demander anx angevins d'éliminer les intrus. L'Anjou a répondu "qu'ils n'en avaient pas les moyens". Pas les moyens de detruire une armée en création. Quelques jours plus tard, Tirso et le breton Albatrus attaquaient le Mans. Jamais de rétorsion.

Pendant toute la guerre, l'Anjou officiellement neutre, laissait passer les armées bretonnes. Evidemment ils ne nous transmettaient pas non plus la localisation des armées, et ne nous avertissaient pas quand une armée s'approchait du Mans. Le comportement de l'Anjou était tellement provocateur, que notre chambellan d'alors leur avait déclaré la guerre de sa propre initiative.

Finam avait déja pénétré le Maine à Laval. Il est revenu en Anjou et y est resté impuni.

Finam est de retour en Anjou apres le pillage du Mans et il y est resté impuni malgré la déclaration du Grand Maitre de France invitant les provinces à pendre ce traitre (cf. la lettre du GMF du 25 mars. Aucun membre de son expédition n'est en procès. )

Ironiquement il semble pourtant que la justice angevine fonctionne! J'ai été mis en procès le jour meme de mon arrivée en violation des articles du coutumier angevin.

La Curia Regis n'a jamais permis des mesures de rétorsion contre l'Anjou, car elle avait une peur maladive de passer pour un agresseur en l'absence de preuves déterminantes. L'Anjou au fil du temps a cru qu'elle pouvait envoyer ses nobles nous agresser avec la certitude qu'il n'y aura pas de représailles. Et ils ont raison de le croire. La seule chose qu'on peut prouver à chaque fois, c'est que l'Anjou ne fait rien pour punir les fauteurs de trouble. Trop mince pour déclencher une guerre.

Alors il y a plusieurs réactions possibles: se jurer qu'on aura une organisation infaillible une défense de fer, un service de renseignement. En Maine, c'est possible, mais pas sur la durée. Il y aura toujours un maillon faible. . Chacun est libre de se présenter aux élections, trop peu sont capables d'effectivement assumer une charge. Pour la plupart ceux qui se présentent n'ont pas compris l'investissement nécessaire. Et ce n'est pas valable que pour le conseil.

Donc oui améliorons nous, nous devons nous progresser. Mais en sachant que ca ne suffira pas, il faut sortir de la naïveté et être pragmatique.
Nos ennemis nous attaquent parce qu'il n'y aura aucune représaille. Le Conseil Mainois ne peut rien faire et ne doit rien faire. Cest une evidence.

Nous avons agit. Sans le consentement du conseil Mainois. Un mouvement spontané du peuple. Difficile de déclencher une guerre si le conseil n'est pas impliqué. Surtout qu'une armée ca coute cher, il y a des soldats à nourrir et il n'y a plus rien à voler chez nous...
Balt1
Balt écouta attentivement les propos de Sire Mathieu.

Sire, je partage entièrement votre analyse du passé et du présent.
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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
Jason
Je vais juste intervenir sur ca

Citation:
Juste avant la guerre de Bretagne, les services de renseignement mainois qui nont pas toujours été nul, avait repéré les Sieur Don Tirso et Olivier Miche en train de faire une armée. Armoria s'était impliquée pour demander anx angevins d'éliminer les intrus. L'Anjou a répondu "qu'ils n'en avaient pas les moyens". Pas les moyens de detruire une armée en création. Quelques jours plus tard, Tirso et le breton Albatrus attaquaient le Mans. Jamais de rétorsion.

Pendant toute la guerre, l'Anjou officiellement neutre, laissait passer les armées bretonnes. Evidemment ils ne nous transmettaient pas non plus la localisation des armées, et ne nous avertissaient pas quand une armée s'approchait du Mans. Le comportement de l'Anjou était tellement provocateur, que notre chambellan d'alors leur avait déclaré la guerre de sa propre initiative.


Effectivement les services de renseignements que je dirigeais ont prévenus.

J'etais aussi ce Chancelier, et je n'ai pas déclaré la guerre, j'ai juste mis les Angevins en face de leur responsabilité, ce qui a crée, je le concois un incident diplomatique, mais je sais que j'avais raison.
D'ailleurs la suite l'a prouvé.

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en cours de modification]
Aelig
Aelig, discret habitant de Montmirail, un peu brigand, un peu mercenaire mais de fierté mainoise par filiation paternelle était de retour dans le Maine depuis hier. Il mesurait la chance qu'il avait de s'en être sorti indemne. Cela s'était joué à pile ou face, les angevins étant intraitables quand il s'agissait de violation de leur territoire. Cela, il pourait en témoigner.

Et justement quand à témoigner de ce qu'il appelait à présent "les craonades", l'opération à laquelle il avait prêté mains forte volontairement après la prise de la ville, elle pourrait être considérée comme un succés au vu du nombre de jours ou ceux ci retranchés dans la mairie et sur les remparts de la ville tinrent en échec Anjou, au vu des ressources et sacrifices nécessaires mobilisés par celle-ci pour les en déloger. Mais une hécatombe au vu du nombre d'insurgés laissés sur le carreau sans oublier les angevins. On pouvait avoir l'esprit de clocher mais honorer les morts quels qu'ils soient, d'autant que les fautifs de cette pagaille avaient encore de beaux jours paisibles devant eux ayant brillés par le trop peu d'inquiétudes ou d'empressements devant les conséquences de leurs méfaits.


Et ils étaient une poignée seulement a avoir rejoint le Maine sans encombres alors que beaucoup étaient morts, bléssés ou en prison. Une honte, presque, d'être encore en vie et en sûreté. Et pour la mémoire de ceux qui a présent rongent leur freins, il se devait de raconter pour que cela ne soit jamais oublié. Ils pouvaient etre appelés rebelles, terroristes, traites, idiots, inconscients, bienfaitpourleurtronche!, mais ils furent guidés par esprit de fratrie, et le simple désir de venger le crime impuni.

L'opération avait été en effet lourde en pertes humaines mais avait du moins fait son effet sur Anjou. Cela, espérait-il, aura marqué les consciences, mais eut- il fallu néanmoins compter sur la bonne volonté d' Anjou. Et il n'était pas naïf à ce point.


Oyez ! Oyez ! s'écria Aelig qui aimait manifestemment s'improviser conteur, voici l'histoire de la prise de Craon par des sujets mainois, telle que je l'ai vu et vécu.

Qu'on sache que des paysans et artisans mainois regroupés spontannément à l'appel de Messire Assirian ont tenu Anjou en échec pendant douze jours ! D'une dizaine au préalable, le groupe par un prompt renfort s'est porté a plus d'une vingtaine au moment où la mairie fut reprise. De plus, grâce a l'aide conjointe de ressortissants d'autres duchés, d'angevins faisant cause commune par appât du gain, votre orateur a même vu un breton, la mairie fut transformée en bastion imprenable.

Chaque nuit nous avons repoussé les assauts répétés des angevins, jusqu'au moment fort où la Compagnie "Gloria Libertus" a finalement lancée une attaque dans la nuit du dix-sept au dix-huit avril avec la duchesse d'Anjou en tête, telle Jeanne la pucelle sur les murs d'Orléans.

Certains diront qu'elle fût courageuse, d'autres folle ou jetée en patûre, d'autres encore par calcul.
Ménamoins, les fiers assaillants angevins ne parvenant pas a prendre pied sur les murailles eurent à essuyer de nombreuses pertes. Votre orateur n'a pas les chiffre exact. L'on sait, du moins, que la duchesse fut bléssée.

Deux mainois furent mortellement atteints, sans savoir a l'heure actuelle ce qu'il est adevnu de leur personne. Le dénommé messire Mathieu__l fût à portée de la duchesse, avant d'être coupé dans son élan par un terrible coup d'estoc du redoutable prevôt des marechaux. Une dame fut également touchée d"après ce qu'on m'a dit.

L'ost resta les nuits d'aprés en retrait des remparts, tandis que les craonnais, aidés d'autres angevins parvenus à s'infiltrer dans la cité, dont une partie de la noblesse du duché, se révoltaient ponctuellement contre la mairie. les insurgés n'ayant pas l'organisation nécessaire ni le nombre pour controler tous les accès défendaient opiniâtrement leur unique retranchement.

Votre orateur aperçut une seconde armée établir un campement ainsi que le triste responsable de cette bataille, messire Finam, dont les membres ne semblaient point (encore) entravés par quelques chaines.

[Il y a trois jours, en chemin, vous avez croisé l'armée "La Coquille" dirigée par ..., l'armée "Gloria Libertus" dirigée par ....un groupe composé de ...., ..., un groupe composé de Finam....]

Finalement il fallut plus de cinquante angevins pour prendre la mairie qui tomba dans la nuit du vingt deux au vingt trois avril.
les insugés durent alors improviser une sortie de façon désorganisée, chacun tentant sa chance de son côté.

Ceux qui prirent la direction de Laval furent plus fortunés, les angevins ayant disposés un petit barrage sommaire, ce qui coûta quelques miches de pains à votre orateur, tandis que ceux qui entreprirent de faire le détour par Angers furent interceptés par une armée bretonne en embuscade aux dires de certains témoignages, laissant à terre un peu moins d'une dizaine d'insurgés.

Certains comme Messire Assirian, sont à présent en prison, d'autres semblent disparus.

Le Maine s'est rendu justice, qu'on se le dise ! Au prix sacrifice et du sang de nombreux de ses enfants.
Balt1
Balt était sur la place lorsque Sire Aelig rendit compte de la bataille de Craon.

Merci aux valeureux mainois qui ont su au péril de leur vie laver l'affront fait au Maine par la bande à Finam.

Pendant qu'un gouvernement de régence fantôche, sous la houlette de Dame Lysels, baissait ses culottes devant les angevins, d'autres ont su répondre avec courage à la provocation et se hisser au rang d'héros du Maine. L'histoire saura les reconnaître comme tels

En l'absence de ces valeureux, des élections ont été organisées. Faute d'opposition la même clique de pantins, couards et nobliaux a été réélue. Aujourd'hui Dame Lysels est à nouveau comtesse, une comtesse au service des angevins. Une comtesse prête à demander de grands sacrifices aux mainois pour remplir les caisses du comté au plus vite pour que Sire Finam et sa bande de pilleur puisse revenir y puiser.

J'espère qu'une fois leurs blessures pansées et leurs morts dignement enterrés, les valeureux mainois qui ont osé prendre Craon sauront se révolter et en finir avec le gouvernement fantôche qui dirige notre Comté.

Encore un mot, un appel à notre évêque pour qu'il organise une cérémonie en la cathédrale du Mans pour rendre hommage religieusement et dignement aux valeureux mainois tombés avec bravoure à Craon.


Balt s'approcha de Sire Aelig et lui fit l'accolade. Un signe de reconnaissance et de remerciement.
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Agitateur et provocateur. Défenseur du peuple.
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