Theudrik
Theudrik s'avança à la barre pour témoigner.
Votre Honneur, Maître,
Début décembre, peu de temps après ma nomination au poste de Procureur du Poitou, je reçus l'ordre du Comte Cyphus Garion d'Erguenaut de mettre messire Fayom en procès pour trahison. J'avais ouï dire qu'il y avait eu un problème avec les autorités militaires, mais n'ayant jamais eu accès aux bureaux de l'Etat-Major, j'ignorais de ce dont il était question, ce qui m'embarrassait grandement. J'hésitai longuement avant de lancer le procès, n'ayant que peu d'éléments et peu d'expérience en ce domaine. Malgré mes tentatives de conciliation avec les deux parties, chacune campant sur ses positions, je lançai donc finalement le procès le 23 décembre 1457, sans enquête de la prévôté puisque c'était un ordre direct du Comte régnant, maître sur ses terres.
Je me permis de scinder la désobéissance en 2 parties :
- désobéissance à un ordre de son supérieur
- désobéissance à un ordre du Comte du Poitou.
La première partie ne fut pas comprise par la défense. De fait, j'avais préparé l'acte d'accusation à l'avance et j'ignorais à l'époque que les affaires civiles ne se mêlaient pas de la justice militaire et je laissai donc une éventuelle entrée pour la partie militaire concernant la démission de l'Ost Poitevin de Fayom. Lorsque je sus qu'il ne pouvait en être question et que je lançai le procès, j'oubliai d'enlever cette partie. Toutefois, cela peut s'interpréter comme désobéissance au Comte, puisque celui-ci était bien le supérieur direct de messire Fayom.
Pour l'incitation à la désertion, c'est messire Vladius qui, de lui-même m'écrivit, choqué par l'attitude de messire Fayom, et me transmit le message cité plus haut pour le verser au dossier. Je signale à la Cour que messire Vladius dit qu' "il lui est impossible de lui pardonner son geste de trahison et dénigrant envers notre armée et notre Poitou".
Ayant à requérir contre un ami et me devant d'obéir à un ordre du Comte que j'estimais aussi, sans avoir pu connaître les raisons profondes à la base de cette mésentente, j'essayai d'être le plus impartial possible et ne pus que demander le bannissement hors du Poitou de messire Fayom pour la durée minimale, soit un mois, peine entérinée par le juge.
Voilà, Votre Honneur, les faits dont je me souviens.
Theudrik resta droit à la barre, prêt à répondre aux questions.
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Theudrik
On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !
PS : le joueur n'a jamais insulté LJD Nessty, il a dit poliment ce qu'il pensait de son anti-jeu !
Votre Honneur, Maître,
Début décembre, peu de temps après ma nomination au poste de Procureur du Poitou, je reçus l'ordre du Comte Cyphus Garion d'Erguenaut de mettre messire Fayom en procès pour trahison. J'avais ouï dire qu'il y avait eu un problème avec les autorités militaires, mais n'ayant jamais eu accès aux bureaux de l'Etat-Major, j'ignorais de ce dont il était question, ce qui m'embarrassait grandement. J'hésitai longuement avant de lancer le procès, n'ayant que peu d'éléments et peu d'expérience en ce domaine. Malgré mes tentatives de conciliation avec les deux parties, chacune campant sur ses positions, je lançai donc finalement le procès le 23 décembre 1457, sans enquête de la prévôté puisque c'était un ordre direct du Comte régnant, maître sur ses terres.
Je me permis de scinder la désobéissance en 2 parties :
- désobéissance à un ordre de son supérieur
- désobéissance à un ordre du Comte du Poitou.
La première partie ne fut pas comprise par la défense. De fait, j'avais préparé l'acte d'accusation à l'avance et j'ignorais à l'époque que les affaires civiles ne se mêlaient pas de la justice militaire et je laissai donc une éventuelle entrée pour la partie militaire concernant la démission de l'Ost Poitevin de Fayom. Lorsque je sus qu'il ne pouvait en être question et que je lançai le procès, j'oubliai d'enlever cette partie. Toutefois, cela peut s'interpréter comme désobéissance au Comte, puisque celui-ci était bien le supérieur direct de messire Fayom.
Pour l'incitation à la désertion, c'est messire Vladius qui, de lui-même m'écrivit, choqué par l'attitude de messire Fayom, et me transmit le message cité plus haut pour le verser au dossier. Je signale à la Cour que messire Vladius dit qu' "il lui est impossible de lui pardonner son geste de trahison et dénigrant envers notre armée et notre Poitou".
Ayant à requérir contre un ami et me devant d'obéir à un ordre du Comte que j'estimais aussi, sans avoir pu connaître les raisons profondes à la base de cette mésentente, j'essayai d'être le plus impartial possible et ne pus que demander le bannissement hors du Poitou de messire Fayom pour la durée minimale, soit un mois, peine entérinée par le juge.
Voilà, Votre Honneur, les faits dont je me souviens.
Theudrik resta droit à la barre, prêt à répondre aux questions.
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Theudrik
On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va !
PS : le joueur n'a jamais insulté LJD Nessty, il a dit poliment ce qu'il pensait de son anti-jeu !