Cyphus
Cyphus écoute les intervenants avant que lui soit donné la parole.
-Votre honneur, lorsqu'un procès concerne un accusé dont les premiers mots au procès initial sont d'invoquer la Cour d'Appel, cela revient à se voiler la face que de ne pas le souligner. En tant que témoin je me permettrai de faire mention de tout ce qui pourra faire avancer ce procès, et ce sans aucune autocensure qui serait une entrave à la justice.
Cyphus se tourne vers Haverocq.
-Votre Grandeur; je m'attendais à cette question, et ce car la défense a durant ce procès pointé du doigt une soit disant double peine par les jugements successifs militaires puis civils des mêmes faits.
"Je réponds très assurément non. La décision militaire qui a conduit à la radiation de Fayom, est antérieure et porte en effet sur les sources mêmes de la discorde entre Fayom et dame Nina. Mais ces faits ne sont en aucun cas pris en compte dans le jugement civil. D'autant qu'ils concernent une institution qui par nature est placée sous l'autorité secret défense.
Ce jugement militaire était à mon sens clément, et pouvait laisser supposer que l'on peut défier l'autorité comtale sans autre punition qu'une radiation de l'armée. Mais il n'est pas là la question.
"S'il vous tient cependant à coeur de développer ce sujet, dont le mot clef est "ambition" le plus simple est de laisser la parole à la première concernée: le commandant Nina de Magné.
Le vicomte entend une semelle crisser sur le sol et tourne la tête vers l'avocat, aurait-elle compris l'ampleur de la difficulté de défendre un tel personnage?
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-Votre honneur, lorsqu'un procès concerne un accusé dont les premiers mots au procès initial sont d'invoquer la Cour d'Appel, cela revient à se voiler la face que de ne pas le souligner. En tant que témoin je me permettrai de faire mention de tout ce qui pourra faire avancer ce procès, et ce sans aucune autocensure qui serait une entrave à la justice.
Cyphus se tourne vers Haverocq.
-Votre Grandeur; je m'attendais à cette question, et ce car la défense a durant ce procès pointé du doigt une soit disant double peine par les jugements successifs militaires puis civils des mêmes faits.
"Je réponds très assurément non. La décision militaire qui a conduit à la radiation de Fayom, est antérieure et porte en effet sur les sources mêmes de la discorde entre Fayom et dame Nina. Mais ces faits ne sont en aucun cas pris en compte dans le jugement civil. D'autant qu'ils concernent une institution qui par nature est placée sous l'autorité secret défense.
Ce jugement militaire était à mon sens clément, et pouvait laisser supposer que l'on peut défier l'autorité comtale sans autre punition qu'une radiation de l'armée. Mais il n'est pas là la question.
"S'il vous tient cependant à coeur de développer ce sujet, dont le mot clef est "ambition" le plus simple est de laisser la parole à la première concernée: le commandant Nina de Magné.
Le vicomte entend une semelle crisser sur le sol et tourne la tête vers l'avocat, aurait-elle compris l'ampleur de la difficulté de défendre un tel personnage?
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