Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[Rp] Poitou vs Anjou : les batailles

Damelina
[Sur les remparts de Saumur]

Aux premières lueurs de l’aube, Lina se réveille en sursaut, saisie par le froid de cette nuit glaciale.

« Cornedebouc, première nuit de défense de la ville de toute ma vie et faut que je m’endorme… la honte… »

Elle penche la tête sur le côté, son attention attirée par quelque chose d’anormal. Bien qu’ensommeillée encore, elle pressent une différence : cette aube ne se lève pas sur un jour comme les autres…

Un brouhaha… des bruits étouffés…

Lina se lève. Son pourpoint de cuir clouté lui pèse. L’entraînement avec Kandrek lui a laissé un corps endolori et courbatu.

Elle rejoint le bord du chemin de ronde où elle est stationnée et s’étire… coupée dans son élan, elle reste figée, les bras à demi levés…

Des soldats… des tentes… des…

Des armées !!!!!!!!!!!!!!


« Cornedebouc… j’avais donc raison… j’aurais tant voulu avoir tort… Mais bon, pas de soucis, ils ne sont pas là pour attaquer… comment elle disait, déjà ? « J’ai une confiance absolue : il ne nous attaqueront pas… » Comme je suis triste d’avoir eu raison… »

Lina caresse le pommeau de son épée Ardoir, frissonne. Trop tôt, trop tôt, elle n’est pas prête, pas assez forte…
Elle s’en retourne réveiller les filles de son groupe de défense.


« Debout !!! Ils sont là !!! Allez vite prévenir tout le monde !!! vite ! Je cours à Notre-Dame-de-Nantilly faire sonner le tocsin… »

Sourcils froncés, amers, c’est une jeune fille un brin vieillie qui marche d’un pas énergique et décidé dans sa vesture d’homme vers l’église.
________________________________________________________
Lina, Damoiselle du Lion d’Angers, fille de Grakovic et Artémisia de Montreuil Bellay.
Saumur au cœur et l’Anjou au corps.



[Rp ouvert à tous. Précisez bien d'abord le lieu où vous vous trouvez au début du message. Les joueurs de persos poitevins pourraient ouvrir un campement peut-être ?]

_________________
Faooeit
[Les armées poitevines arrivant du sud-ouest à l'approche de Saumur]

Le comte Faooeit, militairement paré et à la tête des armées poitevines, avançait lentement depuis Thouars quand il vit au loin les murailles, ainsi qu'une armée angevine à ses portes, celle du duc 19... Après avoir arrêté la progression poitevine, il s'adressait alors au Capitaine du Poitou se tenant à ses côtés: Seigneur Davor, nous voilà arrivés maintenant. L'armée du duc 19 semble, comme nous le pensions déjà, faible... Nous n'aurons aucun moyen pour nous en débarrasser. L'armée du seigneur Cyclope pourrait s'en charger facilement... Puis, toujours sur son cheval il se retournait vers les soldats qui attendaient avec impatience, la rage au coeur. Les regardant avec attention, comme s'il cherchait à dévisager chacun d'entre eux, il leur dit avec un regard sévère:

Soldats du Poitou! Nous voilà tous réunis ici, aux marches de l'Anjou et en face des armées ennemies... Comme vous le savez, les Angevins tentent encore de créer le trouble chez nous, et voyez en face, en montrant de sa main l'armée du duc 19 au loin leurs armées en train de se constituer... Ces armées, elles sont destinées à servir contre nous! Contre nos familles, contre nos proches, pour dévaster nos terres... Pour nous prendre notre liberté! Mais ce Poitou que j'ai sous ma responsabilité n'est pas un Poitou faible, qui laisserait nos ennemis préparer tranquillement leurs plans sans que l'on ne fasse rien... Et qu'une fois venus au Poitou dans le but d'y semer désordre et chaos, l'on se dise "si j'avais su..."

Or là nous savons déjà! Nous savons qu'ils préparent des attaquent contre le Poitou, que ce soit avec leurs armées supposées incontrôlables comme ils disent toujours, ou quand ils complotent avec les brigands pour nous nuire. Voyez en face! leur chef d'armée n'est ni plus ni moins qu'un duc sanguinaire, habitué aux brigandages et aux révoltes au Poitou, ainsi qu'aux pillages de villes et meurtres quand il prenait des cités à l'aide de ses soldats assoiffés...

Alors Poitevins, battons-nous pour que nos terres restent en sécurité, battons nous par amour et par fierté pour notre comté, contre ces gens qui n'ont qu'un seul désir: notre ruine, notre mort et notre désespoir! Je serai avec vous dans chacun des combats, et affronterai les mêmes dangers que vous alors ne faiblissez pas!
_________________
Alhysis
Monseigneur Alhysis était a l'arriere des troupes, elle etait présente pour benir l'assemblée, la guerre n'etait pas sa tasse de thé mais elle serait presente pour accompagner et soutenir les personnes qui avait besoin de se tourner vers Aristote.

Elle se redressa sur son cheval, un magnfique cheval noir, offert par son infinie Grandeur Faooeit, un ami maintenant, et s'adressa au Poitevin.


Soldats, je suis ici c'est pour vous, pour que le Très-Haut veille sur vous, qu'il vous protege pendant cet acte, que vous allez entreprendre, qu'il vous acceuil si vous trépasser, qu'il acceuille ceux qui se mettront en travers de votre chemin. Que Dieu soit avec vous.

Puis elle signa l'armée.
_________________
Mgr Alhysis, Evêque de Limoges
Cosmik_roger
[Taverne Chez Jacky la main froide]

Cosmik-Roger entra dans la taverne et vit une excitation qui lui sembla inhabituelle, il interrogea Jacky, toujours sa fourche à la main. Il semblait terrassé par quelquechose entre la douleur et la rage. Ce dernier lui répondit que la situation était grave. Cosmik, alarmé, pressa son interlocuteur. "Le duc 19 est blessé mortellement, son armée est détruite et trois armées mêlées de Poitevins hargneux et de brigands sans scrupule sont aux portes de Saumur." Cosmik tomba sur un tabouret, abasourdi. Puis il regarda le ciel et cria :

Je l'avais bien dit, maman !

Puis Roger reprit une contenance limitée et courra aux remparts de Saumur.

[Remparts de Saumur]

Il vit les armées, les morts, les étendards :

Peste de la carogne ! C'était donc vrai !

Cosmik mit sa tête dans ses mains, il eut une pensée émue pour le mari de sa marraine et ses hommes. Puis il eut un sourire machiavélique. L'occasion se présentait enfin de faire ses preuves. Finis les plans foireux... Place à l'action ! Il hurla de toutes ses forces :

FAOOEIT ! TU VAS GOÛTER DE MA LAME ! JE NE CESSERAI LE MASSACRE QU'UNE FOIS LE PEUPLE POITEVIN ASSERVI ET VOTRE NOBLESSE ÉRADIQUÉE ! QU'ARISTOTE ME SOIT TÉMOIN !
_________________
Cosmik-Roger de Charnée-Chandos

Fils de Vadikura, duc de Charnée et Patity de Chandos, duchesse d'Anjou.
Faooeit
[Un messager poitevin arrivant à Saumur]

La première nuit de combats était terminée, et les Poitevins s'étaient imposés aux pieds des remparts de Saumur. Après quelques moments de réjouissances et de discussions stratégiques, le comte Faooeit envoyait alors une lettre publique au maire de la ville:

Citation:
Au Maire de Saumur,

Moi, Son Infinie et Divine Grandeur Faooeit de Surgères, Merveilleux et Tout-Puissant Comte du Poitou, vous envoie cette lettre dans un but de paix. Nous venons de défaire cette nuit l'armée du duc de Montsoreau et n'avons subit aucune perte.

Venant dans un but de paix, nous désirons donc pouvoir entrer à Saumur afin de favoriser les discussions entre nous et punir tous les Saumurois ayant commis des méfaits au Poitou par le passé. De plus je souhaiterais que vous me livriez votre duchesse. Je désire également que l'armée du sieur Lucasd nommée "Iunctis Viribus" soit démobilisée et détruite par son chef. Aucun pillage ni maltraitance envers la population civile ne seront commis en votre ville.

Vous ne pouvez décemment refuser les requêtes du Sublissime Comte du Poitou, d'autant plus que nous encerclons votre ville et que vous ne sauriez nous résister longtemps. Mais si telle folie vous prenait, alors vous condamneriez votre population.

Je vous laisse jusqu'à ce soir pour nous ouvrir les portes de votre ville, en espérant que la Sagesse d'Aristote vous inspire.

Dans l'attente de votre réponse,

Son Infinie et Divine Grandeur Faooeit de Surgères, Infaillible Comte du Poitou, Lumière de son peuple.


_________________
Davor
[Campement de l'Armée du Poitou, face aux remparts de Saumur]

Le Seigneur de Saint Sauvant avait cheminé depuis Poitiers en compagnie du Comte du Poitou, suivi par tous les hommes de son armée, de braves Poitevins tous prêts à mourir pour leur Comté.
Une fois arrivé à Saumur, Davor laissa l'armée du Seigneur de Chadignac s'occuper de la faible armée angevine qui était regroupée au pied des remparts. Le Comte avait bien remarqué qu'elle n'était pas de taille et le lui avait signalé. Il avait hoché la tête pour bien marquer son assentiment. Il aurait aimé aller massacrer de l'angevin dès le premier assaut, mais il savait qu'il en restait un bon nombre à l'abri derrière les remparts.

Maintenant, plus qu'à préparer l'assaut de la ville, une autre affaire ça, beaucoup plus ardue... Il savait que les troupes de Cyclope seraient prêtes et parfaitement organisées, tout comme celles de Théodebert, il lui fallait donc organiser les siennes.
Davor se dépêcha donc d'aller voir ses chefs de section. Jehan tout d'abord.


Jehan, j'ai besoin de toi et de tes hommes ! Tu te rappelles tes couillards dont tu m'as parlé ? J'aurai besoin que tu m'en montes quelques uns. Je sais pas si ça fera énormément de dégats, mais on sait jamais. Par contre, méfiez vous des archers, l'arc une arme de lâche et les angevins en ont toujours une bonne réserve...

Il attendit à peine la réponse de Jehan puis se dirigea vers Passy.

Passy, tu te rappelles de notre dernier assaut sur Saumur ? On avait utilisé de bonnes échelles pour grimper aux remparts. Alors recommençons, et cette fois nous réussirons ! Je compte sur ta section pour aller en chercher.

Quelques secondes de répit le temps d'écouter Passy lui répondre, puis Davor chercha du regard Perturabo ainsi que Greywulf.

Comte Perturabo, lieutenant Greywulf, cherchez à atteindre les hommes de l'armée angevine qui se terre encore derrière les remparts saumurois. Une fois cette armée disloquée, la victoire sera imminente. Je compte sur vous et vos soldats pour leur infliger le maximum de dégats !

Plus qu'une seule personne à voir. Il n'allait tout de même pas envoyer une femme en première ligne, quand bien même elle en aurait envie. Surtout cette femme...

Elli... Garde ta section avec la mienne et tout ira bien, je te le promets.
_________________

Seigneur de Saint Sauvant
Capitaine du Poitou
Eroticus
A la tête de sa lance, Eroticus escalada la haute échelle et pris pied sur les remparts, deux molosses tentant de s'y opposer durent payer un lourd tribut de sang et d'entrailles... Enfin rejoint de sa lance, il apperçu un énergumène qui vociférait!
Citation:
" FAOOEIT ! TU VAS GOÛTER DE MA LAME ! JE NE CESSERAI LE MASSACRE QU'UNE FOIS LE PEUPLE POITEVIN ASSERVI ET VOTRE NOBLESSE ÉRADIQUÉE ! QU'ARISTOTE ME SOIT TÉMOIN !"

Ayant fait place net sur cette portion de rempart, il arangua ses troupes
"Phénix de SAINTES, Par le sang versé d'Oane, montrez à ces pleutres ce que courage veut dire! Comportez vous en homme de foi et d'honneur!
Sur mon nom, Moi, Eroticus de la Roche Courbon , tuerai le premier d'être vous qui osera s'en prendre à la population. Nous sommes là au nom de la justice et de la liberté pour guider le peuple de SAUMUR vers la Sanctus Solaire alors qu'il subit la morgue des puissants influencés par la maudite lune ..."
Il désigna le fol qui hurlait sous l'astre maléfique.
"Observez le et vous verez que notre combat est juste, c'est en esclave qu'il souhaite vous diriger ".
Eroticus, nettoya son épée Allégresse et se rua de nouveau dans la bataille cherchant à réduire la distance qui le séparait du bellatre . L'angevin insultait POITOU et visiblement, subissait l'influence de la pleine lune. Cette dernière avec les lueurs de l'aube prenait des teintes de Sang!

"MONT JOIE ! SAINT DENIS ! "
"Comme saint Martin , j'aime trop la guerre!" pensa t'il puis entra dans la danse de la mort en riant aux éclats.
_________________
Par l'amour d'Oane, ne laissez pas la bête sans nom, parler par votre bouche, agir avec vos mains...
Wilhem49
[Un messager poitevin sortant de Saumur]

Après avoir pris connaissance de la lettre du comte poitevin, Wilhem49 se souvint de la fourberie de celui ci. Il se souvint de l'époque où lui même servait le Poitou, de l'époque où les poitevins n'étaient pas tous des moutons, d'une époque révolue à ses yeux. Il rédigea rapidement une réponse qu'il confia au messager poitevin.

Citation:
Au Comte du Poitou,

Moi, Wilhem49 humble maire de Saumur, vous envoie cette lettre sans but.

La paix que vous proposez, sous la contrainte de l’épée, est inacceptable pour tout angevin qui se respecte. Je m’interroge tout d’abord sur les méfaits que vous évoquez. Je n’en ai pas eut vent, et je pense qu’il sorte de votre imagination féconde. Ensuite vous livrez la Duchesse? De quel droit me demandez-vous cela ? Trahir mon Duché n’est pas dans mes habitudes et seule une requête du roy pourrait m’y contraindre. Enfin, l’armée du sieur Lucasd nommée "Iunctis Viribus" protège ma bonne ville et il serait stupide de vous obéir.

Vous annoncé qu’aucun pillage ne sera effectué, ce qui ne peut être que vrai car vos soudards ce sont déjà livré à de telles exactions. Le marché ayant déjà été saccagé il ne risque plus rien.

Sachez que la population m’a accordé sa confiance et jamais je ne la conduirais sur le chemin de la servilité et de l’avilissement que vous me proposez. J‘ai foi en Saumur et son peuple, je pense que mes administrés préfèrent ma folie de combattre et résister pour sa liberté, que la bassesse et le déshonneur que vous me suggérez.

Vous trouverez donc les portes de la ville close et je trouve bien amusant que le premier comte Avéroïste du Royaume de France, ayant trahi Aristote en son temps, ose utilisé notre bien aimé tout puissant pour servir son action.

Je n’attends pas de réponse de votre part seulement des actes et si vous souhaitez me trouvez je serai sur les remparts de ma ville…

Wilhem49 maire de Saumur.
Eroticus
Eroticus se trouvant en situation haute, observait la bataille.
Sous la poussée des Phénix, les angevins étaient contraint de dresser des barricades dans les rues .
Faut dire qu'en cette glorieuse journée le nombre de POITEVIN écrasait fortement les forces angevines
.
"Parfois, il faudrait que Saumur reconnaisse sa défaite.Bien trop de braves ont péri ce jour. Tout n'est que question de temps et de morts. Mais pour celà il faut un peu d'humilité et de noblesse".
Eroticus observa sa lance, ce matin quatre angevins étaient tombés sous leurs coups alors qu'aucun d'entre eux était blessé... Juste un peu de casse de matériel... Rien de bien méchant lorsque l'intendance suit.
-" Mes braves, comme le maire de saumur, à la fin de cette bataille, je vous chanterai une chanson!"
_________________
Par l'amour d'Oane, ne laissez pas la bête sans nom, parler par votre bouche, agir avec vos mains...
Cestcoyote
Aux armes soldats!! 2nde Compagnie de Saintes soyez prêt, cette nuit va être terrible, nous aurons des blessés mais eux pleurerons leurs morts, ils ne souhaitent pas comprendre que nous voulons éradiquer leur mafia nobles, leurs descendant l'apprendront!!!

Avançons, le noble Gerfried m'a indiqué leurs forces, nous sommes en train de faire l'histoire, nous pourrons enfin vivre en paix avec l'Angevin, celui qui ne voudra plus être la souillure de ses nobles s'enrichissant depuis tant de temps sur leur dos et leurs sueurs.

Avançons, protégons-nous l'un à l'autre, l'unité Poitevine ne pourra sombrer face à notre ennemi, l'ennemi de l'Anjou, la mencace arsouille aux couleurs de l'Anjou, ils nous remercieront!

Phénix, aux armes, pas de prisonniers, leurs noblesses ont beaucoup de diligents, nettoyons l'Anjou et nettoyons le Poitou de cette structure!!

L'Anjou aux Angevins!!! Le Poitou pour établir une paix durable!!!

Vive les Phénix!!!
Elliandra
[Face aux remparts de Saumur]

Le chemin avait été agréable. Elliandra avait meme pu laisser aller la bride de son cheval qui avait suivit tout seul le mouvement. Il n'y avait eu aucun problème notoire et avait discuté paisiblement avec Nerus, un des soldats de sa section.

Entre deux disutions, elle s'était surprise à rêver. A rêver d'un futur combat, d'une vengeance globale et puis plus personnelle, des événements heureux qui suivraient, sa fille, son mariage surement...

Puis, enfin, elle avait aperçue les remparts de Saumur. La ville semblait encore dormir à leur arrivée et elle avait entendu dire qu'une des armées s'était occupée de la seule armées angevine, sans dommage aucun du coté poitevin. Cela l'avait faite bien rire, même si au fond ça n'étai pas vraiment drole... pour les angevins.

Peut-etre aurait-elle eu pitié si elle n'avait pas autant haît la Duchesse et la plupart des membres de la famille de cette dernière, avec qui elle avait carrément des différents personnels au dela des différents poitevino-angevin qui duraient depuis... toujours. En tout cas bien avant son arrivée à La Trémouille.

Alors que les membres de sa section venaient lui faire un rapport de ce qu'ils avaient pu voir en chemin, Elliandra vit le Capitaine s'approcher. Elle se tortilla nerveusement sur sa selle puis lui sourit.


Elli... Garde ta section avec la mienne et tout ira bien, je te le promets.

Elle fut étonnée, mais hocha la tête. Pour se rassurer, elle se rappela que tout vient à point à qui sait attendre...
_________________
Petitjehan
[Face aux remparts de Saumur]

A peine les ordres reçus de son Capitaine, Jehan se tourna vers sa section et leur fit signe d’approcher…

Mes amis je compte sur vous pour faire honneur à notre réputation...

Jérémius avec moi, allons chercher les charrettes avec le bois et nos outils on va construire ou plutôt assembler les couillards que j’ai préparé.

Vous autres par groupe de trois vous allez les mettre en place aux endroits stratégiques en vous abritant sous des chattes…

Faites vous aider au besoin par ceux des sections de réserves…

Attention pas de coups d’essais pour le moment hein ? Vous avez entendu les ordres on ne touche pas à la population seulement les portes et un peu le château pour montrer ce que nous savons faire.

En attendant passez le mot qu’on nous ramène des pierres et du métal...

Jérémius et moi on installe le premier, face à la porte principale et ensuite à vous de jouer. Je le répète pas de tir sans l’ordre du Seigneur de Saint Sauvant ou du Comte compris ?


Sans attendre leur réponse Jehan part avec Jérémius commencer son œuvre.

Chemin faisant, il explique à son compère charpentier le principe du couillard


Tu vois Jérémius je songe à nous équiper de ces engins depuis un moment.
Un compère charpentier m’en a parlé et m’a même donné des plans que j’ai un peu améliorés à ma sauce…il paraît qu’ils ont souvent servis dans des sièges, avant aujourd’hui.

En fait c'est la machine à contrepoids la plus perfectionnée. Ses deux huches (ou bourses) articulées facilitent la manutention de l'engin en divisant par deux les charges à manier…

La construction s'en trouve simplifiée, puisqu'un seul poteau suffit. Celui-ci est parfois solidement planté dans le sol ou, plus souvent, sur un châssis en bois.

Les contrepoids des premiers couillards étaient des grands sacs en cuir remplis de terre…
Je les ai remplacés par des huches en bois et en fer riveté remplies de métal, tu comprends ?

Bon je sais que les performances de cette machine sont inférieures à celles du trébuchet mais sa cadence de tir, cinq à six fois supérieure, avec une équipe très réduite, lui permet de projeter des boulets de pierre de 35 kg à 180 m à une cadence de dix tirs à l’heure !

Tu imagines les ravages que peut provoquer un tel engin fonctionnant jour et nuit.


Les deux amis se mettent à la tâche et vont placer la première charrette face à la porte principale non loin d’une bretèche sur laquelle ils commencent à assembler l’engin. Quelques flèches sifflent à leur oreilles mais les deux compères n'en ont cure car il se concentrent sur leur tâches et sont protégés par d'autres assaillants avec des boucliers.

Content Jehan se redresse quand une flèche vient se planter dans le bois à hauteur de sa tête...toutefois elle semble comme tombée du ciel indiquant que l'archer en raison de la distance n'a pu ajuster correctement son tir.


Héhé bien essayé l'ami attends j'arrive je vais te montrer de quel bois je me chauffe...




Jehan fait signe à Jérémius et va récupérer son bouclier et son épée.

Bertal, Ducho, à vous de jouer avec le reste de la section...

Jehan remonte sur Tempête pour suivre l'installation des couillards et va se placer près de la Dame de Millac sa Marraine.
_________________
Perturabo
    [Face à face avec Saumur la belliqueuse]


Le lionceau avait posé pied en Anjou, jusqu'à la capitale éponyme d'après l'ancien. Lui, était encore puceau de ces terres à fouler et seul l'héritage du défunt Amontaillain ne l'était pas - la lame bâtarde au pommeau garni de l'animal tyrannique auquel s'assimilait feu l'ainé, "Dor". Le souvenir rapidement balayé céda place à la scène de cohorte martiale ; les hommes se massent en corps armés et convergent dans une même direction : Saumur.

Les premières nouvelles lui parviennent, l'armée du seigneur Théodebert en avant-garde a percé le noyau de gens de guerre rassemblés sous l'égide du duc à chiffres. Un vague sourire alors que le Comte-Louvelle Troisième du nom s'en va quérir les ordres quant à la suite des opérations. Une foule de soldats du Poitou, dont pour sûr, au moins un septième est constitué de sa compagnie. L'attente et la mise en place, c'est là une stratégie de bataille qui se dessine.

- "Pour sûr Capitan. Une avant-garde, c'est là le grand honneur que l'on puisse faire aux briseurs de lignes. Les premiers rangs suicidaires au pied des murs de pierre seront balayés."

Le compagnon se dirige vers ses compères, une vague lueur d'agitation au fond de ses prunelles. Le renouveau de l'acier frappant le métal, des boucliers s'entredéchirant et des lances se rompant ; le combat restait une expérience asservissante, esclave de ses désirs de carnages. Au fond, il ne voyait que les flammes de la dévastation s'élever dans le ciel.

- "Nous ne sommes pas Poitevins, pas mercenaires, pas brigands ; mais gens d'armes réunis par conviction. Tout nous lie mais rien ne nous maintient, les premiers sangs couleront pour souder à jamais la fraternité soldatesque de la compagnie. Un étendard noir pour la troupe ! Première bataille en guise de prémices à ce qui nous attend ; je vous ai promis le Styx, je poursuivrais jusqu'à l'Hadès. Rappelons nous : nous ne prônons pas là pour l'art noble de la chevalerie. La guerre est injuste mais surtout destructrice. Angers brûlera !"

Les derniers mots en guise de préparatifs.

- "Nous serons parmi les premiers à étriper leurs corps et à franchir les lignes Angevines au pieds de l'enceinte de la ville. A vos armes !"
_________________
Maximilien de Louvelle, dit Perturabo,
Zamday
    [Face à face avec Saumur la belliqueuse]


On lui avait promis une campagne militaire amusante. Non seulement il pouvait enfin faucher quelques vies de ci de là, mais comble du bonheur, c'était la perfide Anjou, mère nourricière de Félonie et Lâcheté, pomme de discorde lancée en Royaume de France ; en soit, une menace à enrayer une bonne fois pour toutes, qu'on offrait à ce vieux mainois rancunier.

-« Enfin. J'ai tant attendu ce moment... »

Enfourché sur sa monture, le vicomte appréciait le paysage bucolique des alentours de Saumur, caressant paisiblement de sa main dexte le col de sa jument.
Il renifla d'un grand coup l'air frais et pur du matin, avant qu'il ne soit à son tour, souillé par le sang des habitants. Et un nouveau départ serait alors possible, loin des arrogances agressives dont la duchesse inondait inlassablement ses discours, loin d'un duché rongé par la corruption : une région où régnerait enfin la suprématie royale.

Ce rêve idyllique, il saurait le mettre en place, même sans d'autres choix que celui du choc des épées, du fracas des boucliers, du sang et des larmes.
"Angers brûlera" clamait son filleul.


-« Une purification par le feu, et les cadavres constitueront nos bûches ! »

L'assaut allait se donner, les préparatifs se terminaient.
Il dégaina l'épée du fourreau et ordonna qu'on hisse l'étendard calaisien.
Trois lames pour ravager les plaines angevines, trois anciens comtes pour venger le Maine de ces invasions. Et la seule et même hargne qui les guidaient.

_________________
Zamday de Cassel, dit le Colérique.
Kandrek
[À l'intérieur de Saumur]

Ne participant pas aux combats et s'étant trouvé un coin tranquille et assez haut pour qu'il puisse jouir du spectacle, le breton s'asseyoa tranquillement et se concentra sur le spectacle. Il ne connaissait pas les raisons pour lesquelles il y avait la guerre, trop souvent les raisons nobles ou autres cachent des motifs cachés, lui il était breton et rien de tout cela ne le concernait. Il trouvait amusant de voir les poitevins attaquer Saumur alors qu'il connaissait bien leur lacheté, les ayant combattu en Bretagne et se rappelant leur fuite vers leur duché. Il ouvrit une bouteille de chouchen, prit une longue gorgée et se replongea dans le spectacle qui lui était offert...
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)