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(RP) Union rime avec appétition ...

Alieniore
Fontaine de Barenton , jour J.

Il est tôt, la brume du matin vogue encore sur le sol et donne à l'endroit un aspect féerique et mystérieux.

Les bois autour s'éveillent à peine.

Il avait dis être matinal .. il avait intérêt à l'être...
C'était le moment M où jamais.

La druidesse avait rassemblé ce dont elle avait besoin pour officier et avait commencée l'attente en se plongeant dans ses pensées trouvant un rocher point trop humide pour accueillir son séant.

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Attila_caligula
Il a chassé toute la nuit. Impossible de rejoindre Blanche. D'une part on le lui avait fermement déconseillé. D'autre part la Lune était gibbeuse, promesse de proie retorse, fuyante, astucieuse, rouée. Excitante donc.

L'aube le surprenait là, nu, encore ensanglanté de la laie qui l'avait fait courir toute la nuit. Elle avait tenu toutes les lunaires promesses, lui échappant sans cesse jusqu'à se retrouver acculée au dessus d'un fossé surplombant un ruisseau encaissé dans un méandre abrupt. Elle avait fait front, s'était défendue avec une quasi résignation à mourir, n'ayant pas de portée à protéger. L'assaut avait été bref, les deux protagonistes étant épuisés par leur longue course.

Le ruisseau vint à bout de la terre, la mousse, l'écume et le sang qui maculait son pelage. Mais aussi de sa vision rougeâtre de bête, l'humain reprenant peu à peu empire sur son corps meurtri.
Il était temps de rentrer.

récupérer ses frusques, revenir à la roul...


La Druide!

Galoper dans la brume laiteuse en enfilant tantôt des braies maculées, tantôt des bottes humides.

Arriver à bout se souffle, grognant plus que s'excusant, puant sueur et relents sauvages, mousse et humus.


- Je suis confus. J'ai... eu une longue nuit.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Alieniore
Elle l'entends arriver , ou plutot elle le sent.
Il dégage une aura particulière qui pourrait se fondre avec les fauves de la forêt et qui permet en même temps de les ressentir ou sentir de loin pour qui est en communion avec la nature.
Elle le regarde avancer vers elle en s'interrogeant sur l'homme que sa fillotte semble avoir choisit.
Est ce coté mystérieux , sa prestance qu'il aime a afficher, ce regard de "je sais mieux que vous mais je vous pardonne d'être si petit vis à vis de moi " , sa fougue, son envie , son appétit .. qu'est ce qui avait pu attirer sa Gwenn , sa Blanche, l'Hermine de sa famille ?


hum..., elle lui désigne le ruisseau qui prends vit à la sortit de la petit enclave qu'on appelle la Fontaine de Barenton, bien que vous soyez en accord avec le peuple de la Forêt vous devriez vous rafraîchir si vous ne voulez faire fuir ma Gwenn .. vous .. elle hésita entre deux maux et choisit le moindre des mots, vous sentez le loup à milles lieux ..
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Attila_caligula
"Bordel! encore un bain!"

C'est donc manie ici en Breizh? Le Leu ne dit mot, son insolence calmée par ses frasques nocturnes et se déshabille sans pudeur sous les yeux de la Prêtresse.
Bretagne est mariée à l'eau. De mer, c'est ce pourquoi il entend naviguer. Mais les fêtes de la Vilaine, sa chasse, et maintenant une toilette préalable, ne risque-t-il pas de fondre un peu?
Un rapide coup d'oeil sur son anatomie le rassure. Ses grelots sont ratatinés par le froid mais il est dans une forme éblouissante, comme après chaque chasse.

De quoi rassurer la Druide si telle était son intention vérificatrice.

Les ablutions deviennent même plaisantes du simple fait de se savoir observé. La femme est encore séduisante ce qui ne gâche rien.


- Voulez vous me brosser le dos? M'étriller les reins? Je ne voudrais pas incommoder la Perle de Breizh par ....

Le regard saisit à la volée le réduit au silence, même si un fin rictus étire ses babines sombres.

- Gare! J'ai pour habitude de m'ébrouer sans égard pour mon entourage.

Ce qu'il fait au sortir de l'onde.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Blanche_
On dit que les Princesses ne sont jamais en retard ; ce sont les autres, qui sont en avance.
C'est donc ravie par ce vieil adage que la rosière de Breizh sortit de chez elle ce matin là, plis du drap sans équivoque à sa joue. On l'avait coiffée, habillée, parée comme la petite Reyne qu'elle était, fin prête à rejoindre sa cour d'admirateurs. Seuls ses yeux ternes et dénués de leur pétillant habituel trahissaient son manque de sommeil.


- J'vous l'avais dit de pioncer, Bordel !

La manteau d'hermines s'abat sur ses épaules, elle grelotte un peu. La vieille suivante contourne sa maitresse, noue à son cou les liens dorés.

- J'ai du mal à dormir, mon plafond s'illumine.*
- Conneries, ouai ! A trop vouloir être belle, aujourd'hui, vous avez une tête de zombie. Go, Frankie ! Va bouffer des racines, et réciter des incantations de demeurés.


Elle se signe, agite un doigt vers le cocher.

- Il vous emmènera où vous voudrez aller, Madame.
Déposant un bécot sonore sur la joue blanche.
- Revenez pas enceinte. Ne mettez pas vos coudes sous la table. Couvrez vous bien, il fait froid.
- Oui. Oui. Oui. Souhaite moi bonne chance !


Elle grimpe en quelques enjambées, lisse une robe excessivement simple. Pas de fioriture inutile, ni ruban, ni accessoire superflu. Une blanche ordinaire, au sortir du lit, tombée de son trône. Ce qui la gêne le plus, ce sont ses cheveux, libérés pour la première fois, et qui retombent sur ses épaules sans lien aucun. Une cascade de boucles blondes, elle qui les voudrait lisses. Calvaire capillaire. Une honte claire qui reflète les rayons du soleil.


- Où va t'on, Madame ?
- Dans les étoiles**.


La porte claque, remplacée par le roulis lent des pavés qui cognent aux engrenages de bois. Direction la Fontaine...
Si elle trouve l'eau assez claire, elle s'y baigne. Juré.
Quelques éternités plus tard, elle arrive enfin au lieu dit. Les étoiles sur Terre, qui s'allument lorsqu'elle croise le regard -ou le corps ?- de son leu préféré.
Que dit on, déjà ? Qu'il goba la Grand-Mère et le Chaperon ? Il lui faut sûrement attendre qu'il investisse son antre, et se couvre d'un costume convenable. Pas de couverture avec cette tenue de camouflage...
Elle s'approche d'Aliéniore, cœur battant la chamade.
- T'es sûre que c'est ce que tu veux faire, Gwenn ? Tu as lu les petites lettres en bas du contrat ? Un an. 365 jours. Tu vas tenir ?
- Mais ta gueule !


J'suis radis.

[* Texte d'Aldebert. ** Citation de Titanic, Merci Cathy.]
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Alieniore
Elle se lève à l'arrivée de Gwenn. Elle resplendit , elle est blanche , innocente , ou presque .. Elle l'embrasse sur le joue droite , regarde ses yeux fatigués et aime ses cheveux libérés.

Eh bien si you are radis , nous pourrons commencer dès que le loup aura fini de faire le paon ..

Le spectacle n'aurait pas été désagréable si elle n'avait cette impression d'avoir son p'tit fils sous les yeux , encore que le froid amoindrissait les choses ..
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Attila_caligula
La voici dryade aujourd'hui, surgie de la brume comme un esprit invoqué. Ses cheveux sont libres et flottent en lianes ensorcelleuses comme pour le saisir.
Ce qui est vain, il est déjà captif. La coiffure alambiquée de Blanche a toujours été un grand plaisir à saccager lors de leurs clandestines rencontres.

Luisant de mille perles d'eau sur son pelage ébouriffé, le vicomte luit comme un Pair de France emperlouzé de la tête au pied. Impossible de douter de la magie de l'instant, l'air se marie à l'eau, les korrigans n'ont qu'à bien se tenir.

Rhabillé en un clin d'oeil, lui qui se presse plutôt pour le contraire. C'est que le moment est proche, d'unir coeur et esprit devant la Druide.
Il la rejoint d'un pas décidé, porte la blanche menotte à ses babines luisantes et sans la quitter du regard, s'incline avec lenteur.
Muet! Une fois n'est pas coutume. Un peu haletant aussi. Ému peut être?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Blanche_
Une foule de questions métaphysiques se bousculaient à l'esprit de la cadette Walsh. Comme...
De quel coté j'ai mon meilleur profil ?
Est ce qu'il a les doigts mouillés ?
Une bague, j'en ai même pas. J'espère qu'on en a pas besoin, et sinon, bah je lui fille une des miennes. L'aura qu'à faire un régime des phalanges.
Et dire que je pourrais être au lit...

Elle soupira, croisa le regard de sa grand mère, lui rendit son sourire. Tu as vu comme au naturel, je suis jolie ? C'est parce que je fais tout comme dans la pub. J'agite les cheveux pour que les acides de fruit pénètrent bien jusqu'aux pointes.
Et une bourrasque de vent, alors qu'il s'approche d'elle, qui recouvre son front d'un rideau de cheveux. C'est blond, ça boucle, ça colle.
Pincement de lèvres, petit soufflement dirigé vers le ciel. Ça s'envole, atterrit à nouveau sur son petit nez. Tâché de son, qui tressaille très légèrement. Comme à chaque fois qu'elle s'énerve.

En tous cas, c'était le grand jour. Ce matin-là, elle épousait Attila. Bon, pas pour toute la vie. MDD. Mariage à durée déterminée. Mais sachant que l'éternité allait suivre avec l'union devant le curé, elle s'en contenterait. Pour le moment.
9h37. Messieurs dames, ce matin, 18 ans, 2 mois et 3 jours, elle épouse pour la première fois de sa vie. Et elle commence à comprendre ce que ressentaient les petits gars de Laval, et d'Orléans, en arrivant dans la farouche -et inexplorée- Terre de Bretagne.
Son mono-neuroné cabot et elles se tiennent là, en pleine lumière, ombrages des feuilles des arbres sur le front. Elle a mis sa tenue de combat, neutre et adéquate, prête à toute alternative.
Elle hume l'air, vœux maritaux au canon.
Tout à coup, elle a peur. Le doute l'habite. Ken jappe, puis pose un derrière poilu, bouclé et rose sur une terre meuble. Il observe l'environnement. Et se met à hurler à la mort.
- Alpha-bravo, ici Doudou-kippli, demande renforts immédiatement. Je répète, ici Doudou-kippli.

Tout à coup Ken se met à trembler, elle aussi.
9h42, l'ennemi sort de l'eau, enfile sa tenue de camouflage d'été. Entièrement nu.
Malheureusement pour la môme, il s'habille, elle perd soudain tous ses reperds.
- Alpha-bravo, nous demandons une évaluation de la situation.
- Doudou-kippli, ici alpha-bravo. Nous signalons que l'endroit est désert, je répète : endroit désert. Mais touffu. Ne vous perdez pas dans les hautes herbes.
Elle renifle.
Hum... Ça sent la mort.

Après trente secondes de combat nasal acharné, l'armée capitule.
Elle respire un grand coup.
Non, ne me regarde pas comme ça, toi. Et-ne-me-touche-pas ! Voilà, ça y est. Hormones en ébullition. Il va me falloir des heures pour calmer tout ça ! Crétin !

Peuhmaisc'estpaslapeinedefaireçavouszallermefairerougirmaisarreteeez...

L'inspiration suivante parvient à sa poitrine avec peine. On pourrait dire que c'était dû à sa soudaine déferlante émotionnelle. Elle jurera être venue en footing.

Il a l'air prêt.
Regard entendu vers Aliéniore. Aller, vite vite. J'ai un pic de progestérone qui demande à ce qu'on finisse ça vite. Partant pour lancer l'héritier sur le chemin du retour ? J'ai une soudaine considération d'importance capitale quant au devenir du Polp Breizh. Qu'on ne peut pas laisser ainsi. Repeuplons la Grand Duché ! A nous les cou...
D'accord, écouter Mamie. Z'êtes chiants.


[Texte de Franck Dubosc]
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Alieniore
Lui ébroué
Elle éblouissante

Il est temps de commencer.

Elle prends leur main et les rassemblent. Leur sourit et commence à tourner autour deux , traçant un cercle imaginaire dans cette clairière où tout semble faire parti d'un autre monde.
Ce faisant elle chantait de sa voix basse


Mère Nature , toi qui réunit toute chose de la création
Aujourd'hui accorde nous de présenter ces amoureux
A ceux qui nous ont guidés, nous guide et nous guideront encore

Accorde leur tes bienfaits par cet union
Demain leur apportera les chemins à parcourir a deux
A eux d'y mettre les pas qui t'honoreront alors.


Ces pieds sur le sol avait laissé la trace du cercle , revenant en son centre et se tournant vers le Nord

Ce cercle, si semblable à l'anneau qui va vous unir, symbolise le temps qui passe, l'infini de cette course qui n'a ni début ni fin, l'intensité de l'éternité et de la profondeur d'un Amour infini.

Reprenant sa ronde, elle aurait pu leur donner le tournis s'ils ne le ressentaient pas déjà l'un à coté de l'autre, dans l'attente..

Ce deuxième cercle représente le tout, l'univers. Chacun de nous s'y trouve, il est le lieux où se retrouvent les êtres que nous sommes enveloppe de nos âmes et miroir de nos émotions. C'est ici encore que nous trouverons les chemins qui nous lie aux mondes souterrains et supérieurs.

Plaçant ensuite quatre petites pierres qu'elle ramassa dans l'instant, de telle façon que si l'on avait tracé les lignes les reliants , un carré dans les cercles serait apparu. Deux pierres plus grosses en diagonal formant l'Axe

L'Axe monde relie les extrême. L'extrême profondeur et l'extrême hauteur.


Se tournant alors vers l'Est elle dit d'une voix claire

L'Est est l'air.

De sa besace à la ceinture elle sorti une plume de bergeronnette qu'elle plaça sur l'une des petites pierres.

A ma Droite se tient Nuada en Fin le Roi des Thuata dè Dannan , il porte l’épée provenant de Findias

Elle continua son tour vers le Sud

Le Sud est le feu.


Cette fois ci , elle sorti un petit morceau d'écorce brûlé pour représenter les flammes.

Derrière moi se tient Lugh en Gor le suprême qui porte une lance venant de Gorlias, il rayonne d’une lumière éclatante

Sa ronde autour du monde continua

L’Ouest est l’eau

L'eau de la Fontaine les environnant suffisait à la représentation.


A ma Gauche veille Dagda en Mur le Druide au chaudron qui donne avec une abondance intarissable.

Elle boucla la boucle par le point de départ de son tour

Le Nord est la terre

Elle ramassa une poignée de terre qu'elle déposa sur la dernière des pierres
.

Devant moi se tient Eriu en Fal issue de l’île de Falias


Elle marqua une trés légère pose pour laisser le temps à tous de s'imprégner de ses paroles et actes. Puis prenant une bonne respiration , prononça d'une voix forte a l'adresse de l'âmes de Ancêtres

Que Chacun me bénisse et m’accompagne dans mes gestes. Guidez mes mains et mon âme lors du rite de passage de l'union physique et spirituelle de ces deux êtres qui s'aiment.

Levant les mains en signe de don, elle continua


Donnez leur Ô Illustres Ancêtres, votre protection
Et avec votre protection la force
Et avec et avec la force la compréhension
Et avec la compréhension la Science
Et la Science de ce qui est juste
Et avec la science de ce qui est juste le pouvoir d’aimer
Et en l’Aimant, l’amour de toutes choses vivantes
Et en toutes choses vivantes
L'Amour de Vous
L’Amour de Mère Nature
L’Amour de l’Incréé
Awen Awen Awen !


Revenu devant sa petite fille et .. son promis.
A nouveau sa main plongea dans sa besace et en sortie cette fois un rameau de chêne.


Faisons l’appel de l’esprit du lieu, faisons la paix. Assurons nous que personnes ne viendra nous déranger ou que nous dérangerons personne.


Elle écarta ensuite les bras et prononça d'une voix solennelle:

Peoc’h don, blancheur pure de la lune, da ni
Peoc’h don, nuit intense du ciel, da ni
Peoc’h don, de la vague qui court, da ni
Peoc’h don, de l'air qui coule, da ni
Peoc’h don, vert pur de l'herbe, da ni
Peoc’h don, brun pur de la terre tranquille, da ni

Paix profonde, blancheur pure de la lune, à nous
Paix profonde, nuit intense du ciel, à nous
Paix profonde, de la vague qui court, à nous
Paix profonde, de l'air qui coule, à nous
Paix profonde, vert pur de l'herbe, à nous
Paix profonde, brun pur de la terre tranquille, à nous

Légère pose

Vous vous êtes présenté devant la Mère affirmant votre volonté solide comme le chene que vous portez de vous aimer.

Elle leur tendit le morceau de bois.


Votre volonté a t'elle changé?
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Attila_caligula
Ce n'est pas la première fois que le leu est confronté à la croyance, ses rites, sa liturgie, quelle qu'elle fut. Tristote l'austère et le dogmatique. Le Dode, brumeux avant d'être lumineux, même le Cathare qui était venu prêcher amour et union contre l'Eglise d'Aristote auprès de l'Hydre.

Mais ce matin on touchait à quelque chose de particulier. La Druide avait évoqué d'une géométrie métaphysique qui éveillait quelques échos Dodécalés chez lui.


"...les chemins qui nous lient aux mondes souterrains et supérieurs..."
"...L'Axe monde relie les extrêmes..."

Etrange écho, comme si le Dode se moquait de lui en apparaissant sous d'autres traits.
- L'en serait bien capable, l'animal!
- Pardon?
- Rien, je me concentre...

Blanche, il la voit à travers le spectre qui décompose et révèle. Il la connait maintenant. Elle le connait. Par de là les faux semblants, les oripeaux du jeu qu'ils mettent en scène au quotidien. Par delà les pensées secrètes pas si secrètes, les illusions de l'espace, du temps même.

Le Dode lui donne la vue profonde. La vue globale.

Elle ne le décevra pas.
Lui... c'est à elle de voir. Elle peut fermer les yeux. Il lui a montré comment s'Eveiller. Voir "au dedans". A elle de décider.


- Ma volonté n'a pas changé. La solennité du moment m'est agréable. L'illusion peut prendre corps. J'y consens.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Lusiana
Nan je n'irais pas! Nan je n'irais pas. Je veux pas le voir ce type. Qu'elle l'epouse si elle veut, mais il sera jamais mon gendre. Je n'irais pas un point c'est tout!

Lusiana bougonnait en faisant les 100 pas dans son bureau à St Pere.

Je n'irais pas et je n'irais pas, et puis je n'irais pas!

Mais madaaaame!! C'est Blanche quand meme!

Je n'irais pas. Repondit encore une fois Lusiana en prenant la saie blanche que lui tendait Gaude avant de s'en vetir. Je ne veux pas y aller et je n'irais pas. Passez moi mon triban. Elle n'a qu'à l'epouser je m'en fiche. Mes bottes, ça doit etre crotté dans la foret.

Et Gaude, sourire en coin tendait ce que Lusiana lui demandait, ecoutant sans plus un mot sa maitresse bougonner.

Et pourquoi j'irais d'abord? C'est pas obligé que je sois là. Maman s'en sortira tres bien avec la ceremonie sans moi. Et puis Blanche, elle sait ce que j'en pense. Je lui ai dit que je n'acceptais pas ce mariage. Lug est sellé?

Oui, Madame. Repondit Gaude en lui tendant son baton.

C'est où deja?

A l'endroit habituel madame.

Et sans plus un mot, Lusiana se dirigea vers les ecuries, et parti au galop.

Je n'irais pas, je n'irais pas et je n'irais pas continuait-elle de recriminer.

Quelques heures plus tard, alors que la ceremonie venait de commencer, Lusiana arrivait dans la clairiere.

Je savais bien qu'il fallait pas que je vienne, je suis à la bourre en plus...
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Blanche_
Pourquoi ne peut il pas se contenter d'un "oui", simple et conventionnel, qui lui épargnerait de se sentir toute chose ? Car comme à chaque fois qu'il joue avec les mots, qu'il les lie de sa voix rauque et froide, elle sent les arabesques lettrées parvenir à ses oreilles dans un nuage de poésie.
Elle se sent fondre, des pieds à la tête, modelée par sa verbe autant que par ses mains ; une main invisible qui sonderait son âme en y creusant le plus simplement du monde.
Au début, elle avait détesté cela. Ces moments de vérités inavoués, brusques échanges où le "tu" remplaçait le "vous". Presque de l'amour, lorsqu'elle croisait son regard, et qu'une force en elle s'éveillait pour gueuler : "C'est le bon, Gwenn ! Bordel, je te dis que c'est lui !"
Et puis, elle avait capitulé. Conquise autant par son impudence éhontée que par ses rimes et sa brusquerie. Il était humide, volé, sauvage, à vendre. Bohème, coquin, violent parfois, drôle souvent. Presque jamais sans le vouloir.
C'était presque de l'amour, qui la faisait se tenir près de lui. A prétendre être son égale, quand elle savait se faire dominer. Hadès avait enlevé sa Perséphone. Elle s'était rebellée, avait sorti griffes et hargne pour défendre son être. Mais quand les épées étaient entrées au fourreau, les langues avaient sues, seules, délier ses derniers remparts.
Et elle avait abandonné.
Oui, c'était presque de l'amour. Et si ça n'en était pas, ça y ressemblait fortement. Oh, elle ne l'aurait jamais avoué. C'était se montrer faible, assurément, que de se laisser aller à quelques démonstrations affectives. Elle continuerait juste, lors de leurs disputes, à se montrer bien plus zélée que d'ordinaire. A provoquer querelles, pour le plaisir ultime de solder leurs réconciliations sur un matelas de soie et de plumes.
Bordel... Ça y ressemblait dangereusement.
Et si la poupée faisait non-non-noon ?
Oh, dis lui oui, plutôt !

Un simple battement d'aile de papillon peut provoquer une tornade à l'autre bout du monde.
Un simple mot. Deux voyelles. Trois consonnes. Et la tornade s'agitait dans une poitrine incapable de la contrôler.
Elle sourit. Le papillon prit son envol, pistil au bout des antennes. Son sourire à elle concurrençait le soleil.

Maman, au loin. Qu'elle sonde sans trop savoir quoi penser. Mais qu'elle remercie quand même.
Un simple signe de tête, qui traduit toute l'affection qu'elle n'arrive jamais à lui transmettre. Mais les azurs pétillent, et la dextre serre plus fort celle de son compagnon.
Tu as vu, hein ? Tu avais raison, Maman. Tu as toujours raison.


Un milliard de fois oui.
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Alieniore
Alié sourit à la réponse du prétendant et de fillotte.
Puis elle aperçu Lug.
Pas vraiment étonnée , elle sourit quand ce fut sa fille qui apparu à sa suite.

Elle lança un regard interrogateur à Lusiana. Voulait elle se joindre à elle pour finaliser l'union entre leur Gwenn et le Vicomte?
Lusi connaissait chaque mot de la cérémonie , chaque geste. Si elle le souhaitait , elle les rejoindrait.

Alié pris une dernière chose sans sa besace. Elle en sorti un long ruban au couleur de Breizh .. Gwenn A Du, Blanc et Noir, ... Blanche et Atilla ..


La laine est le don du mouton à l'homme qui la file et la teint et la tisse. Le mouton est une créature de la Mère Nature. Ce lien issu de celui ci est don de la Mère.

Elle leur demanda d'à présent tendre leur mains vers elle et poursuivit


Toi , Blanche .. ma Gwenn, notre Hermine,
prenant doucement la main de sa petite fille, elle entoura le poignet avec le tissus, je te lie , par la volonté et l'Amour de la Mère Nature petit soupir, je te lie à celui qui tu as choisi, Attila

Elle attrapa la main d'Attila, lui lançant un regard pénétrant , l'air de dire: si tu lui fais du mal de quelques façon que ce soit je viendrais t'étriper de mes mains..

Entourant du tissus le poignet du jeune homme , la druidesse continua


Toi Attila, je te lie à ma merveilleuse et magnifique et extraordinaire et blonde petite fille par la Volonté et l'Amour de la Mère.

Les ayant ainsi relié elle commença à faire des noeuds pour attacher le tissus

Pour le ciel un nœud
Pour la terre un nœud
Pour votre union un noeud
Pour votre amour nos voeux.


Plongeant son regard dans les yeux de chacun des composants de ce couple

Répétez à ma suite:

Nous jurons de nous tenir en paix,
Nous présenter avec amour
Cœur contre cœur, joue contre joue
Ecoutez nous ô Vénérés Ancêtres
Entendez donc nos vœux sacrés
A cet instant exprimés


Elle attendit alors que chacun se soit exprimé.

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Attila_caligula
" Argh, la litanie" pense le leu! Jamais depuis les soeurs de Ste Bledina -bénis soit leur ordre et leurs caressantes attentions- il n'a prononcé de paroles dont il ne ressentit point le sens. Jamais il ne mentit non plus depuis lors. Voeu aussi personnel que bouffi d'orgueil, la réaction des tiers vis à vis des vérités qu'il se lait à énoncer le laissant totalement froid, ou lui procurant grand amusement, selon les cas.

- Ma Dame, est ce vraiment nécessaire dans la mesure où je ne comprends rien à ce galimatias?

La question le renvoie à une autre, qui se posera bientôt espère-t-il, en la primatiale le jour des noces aristotruc.

Répéter des mots dénués de sens pour lui, est ce mentir?

Il suit le regard de l'Officiante, puis de Blanche, vers un point derrière lui, se retourne et..
blêmit. La vieille peau a fait le déplacement et le scrute avec autant d'aménité qu'une vipère en a pour le rongeur.

Impossible de faillir. Elle caquetterait tout au Primat, à l'Inquisition peut être, et le ferait rôtir prématurément sur le brasier de l'athéisme le plus honteux. Avant que sa révérence ne soit correctement tirée.
Et blanche qui serre sa patte avec une farouche énergie. Elle a déjà vaincu tellement de ses murs que la forteresse Ysengrine semble maintenant en ruine.

Arlyce, Aethys, Selenia, Lucky, La Pomme, Garance, Nénuphar, un défilé de portraits de femmes glisse en sa mémoire, pour s'estomper dans une blanche fraicheur auréolée de boucles blondes.
Capitulation sans condition.


- Nous jurons de nous tenir en paix, Mais bordel ça va être foutrement impossible ça!
Nous présenter avec amour
Cœur contre cœur, joue contre joue, Ventre contre ventre, ça je peux le jurer.
Ecoutez nous ô Vénérés Ancêtres
Entendez donc nos vœux sacrés
A cet instant exprimés. Mais la Paix, non là c'est trop... Désolé...

_________________
Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Blanche_
Le mensonge, Gwenn connaissait.
A sa suivante, qui le matin la réveillait, alors qu'elle gardait la trace fraiche de l'oreiller sur sa joue. Une poignée d'heures arrachées à Morphée, par la faute d'un promis aventureux qui lui faisait tester la température des bassins au beau milieu de la nuit.
- Bien dormi ?
- Ça s'voit nan ? Bigleuse !
- Heu...
- T'as ta réponse.
Par omission, à son confesseur hebdomadaire.
- Vous avez péché, ma fille ?
Eh oh ! Depuis quand les curetons ont des gosses, hein ? Depuis quand elle était le leur ? No way. "Ils ont fait vœu de chasteté, comme leur père et leur grand-père..."
Ba-li-ver-nes.
- Tout dépend de ce qu'on entend par "pécher".
Elle avouait des crimes minuscules, pardonnables avant même qu'elle les énonce.
"J'ai vomi tout mon déjeuner sur ses bottes ; et je l'ai fait exprès."
...par exemple. Sans préciser l'avoir fait lors d'une période dépressive aiguë, persuadée qu'un plongeon dans le lac l'avait mise en cloque.

Autant de possibilités qui faisaient d'elle l'une des plus grosses menteuses du continent. C'était simple, ça arrangerait indiscutablement les relations, et ça gaspillait moins de salive.
Avec Attila, l'économie salivaire s'était avérée inenvisageable. Choc des civilisations, deux coutumes qui se confrontaient. Le french kiss l'emporte, elle arrête de mentir ; à lui tout du moins.


Nous jurons de nous tenir en paix,
Nous présenter avec amour
Cœur contre cœur, joue contre joue
Ecoutez nous ô Vénérés Ancêtres
Entendez donc nos vœux sacrés
A cet instant exprimés


Les mots glissent sans laisser de sens. Les écoute t'elle seulement ?
Elle plane. Comme les jours de beuverie, ces micro-orgies politaines, ou elle s'initie aux plaisirs de la boisson préférée de feu leur Souverain.
Depuis quelques secondes, quelque chose la chiffonne. Comment peut on se présenter simultanément cœur contre cœur et joue contre joue ?
Ça n'est physiologiquement pas possible. Détail qu'elle s'empresse de pointer du doigt.

Et pour cette histoire de cœur/joue ? On risque pas un torticoli ?
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