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(RP) Union rime avec appétition ...

Alieniore
Elle regarde sa petite file en souriant et lui chuchotte

Ton .. époux a bien compris lui .. c'est une image pour dire que .. hum .. tu as le droit de célébrer la vie dans ses bras .. même si .. j'imagine bien que tu n'as pas du attendre la bénédiction des Ancêtres pour tester cela..

Le regard pétillant , Alié les scrute un instant avant de lacher leur main et de les laisser aller , liés et deux à présent.

Que la Mère vous apporte tout le bonheur que vous méritez , aux regards des traditions ancestrales vous êtes mari et femme ..

Elle déposa un baiser sur la joue de sa Blanche, de sa Gwenn qui avait tant grandit , soit heureuse ma Gwenn, un dernier sourire et elle sort du cercle par l'Est.
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Myrlin
Le bon Gustave, caché derrière un bosquet, grelotant, se glissa discrètement, traînant sa bedaine, auprès de la duchesse d'Ancenis, pour lui remettre un billet. Si la cérémonie se voulait discrète, pour ne pas dire secrète, rien n'échappait à la connaissance et à la vigilance du prince breton, si ce n'est la comptabilité publique. D'autant que depuis l'affaire du duc de Brocéliande, le suzerain aimait savoir où son chambellan traînait.

De la part de sa Majesté le Grand Duc, lui murmura-t-il, à lire aux deux amoureux quand vous le jugerez bon, précisa-t-il.

S'étant fait remarqué, il s'inclina respectueusement devant le couple et sans mot dire se replaça en retrait.

Le billet, soigneusement plié, contenait le message suivant, à l'intention des deux tourtereaux.


Citation:
Magnifique Gwenn, dont la beauté m'apparaît malgré ma cécité,
Fier et honorable monsieur d'Ysengrin, à qui je ne souhaite pas le même sort que le loup éponyme du roman de Renart, bien malheureux en ménage,

Je tiens à vous adresser tous mes voeux de bonheur personnellement. Votre union, fruit d'une heureuse passion, est aussi un beau symbole pour notre époque, où la gracieuse Bretonne se lie avec le farouche Français aux idées libres. Vous êtes mes enfants, un signe enthousiasmant.

Blanche, jolie fleur, vous m'aviez entretenu assez tôt de vos projets, craignant pour la Bretagne qu'une union avec un noble français ne cause des tracasseries. Je ne regrette pas d'avoir, ce jour là, donner ma bénédiction. Votre bonheur, rappelez vous en, doit primer sur les convenances et votre honneur, sachez le, sert de lui même, par sa moralité immaculée, la grandeur du pays. Soyez certaine de mon affection à votre égard et comptez, pour toujours, sur ma protection et ma bienveillance.

Monsieur d'Ysengrin, je vous connais peu, mais si vous êtes parvenu à dérober le coeur d'une de nos plus charmantes demoiselles, cela signifie que vous devez être un homme de bien, un sacré chapardeur, ou même les deux, qui sait. Vos idées et vos amitiés dérangent en France, elles seront les bienvenues en Bretagne. En vous unissant à l'une de nos filles, vous avez la chance de pouvoir devenir l'un des fils de notre patrie, et si de compatriote vous préférez toutefois demeurer simple invité, sachez que vous n'aurez pas à vous plaindre de notre hospitalité.


[Hrp : si pour plus de cohérence vous préférez que je fasse parvenir ce mot plus tard, prévenez moi et je supprimerai ce texte.]
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Maro neb a gare he vro,
Hag her grez beteg ar maro.
Blanche_
Gwenn haussa un sourcil, surprise qu'un inconnu se permette de venir squatter sa cérémonie de mariage. Aucune politesse, et elle se serait bien permise de lui dire sa façon de penser, s'il n'avait soudain glissé un mot dans la main d'Aliéniore.
Et soudain, illumination : Ma Doué, quelle horreur ! Mamie a un amant !
Et moche, de surcroit. Non, elle aurait très certainement pu mieux choisir ; ou ne pas choisir du tout, car il semblait bien que Milouse fut un homme d'exception. Parfait aussi, peut être ; quoique blond.
Et voila même qu'il se permettait de chuchoter ses vilenies à l'oreille royale du Chambellan ! C'en était trop pour la gamine, qui loin de se douter de ce que contenait la lettre, lança un regard noir au trouble fête.
Tu crois sérieusement pouvoir rivaliser avec mon grand père, toi ? Peuh ! T'as aucune chance.

Elle lève les yeux au ciel, croise le regard du leu et lui souffle une promesse silencieuse. Jamais, jamais, je te tromperai avec un homme aussi laid, c'est promis.
"Garde le pour toujours, Gwenn" lui avait dit Griet.
Elle travaillait encore sur le "toujours". Quoique l'idée de vieillir avec lui avait quelques charmes ; et celui de rire la rendait dépendante de lui d'une bien étrange façon.

Elle était donc à des lieues de savoir ce qui se trouvait entre les mains protectrices de la druidesse. A quelques secondes d'un sourire surpris, d'une risette malicieuse qui s'étirerait sans le vouloir vers le soleil.
A quelques battements de cœur d'une fierté incommensurable ; pour lui, pour elle.


T'as des mots doux d'un amoureux transi, Mamie ? On va vous laisser faire des galipettes tranquilles.
M'enfin t'abuses, il te satisfait pas, Milouse ?


Dieu que quelques secondes, parfois, peuvent paraître longues !
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Attila_caligula
Attila... hum ce prénom est bien étrange tout à coup... Caligula... celui-ci l'est tout autant! Pour la première fois ils sonnent avec un timbre incongru entre les oreilles de leur dépositaire.
Pourquoi pas Tristan, Ulysse, un grand amoureux en somme!
A la réflexion, Attila a aimé, Caligula aussi, à leur étrange manière.
Attila Caligula donc, regarde sa fraîche épousée qui sort d'une torpeur rêveuse en s'agitant tout soudain.
Leurs yeux se croisent, jaunes reflets contre azurés éclats. L'étincelle jaillit, menace d'embraser la scène.

Blanche c'est une bombarde dont la mêche est toujours trop courte. La détonation prend toujours par surprise, le pointage aléatoire, l'artilleur maladroit peut aisément se laisser surprendre dans la "kill zone" s'il n y prend pas garde.

A ce moment précis, la mèche de la Bouche à feu crépite énergiquement en direction de la Druide promettant pétarade festive et colorée. Ce n'est pas Actium, mais ça promet un beau fracas tout de même.

Le Leu fait un pas, attrape un bras blanc qui commençait à s'agiter dangereusement, attire la Belle/Blonde/Blanche/Bombe contre lui, passant sa patte sur sa taille de guêpe.
Ainsi, joue contre joue, coeur contre coeur, ventre contre ventre, il prend sa menotte dans la sienne. Esquisse un pas quand sa captive rue pour se libérer, l'obligeant à le suivre.
Puis fait volte face, changeant de joue, de main, de direction, de bras.
Changement encore, la faire presque tomber, la Blonde se débat avec grâce, lève la gambette comme pour lui ratatiner la truffe de son peton, Y renonce, reprenant un pas saccadé au bras du Vicomte.


- Je vous avais dit que ça tanguerait entre nous. Alors Tanguons!

Et l'embrasse, amoureux, finalement!
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Alieniore
Elle remercia le bon Gustave d'un sourire et d'un mouvement de tête avant qu'il ne disparaisse aussi vite qu'il était apparu.

Alié fait les gros yeux à sa petite fille quand elle suspecte des choses auxquelles elle ne devrait même pas penser ..


J'aurais effectivement aimé un mot de la part de Milouse mais ce n'est pas le cas , ni tout autre choses de tordus dont tu sembles penser ma Gwenn.


Soudain le marié s'emballe et emballe sa blonde.
La druidesse s'éloigne alors des amoureux pour les laisser en paix , la missive toujours à la main. Elle la leur donnerait plus tard .. rien ne pressait plus à présent.

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Blanche_
Ce qu'elle aime chez lui, c'est sans conteste sa propension à demander son avis avant de lui imposer le sien. Elle aurait dû réfléchir à deux fois avant de lui accorder sa main ; lui proposer un compromis. J'te la prête si tu veux, mon chéri !
"Y'a un service de maintenance ? Satisfait ou remboursé ? Est ce que quelqu'un pourrait prendre deux secondes pour s'occuper de moi ?!
J'exige que l'on m'écouute !"

Mais Aliéniore s'est écartée d'eux, les laisse savourer un moment de complicité passagère, instant volé à leurs disputes et leurs rires.
Dans la tête de la blonde, ça s'agite.
Le cerveau... Élément essentiel du corps humain, est constitué de sept départements. L'émotivité, la raison, le jugement, renseignements et curiosité, mémoire, corde vocale, et le système de gérance, centrale cervicale.
Imaginons ce qui peut se passer là-dedans, quand on la force à danser d'une pareille façon...


- Je vous avais dit que ça tanguerait entre nous. Alors Tanguons!

Driiiing !
- Allô ici centrale.
- Centrale c'est l'oreille. Il dit "Tanguons !"
- Sur quel ton ?
- Un ton amoureux.
- Ok, cordes vocales, répondez "J'ai le mal de mer, je vous préviens !"

J'ai le mal de mer, je vous préviens.

- Le coeur, tu me fais un petit rythme accéléré, s'il te plait.
Po-poum, po-poum, po-poum...
Driiiiiing !
- Allô centrale ? Ici le département de la curiosité. On voudrait savoir s'il compte tanguer avec sa Capitaine aussi.
Driiiing !
- Centrale.
- Ici le département émotionnel. On ne veut pas savoir s'il veut le faire avec elle, bouhouhou ! Laissez nous tanguer en paix, bordel !

Il l'embrasse, coupant court aux conversations intra-neuronales.


Driiing !
- Centrale, ici la bouche : invasion humide et tiède. Que doit on faire ?
- Ouvre grand ! *au cœur* Le cœur, tu me fais un rythme encore plus accéléré.
popopoum, popopoum, popopoum, popopoum...
- Stoop ! Elle va pas tenir, ralentis, défection !
popoum, popoum, popoum...

Driiing !
- Oui bonjour, c'est la raison. On voudrait vous rappeler qu'une langue transporte quand même beaucoup de microbes. On veut qu'elle la range. C'est trop dangereux.
Driiiing !
- C'est encore l'émotivité. Vous foutez quoi, punaise ? On attend que ça ! Le carrosse, et vite ! Bandes d'incapables.
- Calme toi, l'émotivité. *au jugement* Que conseilles tu ?
- Pas devant la mamie, elle serait choquée. Repousse le, ou on va craquer.
- Ça va pour toi, l'émotivité ?
- Allez tous vous faire foutre !

Elle le repousse doucement, sourit.


Driiiing !
- C'est encore la curiosité. Avec Crochette aussi ou pas, alors ?
- Ok, je transmets aux cordes vocales. Cordes vocales, demandez "Avec Crochette aussi, ou pas ?"


- Avec Crochette aussi, ou pas ?
- Avec Crochette, je ne tangue pas, je ne fais que virevolter.
Il a répondu sans attendre, elle sourit sans réfléchir.

- Bandes de cons ! On veut pas savoir, on veut pas savoir ! Goujats ! Bachibouzouks !
- Calme toi, l'émotivité. Mémoire, qui est Crochette ?
- Crochette... Attends voir. Blonde. Bonnet D. Grande, parle bien, mais un peu trop. Mère d'une gamine. Capitaine d'Attila.
- Ok, tu peux me dire ce qu'on en pense ?
- Ah nan, c'est le boulot du jugement, ça.

Driiiing !
- Jugement, ici Centrale. Que pense t'on de Crochette ?
- Blonde. Bonnet D. Détestable, mais elle nous plait. Jolis tétons, mais on le lui dira jamais. On en est un peu jalouse.
- C'est une TROU DU CUL !
- Silence, l'émotivité ! Cordes vocales, dites "Bon bah tant mieux alors !"


Bon, bah tant mieux alors.

Driiiiiing !
- Ici le dos. Prévenir qu'une main appartenant à un individu masculin velu, brun, de taille moyenne, dégageant des ondes positives s'égare très au sud de la taille.
- Bien reçu. La raison, qu'est ce que tu préconises ?
- Les règles du tango sont simples. Bras au milieu du dos. Au niveau de l'omoplate. Nous demandons le départ immédiat de cette présence hostile.
- Laissez les forniquer tranquille !
- Chut, l'émotivité. Chaque chose en son temps. La voix ?
- Transmis !


- Laissez nous forniquer tranquille !


- Meerde ! La voix, tu n'as rien compris !
- Oups.
- Carrosse-carrosse-carrosse ! je demande un carrosse !
- Toi, ça va un peu. *à la joue* Rougissez immédiatement. *aux cordes vocales* Démerdez vous pour arranger ça !
- Bandes de fascistes !


Elle rougit jusqu'aux oreilles, baragouine une explication vaseuse.
Désolée, j'ai fait un petit lapsus pas révélateur...

Driiiing !
- Curiosité à l'appareil. On sent quelque chose de bizarre.
- Bien reçu. Mémoire, tu sais ce que c'est ?
- Négatif. Jamais senti quelque chose de pareil.
- Cordes vocales, ici centrale. Demandez de quoi il s'agit.


Elle s'arrête, redresse légèrement une main qui perd de l'altitude. Collée à lui dans un méli-mélo de jambes et de bras, de cœur et de langues qui s'accrochent, elle se sent éparpillée en tous sens. Fondre doucement dans un joli puzzle qu'il va devoir rassembler.

Dites moi, vous portez une dague, ou c'est moi qui vous fait de l'effet ?

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