[RP] Les Etuves de Gien

Si quelqu'un se promenait à ces instants, assurément il entendrait plus que des clapotis de l'eau. Mais bien des cris et des gémissements qui ne laissaient aucun doute à ce qui se passait dans un quelconque bassin.

La jeune femme, forte de son expérience, n'avait nullement hésité par la suite à offrir au marin ce qu'il désirait. Ses mains expertes, son corps ondulant aux rythmes fous de leur désirs, le plaisir en était venu à leur paroxysme, après que cette appendice eut prit possession de l'orifice bien préparée.

Leur bouche mutuelle, avait prit possession de la peau de l'autre. Tout était en osmose qu'à la fin, épuisée mais satisfait, la belle, dit à son partenaire,

Si jamais l'envie de reprends, tu me trouveras dans les ruelles malfamées de Gien au nom de la Fouine.

Elle l'embrassa ardement avec une promesse dans le regard et doucement sortie de l'eau. Furtivement, en se sèchant offrant son corps mouillé à sa vue, elle parvint a lui subtiliser sa bourse pas bien grosse, mais quand meme.

Au revoir Beau Marin. dit elle une fois sa robe mise, qui oui sentait encore, mais moins. Elle irait la laver au lavoir, rien de moins.

Elle marche vite, très vite, il faut dire qu'il fait froid ce matin, elle court presque même, elle tient en main son panier dans lequel il y a tout le nécessaire de toilette.

Elle entre dans les étuves, gifle par la chaleur du lieu, suffocation presque, sourire à l'étuvier, elle dépose l'argent au comptoir et file se changer pour aller se baigner..aujourd'hui pas de bassin, juste une grande baignoire en bois, où l'eau est bien chaude, vêtements ôtés, elle grimpe dans ce bac et s'y plonge, la chaleur lui fait un bien fou.

Des voix , des pas, un couple vient s'installer dans la cuve à côté, elle les salue, regard qui glisse sur la femme, sur l'homme, ne pas s'attarder surtout, l'homme et la femme parlent à voix basses mais de manière intelligible tout de même: un jeune couple marié, projet d'avenir...

De toute façon peu a peu les gens vont arriver, les étuves ...lieu où la pudibonderie et la pudeur sont un instant oubliées.
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Chantyl arriva en ville et se dirigea de suite aux étuves, il lui faillait se débarrasser de toute cette poussière et sueur collante, ainsi que le sang séché.
Elle entra et ne vit personne, elle se faufila à la recherche d'un grand baquet.
Elle déposa au sol son bouclier et son épée, délaça ses bottes, et retira tous ses vêtements les laissant en un tas, et c'est avec délice qu'elle se glissa dans l'eau chaude, qui a chaque fois détendait ses muscles un a un. Elle prit une grande inspiration, Ferma les yeux et s'immergea totalement, resta un long moment sous l'eau avant d'en ressortir la tête.
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Passant au abord de ce lieu, elle ne pu résister à pousser la porte, trop sale .. trop poussiéreuse ... trop puante ... trop dégoutée de se qu'elle porte sur elle et en elle ... elle entre une agréable odeur et une chaleur prenante l'envahit ... elle dépose sur le comptoir l'argent nécessaire et sourit vaguement au tenancier ...

Elle se glisse à l'intérieur, trouve un coin tranquille et pose armes et vêtements,sort de sa besace un petit sachet de pétales de rose séchée et le met dans l'eau ... une odeur divine lui arrive aux narines, elle aspire comme pour s'en imprégner et se dépose dans cette baignoire pleine de cet eau chaude parfumée et agréable, elle y plonge, en ressort presqu'aussitôt la tête, se lise les cheveux en arrière et pose sa tête sur le bord, fermant les yeux pour se détendre tranquillement en oubliant le reste et la fatigue morale et physique de cet fuite ...
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Catouline

Zag n'avait pas vu Blanche depuis un moment. Chaque fois qu'il donnait la leçon d'escrime a son mari, celui-ci la prétendait absente ou souffrante. Les missives qu'il lui faisait parvenir par le biais de la femme de chambre, restaient sans réponse.

Il n'était que l'ombre de lui-même noyant sa peine dans les tavernes malfamées des bas fonds de la ville, se saoulant avec les mauvais garçons et se retrouvant au petit matin, sur une paillasse, dans les bras d'une catin grasse et sale qui lui murmurait des « je t’aime mon chou » sans conviction tout en prenant ses 3 écus de paiement pour ses charmes.

Zag errait ce matin-là dans les rues de Gien perdu dans ses pensées, se posant plein de questions sur leur dernière rencontre. Avait-il était plus sauvage que d’habitude ? Pire se lassait-elle de lui ?

Il passa devant les étuves de la ville et ressentit le besoin soudain de se laver des caresses de ces femmes de joie, de se débarrasser de ses pensées négatives. Il pénétra dans l’établissement et récupéra le nécessaire de toilettes et, une fois déshabillé, il entra dans la salle des baquets, une simple serviette nouée sur ses reins.

L’atmosphère moite et chaude le mettait dans un état second qui le détendait peu à peu.
Pas de chance, tous les baquets semblaient occupes. Le couple qui s’adonnait à des jeux amoureux lui fit se soulever le cœur et détournant son regard. Il s’apprêtait à partir quand il aperçut la jeune flamboyante alanguie et poussa son audace à l’aborder.

Bonjour mademoiselle, veuillez excusez mon audace, je me présente Zaggamor, Maitre d’armes. Vous avez l’air d’une personne aimable et j’avoue que j’ai besoin de compagnie de parler a quelqu’un. De plus, les baquets sont tous occupes.

Je ne demandais, si je vous promets d’être sage puis-je me joindre à vous ?

Zag fixait la jeune femme dans les yeux pour lui montrer tout l’honnêteté de ses intentions.

Elle barbotait tranquillement dans son baquet quand un homme se planta devant elle, elle eut un sursaut, manqua de boire la tasse, puis affiche un grand sourire à l'homme nu qui se tient devant elle

Bon.bonjour..vous voulez me rejoindre dans mon bain?

Moment de surprise, elle balaye les étuves et oui, les autres sont occupés par le fameux couple, un autre par deux hommes qui jouent aux dés....bon elle ne va pas tous les détailler mais oui tous occupés et par paire en plus. Elle le sait en plus que c'est un lieu public et que chacun entre et sort comme il veut, mais première fois qu'on lui demande de partager son bain

Elle ouvre la bouche pour formuler une réponse...mais laquelle? C'est tout de même très intime de partager on bain même dans un lieu public...certes il a l'air honnête, enfin en même temps elle ne le connaît pas..elle continue de regarder si un autre baquet ne se liberait pas entre deux...Que faire? Si elle dit oui va-t-il prendre ça comme une avance?

Pour l'nstant elle se contente d'ouvrir et fermer l bouche à chaque qu'elle se ravise de repondre, froncement de sourcils,plissement des yeux...

Hécat avait passée une dure journée au château et avait besoins de se détendre avant de retrouver son foyer. Elle décida de se rendre aux étuves. Elle se dévêtit dans les vestiaires se couvrant d'une serviette et pénétra dans la salle de bain principale. Elle eut la surprise de la voir totalement remplit. C'était la première fois qu'elle s'y rendait et qu'il y avait autant de monde. Elle scrutait la pièce des yeux, cherchant une place disponible et aperçu Xalta qui apparemment semblait assez gêner par l'homme qui se tenait devant elle. Elle décida d'aller la saluer et voir si elle n'aurait pas une petite place pour elle.

Bonjour Xalta.
Quelle bonne surprise de te voir ici.

Elle regarda l'homme, lui sourit.

Bonjour messire.
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Bart savait que Chantyl était là, il l'avait vu entrer.
Il passa la porte, sans un regard au tenancier et surtout sans payer et avançat vers les salles du fond.
Il aperçut Hécat qu'il saluat d'une grimace et d'un doigt levé bien haut et se mit en quète de trouver Chantyl.
Après avoir dérangé quelques personnes qui barbotaient sans rien demander à personne, il trouva son amour.
Chantyl ne l'avait ni vu ni entendu, l'occasion était trop bonne.
Il prit son élan, piqua un sprint, sauta en l'air au dessus du bacquet et s'y laissa tomber comme un météore en gueulant comme un névrosé.
Le résultat fut catastrophique, la motié des étuves fut innondée et Chantyl faillit crever d'une crise cardiaque.
Elle se vengeat en le griffant cruellement jusqu'au sang et il se battirent un long moment.
Chantyl ne lui lachat la gorge que parcequ'il lui tenait la tête sous l'eau et qu'elle s'était évanouïe.
Il la réanimat à coup de giffles, elle lui en retourna aussi quelques unes et quand ils furent fatigués de s'en foutre plein la gueule, ils éclatèrent de rire et s'embrassèrent.
Bart patouillait Chantyl en y prenant grand plaisir, et en même temps, il lui faisait remarquer à quel point l'eau était cradingue dans son bain.
Chantyl lui fit remarque que l'eau n'avait jamais été aussi cradingue que depuis qu'il était rentré dans le bain tout habillé.
Il finit par admettre la chose et passa au sujet principal.
Mon amour, il est clair que notre fille a un talent hors pair, un don d'aristote.
On ne peut pas la laisser végéter ainsi, il faut que nous fassions quelque chose pour qu'elle s'épanouisse et donne toute la mesure de ce qu'elle a en elle. Il m'est donc venu une idée et je voudrais t'en parler.
C'est en Italie que se trouvent les plus grands maîtres, j'ai même entendu parler d'un mouvement nouveau, très éclairé qui se baptise lui même "la renaissance"
Bart regarda Chantyl dans les yeux.
Mon amour, il faut que nous kidnappions un maître italien et que nous l'offrions à notre petite Molly, qu'en penses-tu ?

Chantyl eu la peur de sa vie suite à l'intrusion de la météorite dans son bain, elle ne chercha pas à savoir et sauta a la gorge de l'intrus en le griffant au sang. La tête sous l'eau par la force de bart Chantyl capitula mais pour mieux reprendre de suite une fois l'air retrouver dans ses poumons et aider des baffes de Bart qu'elle lui retournait aussi sec.
Elle fini par se marrer avec Bart de les voir se plumer dans le bain à la vue de tous, elle l'embrassa longuement tout en le déshabillant. Pas étonnant que l'eau était crade mais chantyl s'en foutait. Elle l'écouta en la câlinant tendrement, lapant les trainés de sang de ses écorchures.

Cela va nous faire revoir nos projets mais les projets se font et se défont... l'Italie est aussi une bonne destination. Mais j'aimerai aussi que l'on regarde de plus près les capacités de Liam. je ne veux pas qu'il soit en reste amour!!!

Chantyl plongea son regard dans celui de Bart, qu'importe l'endroit, du moment qu'ils étaient réunit le reste importait peu... Elle lui murmura a l'oreille "par contre j'aime pas la lucie alors si on pouvait la laisser dans un fossé ou dans un puits...."

Elle regarde à nouveau Bart et lui fit un sourire entendu.
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Zag voyait la jeune femme hésiter. Il savait que sa demande était quelque peu incongrue mais il n'allait pas repartir maintenant. Il décida d'agir et mettant ses deux mains sur sa serviette il s'adressa à la jeune femme :

Pouvez-vous détourner vos yeux s'il vous plait le temps que je m'installe ? A moins que vous ne préfériez que je retire ma serviette sous vos yeux.

Il attendit que la jeune femme s'exécute, le sourire aux lèvres espérant sans l’avouer qu’un autre baquet n’allait pas se libérer entre temps. Cette femme lui inspirait confiance et l’idée de se baigner avec elle lui était tout à fait agréable. Elle était superbe et semblait aussi seule que lui. Tou d'un coup une autre femme s'approcha du baquet.

Bonjour Xalta.
Quelle bonne surprise de te voir ici.

Zag salua la nouvelle arrivée en lui souriant, puis se retourna vers la jeune femme étendue pour qu'elle se décide. Il avait noté son prénom et décida de faire comme s'il la connaissait

Alors je m'isntalle Xalta? (sourire écaltant)

Bart se détendit et sourit à Chantyl.
Tu sais amour, notre petit Liam est très different de sa soeur, il a un caractère doux et contemplatif, du reste, il est souvent chez les moine, il est très studieux et apprend beaucoup de choses chez eux.
Je crois qu'il a surtout besoin d'être entouré, de sentir notre présence et notre affection...mais il est indépendant.
Je ne veux surtout pas le brusquer, juste le laisser aller à son rytme et l'accompagner...Mais je serai toujours là pour lui donner une torche lorsqu'il voudra incendier un tribunal ou pour lui donner un lance pierre ou une hache lorsqu'il aura envie de se défouler contre les gens qu'il n'aime pas.
Il deviendra brigand à son rytme, et ce sera un grand brigand, sensé et prudent.
J'ai une grande confiance en lui.
Bart lui sourit encore, il entendait le couple qui s'ébatait un peu plus loin, ça commençait à lui donner des idées.
Ces deux là étaient insatiables et bramaient comme des cerfs en rut.
Soudain s'en fut trop, il se jeta sur Chantyl avec voracité et lui prit la bouche et le reste.
Bientôt, ils s'agitèrent assez pour virer hors du bacquet le peu d'eau qui y restait encore !

Chantyl écoutait Bart parler de Liam avec tant de justesse qu'elle devait se rendre à l'évidence que les capacités de Liam n'étaient pas manuelles mais plus cérébrales... Elle fit un peu la moue et lui sourit quand même, elle n'eu pas le temps de lui répondre qu'il était déjà en train de la mettre en émois ne pouvant plus refuser ses avances et leur raffuts et cri se mêlant à l'effervescence ambiante déjà bien bruyante. Bart et Chantyl reprirent leur conversation plus sereinement ayant apaiser leur ardeur.

Bon, pour Liam les moines se chargent de sa formation, il apprend la belle écriture calligraphique, se sera très utile pour fausser les documents dans l'avenir.... Mais pour Molly, on a deux possibilités, soit on va directement a Florence la ou l'art de la renaissance et en pleine expansion ou l'on fait venir un maitre de cet art... enfin le kidnapper....

Elle tendis la bras en quête de prendre deux serviettes qui pour le coup était un peu humide. Elle en tendit une a Bart et se couvrit avec la sienne. Elle pouffa de rire en regardant les fringues mouiller de Bart et enfila les siens.

Ce qui me gène un peu, c'est la langue utilisé dans ces contrés lointaines...

Elle regarde Bart avec tendresse, le royaume était tellement grand qu'ils avaient le choix de leur destination future. Il faillait juste que le lieu convienne a chacun d'eux.
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Bart sourit à son amour.
Chantyl avait un jolis plis au milieu du front qui lui venait lorsqu'elle s'inquiétait de quelque chose.
Allons allons, mon amour, en Italie, ils parlent plus avec les mains qu'avec la bouche, ça sera très facile, regarde:
Il fit un grand geste éloquant:
Ca, ca veut dire j'ai faim, sert moi vite un poulet roti !
Il en fit un autre:
Ca ça veut dire j'ai soif, sert moi trois ou quatre bières vite fait !
Il regardait Chantyl pour voir si elle suivait bien, puis il en fit une série d'autres:
Ca, ça veut dire files moi ta besace, tes écus et casses toi, et si tu portes plaintes, je te retrouve et je t'enterre vivant !
Tu vois mon amour, c'est très facile l'italien !
Ils rigolèrent ensemble puis il se tourna vers elle et lui dit:
Bon, on se retourne chez nous, il n'y a plus d'eau et je commence à avoir froid moi !

9 avril 1458

De retour sur Gien, depuis peu, elle s'est réveillée de bonne heure avec une idée en tête : se rendre aux étuves. Elle a pris tout son nécessaire de toilette: savon à la violette pour le corps et les cheveux.
Elle marche d'un pas rapide en ce matin de printemps, en effet c'est le meilleur moment de la journée pour s'y rendre , les étuves sont moins fréquentées à ces heures matinales.

De plus, elle espère bien qu'une certaine personne viendra la rejoindre, elle lui a vanté les charmes des étuves. Elle entre , s'arrête sur le seuil, la chaleur des lieux lui coupe toujours un peu le souffle, salue l'homme qui est en charge de l'entretien, dépose son obole sur le comptoir à l'entrée. Puis elle se dirige vers les vestiaires, s'y déshabille promptement, s'enroule dans un grand drap de coton, puis hésite le grand bassin commun ou la pièce aux baquets... Ce sera le grand bassin cette fois-ci.

Arrivée,elle pose son petit panier avec son nécessaire, elle laisse glisser au sol l'étoffe qui la recouvre, se dénudant completement, puis elle descend lentement les quelques marches et s'enfonce progressivement dans cette eau chaude. Elle continue de s'avancer dans le bassin , elle arrive en son milieu, l'eau couvre tout juste sa poitrine , elle se laisse couler à pique, sa tête s'enfonce sous l'eau ses cheveux qu'elle a détaché flottent, elle ressort son visage de l'eau, ses cheveux viennent se plaquer le long de son cou, elle va se placer au fond du bassin, elle fera ainsi face à l'entrée. Elle s'appuie contre le muret, la tête sur le rebord et elle ferme à moitié les yeux.
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