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[RP] Allocution de Madame la Chambellan

Ambre.ensorcelleuse
Ambre l'avait vu comme tous, non elle n'avait pas fait de tour de passe pas, la fée était retournée pres de la personne qui attendait la, qu'elle etait peut etre la seule a sentir, elle serait surement plus heureuse la ou elle était a présent.

Elle sortit de ses pensées quand elle entendit un CLAC tonitruant, Gadz venait de giflé le comte, elle fut surprise de la force dans ce petit bout de femme.

Ses yeux revinrent sur l'estrade ou Gadz ramassait la robe d'Hildie, a son grand étonnement lorsque celle ci avait attaqué Lolo et Lady, celui ci n'avait omis aucun commentaire, avait juste ramassé la bague et embrassée Cerise, ce qui l'avait surprise, elle aurait pensé qu'il aurait défendu sa soeur, leur ordre mais non rien, aucune reaction, elle en etait resté sans voix.

Elle fini par s'en aller decue et peinée de la situation

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.mahaut.
*scrounch scrounch*

De l'action... à la périgourdine. Du suspense... à la périgourdine. De la romance... à la bretonne. Ah tiens.

Négligemment accoudée sur un dossier de chaise et partageant son popeuh avec son tonnelet mirifique et flamboyant (oui c'est le Comte, suivez un peu), Mahaut était quand même un peu déçue de la fin. Normalement ça finissait en lice, non ? Chacun clamant que "sur son honneuuuuur, oncques ma mie ne vîtes plus prompt chevalier prendre armes et flambeaux pour défendre un tendre amour" ou un "même pas vrai, j'ai jamais fait ça ! Haaan !". Mais non, rien.

Son papillon de lumière la rappela fort heureusement à des choses plus intéressantes.


- Tu crois que je devrais lancer des recherches pour Hildegarde ? Non parce que si c'est un tour de passe-passe, nous avons une ex-chambellan qui se ballade à moitié à poil dans les rues de la capitale. C'est une situation fort embarrassante. Et puis je suis sûr que les volontaires ne manqueraient pas.
- Hmm, oui, tu devrais envoyer des vendeurs de culottes dans les rues en urgence. Tu peux prendre Anatole si tu veux. Mais si elle a bien prévu son coup elle doit avoir prévu de sortir dans une cave ou un truc comme ça. Dis leur de prendre des tonneaux vides si jamais.


Et tandis qu'Anatole partait par les rues, honteux de devoir brailler "CULOOOOTTE ! Qui veut une culotte ?", elle se leva et prit le bras de son renard malicieux pour enfin quitter la place.


*scrounch scrounch*Nan mais moi j'dis... *scrounch scrounch* Ch'était quand même chympa d'inviter tout le monde *scrounch scrounch* Depuis les électchions, on che voit plus trop, et là, du coup, *scrounch scrounch* ch'était de chuite plus convivial. Manquait juchte un buffet *scrounch scrounch* Mais chinon, hein, ch'était chuper. *scrounch scrounch* Y'a un troichième acte ou on ch'est fini ? On peut faire un rappel au pire ? *scrounch scrounch*

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Tetedefer
Alors c'était vrai... La fée, après tant d'aléas, n'avait jamais pu oublier son Mordieu. Puissent-ils être à jamais réunis, là où ils se trouvaient maintenant. Au moment où elle disparut, Têf sentit vaciller la lumière. C'était bien là d'une fée. Voilà qui leur donnerait à penser.

Il regarda de loin ce rêve, ce brouhaha étrange et la sortie des comédiens. Ils semblaient décalés, des acteurs de farce quittant la scène d'une tragédie, des amuseurs peinturlurés dans un décor devenu effroyablement vrai.

Il s'assit, un instant dépourvu de force dans les fils. Le froid le prenait. Sa main glissa dans le manchon, y rencontrant... une pierre? La sortant, il la regarda, la lissant machinalement du pouce. Il resta longtemps là, assis, Jeannot à ses côtés qui regardait la place se vider.

Une pierre. Un caillou. La trace d'un monde qui filait, une porte vers des recoins de l'esprit. Il se prit à penser à tous les cailloux que tout le monde foulait. Chacun d'eux était-il ainsi, un souvenir muet du passé? Tant de cailloux, si peu de gens encore, qui se poussaient l'un l'autre à la porte. Et les cailloux s'amoncelant.

Lui vint à l'esprit quelques mots d'un levantin fameux des siècles passés...

Avant toi et moi, il y a eu bien des crépuscules, bien des aurores,
et ce n'est pas sans raison que le mouvement de rotation a été imprimé aux cieux
Sois donc attentif quand tu poseras ton pied sur cette poussière,
car elle a été sans doute la prunelle des yeux d'une jeune beauté.


-"Baron?"
-" oui mon Jeannot?"
-" il faut y aller. Ils sont tous repartis... On vous attend au logis..."
-" oui, mon Jeannot, j'arrive, j'arrive..."

- "Jeannot? tu vois ce caillou?"
- "..."
- "C'est le monde, Jeannot, c'est le monde..."

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"non quaerenda ratio quorum non est ratio."
Totone
Au loin une silhouette,
Elle aussi accompagnée d'une ombre
Tant et si bien replète
Que de un ou deux l'on ne peut distinguer de personnes le nombre.

Au loin une femme,
Droite sur son destrier,
A sa droite une âme,
Toujours et à jamais de sa cane équipée.

Toujours la discrétion,
Epier, vivre sans jamais gêner,
Avoir du mal à partir, à s'en aller,
Mais chaque jour rêver d'évasion.

C'est pourquoi, du haut du Pech,
Cette silhouette suivait le discours,
L'attroupement ; les souriants et les revêches,
Les intéressés et ceux venus montrer leurs atours.

Au moment où elle avait décidé
D'en Guyenne s'en aller,
Elle comprit que l'allant qu'elle avait
Etait par d'autres partagé.

Au fait depuis des années
Des particularités de la fée,
Et de sa capacité à attirer des inimitiés,
De cette trahison elle ne fut pas étonnée.

La Pure semblait attirer à elle,
La méchanceté, la veulerie et le fiel,
Trop d'opposition, trop de désirs en un seul être,
Que chacun pouvait y trouver à faire paître,

Ses ambitions, son renom, ses volontés.
Et à chaque fois, à chaque cycle, chaque renaissance,
C'était la fée qui subissait,
Car une fois comblés les désirs, abattue la méfiance,

Ambition n'est plus.
Pourquoi alors garder l'objet,
L'instrument de ses vues.
Autant l'abandonner.

Cent fois, l'Antoinette avait vu
Ce cycle tourner, recommencer.
Cent fois elle avait vu la fée rompue,
Puis se relever.

A chaque cycle, du début elle reprenait,
A chaque cycle, du Mordieu elle reparlait.
Pour l'avoir connu, l'Antoinette comprenait
A quel point la fée avait pu s'y attacher.

Au moment de l'évaporation,
L'Antoinette se tourna vers le Ferdinand,
Et vit alors pourquoi elle ne ferait pas pareille démonstration,
Dans ses yeux, il l'implorait maintenant

De ne jamais disparaître pour lui,
De toujours continuer sa vie,
Car, à jamais, il l'attendait,
Où qu'elle soit, où qu'elle irait.

Ragaillardie d'un côté,
De l'autre au tournant d'une vie,
Elle fit volter le destrier,
Et dans le même temps, dit :


A jamais, mon Hildi,
Tu vois, toi et ton indécision,
Auront fini par entendre raison,
Aujourd'hui, souris, aime et oublie !

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