Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

Le réfectoire

Elyaelle
Le nez dans sa soupe, dégustant chaque cuillère. Ni trop rapidement, ni trop lentement pour ne pas que le bouillon refroidisse. Elyaelle, encore surprise du gout de cet souplette se laissait tout de même tenté par cette nouveauté. D’ordinaire elle n’aimait pas les soupe clair, préférant de loin celle que lui préparait sa nourrice, riche en légume et en viande, mais une fois n’est pas coutume, peut être intimidé aussi par l’ensemble des élèves et ne voulant surement pas paraitre trop difficile, Ely mangeait, consciencieusement.
De temps en temps son regard se levait vers Clemence qui avait pris place a ses cotés. Histoire de s’assurer qu’elle n’était pas loin , mais aussi, pour copier, discrètement ses gestes, juste pour bien faire et ne pas paraitre trop… gueuse… d’ailleurs… mais pourquoi ne commençait-t-elle pas a mangé ?

Un jeune garçon fit son apparition, demandant la permission de s’asseoir avec eux. Ely lui adressa un petit sourire timide, préférant laisser son voisin de table répondre, mais il n’eut quasiment pas le temps de répondre qu’une jeune fille, celle là même qui avait eu sa robe taché par le gros chien dans le hall d’entrée, vint s’installer juste à la place demandé.


Ely se retint de pouffer de rire. Pas assez rapide le garçon… ou trop prétentieuse la fille… d’toute façon, y’avait encore de la place à coté !

-oui je suis bien Elyaelle, enchantée damoiselle Isaure. Déclare la fillette en souriant. Il va bien falloir qu’elle s’y fasse de causer au autres maintenant, et puis de causer c-o-r-r-e-c-t-e-m-e-n-t comme lui disait Ana.Lise et son père.
Je viens de Conflans les Sens en Champagne, et hormis cette affreuse pluie sur Paris, le voyage ne s’est pas trop mal passé. Même si j’aurais aimé que mon père et ma nourrice m’accompagne… Et vous ? Vous venez de loin ? Demande-t-elle alors curieuse, ne voulant pas non plus s’étendre sur sa famille, de peur de voir encore une fois, cette envie de pleurer revenir comme précédemment.

Puis se tournant vers le jeune garçon qui avait finalement pris place, elle continua de sa petite voix fluette.

-J’espère que ce ne sera pas toujours comme ca le temps… j’ai horreur de la pluie… ca glisse, ca mouille, et on peut même pas grimper aux... Ely s’arrêta de parler, de peur de dire une grosse bêtise. On peut pas monter à cheval. Termina-t-elle rapidement avant de replonger sa cuillère dans son bol de soupe.
_________________
Eloise.de.guerande
Chacun s'installait, de ci, de là. Peut-être déja des affinités, des liens anciens, des connaissances. Eloise prit le temps d'observer un peu tout le monde, les laissant s'asseoir où ils voulaient, puis, elle releva le nez pour sentir les odeurs qui parvenaient jusqu'à la salle du réfectoire. Décidant alors de très vite se placer pour ne pas laisser une miette du repas, elle se dirigea vers un jeune garçon qui s'était installé tout seul en bout de table. Elle fit le tour pour s'asseoir en face de lui :
Demat, jeune sire

Je suis Eloïse de Guérande. Je viens de Bretagne, de la ville de Rieux. C'est la première fois de ma vie que je fais si long voyage et que je viens en royaume de France.
Heureusement, nombre de personnes m'accompagnent ainsi que mon chien qui vient de s'asseoir là, à mes côtés.

Elle lui fit un sourire gracieux.
Il s'appelle Chouchen, il est mignon, n'est-ce pas ?
Puis, n'y tenant plus, et vous ? Comment vous appelez-vous et d'où venez-vous donc ?

Tout en se demandant où donc seraient logées sa gouvernante et sa camériste, et en quel endroit ils allaient tous dormir, elle posa sa joue dans sa main et attendit la réponse du garçon.
_________________
Eloïse de Guérande - 13 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
(Pour vos dons de PR - merci)
Russocarine
La question qui trottait dans la tête de Russo était fort simple: qu'y aurait il au menu ? Frenégonde aurait elle réussi à se faire comprendre aux halles de Paris avec ses gesticulations et grognements ? Toute à ces pensées, elle parcourait les couloirs avec ses collègues magisters et la turbulent marmaille, ne pouvant retenir un sourire en voyant Aymeric bavarder avec une de ses camarades de classe. Elle était contente que le jeune écuyer puisse passer un peu de temps avec des jeunes de son âge. Il apprendrait surement de nouvelles bêtises, et se ferait peut être quelques amis parmi les futurs dirigeants du Royaume. Isaure, quand à elle, semblait parfois se comporter normalement, et non plus comme le jeune vipéreau arrogant qu'elle était à Mauléon. Sans doute cherchait elle à amadouer des proies, et en faire ses esclaves.

Bref, le brouhaha venait d'augmenter de deux crans, et les bonnes odeurs de cinq ou six. Donc ils étaient dans le réfectoire, et tout avait été fort bien préparé, puisque les magisters allaient manger sur une estrade pour démontrer leur supériorité sur les collégiants. Et aussi pour pouvoir mieux les surveiller.


(Nennya) -Magisters du Collège Saint Louis de France, que l’avenir soit rayonnant, à vostre santé !

Russo leva son verre

Duchesse, à votre Santé !!!

Puis elle se lava le bout des doigts dans l'ayguière placée au centre de la table, et s'essuya délicatement sur la nappe. Le fumet de la viande rotie lui chatouillait les narines pendant que Frénégonde recevait les félicitations de la rectrice, et que le rappel de la punition d'Aymeric était fait. Regard interrogateur de la vieille. Regard mi-approbateur mi-grimaçant de Russo.
Puis celle-ci attaqua la soupe, histoire de se nettoyer le gosier et de se mettre en appétit.
Sans beaucoup attendre, la viande fut servie, la chair rosée, la peau craquante à souhait. Russo attrapa un morceau et le mangea avec délice, ne touchant que vaguement l'accompagnement végétal qui n'était là que pour faire la décoration.


Duchesse, dites nous, qui aura l'honneur de donner le premier cours à la noble marmaille ?
_________________
Hervald
Toujours a attendre que les magisteres prennent place pour pouvoir manger sa soupe, hervald ne vit pas la jeune fille qui s'installa en face de lui.

C'était une Guerande, probablement une lointaine cousine, puisque lui aussi avait du sang Guérande, un de ces ailleux ayant épousé une femme de cette famille de Bretagne.

Il retint un soupir par politesse, il était certain que les questions allaient pleuvoir, et il ne se trompa pas, mais lui aussi avait des questions, et pour commencer, ca voulait dire quoi "Demat" ?

Il se dit que le plus simpe serait de quitter le refectoire et d'aller s'isoler dans un coin, mais la politesse voulait qu'il réponde aux questions posées, mais il n'avait pas besoin de s'étendre trop.

Il posa son bol de soupe au sol a destination de Chouchen le canidé, qui ne tarda pas a haper le liquide a grand coup de langue.


Bonjour... Je m'appelle Hervald.

Il avait sciament ommis son nom de famille.

Et je viens de Normandie.
_________________
Isaure.beaumont
Alors qu’elle était déjà assise, le garçon se décida pour la place qu’elle venait de choisir, mais la Morvilliers avait été plus rapide. D’ailleurs, il y a avait encore des places çà et là ; il n’avait que l’embarras du choix, alors de quoi se plaignait-il ? Et si elle avait bien horreur de quelque chose, c’était bien qu’on lui coupe la parole. Sa noble parole. Regard noir, ses prunelles pervenche se rétrécissent tout autant qu’elles s’assombrissent. La tête portée haut, les traits sévères, la demoiselle fixe le jeune perturbateur.


Eh bien, pourquoi protestez-vous ? N’y a-t-il donc pas assez de places à cette table ! Allons, trouvez-vous une place et ne vous risquez plus à m'interrompre quand je parle... Sont-ce là des manières ?


Le visage hautain se refit bienveillant quand elle se tourna de nouveau vers la petite Elyaelle. Quand la fillette lui répondit, le regard pervenche de la damoiselle se radoucit encore plus et un sourire nostalgique se dessina sur ses lèvres vermeilles. Conflans-lès- Sens, la Champagne… Des noms familiers, un duché familier. Le Duché de son cœur, le duché de son sang. Alors forcément quand la fillette prononça ces mots, la jeune Wagner ne l’en aima que plus. Enfin aimer n’était pas le mot approprié, nous dirons plutôt que son penchant pour la petite fille se confirmait davantage. Elle ne pouvait qu’apprécier une champenoise, du moins l’apprécierait-elle plus que les autres !

Une petite champenoise au collège ? Vraiment ? Voilà qui me ravit ! Sachez, Elyaelle, que je suis également champenoise ! Mes parents étaient de Clermont, où j’ai en partie grandi, ainsi qu’à Langres et dans d’autres lieux champenois comme Brienne et Morvilliers. Vous connaissez Brienne ?



Geste de la main pour marquer l'évidence.

Quelle question ! Qui ne connait pas Brienne en Champagne ! La grande famille Wagner ! Dont je fais d’ailleurs partie. Mon Père et mes frères ont rejoint le Paradis Solaire, je n’ai plus que ma sœur, enfin la femme de mon frère, Maltea Wagner, la connaissez-vous ? Et mes nièces. J’ai aussi ma cousine, Clémence de l’Epine, mais bon elle n’est pas une Wagner. Mais c’est une personne extraordinaire. Peut-être en avez-vous entendu parler. Ses parents sont Albert et Matthilde de l’Epine, marquis et marquise de Nemours. Enfin ma tante, sa mère, a rejoint le Très-Haut quelques semaines plus tôt. Je n’ai pas eu le bonheur de la connaître, je le regrette énormément. Assez parlé de mon illustre famille ! Parlons de vous, petite champenoise ! Qui sont vos parents ? Puisque j’ai grandi en Champagne avant de rejoindre mon cher Parrain en Béarn, il se pourrait que je les connaisse ! Je suis toute ouïe !


Isaure avait parlé d’une voix fluette. Tout son être respirait la fierté de son duché et toujours plus de sa famille. Ce jour, les origines de cette enfant champenoise l’intéressait presque autant que les siennes. Son histoire familiale était intéressante, celle de cette petite devait l’être tout autant, ou plutôt presque autant parce que, finalement, rien ne surpassait la famille Wagner et ses proches.
--Frenegonde


Paris !!! Pour sur, c't'une grande ville. Ben plus que Toulouse ou Montpellier, ou Pau, ou toutes les autres villes qu'elle a visité. Pour sur, cette fois, elle va se trouver un mari jeune, beau, riche, et charmant, pour l'entretenir sur ses vieux jours. Non, parce qu'elle va pas continuer longtemps à trimer pour la noblesse, la Frénégonde... entre les peaux d'ours à nettoyer, les patés à préparer, les bêtises du jeune Aymeric à réparer, le ménage à faire, il lui faudrait au moins 3 assistants, musclés, avec les dents pas trop noires et pas de genoux cagneux.

Demain elle retournera au marché, elle fera de l'oeil à l'apprenti du boucher. En attendant, faut qu'elle serve l'agneau roti. Tranche, tranche, tranche, et voilà trois plats de préparés. Elle pose le plat sur la table des magisters. C'est là qu'elle entend un bruit de chien qui mange de la soupe. C'est qu'elle a l'oreille fine, la Frénégonde. Muette, mais pas sourde.
Maudit gamin, yen a un qui a donné son écuelle à un clébard rachitique. Il va voir de quel bois elle se chauffe.
En trois pas, Frénégonde est à hauteur du jeune Hervald. Elle dégaine sa louche qui pendait à sa ceinture, la brandit au dessus de la tête du jeune garçon et commence à grogno-gesticuler

Gnnnn .... Mmmmmm......

Un coup de louche sec à la place du bol d'Hervald. Un coup de louche direction du chien. Un regard qui dit qu'elle tirerait bien les oreilles au garnement.

Faut pas abuser des vieilles gens.


edit: rajouté l'image
Hervald
Hervald sursauta au coup de louche de Frénégonde qui semblait sortir de nul part. Il ne comprenait pas trop sa réaction, apres tout une fois servie cette soupe devenait la sienne et il était libre d'en disposer comme bon lui semblait.

L'air de rien, il se tourna vers la loucheuse en chef.


Quelque chose ne va pas ?
_________________
Aymeric_de_saunhac
Le garçon allait s'assoir tranquillement si l'autre pintade n'étais pas venue lui couper littéralement l'herbe sous le pied. Et la voila repartie sur ses histoires de familles. Mais qui donc cela peut bien intéresser ? D’ailleurs qui connaissait le fameux Duc de Brienne ici… A la question qu’Isaure pose à Elyaelle, je me tourne vers ma voisine. Osera t-elle répondre ? Sauf si elle est de famille bien plus noble, elle risque de s’attirer quelques remarques grinçantes de « l’autre ».

- (Americ) : Tes histoires sont toujours très… intéréssantes Isaure. Je suis certains que tous sont heureux de savoir que ton père était Duc de Brienne. (petit grattage de tête). Mais… tu ne nous as pas parlé de ta mère. Ne fait-elle pas partie de tes histoires si passionnantes ?

Voila qui sauverait, du moins si elle en avait besoin ma voisine. Ravi de mon détournement de conversation, je replonge dans ma soupe sans attendre plus que cela de réponse. Les autres se chargeraient certainement de l’interroger plus en avant sur ce détail qui semblait déranger la damoiselle de Morvillier.

- (Jehan) : Connaissez-vous déjà des collégiants ici ? Moi, je ne connais personne. Et avez-vous entendu tous les cours que nous aurons ? Je suis arrivé en retard à cause du cocher. Et du temps aussi. Quel temps aujourd'hui, n'est-ce pas ?

Non d’un ours albinos, ne voit-on pas que je mange ? Enfin… mieux vaut rester calme et ne pas se faire remarquer si j’ai une chance que la rectrice m’ait oublié…

- (Aymeric) : Certains sont des amis, enfin tout au moins l’une… (montre discrètement Majda qui s’était assise seule). La Damoiselle assise en face des deux jumelles ne m’ait pas inconnu non plus. Je l’ai déjà rencontré dans les bureaux de l’hérauderie du Lyonnais Dauphiné. Puis… vostre voisine malheureusement… elle est la filleule de mon oncle.
Les cours c’est que… enfin je sais en tous les cas qu’il y aura des cours de joute, de chasse, d’équitation et d’histoire militaire. Ce sont les seuls qui m’intéressent réellement.


Petite pause le temps d’avaler deux trois cuillères de soupe.

- (Aymeric) : Il est important de toujours prévoir les incommodités lorsque l’on part en voyage, tout comme lorsque l’on part en chasse. Ainsi, il n’y a pas de surprise et aucune raison d’arriver en retard (petit sourire à l’adresse du garçon). Quant au temps, il ne me dérange pas. Je préfère un ciel couvert qu’un plein soleil. Le soleil brule…
_________________
Mimmome
Mimmome arriva tranquillement dans ce qu'on appelait le réfectoire . La pièce était fort mal décoré, aurait il dit en temps normaux , mais il ne fit aucune remarquer, car le collège venait d'ouvrir. De plus, il était un peu fatigué après la chevauchée qu'il avait fait pour arriver jusqu'au collège, donc il s'assit simplement à la table des enseignants.

Il salua avec courtoisie madame la Rectrice, et aussi les autres Professeurs, et commença à manger ce que la cuisinière lui apportait. C'était à dire peu infecte. Mais Mimmome, par simple courtoisie en mangea le stricte minimum. Il leva son verre de vin, tout aussi infecte que le plat, à la santé des autres convives.Et puis, il écouta madame Russocarine, qui posa une trés bonne question


Oui, qui sera le chanceux?
_________________
Eloise.de.guerande
Les conversations allaient bon train à la table des enfants, comme à celles des professeurs. Eloise en réponse questionna tout de go (mais on devinera qu'elle avait mal compris. Forcément avec le brouhaha ambiant ) :

Erwann ? Erwann comment ? Et vous êtes normand, dites-vous ? Amusant , si on peut dire, avec ce prénom breton. Et, hum... Vous avez des parents, sans doute ?


Elle songeait ensuite à féliciter ouvertement l'excellente gratinées aux oignons qui lui rappelait celle qu'on servait à l'office chez elle, mais soudain la cuisinière se précipita - si l'on peut dire - près de son voisin, l'air plutôt farouche. Elle baragouinait quelque chose que nul n'aurait pu comprendre.
A tout hasard, Eloise qui gardait fier caractère et subodorait comme un problème, planta ses yeux dans les siens et claironna :


Demat à vous, femme cuisinière ! Vous avez un souci ?
_________________
Eloïse de Guérande - 13 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
(Pour vos dons de PR - merci)
Hervald
Elle l'avait appelé Erwann, c'était qui encore celui la ?

Heuu non, H E R V A L D pas Erwann, donc oui, je suis normand, et je n'ai pas un prénom breton du tout.

Il jugea plus prudent de ne pas faire part de son manque d'interet pour cette province.

Il se demanda si elle ne se moquait pas de lui, des parents ? Bien sur qu'il en avait, n'étaient ils pas tous la du fait de leur parents ? Il décida de détourner la conversation vers un sujet moins dangeureux pour lui.

J'ai effectivement des parents, mais parlons plutot de vous, j'ai cru ouir que vous aviez un lien de parenté avec la rectrice ?
_________________
Heloise_marie
S’attardant devant son bol de soupe, Héloise resta sur ses pensées un instant. Elle se demandait ce que sa mère faisait, ce que son père faisait, ce qu’ils prévoyaient, finalement elle prit sa cuillère en main et la trempa dans le liquide. Les discussions qu’elle entendait ci et là ne l’intéressaient pas plus que ça elle se concentrait alors sur ce qu’elle voyait ou ce qu’elle goutait. Qui était plutôt bon. Elle en fut même étonnée, elle qui s’attendait à un grand changement entre les cuisines de Salins et les cuisines de France. Enfin elle leva les yeux vers les nouveaux arrivants où se trouvaient Hervald. Sa sœur elle tardait encore, elle ne savait ou. Ca allait finir par être Aurore qui allait-être privée de dessert et à elle de devoir le partager.

Elle regarda sa sacoche puis à nouveau Hervald qui semblait ne point vouloir se mêler au peuple, comme elle en premier lieu. Se demandant si elle avait l’air aussi maladroite, aussi gauche en arrivant et s’asseyant toute seule sur un coin de la table. Revenant sur son bol de soupe, elle prit quelques cuillérées en réfléchissant sur ce qu’il allait se passer plus tard. Encore un regard vers la porte, pour guetter l’arrivée de sa sœur, las. Qu’est ce qu’elle attendait pour venir. Enfin, elle se décida, pris sa sacoche d’une main et la glissa sur son épaule, son bol avec la cuillère plongée dedans de l’autre et se leva pour se diriger vers le coin où se trouvaient Hervald et si elle s’en souvenait bien, la deuxième Eloise. Elle s’assit en silence, sans croiser leur regard s’installa en prenant garde à ne point chiffonner sa robe, posa son sac sur un rebord d’une chaise voisine et fini par jeter un dernier regard par la porte d’entrée, toujours aucun signe d’Aurore. Efin elle posa son regard sur Eloise en face d’elle, lui sourit posément et attendit qu’Hervald finisse de se présenter. Erwan ? Qui était-ce ? Avec un sourire amusé, elle jeta un coup d’œil à Hervald puis, lorsqu’un silence se fit et que les regards étaient légèrement posés sur elle, Héloise jugea bon de se présenter, la politesse était quand même de connivence même s’ils étaient entre enfants et même si elle n’avait encore que 12 ans.

Bonjour, je suis désolée de couper votre conversation mais le bout de table me paraissait bien peu aimable et bien peu bon parleur. Je suis Héloise Marie, j’espère que ma présence ne vous dérange point.

Rougissant légèrement, intimidée par son audace et par sa soudaine volonté de se mêler aux autres gens, elle baissa son visage et pris une gorgée de soupe en attendant les prochaines probables réponses. Un léger coup d’œil encore une fois à la porte, puis elle se tourna vers Hervald et lui fit un sourire.
_________________
Elyaelle
Un léger sourire se dessina sur le petit minois d’Ely en entendant le flot de paroles qui sortait de la bouche de la jeune Isaure. ET dire qu’on la disait bavarde…. Et bien là elle venait de trouver pire qu’elle. Mais ce n’était pas cela qui la faisait sourire, non. Mais plutôt le fait de savoir que quelqu’un connaissait la Champagne et son intérêt d’éveilla encore plus lorsqu’elle l’entendit parler de Brienne.
N’était-ce pas là que travaillait sa chère Ana comme maitre leu… geu ou queux… enfin un truc comme ca. ET puis la famille Wagner ça lui disait quelque chose aussi… Maltéa ? Oui elle connaissait mais les autres… euh…

La fillette s’apprêta alors à répondre a son interlocutrice quand Aymeric prit a son tour la paroles donnant une réponse…. Plutôt sèche pour le moins.
Ely fronça les sourcils, sur ses gardes… Méfiante comme elle l’était toujours lorsque le ton montait autour d’elle.
Mais pourquoi lui parlait-il comme ça après tout ? Elle n’avait pas l’air si…. Comment avait-il dit déjà ? Si… Si méprisante ! Voila c’était ça ! Pour le moment, Ely la trouvait très sympathique, mais peut être cela changerait-il si elle lui disait qu’elle n’était pas de sang noble effectivement…


Bon… alors méfiance… répondons simplement sans en dire trop. Et ignorant totalement les paroles d’Aymeric, relevant la tête fièrement, Ely déclara :

-Je connais effectivement Brienne en Champagne, bien que je n’y sois encore jamais allé. Mais ma tutrice, Ana.Lise Di Favara y est maitre… euh… enfin est la responsable de la cuisine là bas, et aussi de l’herbotristie. Elle y est souvent quand nous sommes occupés à nos leçons. Sinon je connais effectivement Dame Maltéa, je l’ai croisé quelque fois quand mon père a dû défendre Reims. Mon père c’est Ghost d’Izard, Baron de Chaumont vous le connaissez ?

Et voilà, c’était dit, il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne le connaisse pas vraiment, et encore moins ses descendant…
Un coup de louche retentit à l’autre bout de la table faisant sursauter Ely qui regarda craintive vers la source de cet odieux bruit.
La cuisinière ne semblait pas tres contente, mais pourquoi ?
Enfin peu importe de toute façon, ce n’était pour le moment pas vraiment son problème, sauf si elle refusait de les servir.
Ce bouillon léger l’avait mise en appétit…. Pour une fois. Et il lui tardait la suite du menu.

Haussant les épaules, la fillette se retourna vers son interlocutrice, guettant sa réaction.

_________________
Stephandra
Stéphandra s'était installée avec les magisters mais pas loin de Titca on se demandait bien pourquoi tiens!
Elle observa les collégiens et scruta chacune de leur mimique puis trinqua avec les autres.
Ses oreilles trainaient comme d'habitude, sa mèche rebelle cachait parfois ses yeux et tant mieux, comme on lisait en elle comme dans un livre ouvert.

Doucement elle se mit à manger et apprécia ça la changeait des repas de guerre, elle se dit que les cours n'allaient point être une mince affaire vu certains petits diables attablés là.

Restant dans son silence de réflexion elle écoutait les autres magister converser. Sage qu'elle pouvait être, diablesse parfois aussi, mais ce jour elle se ferait angélique.

_________________
Isaure.beaumont
Isaure souriait toujours, enfin, jusqu’à ce que Môsieur le vicomte prenne la parole… Pourquoi fallait-il qu’il face ainsi référence à sa bâtardise ? Pourquoi tenait-il tant à l’humilier ? Quelle sottise que d’avoir laissé échapper sa véritable identité devant ce blanchâtre ! Elle se décida de l’ignorer, du moins le temps d’écouter leur jeune compagne.

Et bien, Elyaelle, nous voilà encore plus proche que je ne le pensais ! J’ai déjà croisé votre tutrice lors de la cérémonie d’allégeance à la Duchesse Maltea, l’épouse de feu mon frère Richard. Il me semble qu’elles sont cousines ! Du moins sont-elles de la même famille. Peut-être nous croiserons-nous un jour à Brienne ! Sinon, pour ce qui est de votre père, effectivement, je le connais. Enfin, il serait plus juste de dire que j’ai entendu parler de lui ! Ainsi donc vous êtes Elyaelle d’Izard ! Izard, Isaure, cela se ressemble !

Elle adressa un charmant sourire à la demoiselle avant de se retourner vers son cher "ami", et toujours avec un sourire, mais qui n’avait rien de bien sympathique, elle lui répondit enfin.

Ma mère a tout mon respect, et je regrette qu’elle nous ait quittée si tôt. Et vous Aymeric le décoloré, fils du Sans-Nom, si vous nous parliez de votre père ? Non ?

Bah quoi ? C'est que la Morvilliers était prête à tout pour protéger ses secrets... Et puis, rien n’était naturel dans son aspect… Il était aisé de mettre sa conception dans la liste des œuvres de la créature de la lune…


Edit correction grâce à LJD Clem ! Spéciale Cass'dédi pour toi LJD Mimic
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)