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Le réfectoire

Hervald
Hrvald fut surpris de voir Heloise marie quitter sa place pour s'assoir a coté de lui. Il avait cru qu'elle voulait resté seule, enfin, seule avec sa jumelle.

Il l'avait deja vu en il ne savait plus qu'elle occasion, et ils n'avaient echangé qu'un regard, et un timide sourir, pour se saluer de loin.

Il était ravie de la revoir, meme si la surprise fut de taille en découvrant qu'elle avait une jumelle, d'ailleur laquelle avait il deja vu ? Héloise marie, ou sa jumelle ?

Bonjour, je vous en prie, vous ne nous dérangez pas. Est ce vous que j'ai deja eut l'occasion d'appercevoir ou bien était ce votre jumelle ? D'ailleur ce fut une surprise pour tous ici de voir arriver des jumelles.

Mais je parle trop, je vous présente Eloise de Guérande, qui je crois est une parente de la rectrice.

Durant tout ce temps, Frénégonde semblait bouillir et monter en pression un peu a la maniere d'un balon que l'on gonfle de plus en plus et qui est pret a éclater.
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Clemence


Alors que chacun élèves prend place, les Magisters s'installent eux aussi à leur table. Cela semblait être si long, d'attendre après eux le signal de « départ » pour pouvoir enfin attaquer le repas. L'esprit concentré sur l'estomac, et l'estomac sur les magisters, Clémence n'entendit pas ses voisins entamer la discussion...ou plutôt la voisine d'en face, ni l'échange avec Jehan.

Le signal..un signal...viteee! L'azur ne lâchant pas la table perpendiculaire à la leur. Et là, la Rectrice lève son verre...enfin!
N'en demandant pas plus, s'autorisant même le fait de ne pas se poser la question de « est ce que c'est vraiment une ouverture officiel du repas ou non? », la jeune Compalite prend calmement un morceaux de pain et commence à boire et manger.
Malgrès sa faim, elle ne laisse rien transparaitre et ne mange pas trop vite. Une chose remarquable cependant, la jeune fille avait gardé sur ses mains ses gants fins.

La Maledent de Feytiat n'entendit absolument rien de ce qui se passait autour d'elle, avant d'avoir finit son bol, même lorsqu'une louche rencontra la table ou encore lorsque la Champagne et le Béarn furent évoqué...elle, champenoise qui a vécu en Béarn...

Un regard sur la table...pas de lait à disposition? Fort gênant, que pouvait-elle donc boire? Il lui faudrait faire avec le vin et l'eau disponible, jusqu'à qu'elle ai pu parler avec la Rectrice. Ainsi se servait-elle un verre lorsqu'elle entendit la Morvilliers s'adresser en terme fort peu agréable à Aymeric.

Un regard vers Elyaelle, tout en buvant une gorgé afin de vérifier comment elle se porte..bien dirait-on. Inconsciemment et pour une raison inconnu, Clémence se sent quelque peu responsable d'elle...du moins le temps qu'elle trouve des personnes avec qui s'entendre.
L'azur reviens sur Isaure, alors qu'elle pose son verre.

Il est vrai qu'avoir un tel teint est peu naturel, mais de là à parler de créature sans nom...en tout cas, la jeune fille semble chercher des noises et un brin "agressive". L'évocation du père du garçon devait faire parti d'une stratégie fort peu aristotélicienne...l'impression de se retrouver en pleine période électoral.

Intervenir? A quoi bon? Le garçon se défendra bien tout seul, devant avoir l'habitude de tel bassesse...et puis elle ne connait pas assez bien l'affaire n'ayant rien écouté au par avant pour se permettre une quelconque intervention.
Ainsi, Clémence se contente-t-elle d'écouter en laissant son regard aller dans le vide..qu'y auraient-ils ensuite?
Quelque chose de bien consistant espère-t-elle, la soupe et le pain ne l'ont rassasiés que pour un cours instant...

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12 Description à venir
Russocarine
Si certains goutaient à peine leur viande, Russo s'en servit deux ou trois tranches, ne goutant les légumes que pour ne pas choquer le reste des magisters par ses habitudes carnivores. Les légumes étaient une chose à manier avec beaucoup de modération. 5 viandes et patés par jour, c'était le nécessaire à une bonne santé. Mais des légumes.. des trucs qui poussent dans la terre avec les taupes et les vers blanc, ou à la surface du sol avec les mulots, c'était... de la nourriture de gueux mal dégrossis.

Que diriez vous de manger des cailles farcies demain ?

Question qui n'avait absolument, mais vraiment absolument, aucun rapport avec la rentrée du Collège. Regard vers les jeunes élèves attablés. Froncement de sourcils. Frénégonde gesticulait. Et il y avait un .... chien ridicule..... Russo se prit la tête dans les mains, puis échangea quelques mots avec la rectrice et se leva. Elle attrapa le rachitique chien par la peau du cou, le souleva, et alla le déposer de l'autre côté de la porte du réfectoire. Revenant en s'essuyant les mains l'une sur l'autre, elle déclara

Zou, une bonne chose de faite. Ici point de chiens de compagnie dans le réfectoire, ni dans les dortoirs. Ni dans les salles de cours. Ni à la chapelle. Bref, nulle part à part dehors, au Clos Royal. Même si il pleut. Surtout si il pleut.

Parlons des dortoirs......
Vous serez ici logés en chambrée. Une chambrée de filles, un chambrée de garçons. Pas de chambre personnelle, mais des rideaux entre les lits. Oui oui, vous avez chacun un lit in-di-vi-du-el, vous en remercierez Sa Grace la Rectrice.
Tous les matins, avant de vous rendre en cours, vous ferez votre lit. Pour ceux d'entre vous qui ne savent pas, eh bien, ce sera l'occasion d'apprendre. Ici vous n'avez pas de domestiques, valets, dames de compagnie et j'en passe.

Le lever se fait au chant du coq
(et de penser... prévoir d'acheter un coq). Si le coq ne suffit pas, je ferai sonner le clairon, comme en caserne. De toutes façon, un jour ou l'autre vous devrez combattre pour défendre vos terres, autant vous habituer aux mélodies militaires.
Le coucher se fera à la tombée du jour. Après le couvre-feu et les prières du soir, le silence absolu doit régner sur les dortoirs. Je ne veux pas entendre un chuchotis, ni voir un seul collégiant promener dans les couloirs en tenue nocturne.

Est-ce clair ?


Et sans attendre de réponse.

Vous pouvez continuer à manger. Après le repas, Sa Grace vous autorise à vous installer dans vos chambrées. Votre premier cours aura lieu demain. Ce sera Equitation, par Dame Stephandra. Soyez à l'heure.

Puis elle fit signe à Frénégonde d'apporter la viande aux collégiants. Celle ci s'éxécuta en marmonnant. C'était dans ces moments que Russo préférait que sa servante soit muette, cela lui évitait de tenir des propos déplacés
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Jehan_de_montfaucon
J’espère que ce ne sera pas toujours comme ca le temps… j’ai horreur de la pluie… ca glisse, ca mouille, et on peut même pas grimper aux... On peut pas monter à cheval.

Jehan leva la tête vers la jeune fille presqu'en face de lui. Monter à cheval !?! Voulait-elle dire qu'elle savait déjà monter à cheval ?! Il n'avait encore jamais essayé.

Il allait demander confirmation à la fille lorsque Aymeric lui répondit à son tour.


Certains sont des amis, enfin tout au moins l’une… (montre discrètement Majda qui s’était assise seule). La Damoiselle assise en face des deux jumelles ne m’ait pas inconnu non plus. Je l’ai déjà rencontré dans les bureaux de l’hérauderie du Lyonnais Dauphiné. Puis… vostre voisine malheureusement… elle est la filleule de mon oncle.
Les cours c’est que… enfin je sais en tous les cas qu’il y aura des cours de joute, de chasse, d’équitation et d’histoire militaire. Ce sont les seuls qui m’intéressent réellement.


À chaque indication, le jeune de Montfaucon jeta un coup d'oeil pour voir de qui il parlait. La jeune fille assise seule à sa gauche, puis l'autre jeune fille en face des jumelles sur sa droite. Celle-là, il l'avait déjà rencontré. En lyonnais-Dauphiné, ainsi qu'au Louvre. Il acquiesça de la tête, l'air de dire, "je vois, je vois". Puis, lorsqu'Aymeric lui parla de sa voisine, Jehan se mit à se refermer, encore sous le coup de l'énervement de l'effronterie de la fille.

Mais, là, encore une fois, l'équitation revenait dans la discussion. Tout le monde savait-il donc déjà monter à cheval ici ?! Jehan tenta une approche plus camouflée :


À quel âge avez-vous appris à monter à cheval ?!

Il est important de toujours prévoir les incommodités lorsque l’on part en voyage, tout comme lorsque l’on part en chasse. Ainsi, il n’y a pas de surprise et aucune raison d’arriver en retard (petit sourire à l’adresse du garçon). Quant au temps, il ne me dérange pas. Je préfère un ciel couvert qu’un plein soleil. Le soleil brule…

Le soleil brûle oui. Et puis, la peau foncée, c'est pour les paysans qui travaillent dans les champs. C'est laid...
Au fait, quel âge avez-vous ?


Jehan continuait de parler, tout en mangeant. Il ne connaissait vraiment personne ici. Il avait juste rencontré la jeune fille du bout de table, en face des jumelles, mais il ne se souvenait même plus de son nom. Et il commençait à être inquiet pour cette histoire de cheval.

Et, comme si Aristote l'avait entendu, un des Magisters expliqua le fonctionnement des dortoirs, et surtout, annonça le cours du lendemain. Le premier cours. Un cours d'équitation...
Les règles du dortoirs avaient été oubliées bien vite par le jeune de Montfaucon quand il avait entendu le sujet du cours.

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Eloise.de.guerande
Heloise_marie a écrit:
.......
Enfin, elle se décida, pris sa sacoche d’une main et la glissa sur son épaule, son bol avec la cuillère plongée dedans de l’autre et se leva pour se diriger vers le coin où se trouvaient Hervald et si elle s’en souvenait bien, la deuxième Eloise. Elle s’assit en silence, sans croiser leur regard s’installa en prenant garde à ne point chiffonner sa robe, posa son sac sur un rebord d’une chaise voisine et fini par jeter un dernier regard par la porte d’entrée, toujours aucun signe d’Aurore. Enfin elle posa son regard sur Eloise en face d’elle, lui sourit posément et attendit qu’Hervald finisse de se présenter. Erwan ? Qui était-ce ? Avec un sourire amusé, elle jeta un coup d’œil à Hervald puis, lorsqu’un silence se fit et que les regards étaient légèrement posés sur elle, Héloise jugea bon de se présenter, la politesse était quand même de connivence même s’ils étaient entre enfants et même si elle n’avait encore que 12 ans.

Bonjour, je suis désolée de couper votre conversation mais le bout de table me paraissait bien peu aimable et bien peu bon parleur. Je suis Héloise Marie, j’espère que ma présence ne vous dérange point.

Rougissant légèrement, intimidée par son audace et par sa soudaine volonté de se mêler aux autres gens, elle baissa son visage et pris une gorgée de soupe en attendant les prochaines probables réponses. Un léger coup d’œil encore une fois à la porte, puis elle se tourna vers Hervald et lui fit un sourire.


Eloise fut ravie/ravie de voir arriver une autre jeune fille à leurs côtés. En plus, elle portait ce magnifique prénom de Eloîse ! Quelle heureuse coïncidence !
Elle lui sourit de la bonne manière, avança comme de coutume un
: Demat à vous ! bien sonore et s'apprêtait à questionner gentiment... Lorsque, tout soudain, une professeur se leva de sa table, se précipita entre la cuisinière à la louche levée et son Chouchen d'amour, qu'elle attrapa par la peau du cou et séance tenante, emporta loin de sa vue, hors du réfectoire.

Le sang de la jeune Eloïse ne fit qu'un tour et elle se répandit en protestations sonores :

AH ! MAIS NON ! MAIS NON ! HORS DE QUESTION ! VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE CELA !

Accompagné par les non moins sonores glapissements du breton chien :
KAÎe ! KAÎe ! KAÎe ! KAÎe ! KAÎe! KAÎe !

Elle posa son bol sur la table d'un geste vif, éclaboussant, sans doute au passage ses voisins de table et se précipita à la suite de l'intempestive professeur pour récupérer son chien préféré. Le prit dans ses bras - moult calins, léchouilles et diverses démonstrations affectueusement dégoulinantes - et retour en salle, devant la table des magister :

Sires et dames , hautement respectés par ma petite personne, que cela soit bien clair, MAIS, honnêtement informés de ma venue icelieu, accompagnée de mon compagnon à 4 pattes.
Je demande donc explications du comportement répugnant de notre honorable et honorée professeur, elle-même accompagnée d'un de nos amis chiens.
Aurait-on pu s'attendre, sincèrement, à tel comportement de la part d'une amie des bêtes digne de ce nom ? J'ose espèrer que d'une affreuse méprise, il s'agit là !

Je vous prie d'excuser ma conduite en ces débuts de notre enseignement, mais je ne peux admettre d'être séparée de mon chien, Chouchen. Mon père, le duc de Guérande, me l'a offert après que nous l'ayons recueilli, seul, abandonné, larmoyant, effarouché, apeuré et...

Là, elle se dit, que peut-être, il serait bon de ne pas trop en faire. Elle poursuivit néanmoins sur un ton mélodramatique :

En un mot comme en cent ! Me séparer de lui, alors que, je vous le rappelle ou vous en informe, c'est selon, j'en ai honnêtement demandé la permission, serait me fendre le coeur et je ne saurais dans ce cas, demeurer icelieu plus longtemps. Il est, comme on dit en pays Vannetais, ma bouée de sauvetage, mon salut, mon ancrage en terres hostiles, comme ma bolée de cidre, voyez-vous ! Sans lui, tout le malheur du monde peut me tomber dessus ! Les korrigans s'emparer de mon âme, les elfes me tourner autour, l'Ankou me souffler dans le cou ! Horreur, malheur !

Déja que j'ai du vaincre un cent de réticences pour faire accepter mon séjour chez les maudits francois ---- euh, mille pardons ---
Elle éclata en sanglots pour faire diversion espérant que personne n'avait entendu ses propos au milieu de ce flot de protestations. Hum, je veux dire au sein de cette magnifique institution, je ne saurais survivre sans la présence de mon chien près de moi. Plutôt me séparer de ma camériste, de ma gouvernante, de mon palefrenier, de mon .... bref ! de ma fidèle et attentive suite, tout entière. Elle enchaina, un ton plus bas : laquelle suite, par ailleurs attend de savoir où elle va être logée, mais bon, chaque chose en son temps, j'imagine...

Elle leva son visage tout humidifié, regard pathétique, chevelure en bataille, mine défaite, comme à l'agonie, vers l'assemblée des professeurs. D'aucuns la regardaient l'oeil rond et bouche bée, d'autres, l'air sévère et quelques-uns, enfin, masquaient un sourire sous leur mouchoirs. Tous, du coin de l'oeil, observaient la dame Russo et la rectrice, en prévision du moment réjouissant qui n'allait pas tarder à survenir. Elle conclut abruptement magnifique, pathétique, tout en ferveur de son adolescence naissante, du haut de ses glorieux et naïfs 13 ans, et néanmoins capable d'arracher des larmes à un bout de bois, voire même à une peau d'ours asséchée :

Je vous en prie ! Ne me séparez pas de mon Chouchen ! J'en mourrai !
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Eloïse de Guérande - 13 ans - Fille de son PaPitou et de sa Maminou, ducs de Guérande, pays de Bretagne.
~~Je veux être tout ce que je suis capable de devenir ~~
(Pour vos dons de PR - merci)
Aymeric_de_saunhac
Finalement Elyaelle s’en est très bien sortie seule. Mon intervention ne l’a certainement en rien aidé. D’ailleurs, mis à part m’attirer quelques remarques toujours charmantes, le résultat n’est pas concluant.

- (Isaure) : Ma mère a tout mon respect, et je regrette qu’elle nous ait quittée si tôt. Et vous Aymeric le décoloré, fils du Sans-Nom, si vous nous parliez de votre père ? Non ?

Le Sans-Nom, voila une chose que je n’ai pas entendue depuis bien longtemps. Père m’a raconté que lorsque je venais de naitre un inquisiteur avait fait le déplacement pour s’assurer que je n’étais pas un enfant de ce « Sans-Nom ». C’est une idée étrange puisque l’on connait bien le nom de mon père… Bref il faut répondre quelque chose à cette… stupidité ! (petit grattage de tête)

- (Aymeric) : Les immondices isauriennes n’atteignent pas le blanc Aymeric… (Merci Russo )

Voila qui fera l’affaire en attendant de trouver à en rajouter. Sur ce, mon attention se reporte sur le garçon en face de moi qui semble paniqué par je ne sais quoi.

- (Jehan) : À quel âge avez-vous appris à monter à cheval ?!

- (Aymeric) : Ma sœur et moi avions des leçons d’équitation à partir de 8 ans. Nous n’avions que de petites montures mais cela nous a permis d’apprendre suffisamment de choses.
Par la suite, lorsque je suis devenu le page, puis l’écuyer du Senher Zaknafien et de Donà Russocarine, j’ai voyagé puis chassé à leurs cotés. Il a fallut que je sache bien monter assez vite pour pouvoir les suivre.


Pourquoi s’intéresser à l’âge que j’avais lorsque j’ai appris à monter à cheval, c’est un mystère. Il me semblait qu’il était de coutume d’apprendre cela à partir de huit ans. À moins que ce soit encore une histoire de père ? MMmmmh peu importe…


- (Jehan) : Le soleil brûle oui. Et puis, la peau foncée, c'est pour les paysans qui travaillent dans les champs. C'est laid...
Au fait, quel âge avez-vous ?


Ha voila qui est bien dit. Le garçon m’offre la possibilité de répondre aux sarcasmes d’Isaure. De toute façon les demoiselles et dames ne cherchent elles pas habituellement à paraitre le plus blanc possible à l’aide de quelques poudres ? C’est que le blanc doit être joli et moi je le suis naturellement. Oui voila, naturellement joli, c’est une idée à retenir ! Bien, d’abord répondre au garçon puis ensuite s’occuper d’Isaure…

- (Aymeric) : J’ai passé mon quatorzième hiver.

Voila qui est fait, Isaure, à nous deux !


- (Aymeric) : Isaure, j’espère que tu as entendu la remarque fort intéressante de… (grattage de tête) Jehan concernant la couleur de peau ! Ce qu’il dit est vrai, d’ailleurs n’uses tu pas toi-même d’un peu de poudre pour paraitre plus blanche que tu ne l’es ? Et bien moi je n’en ai pas besoin…
Concernant mon père, il se porte on ne peut mieux. Et contrairement à ce que tu contes à son sujet, il a bel est bien un nom. Il se nomme Phelipe de Saunhac de la maison Castelmaure. En ce moment, lui et mère doivent être quelque part sur la Grande bleue. Ils souhaitaient se rendre dans des contrées lointaines de l’Est.


Il est maintenant temps de reprendre ma soupe où je l'ai laissé, puis, de la finir au plus vite avant que l'on me dérange à nouveau.
Bien sûr, un peu de mouvement du coté de Russo puis de l'autre extrémité de la table me fait relever le nez...

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Chilperic
Toujours dernier, pour le moment du moins, Yvain Chilpéric n'avait pas l'air très pressé d'entrer dans le réfectoire. Il craignait qu'on ne mange pas aussi bien qu'en Guyenne ici... Il y aura du canard ? On verra bien.

Il hésita pour choisir sa place. Tout le monde avait plus ou moins l'air de connaître au moins une personne, contrairement à lui. Il regarda un peu qui était déjà assis, tout en essayant de déterminer leur âge. Ce sera bien mieux de trouver un, ou plusieurs, compagnons du même âge que lui.

Chacun des groupes avait déjà entamé une conversation, et le jeune Guyennois n'osait pas venir les déranger.
Il finit par choisir une place tout seul, entre Jehan, qui semblait être le plus jeune des collégiants, et Majda.

Il regarda la soupe rapidement, fit une belle grimace, il n'aimait pas la soupe. Il essaya tout de même de la goûter, par politesse, en écoutant discrètement les conversations autour de lui.
Nennya
Un joyeux santé sortit de la bouche de quelques magisters pas tous, décidément, cette journée n’était pas sous de bons hospices. Nennya commençait à déguster le potage et autres garnitures qui ornaient la table, les monstres ca creusent. Elle écouta Russo qui sortit subitement le coup des cailles farcies, et on l’a nommé gourmande après…

-Des cailles pourquoi pas, ce n’est pas mauvais

Et la pouet pouet girl partit aussitôt le mot lâché, quoi, elle allait chasser la caille ?Non, un chien, qui traînait dans le réfectoire…Interdiction que les chiens soient à table, rien de plus ragoutant, de même que dans les dortoirs. Russo donna les consignes, digne d’un grand général, tout était dicté et ce sur un ton tout à fait clair. La Blackney faillait applaudir à ce instant. Elle continua à manger tranquillement, chuchotant à Russo qui venait de se rassoir :


-C’est plutôt clair je trouve, sinon, on se farcit des cailles demain ?


La Duchesse allait continuer à manger en toute quiétude malgré les brouhahas jusqu’à que l’élève réprimandée vienne porter réclamation, cette fois, ce n’était Russo qui se chargea de l’affaire mais la rectrice en personne, nommée La Sanguinaire.

-On est autorisé à parler quand vos aisnés vous le permettent, jeune demoiselle. Oui nous sommes informés que vous veniez avec vostre compagnon à quatre patte, mais soyez informé qu’il est interdit de les faire manger dans ce réfectoire, ni même de les faire coucher dans vos lits.

Quant aux maudits francois, je vous ferais dire que vous venez de nous insulter à tous, même moi vostre arrière grande tante par alliance, une maudite françois qui a épousé un breton. J’ai le respect des personnes, jeune fille, et je vous assure que le respect de vos aisnés vous allez l’apprendre en ces lieux, à coup de punitions et autres réprimandes si il le faut. En aucun cas, je me permettrai de vous nommez bretonne, ici vous êtes une élève du Collège Saint Louis de France, soyez honorée de recevoir un enseignement prestigieux au lieu de pleurnicher.

Je n’accepte pas cette attitude dans mon établissement vous voilà informée, je vous prierais à présent de vous tournez devant tout le monde, et même devant vos professeurs, pour présenter vos excuses.


Nennya était plus que ferme, elle n’autorisait pas les insultes, ni même les caprices, ce n’était pas digne de la grande famille dont elle était issue et dont elle-même, avait le privilège de faire partie.

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--Frenegonde

C'est bien de la graine de nobliauds, toute cette marmaille. ça pleurniche, ça chipote, ça nourrit un chien miniature avec de la gratinée à l'oignon, ça a des habits neufs tous les trois mois, c'est irrespectueux des vieux.
Vla que les deux complices en vol d'écuelle de soupe posent des questions. Toc !! Un dernier agitage de louche bien ajusté sous le nez du garnement blondinet, un haussement d'épaules en entendant le patois incompréhensible de la propriétaire du mini-chien.
C'est qu'elle leur donnerait bien des coups de louche sur les mollets, la vieille...

Puisque sa patronne joue au lancer de chien, Frenegonde file chercher la viande. Elle a coupé des tranches bien fines pour les enfants, inutile qu'ils se goinfrent. Petit estomac, petite tranche de viande. Feraient mieux de leur donner des tartines de paté, ça remplit le ventre, et c'est assez bien pour eux. Comme ça, Frenegonde aurait plus de restes à manger. C'est pas parce qu'elle n'a pas de dents qu'elle n'aime pas la viande. D'abord c'est un truc de riches, donc c'est bon. Il suffit de la faire bouillir assez longtemps. C'est meilleur que le bouillon à la peau de poulet.

De retour de la cuisine, vla qu'y'en a une qui chiale. ça va gacher le gout de l'agneau, d'y rajouter du sel dessus... Quoique....
Séquence distribution, une tranchette chacun, sauf la pleureuse, le blondinet qui n'aime pas la soupe, et Aymeric. L'aura déjà fait une carabistouille, celui là. Il lui racontera surement.
Aymeric_de_saunhac

Voila la bonne soupe terminée ! A plus de soupe, plus une goute !! Ça tombe bien, Frénégonde sort des cuisines avec la viande et quelques garnitures sans importances… Je la suis des yeux d’un regard avide (la viande pas Frénégonde…)

Frénégonde arrive à notre hauteur pour nous servir, d’abord Elyaelle puis moi. Beh non pas moi… Finalement le message est bien passé, la rectrice a eu le temps de donner ses directives à Frénégonde. Bien, inutile de regarder la viande avec des yeux larmoyants, elle ne tombera pas toute seule dans l’assiette. Quant à Frénégonde, je suis bien placé pour savoir qu’elle se moque des pleurnicheries.


- (Aymeric) : Frénégonde je peux avoir un peu de viande s’il-te-plait ? Je suis curieux de gouter ce merveilleux plat que tu nous as préparé (grand sourire jusqu’aux n’oreilles).

Puis en m’approchant de Frénégonde pour que seule elle m’entende :

- (Aymeric) : Si je ne mange pas je ne serai jamais assez fort pour battre les prétentieux. Ce serait dommage de ne pas pouvoir leur donner une leçon non ? Notamment le garçon qui a donné sa soupe au chien !
En plus, je n'ai rien fait pour que l'on me prive... J'ai juste lancé de petites choses sur la tête d'Isaure...

Puis… est-il possible de servir un peu plus de viande aux quelques collégiants qui m’entourent ? Sauf Isaure bien sûr… Elle aime les légumes en tous les cas. Enfin… tout au moins pour Elyaelle, la fille qui est juste à coté de moi. Elle semble affamée.

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Loelia
PERPLEXE... Gentillement la dame de Mions s'était assise face a la jeune Heloise afin de lui tenir compagnie, et celle ci, sans meme un salue ni un mot d'excuse s'était levée en partance a l'autre bout de la table, l'abandonnant de maniere hautement impolie, sans meme un regard rien!

Aucun mot n'aurait pu décrire le ressentit de Cyanne a ce moment là, jamais on ne lui avais manqué de respects comme cela, c'est subjuguée qu'elle observa Heloise déménager de siège. Regard assassin, pour cacher sa douleur, ce sentiment de rejet, la damoiselle avait voulut faire l'effort d'aller vers son prochain et cela lui était revenu comme une sévère claque fouttant son visage de plein jet.. AIE!
Attendant qu'on la serve, une carapace d'acier se forma autour de la jeune fille... D'un naturel tres doux et prévenant, la solitude elle connaissait... et le bloc de marbre glacial elle savait faire aussi.
Malgré tout , il y a quelques années de ça, les larmes auraient déferlées le long de ses joues de porcelaine, mais ici un tenue était de rigueur et jamais elle ne craquerait en ce lieu ni même en l'enceinte de ce batiment.

Fierement elle se redressa apres avoir accusé le coup, voilant son regard du reste du monde, faisant la sourde oreille a toutes les voix autour d'elle.
Seul une agitation dans son champ de vision pourrait la faire reagir tant ses pensées la transportaient à milles lieux d'ici, avec sa Plume et son Diplomate, les deux personnes qu'elle chérissait le plus au monde apres ses parents. Un accord lui avait été octroyé pour se munir d'une tenue pour le cours de demain, l'equitation. L'occasion pour elle de prendre l'air, de revoir sa Plume et de frétiller en contemplant toutes les belles etoffes que l'on peut trouver dans les echoppes de qualité a Paris. Un sourire de douceur se dessina sur ses lèvres a cet instant...

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Chilperic
Yvain Chilpéric finit sa soupe, doucement mais sûrement. Il n'avait pas pour habitude de laisser son assiette pleine. Il se dit que, contrairement à beaucoup dans cette salle, il n'avait pas eu la chance de profiter de la noblesse de sa mère dès le début de sa petite vie, même si celle-ci était plutôt aisé. Quoiqu'on en dise, ces quelques mois passé à Gien, loin de sa mère et avec un paysan comme tuteur, avait du au moins lui apprendre à ne pas se plaindre et à déjà vouloir se comporter comme un homme.

Du même coup, il aura sûrement un peu de retard dans tout ce qui est équitation, maîtrise des armes, ou autre... Mais il était là pour apprendre.

Voyant que Frénégonde ne voulait pas lui servir de viande, il prit exemple sur Aymeric, leva une main et l'appela:


Donà Frénégonde, puis-je aussi avoir de la viande s'il vous plait ? Elle a l'air vraiment très bonne...
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Yvain Chilpéric de Lioure, fils de Melior.
10 ans.
--Frenegonde


A l'instant où Aymeric lui demande de la viande et lui chuchotte une explication à l'oreille, le monde devient très très compliqué pour Frénégonde. Elle servirait bien le jeune écuyer, mais il est puni, et aller contre les maitres, ce n'est jamais bon. Sinon, adieu les promenades aux marchés parisiens pour se trouver un galant. Parce que, quand même, il serait temps qu'elle s'en trouve un. Mais elle peut resservir ses petits camarades, ça oui.
D'abord elle va servir la jeune fille solitaire à l'autre table.
Ensuite, elle distribue une autre tranchette de viande à tous les collégiants, enfin presque... le gaspilleur de soupe, la jeune Isaure, la pleureuse et Aymeric ont droit à du rab de champignons à la place de l'agneau. Hoo, et le petit tout mignon qui l'appelle Donà... 3 tranches pour lui, et elle lui tire la peau des joues avec ses doigts noueux pour montrer qu'elle est contente du compliment.
Le plat est vide. Frénégonde le montre à Aymeric, puis se lance dans une explication forcenée. Une tape sur l'épaule pour attirer son attention, etc'est parti. La vieille mime quelqu'un qui mange. Puis se frotte le ventre avec un grand sourire. Puis pose son index et son majeur sur la table, avance l'index, le majeur, l'index, le majeur, l'index. Puis du menton désigne la direction de la cuisine.

La vieille reprend son plat, renverse par pur hasard l'écuelle de soupe qui avait été donnée au chien, et sans s'en préoccuper, retourne en cuisine chercher les fromages. Ils sont aussi coulants qu'odorants. Elle devrait s'en garder un morceau pour gouter, même sans ses dents elle peut en profiter. Et puis personne ne verra rien. Hop, une part de préservée comme salaire. Dès fois qu'elle soit pas payée, c'est toujours ça de pris.
Un plat pour les magisters, deux plats mais plus petits pour les jeunots. Et du pain en abondance.
Aymeric_de_saunhac
Si Frénégonde m’a entendu, elle n’en dit rien, ou plutôt ne le montre pas. Du moins jusqu’à ce qu’elle rajoute de la viande à tout le monde sauf à Isaure et autres collégiants visiblement punis eux aussi. J’adresse à notre cuisinière un petit sourire ravi jusqu’à ce qu’elle arrive à moi sans faire mine de me servir quelques morceaux fumants de cette viande si odorante. Au lieu de cela, elle m’accorde une de ses petites représentations habituelles pleines de gesticulations fortes intéressantes mais qui ne me nourrissent point.

Bon, son insistance laisse à penser que je dois deviner quelque chose. Ce quelque chose étant ce qu’elle mime. Bien, le début c’est facile, il faut manger. Oui d’accord je veux bien manger mais je n’ai rien à manger… Du moins rien de mangeable.
Ensuite, des doigts qui bougent sur une table. Ça veut dire quoi ça ? Il faut marcher ? Marcher sur la table ? Une riche idée, avec cela je serai puni de viande jusqu’à la fin des cours. Puis… la cuisine… Mmmhhh… donc si j’ai bien compris, je dois manger avec le sourire surtout puis marcher sur la table avant d’aller dans la cuisine ? Étrange…


- (Aymeric parlant doucement à Frénégonde) : Donc si j’ai… Ha zut la voila partie… Ho puis elle laisse tomber sa louche…


Ho voila je sais ! (Eureka ! Petite ampoule sur la tête) Je dois la rejoindre en cuisine après avoir mangé les légumes ! Puis avec la louche, j’aurai une excuse si jamais la rectrice m’ennuie… D’ailleurs, je pourrai en profiter pour ramasser les cuillères et bols de la soupe, cela fera certainement plaisir à Frénégonde. Avec un peu de chance, elle me donnera encore plus à manger.

Plein d’en train, j’avale mes légumes sans me préoccuper des autres collégiants. Après tout, ils ont eu ce qu’ils voulaient, plus de viande…

Les légumes avalés, je me lève tranquillement puis fait le tour de la table des collégiants afin de ramasser les bols et les cuillères à soupe. Je passe ensuite, tout aussi tranquillement, autour de la table des magisters en faisant de même, sans omettre de lâcher quelques paroles de bienséances afin de ne pas fâcher plus que cela la rectrice.


- (Aymeric une petite auréole sur la tête) : Si vous le permettez Donà et Sir magisters, je débarrasserai vos couverts d’entrée afin de les apporter en cuisine.

Les bras chargés, je me rends en cuisine.

(…)

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Cassian_darlezac
C’est impassible qu’il avait écouter la rectrice le remettre à sa place. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait l’autre Gnagna il s’en fichait éperdument de toute les manières. Elle avait refusé à ‘Cyanne le droit d’entrer au collège, voilà tout ce qui importait. Manger que des légumes ? Et alors ? Ces affaires regorgeait de pâtes de fruits et de nougat. Sans compter qu’étant presque toujours sur les routes il était habitué à manger de manière frugale. Alors bon ces légumes elle peut toujours s’en coiffer avec le chignon qu’elle n’a pas. Quant à le menacer d’un hypothétique renvoie… C’est un sourire à tout juste décelable qui lui avait répondu. Voilà une idée qu’elle était belle, qu’elle était bonne ! Finalement son séjour ne s’annonce pas si terrible, s’ils sont vraiment trop du genre des chichiteurs à la casse-noix, il fera ce qu’il faudra pour se faire renvoyer et bon vent la compagnie ! D’autant qu’il sait bien que ni Papa ni ‘Nore lui en tiendront rigueur. Il lui suffira ensuite de leur expliquer à quel point c’était tous des bougres d’andouille de la chochotte. Que l’assertion s’avère exact ou pas, personne ne mettrait en doute la parole du fils prodige…

Fort de cet échappatoire possible, il pu alors mieux appréhendé le reste de la cérémonie. Des rubans… Décidément, il devait bien avouer qu’ils étaient à deux doigt de réussir à lui pourrir complètement sa journée…Au gamin de se forcer donc à rester impassible, à peine s’il broncha quand mestre François lui enrubanna le bras. Pourtant loin d’être de la chochotte à ruban, il se contenta d’opiner du chef en direction du magister, non sans accordé une moue dédaigneuse à l’ignoble chose de soie rouge. Une promesse. Celle de s’en débarrasser en le refilant à sa sœur dès qu’il en aura l’occasion, nul doute qu’elle en sera absolument ra-vie ! En attendant ne reste plus qu’à patienter. Une fois toutes les autres chochottes, mais aussi la pintade et le louche, décorés, une fois la cérémonie finie, il le dénouera promptement. S’ils le croient capable de marcher tête haute, un truc pareil autour du bras, c’est qu’ils sont sévèrement dégénérés de la cervelle.

Et la cérémonie touche à sa fin quand sonne enfin l’heure d’aller gueuletonner. C’est un peu en arrière qu’il suit la procession le morveux. Faut dire qu’il a tout autre chose en tête… Retrouver ses affaires et par là même délivrer quelques instant au moins Fléance de la malle où il l’a enfermée. Sans compter qu’une espèce de surexcitée -du genre qui veut faire de la course pour rien- avait elle aussi ramené son chien sans que personne ne s’en émeuve… Ne reste donc plus qu’à s’échapper discrètement et trouver les dortoirs, puisque c’est sûrement là que ces affaires ont été déposées. Le voilà donc tentant en vain de faire discrètement le tour du collège afin de repérer où pourrait se trouver les dortoirs. S’en suit donc une brillante réflexion Cassianesque dont le but est de trouver réponse à cette question au combien existentielle. Foutre de fichtre à quoi qu’ça ressemble un dortoir ?

- Première réponse, l’évidence même, un dortoir c’est haut. Ne reste plus qu’à lever la tête gamin. Ben oui, les gens aiment surplomber tout le reste quand ils sont dans leur chambre, dormir en hauteur. C’est donc forcément dans un étage supérieur.

- Deuxième réponse : Un dortoir ça a de la belle vue de fenêtre. Ben oui… A quoi ça sert de surplomber le reste si c’est pour avoir de la vue de moche ensuite, ça serait idiot.
-
Suffit alors de trouver un endroit agréable à regarder d’une fenêtre. De repérer les fenêtres des chambres, de prendre la porte, et de monter. Bombe le torse pisseux, t’es sur la bonne voie ! C’est après un bon quart d’heure de marche qu’il arriva enfin à ce qu’il jugea être l’endroit propice. Une sorte de charmant petit parc, avec des arbres et tout, et même de l’herbe rendue spongieuse par le déluge qui lui tombait sur la tronche. Levant le museau il s’aperçut en effet que des fenêtre donnait sur le parc. De toute façon il y avait des fenêtre partout ici, un peu comme chez Marie Alice. A croire que le nombre de chambre était illimité. Peut être avaient-ils chacun deux fenêtres par chambre, ce qui laissait pensé à une chambre spacieuse par élève ? C’est tout sourire, ragaillardi par cette idée, qu’il s’élança vers la première porte venue. Fermée… Contournant le bâtiment il tenta ainsi plusieurs portes avant d’en arriver à la même constatation. Tout était résolument fermé…

Trempé par la pluie, rendu maussade par ses échec, il se décida finalement à regagner le réfectoire. Puisqu’il ne peut rien faire d’autre, il libérera Fléance quant il en aura l’occasion. Légèrement bougon, trempé jusqu’aux os, le voilà donc poussant la lourde porte pour rejoindre ses camarades. D’un regard il balaye la salle, plutôt vaste, composée de deux tablées sur lesquelles collégiants et mangiters s’affairent à finir leurs écuelles. Une délicate odeur d’oignons mais aussi de champignons imprègne l’air, et alors qu’il arrive au niveau de la première table son estomac ne peut plus trahir son impatience. Il a faim l’intrépide et un intrépide qui a faim ne fait pas forcément dans la discrétion. Alors qu’il aurait sans doute du entrer tête baisse, s’excuser d’arriver si tard, le voilà foulant le parquet d’un air décidé. Où donc va t’il s’asseoir ? Pas de trace du louche, qu’à cela ne tienne, le voilà donc qui fait demi-tour, contourne la tablée et va s’installer à droite de la pintade, non sans lui dégouliner un peu dessus en repoussant sa chaise. Haussement d’épaule pour unique excuse, ben oui quoi, l’eau ça mouille et c’est du genre qui dégouline… Le voilà donc qui prend place un sourire malicieux ornant sa trogne.

Prenant même pas le temps d’adresser un regard à ses autres camarades, et encore moins de se présenter, de se signer ou autres joyeusetés, voilà sa main qui se dirige aussitôt vers la coupe de vin qui lui fait face, dans un besoin immédiat de réconfort. Le liquide est donc englouti d’une traite alors qu’une grimace prend aussitôt place sur son visage.


« Eh ben c’est assez de la fichue piquette sans aucun goût ça… »

Un coup d’œil vers la soupe qui lui fait fasse lui suffit pour s’apercevoir qu’en plus celle-ci est froide. Non, décidément ils auront bel et bien réussi à lui pourrir sa journée…
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