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[RP] Le Verger

--Tic

L'animal vit débouler l'autre humanoïde au côté de la première. Ils avaient pas l'air très dangereux à vrai dire, si l'on tenait compte de leur taille plus petite que leurs congénères, et leurs maladresses dans leurs gestes. Ça finissait par l'amuser plus qu'autre chose, étant bien plus rapide qu'eux.

Ce qui l'inquiéta plus qu'autre chose, c'est l'arrivée d'un autre, visiblement adulte celui-là. Ces intentions semblaient moins nobles, aux ondes négatives qui s'en dégageaient. Haussant un sourcil, se grattant le dessus de la tête, réfléchissant à une solution. C'est que la bestiole en avait vécu des choses: le combat contre la coupe d'une partie de la forêt à l'ouest, avec ses amis, ils avaient rendus fous les boucherons, par des coups bas dont seuls Tic était capable, en chef de meute.C'était à cette époque ce qu'on appelait la "Révoluççççççion".

Bref, on s'égare...Se grattant la tête donc, il eut une magnifique idée. S'étant éloigné de l'homme, montant encore plus haut dans l'arbre, il était sorti de leur champ de vision. Sa réserve de noisettes se trouvait juste à côté. Prêt aux plus grand sacrifice, pour l'honneur, il décida de renoncer à quelques repas.Gniark gniark.
Il revient du haut de sa branche stratégique, accompagné sur son dos de quelques offrandes destinées à l'ennemi. Se plaçant juste au-dessus de l'humanoïde adulte, évitant soigneusement les deux innocents, entrechoquant deux noisettes entre elles dans un "toc toc", précédant son cri de guerre favori "chuk-chuk", il lança ses projectiles les uns après les autres.
Saint_herbert_41
Zêtes qui vous... si j'ai faim j'ai qu'à me servir... savez-vous cueillir des pommes... autant de choses qu'il ne faut pas dire à Herbert, car l'autre Herbert risque d'entendre... Et force vous serait de croire qu'il est vil, qu'il se servira - ayant toujours une faim de loup... - et qu'il sait cueillir à merveille, et pas que des pommes...
En effet, Herbert bien qu'étant un seul homme techniquement parlant n'était pas tout à fait seul dans sa tête.

Herbert semblait horrifié. Les yeux écarquillés, arborant une soudaine et virulente pâleur, complètement livide pour être exact, redoutait que l'autre Herbert n'ait entendu les propos du gamin. Parce que ça, fallait pas le lui dire... ne serait-ce qu'une seule et unique fois.
La goute de sueur d'angoisse perlant sur le front et coulant lentement, translucide, le long de sa tempe, douce buée glissant sur les monts creusés par le labeur et la famine, s'en alla s'échouer dans l'esquisse de sa clavicule.

Retenant son soupir, guettant la réaction fatidique de l'autre Herbert qui ne se ferait sans doute plus attendre, Herbert - pour peu - s'eût uriné dessus si un "tac" n'avait interrompu ses élucubrations.

Haussant un sourcil interrogateur et ne pouvant réprimer une moue de surprise à l'audition d'un drôle de couinement, succédé de mitraillades de fruits secs, il lui fallut quelques menus instants pour réaliser que ce n'étaient pas les mômes qui le canardaient.

Et là, plutôt que de lever la tête pour voir d'où cela provenait exactement, il renfonça sa tête dans ses épaules et se protégea la tête un peu comme quand son papa la lui frappait quand il était petit.

Il vécu quelques secondes ce qu'il vécût pendant plusieurs années de sa très jeune vie.
Chouinant plaintivement, la larme sincère à l'oeil, l'autre oeil observant un mimétisme rigoureux et faisant de ses sécretions lacrimales des déferlantes sur ses joues, Herbert suppliait, éploré, désespéré.


Noooon !
Bouhhouuuhouuu !!
Ne me frappe pas !!
Noooooooon !!
C'est pas moi !!
Bouhouhouuuuh !
j'le ref'rai puuuu !
j'a pas fait l'sâle !
bouhouhouuuu !


Et l'écureuil continuait à le tirer comme un lapin, sans merci...

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Saint Herbert 41, le sain du saint.
Geran_
Le gamin regardait le bonhomme de son regard clair, assit sur sa branche. Il l'observait comme s'il était une chose à part qu'il n'avait vu. Slania s'accrochait à lui et il la regarda les sourcils levés. Elle semblait avoir peur, alors il lui prit la main pour la rassurer. Il était vrai que l'homme avait l'air différent des autres, mais cela ne l'impressionna pas et la réaction qui s'en suivit, ne démentit pas sa pensée ...

Tout à coup il se tassa devant eux. Il n'avait pas vu les projectiles que l'écureuil lui lançait. Ce n'est qu'après avoir entendu les petits couinements de l'animal, qu'il leva la tête sur la bestiole qui lançait sa réserve de noix et de fruits. Il regarda alors l'homme qui ... Qui semblait ... pleurer ?!


Noooon !
Bouhhouuuhouuu !!
Ne me frappe pas !!
Noooooooon !!
C'est pas moi !!
Bouhouhouuuuh !
j'le ref'rai puuuu !
j'a pas fait l'sâle !
bouhouhouuuu !


Il se tourna de nouveau vers Slania et lui parla tout bas.

Zlania, regarde le massire il est étrange ... Il pleure parce que l'écureuil lui lance ses noix. Moi ze crouve ça plutôt drôle ...

Il lâcha la main de son aime et sauta sur la branche inférieure. Il tendit les bras vers la fillette et l'aida, comme elle ne savait pas descendre. Arrivé en bas, sur le plancher des vaches bien ferme, il se baissa pour ramasser une des noisettes qui avaient servi de projectile. Toujours a bonne distance de l'homme, il l'observait.

Hey !! Massire ?! Faut pas pleurer hein ... C'est les filles qui pleurent, pas les garçons ...

Il le regardait narquois et une lueur moqueuse dans l'océan de ses yeux ... Après tout, Son Seigneur le lui avait rabâcher il ne savait pas combien de fois, alors autant le dire aux autres ...
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(Se prononce Guérane)/ Les bannières de Dame Brigide
Slania
Le coté protecteur de Geran revint et fit à nouveau sourire Slania. Elle lui fit un léger sourire et fut quelque peu soulagée. Après tout, il lui avait promis qu'il la protègerait coûte que coûte, alors si cet homme s'avérait être un méchant homme Geran pourrait toujours utiliser sa fronde.

D'ailleurs, en parlant de projectile, Slania fut interpelée par une noisette volante. En relevant la tête, elle remarqua alors l'écureuil avec une floppée de noix et de fruits qu'il lançait sur l'homme. Slania sourit à nouveau devant cette scène, et leva même un pouce vers l'animal en guise d'un "c'est trop cool" spécial pour la petite bête. Puis son attention fut attirée par Geran qui lui parla tout bas.

Intriguée par ce qu'il disait, Slania se tourna vers l'inconnu et haussa son petit sourcil. La situation était étrange pour Slania. L'homme semblait être redevenu un vrai bébé et, de ce fait, semblait déjà moins apeurant.
Slania descendit alors de l'arbre avec l'aide de Geran, puis laissa son ami parler à l'inconnu.


Mais vous êtes po une fille vous ?! Enfin vous avez pas la tête de une fille...

Puis, sans pouvoir se retenir, Slania partit en fou-rire face à cette scène burlesque. Elle avait beau savoir que ce n'était pas poli, mais elle ne pouvait faire autrement.
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--.pauline.


"On va jouer dans le verger" qu'ils avaient dit ... Bin voyons, cela faisait maintenant des heures qu'ils étaient partis et elle ne les voyait toujours pas revenir. Hors de question qu'ils lui fassent le même coup qu'à Alençon en disparaissant encore une fois. Laissant son goûté en plan sur la table, elle partit a la recherche des enfants en pestant tout ce qu'elle savait contre la petite Slania. Depuis que son petit protégé avait ramené cette gamine, elle n'avait que du tracas...

En presque une année, Geran avait beaucoup changé et la tournure de la situation ne plaisait pas. Au final, avait-elle bien fait de le ramener à sa mère ? Une mère absente et délaissant son éducation. Elle n'avait pas les qualités requises pour apprendre à cet enfant tout ce qu'un noble devait savoir. Peut-être aurait-elle dû le laisser en Bourgogne, même si le Seigneur chez qui ils étaient, terrorisait tout le monde ...

Relevant un peu ses jupes pour marcher plus vite. Elle se dirigea a grand pas vers le dit verger, qui se trouvait être ... Immense ... Comment retrouver deux enfants dans tous ces arbres. Ils pouvaient être n'importe où. Elle avança dans les allées d'arbres fruitier, regardant de droite et de gauche. N'y tenant plus, elle finit par les appeler ...


Messire Geran ?! Slaniaaa ?! Où êtes-vous ?!!! Il est temps de rentrer maintenant, il se fait tard ...

Messiiiiiireeee Geeeeeraaaaannnn !!!!!
--Kramdukon



Mission confiée à un géant roux à la mine patibulaire de 6 pieds et demi et 300 livres : trouver quelqu'un d'innocent pouvant procéder au tirage au sort d'une loterie des plus incongrues. Mais avant, l'Kram du Kon avait bien mieux à faire comme se sustenter.

L'est folle ma Vilaine ! Une main innocente... comme si j'pouvais en connaitre moi !

L'Kram maugréait. D'autant plus qu'il crevait de faim. Un homme à l'estomac vide n'est jamais de bonne compagnie alors quand il s'agit d'un colosse hideux à l'appétit d'ogre... Trainant ses guêtres dans le verger de Vendôme avec l'espoir d'y grappiller quelques fruits et de collecter les plus pourris pour le stand électorale de Nessty, voir même de se taper un écureuil grillé au soupé, le rustaud s'arrêta net en entendant des cris de chiards.

Héhéhéhéhé...

Le vlà se frottant les mains de plaisir, laissant échapper un petit rire sadique. Il se plaqua derrière un arbre non pas pour participer à une quelconque partie de cache cache mais pour surprendre l'un de ces mioches. La chasse allait être bonne. La belle aubaine ! Dusse-t-il le ficeler, il en emporterait un vers la grande place de Tours. Il n'y avait en effet rien de plus innocent qu'un môme et la Vilaine voulait une main innocente. Elle l'aurait donc !


--Tic



Le rongeur, tout fier de sa nouvelle victoire, se frotta les pattes, droit sur ses pattes arrières. Après tout, ces efforts méritaient une récompense. Bavant à l'avance, il se réfugia, en haut des cimes, pour grignoter quelques fruits stockés là-haut.

Assis sur sa branche, il observa les trois humanoïdes discuter entre eux, qu'il distinguait mal d'ailleurs, tant il était haut. Son regard les quitta un instant, attiré par une trèssssss jolie congénère qui semblait danser dans l'arbre d'en face. Les yeux globuleux, la bave s'échappait de sa bouche.
Alandrisse
Ah par tous les saints pourquoi ça me tombe dessus.

On sauve la vie à un petit être et voilà qu’après on se sent obligé de continuer. Une grande inspiration pour gonfler ses poumons alors qu’elle s’apprêtait à user de sa voix. La bouche ouverte elle se retint au dernier moment quand la brunette reconnut la nourrice des enfants. Accueillir tout ce petit monde chez soi avait été un bouleversement, au début tout allait bien vu que la Montbazon gambadait à travers la Touraine et puis de retour au bercail voilà qu’un chaos sonore l’avait assailli. La jeune femme qui appréciait le bruit uniquement en taverne, avait du changer ses habitudes. En premier lieu, ne tuez personne, prendre sur soi la patience nécessaire à sa survie mentale et enfin penser sérieusement à vivre à l’auberge.

Mais bon, la jeune femme râlait beaucoup au final elle était toujours chez elle. Et veillait sur les minis adultes qui prenaient peu à peu place. Il est vrai qu’à demi-mot, Al s’avouait que lorsque qu’ils partiront cela lui fera un grand vide, comme disait un grand sage « tout ce qui a commencé doit finir ». Enfin le moment n’était pas là, Nanny lui avait dit que les deux garnements n’étaient plus là où ils devaient être. Le village coupé, les recherches débutaient rapidement et puis d’un message à un autre, d’un vendômois à un tavernier, le verger fut l’ultime destination.
Le problème était de taille trouver 2 aiguilles dans une meule de foin, les mains en porte voix….


SLANIAAaaaaaaaaaaaaaaaaaa GERANNNNNnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn RAMENEzzzzzzz vous ici.
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Saint_herbert_41
Lorsque la cadence des jets de fruits secs s'estompe jusqu'à s'interrompre tout à fait,
que le morveux lui édicte la bienséance,
que la morveuse se paie sa tronche et se fiche de lui à grands éclats de rire,
se réveille l'autre Herbert.
Malheur à tous.

Il cessa net ses pleurnicheries, et le garçon croisant son regard d'abord éploré se rendra peut-être compte qu'un truc a changé, dans l'attitude jusque dans ses prunelles.
Se redressant, fier et homme, séchant les larmes de l'Herbert-jouvencelle rageusement,
l'autre Herbert écoute et attend.
D'abord régler le compte de l'écureuil, ensuite celui de la morveuse. Puis d'son compère tant qu'à faire.
Ôtant son couvre-chef sans bords et ébouriffant ses cheveux en frottant le cuir douloureux, il lorgne d'un œil noir la bestiole distraite. Sans prévenir, sans bruissement, l'autre Herbert, mauvais, ramasse une bonne poignée de noisettes et mitraille l'écureuil façon y-a-d-la-grêle-nondidju-c-est-l-déluge.

Il revoit dedans son enfance tous ces petits animaux qu'il a maltraité. Toutes ces fanfreluches vivantes à poil si amusantes quand on leur foutait le feu à la queue et ne trouvaient mieux à faire que courir, attisant le feu de plus belle et se transformant en torche vive dans les grandes lignes de maïs coupés, dans les champs. Ou encore celles qu'on faisait exploser ou du moins vomir les boyaux en marchant dessus d'un grand coup sec. Poc. A tous les coups la mâchoire se luxait, se tordait, les dents se brisaient, la langue prise dans cet étau s'arrachait, les tripes sortaient par les yeux et l'estomac par la gueule. Et l'animal se chiait et se pissait dessus, se vidait partout et par tous les orifices.
C'est à peine si le truc avait le temps de pousser son misérable couinement d'souffrance.
Observant l'écureuil, il espérait presque qu'il le provoque encore une seule fois...

Chuchotant,

...mords-moi seulement...que j'te morde aussi... on verra si tu fais toujours ton malin sale bestiole.

Le coin de ses lèvres s'arque-bouta sensiblement. Un sourire, aussi léger qu'il soit, était toujours sur les traits de l'autre Herbert le pire présage : un signe annonçant une imminente boucherie...

S'adressant à l'écureuil comme s'il comprenait, parlant un peu aussi pour les mioches l'air de rien, comme une promesse :

...approche-moi seulement, j'te garantis que j'te bouffe en commençant par te casser tes ptites pattes arrières.

Lorsque des voix de femmes deviennent doucement audibles, douce mélopée,
Lorsqu'elles appellent les mêmes noms,
L'autre Herbert se tient près, près à ruser.
Le meilleur - pour lui - est à venir.

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Saint Herbert 41, le sain du saint.
Geran_
le gamin le regardait de son oeil malicieux, ne se rendant pas compte de la portée que ses paroles pouvaient avoir. Se replaçant un peu devant Slania, celle-ci aillant repris un peu de son assurance se moquait de lui aussi. C'est alors qu'il changea d'attitude brusquement en essuyant ses pleurs du revers de manche rageur et en jetant les noix qu'il avait reçus quelque temps plus tôt, au pauvre animal qui finalement avait grimpé au sommet de l'arbre.

... Approche-moi seulement, j'te garantis que j'te bouffe en commençant par te casser tes ptites pattes arrières.

Il resta sans voix un moment en entendant les paroles que venait de prononcer cet homme étrange. Fronçant les sourcils, il se remit devant Slania pour la faire reculer un peu, puis attrapa sa fronde. Ce changement d'attitude ne lui disait rien de bon et le ton employé pour parler non plus. Poussant un peu la fillette de la main, il reculait aussi. Autant ne pas rester trop près de lui. Si besoin était, il allait suivre un conseil qu'on lui avait donné en taverne un soir. Pourtant, il ne put pas s'empêcher de le rabrouer ...

Faut pas faire du mal au petit écureuil !! Il a rien fait, ce sont les noix qui sont tombés et puis c'est méssant de casser ses pattes ...

Plus loin il entendit la voix de sa nourrice qui l'appelait. Il se sentit soulager, elle allait pouvoir dire à cet homme qu'il ne fallait pas faire de mal aux animaux. C'est donc d'une voix forte qu'il répondit à son appelle.

Naaanyyyyyyyyyyy !!! On est làààààààà !!! Vienssssss y a un méssant massire qui veut faire du mal à l'écureuil ...

Regard buté, il ne savait pas dans quoi il s'était lancé ...
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(Se prononce Guérane)/ Les bannières de Dame Brigide
--Slania



D'un coup net, Slania s'arrêta de rigoler. Il lui prenait quoi à lui ? Un coup il pleur et un coup il cri. Mais Geran prit tout de suite les rennes de l'affaire et Slania l'écouta parler en restant bien derrière lui. Elle non plus n'était plus très rassurée... Mais lorsque son copain sortit sa fronde, la petite garda son assurance et se pencha sur le coté, sa tête dépassant de derrière Geran

Oui hein il est zentil l'écureuil lui ! Faut pas taper les zanimaux, on vous l'a pas appris quand vous z'étez petit ?! Ben s'nul !

Elle tira alors la langue et sursauta lorsque la voix de Nany retentit dans le Verger, suivit de près par celle d'Al. Ah ! Trop cool ! Il y avait au moins quelqu'un qu'ils connaissaient tous deux. Peut être Al' connaissait cet homme bizarre, qui sait ?! Mais qu'allait dire Nany ? Pendant quelques secondes, Slania fronça les sourcils, imaginant déjà se faire enguirlander par la nourrice pour avoir "encore une fois mis monsieur Geran en danger".

Mais tant pis ! L'était trop tard de toute façon ! Alors Slania se retourna et cria à son tour :


ON EST LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA AVEC UN MONSIEUR BIZAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAREEEEEEEEEEEE

Elle avait crié tellement fort qu'elle en toussa. Mais au moins, les gosses avaient dû se faire entendre. Alors, en sachant qu'ils seraient en sécurité avec Nany et Al', Slania tira la langue à Herbert d'un air malicieux

Et Toc !





*utilisation d'un PNJ en accord avec la joueuse
Saint_herbert_41
Il ne me croit pas... il ne me croit pas...

Gesticulant, parcourant allées et venues,
Elle me croit pas... elle me croit pas...

Herbert piétine, trottine, fulmine, hallucine.
M'croyez pas ?

Adressant un regard terriblement inquiet aux gamins, Herbert en saisit un - le plus protecteur des deux, figure paternelle - aux épaules, crispant ses doigts, le serrant en étau.
Tu ne me crois pas ?

Une seconde d'observation avec le fol espoir que le mioche lui dise le contraire.
Herbert entre dans une crise de larmes effroyable, éploré, ravagé de peine, en secouant le gamin comme un prunier. Ou un noisetier.


Il faut me croire ! Bouhouhou

Monceaux de hurlements de désespoir sont poussés dans la continuité des palabres larmoyantes, poignantes.

TU ENTENDS ?! IL FAUT ME CROIRE !
Oh sonne la cloche, cloche d'argent,
on l'entend,
ding-donc, 'voyez...
Herbert est là,
c'est pas la joie,
pour l'jeune enfant,
ou ses parents,
Ding dong ding dong
Chanson du mioche cloche d'argent
tintant gaiement et on entend
son chant sourd
qui nous entoure
de toutes parts
comme un blizzard
Cloche d'argent qui tinte pas loin
entre ses mains
Et fait chanter
tout son monde entier
Herbert est là,
Herbert si bas...
Ding dong ding dong
Il est en pleurs,
il s'inonde
c'est l'mal au coeur
pour tout le monde
Sonnant le mioche cloche d'argent
On les entend
Ding dong 'voyez
Pleurons en choeur
Faisant la ronde
C'est de la peur
Pour tout le monde.

ELLES SONT PAS TOMBEES, IL ME LES A JETE DESSUS !

Quinte de larmes, sanglots insurmonables. Herbert lâche le môme et se recroqueville, accroupi, au sol.

IL VEUT M'TUER.
LUI AUSSI.

Il m'aura pas.
C'pas ma faute.
J'ai pas fait l'sale.


...

...


T'entends ?

Regard vers le gamin, empli de la dérisoire espérance qu'il le croira, et tout gonflé du pétillement sublime des belles illusions.
Et avec la toute petite voix de celui qui va périr, dans un dernier souffle, pourrait appeler au secours,


C'pas moi. J'pas méchant.

Recroquevillé, il se balance doucement. Il se berce et s'apaise, le regard perdu dans le vide, le visage dénué de la moindre expression.
Il se balance. Il est ici, mais il n'est pas vraiment là.

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Saint Herbert 41, le sain du saint.
--.pauline.


Cela faisait un petit moment qu'elle parcourait ce verger et rien. Pas le moindre signe des enfants. Elle vit furtivement passer la Dame de Montbazon chez qui ils résidaient. Un peu de renfort serait le bienvenu. Elle appela, elle aussi, les deux garnements, qui enfin, les avaient entendu puisqu'ils avaient répondu a leurs cris. Pourtant, le plaisir de les avoir retrouvé fut de courte duré. Qu'est-ce que c'était que cette histoire d'écureuil et de méchant messire ? ... Ni une, ni deux, là voilà qui fondait dans les ranger d'arbres en direction des voix enfantines.

Enfin trouvé, elle fit une analyse rapide de la situation. Cela sentait le roussi et mouvement de panique en voyant l'homme, secouer son petit protéger comme s'il voulait lui décrocher la tête. Elle n'en revenait pas de ce qu'elle voyait. Maintenant l'homme faisait une crise de larmes. Froncement de sourcil en direction de la gamine qui restait cache derrière Geran. Qu'avait-elle fait encore ? De là où elle se trouvait, elle ne voyait pas le visage de l'homme qui s'était accroupie et qui pleurait comme un enfant. Comme Geran avait été lâché, elle s'approcha vers cet homme. Une fois à sa hauteur, elle posa doucement une main sur son épaule et se pencha pour voir son visage tout en lui parlant ...


Messire ? Y a-t-il un problème avec ses enfants ? S'ils vous ont importuné, je vous prit de les excuser. Ils sont très jeunes et ...

Quand elle put discerner ses traits, son coeur manqua un battement et elle enleva aussitôt sa main bienveillante de cet homme étrange qui avait un regard vide de toutes expressions. Avalant difficilement sa salive, elle sentit ses mains devenir humide, comme si quelques choses d'horrible allaient se produire. Tournant son visage devenu blanc vers les enfants qui la regardaient apeuré, elle s'adressa à eux d'une voix qui se voulait sans réplique ...

Rentrez à la maison vous deux et tout de suite. On parlera de cette histoire plus tard !!! Dame Alandrisse n'est pas très loin, allez la rejoindre !!! ... Maintenant !!!

Comme les enfants restaient pétrifier, elle avait presque crié ce dernier mot. Reportant son attention sur l'homme qui était toujours accroupi, elle fit abstraction de son regard pou temporiser un peu les choses ...

Allons messire, cela ne peut pas être aussi grave !!! ... ce ne sont que de très jeune enfant voyons ...
--Tic



L'écureuil se frottant les mains en guise de satisfaction, zieutant sur la congénère en face, entre deux clins d'œil, fut surpris par une attaque de noisettes. Serrant les fesses à gauche dans un "fiuttt" de courant d'air, puis à droite "fiuttt", levant une patte pour éviter les projectiles. Il s'étonna d'ailleurs de ses réflexes encore à son âge.

Le danger écarté de justesse, non sans mal, regard amer vers le sol. A preuve du contraire, une noisette ne vole pas vers le haut, enfin jamais vu encore...
Mouarf, c'était encore l'humanoïde de t'aleur, qui semblait ne pas aimer les fruits secs.Pis en plus, on gaspille pas la nourriture. Regard méchant du rongeur. Ah oui, il veut la guerrrrreeeee, il va l'avoir...

Coup de sifflet à sa bande de potes.
--Tac


Tac, l'insouciant de service, était en pleine période de recherche de congénère femelle. Le problème est qu'il avait rien stocké à manger, et qu'il commençait à faire faim, aux dires de son estomac qui grouillait à en réveiller les morts.

Il grimpouille d'arbre en arbre, quand...coups de sifflet bien significatifs, c'est Tic, c'est sûr. Hop demi-tour droite.

Regard aiguisé vers le son émis. Yes, c'est bien lui. Mais pourquoi il lui fait de grands gestes. Ça signifie une situation de crise ça. Aller zou, on se dépêche.
Arrivé près de Tic, il lui saute dans les bras, tout content de le revoir, depuis le temps. Il mangera plus tard.
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