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[RP] Le Verger

Alandrisse
La panique commençait à remuer dans son sang, ce qui n’était jamais vraiment un bon présage. Ce sentiment que quelque chose va arriver, cette boule dans le ventre qui ne cesse de grossir tant que l’objet de sa quête n’est pas en sécurité. A ce moment là, voici qu’Alandrisse ressentait ce n’était pas ses enfants, mais un lien s’était peu à peu tissé et il continuait inéluctable à se faire, s’enrouler autour de soi pour devenir solide. On ne s’en rend pas vraiment compte sauf quand le destin nous le ramène devant les yeux. Le souffle était court mais pourtant la jeune femme continuait à s’égosiller pour ne serait-ce entendre un son. Trois enjambées, un arrêt, l’oreille aux aguets les yeux qui tentaient d’apercevoir un mouvement…rien le néant. Elle poursuivit son manège encore une, deux fois et puis le Très Haut avait du entendre ses prières silencieuses, ce n’était pas la voix de Géran, bien plus mature.

ELLES SONT PAS TOMBEES, IL ME LES A JETE DESSUS !

Ah non Géran qu’est ce que tu as encore fait.

Et la course reprit, suivant le son aussi bien que possible. Ce n’était pas pratique, elle avait chaud le soleil ne cessait de la harceler et tout ce qu’elle voyait autour d’elle c’étai un océan de verdure parsemé de tronc. Rien de tel pour perdre le nord dans ce genre de cas surtout quant sa concentration est sur des gamins qui ont encore réussi à se ramener des ennuis. La brunette pesta une bonne fois, alors que sa main repoussait une branche bien trop basse à son goût qui aurait certainement percuté sans grand mal son front si ses mirettes ne l’avaient pas vu. Encore une fois, la jeune femme s’apprêta à crier pour d’une part se défouler avant de les voir et d’autre part les repérer. Et cette fois-ci c’est eux qu’elle entendit, une voix enfantine aisément reconnaissable. Repoussant les feuilles qui la gênaient durant sa course, la Montbazon tomba sur un spectacle des plus étranges, Les enfants qui ne bougeaient plus d’un côté et de l’autre la nounou qui consolait un homme larmoyant.

Par tous les saints…Qu’est-ce qui c’est passé ?

Les pupilles émeraude se portèrent sur les enfants, elle s’avança jusqu’à ce mettre à leur hauteur. Les tenants chacun par une épaule.

Est-ce que vous savez à quel point nous nous sommes inquiétez, on ne sait pas ce qui traine dans les parages de nos jours. Et qu’avez-vous fait à ce messire ?

Juste sa tête qui se retourne puis de nouveau sur les enfants, tête qui s’incline légèrement signe de réflexion pour choisir ses mots correctement. Ils n’étaient pas arrivés au point de torturer une personne inconnue tout de même.
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Geran_
Il avait appelé sa nourrice aussi fort qu'il avait pu et son amie avait fait de même quand elle avait entendu la voix de la jeune femme. Toujours devant Slania pour qu'il ne s'approche pas d'elle, il sentait son petit coeur qui battait à lui faire mal dans la cage thoracique. Il serrait fort sa fronde, mais aurait-il seulement le temps de s'en servir ?

Il eut rapidement la réponse en voyant l'homme complètement déjanté qui était devant lui. Il n'avait jamais vu de personne comme lui et cela lui faisait peur. Et pourquoi pleurait-il au juste ? Pour quelques noix tombés ? Pffft !! C'était un homme que diable et les hommes ça pleuraient pas ... Pas le temps de bouger tellement il en était béa d'étonnement. L'homme, le saisissant pas le bras et le secouait comme s'il était prunier bien mûr ...


Tu ne me crois pas ?
Il faut me croire ! Bouhouhou

TU ENTENDS ?! IL FAUT ME CROIRE !
ELLES SONT PAS TOMBEES, IL ME LES A JETE DESSUS !


Les yeux écarquillé de terreur, il essayait de lui faire lâcher prise en le griffant, mais d'être secoué comme cela n'arrangeait rien à la situation dans laquelle il se trouvait et il n'arrivait plus à parler ... Il était complètement fou celui là ... Fallait appeler la maréchaussée ... Enfin entre deux secousses, il vit arriver sa nourrice et eut en quelque sorte un soupir de soulagement. L'homme lâcha prise aussi subitement qu'il l'avait agrippé. Il fit juste un pas en arrière en faisant reculer encore un peu plus Slania qui criait derrière lui.

IL VEUT M'TUER.
LUI AUSSI.


Il m'aura pas.

C'pas ma faute.

J'ai pas fait l'sale.
...
...
T'entends ?


C'pas moi. J'pas méchant.

Il regarda Nany s'approcher de lui, essayant de le calmer, mais il avait de gros doutes que cela soit possible, il était quasiment certain que cet homme n'avait pas toute sa tête ... Un écureuil qui jette des noix !! Nan, mais comme si cela pouvait être possible. Qu'il les fasse tomber oui mais les jeter ... Pfft !! Cet homme était tellement étrange qu'il avait du mal à détacher son regard et ce n'était que quand Nany cria un peu qu'il réalisa qu'on lui parlait ...

... ... ... Dame Alandrisse n'est pas très loin, allez la rejoindre !!! ... Maintenant !!!

Nany !! On n'a rien fait !! Il dit que l'écureuil ...

Ne cherchant pas plus à s'expliquer devant le regard de sa nourrice, il attrapa Slania par la manche et se mit a courir aussi vite que ses petites jambes tremblotante le lui permettait. Ne pas regarder derrière ce qu'il se passait et rejoindre Alandrisse en faisant le grand tour pour aller de l'autre côté. Une fois à sa hauteur, ils se placèrent derrière la jeune femme, lui, tenant toujours la manche de Slania très fort ...

D'une voix retrouvée il s'adressa à Al le plus doucement possible pour que l'homme n'entende pas ...

Al !! Il est pas bien le massire ... Il dit que l'écureuil lui a zeté les noix et qu'il veut le tuer ...
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(Se prononce Guérane)/ Les bannières de Dame Brigide
--Slania



La tournure que prenait les choses était pour le moins... atroce... Du moins pour la petite. Elle qui avait retrouvé toute sa malice habituelle grâce à Geran et sa fronde se retrouvait de nouveau perdue. L'attitude de l'homme était tellement imprévisible que la môme ne savait plus comment réagir.
Mais lorsque l'homme attrapa Geran par les épaules, c'est un cri qui transperça le Verger et sortant tout droit de la gorge de Slania qui aidait tant bien que mal Geran à se dépêtrer des griffes de l'inconnu.


Mais laissez-le !! Il a rien fait Zeran ! Lassez leeeee tout de suiiiiiteeeuhhhhh !

Et voilà l'instant où les enfants sont sauvés ! Nany arriva en courant, obligeant l'homme fou à lâcher le petit gars et se tourner vers la nourrice, vociférant encore contre le petit écureuil qui n'avait rien fait. Maintenant, le tout était de s'enfuir. Le plus vite possible. Mais la chose était plus facile à dire qu'à faire : les cris de l'homme et le regard qu'il lançait à Nany lui faisait tellement peur que Slania n'arrivait pas à bouger, les yeux ronds comme des billes. Il fallut donc plusieurs secondes et l'aide de Geran pour que la petite puisse se mouvoir et courir dans les jupes d'Alandrisse.

Au zecours Ma'ame Al !! Le massieur est complètement fou ! Il... Il veut... nous faire du maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal !!

Voilà, s'en était trop pour elle. Blottie contre Al' et tremblante, Slania se mit à pleurer à chaudes larmes. Tout ce qu'elle voulait à présent, c'était rentrer à la maison.

Saint_herbert_41
En certains temps, mieux valait-il laisser Herbert dans son coin, se balancer, ruminer, chanter, crier...peu importe, mais quoi qu'il en soit, il valait mieux le laisser tout seul et attendre que cela lui passe.

Or...

Un Herbert qui se balançait...

Enfermé dans son placard tout juste assez grand pour y tenir accroupi, avec ce maudit jupon et ce fichu corset pour davantage d'humiliation, Herbert peut entendre des voix familières.

Celle de son père qui rentre encore une fois ivre, gueule, insulte sa mère, cette sale euh... poutre ? ... qu'était pas foutu d'lui foutre une femelle au monde qu'on puisse marier à un riche seigneur et ainsi avoir des domestiques et mener la grande vie.

Cette voix... si haineuse, violente, crûe...

L'autre voix, celle de sa mère qui encore une fois répond à la hauteur de la première, rétorque à cet empaillé qu'avait qu'a la fourrer au lieu d'se trimballer à la taverne mal fâmée, entourée de ses euh... poutres... à deux sous, que s'il avait sû aussi bien que ses chopes avec tant de verve manier sa v... quoi ? son derche ? ... bin p't'etre qu'elle aurait pas eu à aller à confesse confesser au confessoir à un confesseur du bon dieu qu'on fesse un peu vite quand on fait des péchés quand même en sachant très bien ce qu'on fait...

Et ça continue, encore et encore, à hurler...

Ça commence toujours comme ça. On l'enferme. On gueule.
Les voix se cherchent, s'attrapent à la gorge, s'attrapent au cœur et ça hurle à la mort... déchirant le petit cœur insoucieux et innocent du petit Herbert.
Puis un silence indescriptible qui l'instant d'après se meut dans une véritable cacophonie de petits bruits qui résonnent, de voix, de meuglement, rugissements, des pires infamies verbales, de grincements de meubles à un rythme s'accélérant progressivement.

Ce qui se passait devait être terrible, horrible... A chaque fois que ses parents l'enfermaient, ces affreux bruits débutaient et se terminaient toujours de la même manière : des hurlements déchirants, des coups sourds dans les murs à en faire tomber de la poussière des murs du plafond au-dessus de la tête d'Herbert, dans son placard...puis plus rien ou presque : des gémissements et même une fois il y eut un effroyable fracas, un meuble cassé.

Les fois suivantes s'avérèrent moins bruyantes en terme de coups : la literie était restée au sol et n'avait pas été remplacée.

Souvent ces épisodes se répétaient inlassablement et le petit Herbert demeurait sans le savoir plusieurs jours consécutifs enfermé.
Souvent il faillit tomber d'inanition, mais l'instinct de survie étant le plus fort, il trouvait parfois le bois de la porte nourrissant.
Parfois aussi trouvait-il des nuisibles : menus insectes pour petits menus, menus rongeurs pour grands festins.

Et là, sur son épaule, un rat se pose.
Quelle aubaine... il va lui falloir être rapide, très rapide, s'il veut survivre.
Herbert d'un coup brusque l'empoigne en serrant de toutes ses forces jusqu'au bout des ongles qu'il plante, attrape la bête et mord dedans pour en arracher une bouchée qu'il s'empresse de mastiquer comme si l'on allait la lui reprendre.

Ce "rat", c'est une main. Une main pourtant douce, tendre, que quelqu'un venait de déposer sur son épaule, icelieu, dans ce verger.
Mais Herbert, lui, n'y était plus.

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Saint Herbert 41, le sain du saint.
--.pauline.



Une brise légère jouait avec des longs cheveux châtains. L'odeur des fleurs des arbres fruitier et du printemps naissant, contrastait avec la scène d'horreur qui se jouait sous ses yeux. Les enfants étaient partis rejoindre Alandrisse. Ils étaient en sécurité et c'était tout ce qui comptait pour elle ... Maintenant, cet homme avait besoin d'aide et cela était une évidence. Elle jeta un oeil sur lui, toujours accroupie a gémir comme un enfant.

Son regard vide l'avait tout d'abord fait reculer d'un pas, mais maintenant, elle se disait que si personne ne s'occupait de lui, il resterait là et serait rejeté par les autres. Au fond d'elle-même, elle sentait qu'il avait dû avoir une enfance malheureuse, tout le contraire d'elle, qui avait eu une enfance très heureuse au milieu de tous ses frères et soeurs.

Elle s'était de nouveau approché et avait reposé sa main sur son épaule. Se penchant légèrement vers lui, pour lui parler avec beaucoup de douceur, essayer de le calmer, mais elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche, qu'une poigne de fer s'abattit très rapidement sur son poignet et sans trop comprendre ce qu'il s'était passé, elle sentit une horrible douleur lui traverser la main. Elle poussa un cri déchirant tout en essayant de se dégager de cet étau ...

De sa main libre, elle essaya de dégager les doigts qui la retenaient prisonnière. N'arrivant à rien de cette façon et sentant la douleur s'intensifier, elle donna un violant coup de pied dans les cotes de l'homme. Sous la douleur et la surprise, il lâcha prise l'espace d'une seconde et elle en profita pour retirer sa main, un peu brusquement, tant est si bien qu'elle se retrouva le fessier par terre, non loin de cet energumen dont elle essayait de s'éloigner ...


HAAAaaaa !!! ...

Elle poussa un simple cri de douleur, aucun autre son, ne pouvait sortir de sa bouche. Tremblant de tout son corps sous le choc, elle regarda sa main et écarquilla les yeux. Elle se tenait le poignet, où une flanque rouge commençait à se voir. Ce fou l'avait mordu jusqu'au sang et en avait enlevé un morceau ... Morceau qu'il mâchait ... La douleur était telle que la sueur commençait à couler le long de son visage devenu blanc. La terreur se lisait dans ses yeux.

Elle avait peur comme jamais ... La petite fugue des enfants n'était rien, à côté de ce qu'elle ressentait maintenant. Les enfants !! Elle tourna son visage blafard et lança un regard éperdu vers eux. Ils avaient échappé au pire ... Restait maintenant à se relever et à faire soigner cette ... Morsure ...
Geran_
Avec Slania, il s'était mis derrière Alandrisse. Il avait lâché la fillette, la sachant en sécurité, mais il agrippait les vêtements de la Montbazon tout en regardant sa nourrice essayer de calmer cet homme étrange ... Quand il entendit sa Nany crier, ses petits doigts se crispèrent un peu plus sur le tissu, puis sans crier gare, il lâcha prise et partit en courant vers l'homme accroupit et lui saute sur le dos en s'accrochant à son cou et en lui tirant les cheveux. Il y allait aussi de quelques coups de pieds à l'occasion ...

Lâche Nany t'entend ?!! Lâche là ze te dis !! T'es méchant, elle a rien fait ... Hannnnnn LACHEEEEEE ....

Enfin elle put libérer sa main et il lâcha l'homme aussitôt pour aller la rejoindre. Son petit coeur battait a tout rompre. Il avait peur, très peur et en voyant le sang couler de la main de sa nourrice, il se mit à pleurer. Passant les bras autour de son cou pour lui faire un câlin, il était complètement choqué ...

Sniff ... Nany t'as mal ? ... Sniff ... Nanyyy ça saigne !! Sniff ... Nanyyyyyyyyyy z'ai peurrrrrrr ...
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(Se prononce Guérane)/ Les bannières de Dame Brigide
Slania
Le visage enfoncé dans les jupons d'Alandrisse, Slania essayait de s'évader de cet endroit le plus possible. Imaginer un endroit sans problèmes, avec le soleil et plein de fleurs et sourtout ses parents... Pour le coup elle regrettait tout : le décès de ses parents, sa fuite à Alençon et le chamboulement de la vie de Geran et Nany qu'elle avait produit...

Mais ses regrets s'estompèrent quelques instants lorsqu'elle entendit Nany hurler et Geran courir vers elle. D'un redressement de tête rapide, la petite ne put qu'hurler à l'égard de son ami :


NONNNNNN ZERAAAAAANNNNN IL VA TE CAPOUTEEEERRRRRRRR !!!

Ne quittant pas Alandrisse pour autant, Slania s'élança vers la nounou blessée en tirant sa protectrice par la main. Voilà comment une journée de jeu se transformait en désastre... Etait-ce sa faute ?

Vite ma'ame Alandrisse ! Il faut soigner Nany avant que elle ne respire plus !! Il faut faire que'que chose avant que le monsieur il nous capoute tout le monde...

Sa voix était sacadée tout comme son coeur qui battait à tout rompre. Pour être perdue, Slania l'était ! Bouleversée comme jamais, elle regardait tour à tour l'inconnu et Nany de ses yeux noyés de larmes, ne sachant que faire réellement...
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--Tic


Bien bien bien...bien jolies ces retrouvailles, mais y avait du boulot sur la planche, enfin sur la branche plutôt.

Aller hop Tac, tu prends le poste 2 pendant que je m'occupe du 1, pigé?

La bestiole comprit de suite qu'il s'agissait de choses sérieuses. Ces deux postes n'étaient engagés qu'en cas de crise. Ils avaient du travail, alors hop organisation, logistique, il ne connaissait que ça, et monta sur sa branche qui lui servait de repaire...
--Tac


Pffffff, s'il avait su qu'il fallait travailler, il lui aurait fait un coucou de salutation de loin, mine de rien. Gnia gnia gnia, ...poste 2, il l'avait oublié cuilà...

Il fit la réserve de noisettes sur une branche à côté de Tic, qui lui, s'apprêtait à tendre la tige, pour en lancer les projectiles les uns après les autres en direction de l'humanoïde qui semblait, non seulement ne pas avoir de respect pour leur espèce, mais en plus, il n'en avait pas davantage pour ses propres congénères, à qui il semblait faire du mal.


Sans crier gare, Tac proposait les projectiles à Tic qui les plaçait sur leur machine de guerre, après avoir tendu la branche pour lui donner plus de force, et faire davantage mal. Le combat commençait.
Alandrisse
Elle n’avait pas le temps de comprendre ce qui se passait. Un instant la jeune femme était seul face à une scène étrange, et un autre moment là voilà avec les deux enfants qui s’agrippaient à elle. Enfin pas pour longtemps, alors que la Montbazon essayait de réconforter Slania. Geran se détache et file contre cet homme étrange. Un bref et court laps de temps, il avait mordu la nounou des deux bambins. Comment réagir face à cela, seule elle savait mais avec les enfants en plus la décision était facile à prendre.

Les protéger avant tout, voilà ce qui trottait dans sa tête. Slania prenait déjà le pli entraina la jeune femme face la nounou. Jamais sans sa besace, Al sortit une dague de son sac coupant un morceau de tissu, elle était plus à une cape près. Elle enroula tant bien que mal le tissu autour de la plaie serrant suffisamment pour arrêter le sang de couler. Les pupilles émeraude qui regardent Geran dans tous ses états, à son âge on ne devrait jamais voir de telles horreurs. La brunette prit Slania dans ses bras et la serrant contre sa poitrine. Elle déglutit, ce n’était pas le moment de faire surgir son passé et présent militaire, protéger c’est tout ce qui comptait.


Geran, Nanny on s’en va.

Il valait mieux profiter de l’état de l’étranger, déjà la jeune femme commençait à prendre le chemin du retour, Slania dans ses bras suivit par Geran et Nanny.
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