Assirian
Un courrier, envoyé par delà les remparts
Aux soldats angevins, à ceux qui ouvriront cette missive, nous vous demandons de transmettre à qui de droit.
Au chef de l'armée angevine assiégeant ce jour la ville de Craon,
Cette nuit fut longue et les combats sanglants. Des deux côtés des murailles, nous pansons nos blessés, nous pleurons nos morts. Et cela, par votre seule faute.
Nous ne vous aurions jamais crus assez fous pour oser tenter une attaque frontale contre ces murailles.
Si nous avons pris ces murs, c'était justement pour vous dissuader d'utiliser la force pour régler ce conflit.
Votre geste dépasse l'entendement. Avez vous cru sincèrement avoir la moindre chance en attaquant de front des murailles?
Néanmoins, votre geste, si inconsidéré soit il, vous met désormais dans une situation où vous découvrez, enfin, l'intérêt de la diplomatie...
Souhaitez vous continuer ce conflit stérile, qui tue plus d'Angevins que de Mainois, en continuant de refuser l'évidence?
Allez vous enfin nous écouter? Ou continuer à sacrifier des vies angevines par fierté mal placée?
La balle est dans votre camp. Vos options, tenter de force de reprendre la ville, au prix de nouvelles vies, ou accepter nos revendications.
Les voici :
1) Le retour des sommes subtilisées au Maine pendant la prise du comté et de la ville du Mans
2) La signature d'un traité de non agression avec le Maine, doublé d'un traité de coopération judiciaire pour tous les futurs crimes commis par des ressortissants de l'une des provinces contre ceux de la province amie
3) L'amnistie et la fin des poursuite pour les sympathisants mainois ayant participé à la prise et à la défense de Craon, pour tous les faits qui ont pu et pourront leur être reprochés jusqu'à leur sortie de la ville
4) La paiement d'une indemnité à ces dits sympathisants, couvrant leurs frais pendant la présente campagne
Lorsque ces revendications seront acceptées, et sous réserve de retrait et de non interférence de l'armée qui nous coupe la route, nous rentrerons chez nous, dans la paix.
Assirian
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Aux soldats angevins, à ceux qui ouvriront cette missive, nous vous demandons de transmettre à qui de droit.
Au chef de l'armée angevine assiégeant ce jour la ville de Craon,
Cette nuit fut longue et les combats sanglants. Des deux côtés des murailles, nous pansons nos blessés, nous pleurons nos morts. Et cela, par votre seule faute.
Nous ne vous aurions jamais crus assez fous pour oser tenter une attaque frontale contre ces murailles.
Si nous avons pris ces murs, c'était justement pour vous dissuader d'utiliser la force pour régler ce conflit.
Votre geste dépasse l'entendement. Avez vous cru sincèrement avoir la moindre chance en attaquant de front des murailles?
Néanmoins, votre geste, si inconsidéré soit il, vous met désormais dans une situation où vous découvrez, enfin, l'intérêt de la diplomatie...
Souhaitez vous continuer ce conflit stérile, qui tue plus d'Angevins que de Mainois, en continuant de refuser l'évidence?
Allez vous enfin nous écouter? Ou continuer à sacrifier des vies angevines par fierté mal placée?
La balle est dans votre camp. Vos options, tenter de force de reprendre la ville, au prix de nouvelles vies, ou accepter nos revendications.
Les voici :
1) Le retour des sommes subtilisées au Maine pendant la prise du comté et de la ville du Mans
2) La signature d'un traité de non agression avec le Maine, doublé d'un traité de coopération judiciaire pour tous les futurs crimes commis par des ressortissants de l'une des provinces contre ceux de la province amie
3) L'amnistie et la fin des poursuite pour les sympathisants mainois ayant participé à la prise et à la défense de Craon, pour tous les faits qui ont pu et pourront leur être reprochés jusqu'à leur sortie de la ville
4) La paiement d'une indemnité à ces dits sympathisants, couvrant leurs frais pendant la présente campagne
Lorsque ces revendications seront acceptées, et sous réserve de retrait et de non interférence de l'armée qui nous coupe la route, nous rentrerons chez nous, dans la paix.
Assirian
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