Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Si tu veux la paix, prépare la guerre II

Flex
Suite du volume I.
RP ouvert à tous.


L'armée d'Hercule marchait sur les derniers sentiers de Guiene. Villefranche du Rouergue apparut au loin. La citée était éblouie par le soleil matinal, et déjà la rosée s'était évaporée. Le maréchal Flex buvait beaucoup d'eau, plus qu'il ne l'avait pensé. La température s'élevait à chaque pas en direction du Sud profond. Il parcourut la dernière lieue en découvrant de nouveaux paysages. Les odeurs se mélangeaient entre elles et un bouquet de parfum les embrumait. Enguerrand ne savait pas encore si la citée fut avertie de son arrivée. Il avait correspondu au coms le jour de son départ, mais n'avait reçu aucune lettre en retour. De toute évidence, s'il n'était là que pour traverser le comté le plus rapidement possible, ses intentions n'étaient pas malsaines. Contrairement à l'armée des cavaliers blancs, qu'il croisait pendant deux jours durant. Le borgne avait hésité à ordonner l'assaut, mais le Kaly ne représentant aucune menace, il n'y aurait aucun honneur à tuer un homme seul, et pauvre.
« - Halte ! Hurla-t-il le bras relevé en l'air. Face aux murailles de la ville, le maréchal de France ne voulait pas qu'on envahisse l'intérieur de la ville. Nous resterons aux portes de Villefranche, car l'armée ne doit pas apeurer la population. Si le seigneur Ioz veut bien commencer à préparer les ripailles, ce ne sera pas de refus. Et saluer tout le monde pardi, souriez mes braves, nous sommes bien accueillis ! » En effet, quelques curieux s'étaient avancés. Flex était descendu de son cheval et l'avait attaché à un arbre, où l'ombre protégerait sa peau. Il s'essuya le front, le regard attiré par son armée qui commençait à monter le campement.
_________________
Camulus
Les premiers jours de cheval avaient été faciles, les haltes dans les différentes villes avaient permis à l'armée de faire le plein d'eau et de vivres. Son suzerain Flex l'avait prévenu, pas de réponse du Rouergue alors pas de gestes belliqueux.

Gaston, son cob Normand, avait été paré de son armure de guerre, il était fièrement en train de suivre le mouvement des autres chevaux des seigneurs autour de lui. Il a toujours été très vaniteux, se dît Camulus.

Il regardait le paysage, surveillait les chemins, il saluait les voyageurs d'un hochement de tête. Il essayait de faire la meilleure impression possible. Il en imposait naturellement, du haut de ses 2m passés, son tabard aux armes de Montcaret, l'armure reluisante et brillant à l'horizon. Il s'agissait de se montrer digne de la mission qui lui était confié, et de montrer ce qui se faisait de mieux en Périgord.

Cela dit au bout de quelques jours de voyages les muscles de ses fondements commençaient à tirailler, non pas que Gaston n'était point confortable, mais la selle d'un cheval n'était que très rarement son siège préféré. Puis il aperçût au loin une ville, un regard vers son suzerain lui fît comprendre que la prochaine étape était devant eux. Il tendit le dos, se demandant bien quel accueil une armée allait elle susciter.

Le suzerain ordonne le pied à terre, Montcaret met pied à terre et installe son cheval ni trop loin ni trop proche de celui de son suzerain, sait-on jamais que le cheval ait autant de caractère que le maître. Il se dirigea ensuite vers le Sénéchal, comme pour débuter une conversation, il saisit une gourde de vin dans son barda et la lui tendit.


Tenez mon suzerain, si vous avez soif! J'espère que nous serons bien accueillis par tout le monde ici, après tout nous ne sommes pas là pour faire du mal.
Savez-vous quand nous repartirons demain?

_________________
Ioz
Le voyage en Guyenne se passa pour le mieux, aucune agression ou tentative, la population ne s'était pas montrer hostile, mais pas non plus hospitalière.
L'approvisionnement s'était pourtant bien passé. Faire la cuisine restait toujours un plaisir pour l'adolescent, son cheval avait l'air d'apprécier aussi la ripaille, au vu du succès des carottes-vapeur qui avait beaucoup plus à Idéa et beaucoup moins au soldats ayant leurs parts fortement réduite par l'appétit féroce du cheval.

Le Rouerge était enfin en vue, dessus Idéa, le jeune seigneur arrivait à aperçevoir les remparts de Villefranche.
Aux ordres du seigneur le campement se monta et pendant ce temps, le tabard enfin enlevé, le jeune homme partit s'enquir des provisions.
De la viande, du pain, un peu de fromage, de la volaile vivante, des herbes et quelques légumes...Les réserves était décidement peu varié, les légumes manquait.
L'adolescent accompagnait d'Idéa qui le suivait alla voir en forêt où il avait aperçu un cours d'eau. Il y remplit deux marmites, une plus petite que l'autre où il ferait bouillir les morilles, champignon de printemps non-toxique une fois préparé. Il attache les marmittes et quelques morceaux de bois à son destrier puis repartit vers le campement.
Il alluma un feu et commença a préparer la ripaille. Il cuisinera un lapin servi avec les morilles et d'autres petits légumes.

_________________
Flex
Le borgne se saisit de la gourde avec joie et en but plusieurs gorgées, la bouche asséchée par la poussière.
« - Nous traverserons le Rouergue jusqu'à arriver au Languedoc. Mais la capitale Rodez n'est qu'à deux lieues d'ici. Nous pouvons nous reposer un peu pour aujourd'hui. Restez tout de même éveillé. Camulus était plus grand que lui. Ce nordique l'impressionnait par son imposante carrure. Je vais essayer de rencontrer les politiciens cet après-midi, et même le coms. Montcaret, ici on parle bien plus souvent l'occitan du Sud que dans le Périgord, si vous ne comprenez pas la populace, donnez leur du vin ! Hahaha ! Parler de la nourriture fit gargouiller son ventre. Il redressa ses narines qui furent soudainement attirées. Le seigneur Ioz nous concocte un quelque chose qui a l'air délicieux ! »
_________________
Ioz
Une fois le lapin méticuleusement découpé, l'adolescent ne supportait pas de tuer les petites bêtes avec de gros yeux supliants, Ioz les versa dans la grande marmite accompagné de quelques légumes et des morilles, égouté et retirer de leur poison. Une fois le souper près l'adolescent cria l'appel à manger, devenu habituel :
Les premiers arrivés auront la meilleure part.
Bien sur au début le cri avait un peu surpris, surtout que les meilleurs parts étaient pour Flex, Camulus et lui-même. Mais les soldats venaient quand même très rapidement et la companie qui faisait office d'armée se mettait sagement-ou presque-en queue. Une fois le premier bol servi, premier bol symbolique qui signifie le début du repas, le seigneur prit alors le plateau où était disposé les bols et cuillères des trois nobles.
Il l'apporta à son Suzerain qui discutait avec Camulus.

Le repas est servi.
_________________
Flex
Lorsque le seigneur Ioz arrivait à la hauteur de Flex et de Camulus celui-ci tenait dans ses mains un plateau garnit de nourriture cuite. Enguerrand se léchait les babines et la salive inondait déjà sa bouche.
Je hume la pitance. Du lapin c'est cela ! Et de la verdure... Il préférait la chair aux légumes, mais il n'était pas l'heure de faire son difficile. Il prit un bol encore chaud et s'empressa de calmer les gargouillis qui jaillissaient de son estomac. Rassasié, il se laissait glisser le dos contre l'arbre afin de s'asseoir sur l'herbe fraiche. Un valet, non pas de pigeon, car de gens nobles ils possèdent les écus suffisant, vint l'interpeller et lui tendit une lettre.
« - Seigneur dieu ! Mes seigneurs ! Explosa-t-il de joie. Le coms du Rouergue, lui-même nous offre son accueil le plus chaleureux. Écoutez donc. Il se racla la gorge et lu à voix haute la lettre. Le coms allait leur offrir des denrées, et plus principalement du pain. De quoi se nourrir ! Qu'importe le nombre de pains qu'ils nous donneront. Le Rouergue nous donne du pain mes seigneurs, il nous faut dans ce cas nous acquitter de notre dette. J'écrirais à Lekaiser Deliancourt, d'une, mais s'il faut faire feu sur des brigands non gratas, nous le ferons. Du pain ! » Plus que ravi, un poids s'échappait de ses épaules, car il se souciait de la logistique ainsi que des produits de l'armée qui s'envolaient à une vitesse fulminante.
_________________
Camulus
L'odeur de la chair de lapin avait embaumé les abords du camp improvisé à merveille par le travail de chacun. Il avait été cherché sa part qu'il avait mangé à l'écart en compagnie de Méliane. Une fois terminé, il s'était allongé dans l'herbe et fermé les yeux, non pas qu'il dormait, plutôt qu'il était dans un état de détente avancée...

« - Seigneur dieu ! Mes seigneurs ! »

Dans un sursaut il se redressa, c'était son suzerain qui avait visiblement une mine à ravir. Il se leva et s'approcha afin de l'écouter lire la missive des officiels du Rouergue.

Un large sourire carnassier apparût sur le visage du géant, ils allaient pouvoir faire une répétition général avant le grand bain de sang que sera l'accomplissement de leur mission.

Un regard vers Méliane,


Voilà une belle manière de fraterniser avec un Comté
, lui murmura-t-il.

Il se dirigea vers son cheval où il avait laissé son arme et son bouclier. Il regarda autour de lui et vît que les curieux s'étaient fait plus nombreux. Il prît son fourreau et le plaça en bandoulière, son bouclier restera au camp, après tout il ne devrait pas être utile avant ce soir.

Il se dirigea vers la ville afin de faire connaissance avec la population locale, en effet pourquoi ne pas connaître ceux qu'il défendra.

_________________
Ioz
L'armée était maintenant rendu à Espalion, la ville semblait sympathique, comme tout le Comté, qui avait par ailleurs généreusement fourni nourriture à l'armée; et en grande quantité !
Le campement s'était établi près de la rivière parcourant la ville : l'Olt.
L'adolescent avait d'ailleurs cru comprendre des passants que la rivière était fort poissoneuse.
Interressé par du poisson frais, l'adolescent s'était rendu près du cours d'eau, il n'y voyait aucune âme. Pourtant l'eau était clair, même lapide, on voyait le sable et les cailloux au fond du courant. Le jeune seigneur remplit sa gourde d'eau, puis déposa ses mains dans le ruisseau afin d'y puiser de l'eau, mais quand il voulut ressortir ses mains du ruisseau...

Aïe !
Quelque chose avait pincé ses doigts, un quelque chose avec des pinces et une coquille...une écrevisse !
C'était donc pour ça que les passants avaient dit poissoneux ?
Un piège à écrevisse c'était simple à fabriquer. L'adolescent vidat sa gourde, y rentra un morceau de viande séché, et bloqua le piège dans la rivière à l'aide de cailloux. Les écrvisses rentreraient dans le piège mais serait coincé une fois à l'intérieur à cause du contre-courant.
Il ne resteait plus à l'adolescent qu'à vidait la gourde de ses proies de temps en temps. Ce soir il y aura de la soupe à l'écrevisse au menu !

_________________
Flex
Le Rouergue. Son comte, son commissaire du commerce, son hospitalité mais surtout la disponibilité du maire chargé d'une grande fonction. Autant de souvenirs que de rencontres qui lui forgèrent une idée bien précise du comté chaleureux. Le borgne avait fait lever le campement alors que le soleil commençait à quitter l'horizon. Sous les derniers rayons orangés, le campement reprit son état naturel et le maréchal de France gueula.
« - Un peu de jugeote palsambleu ! De mon temps on nous forgeait à coup de trique et on nous obligeait à tirer les bœufs ! Du nerf soldat, si nous voulions arriver dans le Languedoc ! Il se hissa sur son cheval, et jeta un dernier coup d'œil par dessus son épaule. Je reviendrais te voir Rouergue. Tu m'as conquis ! » Il donna un coup dans les flancs de son cabot, et ordonna à l'armée de se mettre en mouvement.
_________________
Cmyrille
Rouergue, Rouergue, Comté impétueux qui... Euh non, c'est pas ça...
Il essayait de se rememorer ce qu'on lui avait dit il y a bien longtemps à propos de cet endroit, mais les cahots du cheval lui secouaient trop vigoureusement le neurone (oui parce que lui il sait ce que c'est, il est près du curseur!).


Bon messieurs, nous v'là dans le Rouergue. Y'a Villefranche de je sais plus quoi pas loin si ma carte est pas fausse. Z'ont du passer par là les pégus à Flex.

Ben oui, ça sentait encore le crottin dans le coin. Qui d'autre pouvait dégager une odeur aussi forte hein? Enfin quoi d'autre que son armée pardon.
Et là... C'est le drame!


Mais pourquoi on le cherche ce Flex d'abord?

Le pouce et l'index qui se dirigent lentement vers les arrêtes du nez. petit serrement sur les-dites arrêtes. Gros soupir.

On te l'a déjà expliqué quize fois bon sang!! Là où une armée passe, les fleurs trépassent! Pis y'a moins de chances de se choper une attaque de briguand en passant par la même route que eux.

Tain Raoul... Pourquoi on l'a emmené celui là?
_________________
"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même, il n'a pas fini de s'amuser."
Joseph Folliet
Raoulleglabre
[Mymille qui conduit, Raoul à la place du mort]

Avance bourricot, tu vois bien qu'les gens d'ici sont pas méchants.

Grand ch'val, au pas, cheminait son cavalier glabre et faux borgne, dans les ruelles de la cité rouergate. C'était sa deuxième fois, à mon Raoul. Sa deuxième fois en Rouergue. C'est p'us trop un dépucelage, mais ça reste intimidant. Subitement, on se précipite au devant des cavaliers. Mon Raoul poli, s'en voudrait de laisser la maréchaussée locale faire tout le chemin jusqu'à eux.


Avance, j'te dis ! j'te rappelle que c'est moi l'homme et toi la bestiole !

Grand ch'val piaffait. Les naseaux dilatés. Le lourd sabot frappait le pavé de dessous la grande porte de la cité. Crinière sombre sur la robe claire. Z'avez déjà vu un cartujanos de Jerez, quand il est fâché ? Échange entre l'homme et l'autre. Échange d'un pli. Raoul revient.


Mymille ! T'as du courrier du Comte !

Puis, plus bas..
. On leur envoie le castillonnais en émissaire ?
_________________
Raoulleglabre
cloc cloc clac paf, aïe !

quatre clous, une porte, un doigt rouge. Bientôt bleu.

Citation:
En les églises de Rouergue et du Royaume, Prions ce jour !
Que notre seigneur et roi Levan fils de Levan, petit fils de Levan, soit béni !
Que Notre Seigneur Tout Puissant sauve la princesse Armoria de Mortain !


Ô fils et filles de Dieu ! Après avoir promis à Dieu de maintenir la paix,
Aujourd'hui nous devons tenir cette promesse plus vigoureusement que d'ordinaire,
Vous allez pouvoir recevoir votre récompense en appliquant votre vaillance à une autre tâche.
C'est une affaire qui concerne Dieu et qui vous regarde vous-mêmes, et qui s'est révélée tout récemment.
Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de l'Ost du roi, en péril dans Arles.
Ne demeurez plus encore quelque temps sans rien faire !

Aussi je vous exhorte et je vous en supplie ! Prions ! Prions pour le Roi, Prions pour que sa volonté s'impose enfin à l'ennemi provençal, sourd comme un pot, borné et rebelle à son suzerain légitime, empereur et cousin de notre Seigneur ! Prions pour le Grand Maître de France !

Occis un provençal et tu seras sauvé !*

Vive le Roy !


* : tu peux aussi, si tu préfères, déposer une miche de pain, un stère de bois ou encore quelques épis de ton maïs sous la croix des places de villages. Le capitaine Raoul le glabre, maître es-poudres, soldat d'Angoulême, Ban et arrière ban de Sa Majesté, jure de déposer ton offrande à la paix aux arlésiens qui se meurent chaque jour, sous le joug des rebelles.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)