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[RP] Maison Cianfarano

Zorane
"de cianfarano" ?...encore un membre que je ne connais pas...mon nom est Zorane, fiancée de Roland de Cianfarano, fils de Réthy de Cianfarano, je suis enchantée de vous rencontrer Prunille...par quel lien êtes-vous la nièce de ce cher Gabcha?
Gabcha
Après avoir accueilli comme il se doit sa ravissante nièce Zorane, et lui avoir offert un verre de vin...Rien de tel pour réussir un vibrant accouchement...Gabcha prit la lettre d'Istanga de Lendelin. Il la relut attentivement, s'approcha du moche gamin , lui donna une pomme pourrie contenant un joli ver de terre...

Mange, mon petiot. Il y a même de la bonne viande dans le fruit. Reste près de nous, je vais répondre à ta demoiselle.

Il prit sa plume, et écrivit ces quelques mots...



Madame,

A l'heure où nos Provençaux crèvent au combat pour défendre leur patrie, vous me commandez une robe.
Vous qui aimez l'Empire et sa mode "putifiante", je vous conseille la Maison " A la Schöne Dadame" ...Les volants en dentelles de toutes les couleurs, les perles abondantes et les grosses fleurs rehausseront votre teint de loyaliste...Teint devant être bien pâle, vu les événements de ces derniers jours.

J'en profite pour vous demander de ne plus envoyer votre monstre dans les rues de notre Belle Aix. Il est crasseux, puant, et se paluche sans arrêt. Je lui ai donné par pitié de quoi manger.Oui, les Provençaux ont l'âme bonne.

Je ne vous salue pas.

Gabcha de Cianfarano.


Il remit la missive à la chose, et se tournant vers Prunille, lui affirma...


On ne collabore pas. Point barre. La Mode, c'est un art de résistance. Nous vénérons la liberté ici. Je sais que tu es jeune, et que tu as encore en toi l'innocence des âmes légères. Mon frère Rethy était comme toi. Il en est mort.

Pendant que les dames faisaient connaissance, il ouvrit la porte à l'enfant, prit une petite culotte jaune au passage et lui affirma...

Tu peux y aller. Voici un cadeau qui semble avoir été créé pour Istanga.

Tout en rêvant , bien malgré lui, d'une veste en cuir sable ajustée au corps. D'un pantalon droit, du même tissu. D'un chemisier transparent et bouffant en mousseline de soie corail. Et de deux ceintures toujours en mousseline, l'une émeraude, l'autre orange, serrant la taille de la Belle et se prolongeant en traîne sur le côté gauche.
Prunille
Sans plus rien dire, elle s'inclina aux paroles de Gabcha, haussant par la suite les épaules. Elle savait qu'il avait raison, mais son petit orgueil la titillait, elle était encore loin d'être aussi humble qu'elle aurait voulu l'être, pour plaire à onisama. A la place, elle se tourna vers Zorane.

Alors dès que vous serez mariés, nous pourrons nous appeler "cousines" ! En réalité, je suis la fille de Phaleg de Cianfarano, la petite sœur d'onisa... Euuh, de Yueel.
Je ne vis aux yeux du monde que depuis peu de temps, à vrai dire, je me suis comme qui dirait légèrement... Échappée du couvent, où j'étais depuis ma toute jeunesse.
Mais attendez un instant.


Vite, elle gambada jusque l'atelier, et saisit deux chaises, pour venir les poser à deux pas de Zorane.

Ainsi nous serons mieux pour discuter, dit-elle, en prenant place sur l'une des deux chaises.

Parlez-moi donc de vous, de mon cousin Roland, et de tous ces autres cousins dont j'ignore l'existence... !

Louchant sur le verre de vin de Zorane, et se disant qu'elle n'avait aucune raison d'en être privée, se releva d'un bond, et alla s'en servir un verre, et par la même occasion, en tendit un à Gaby.
Puis elle retourna s'asseoir, fin prête à écouter le récit de la demoiselle.

_________________
Madnight
Mamzelle ! Mamzelle !

Mad sortit en hate de son moulin, sans prendre la peine d'épousseter la farine qui lui couvrait sa chemise et le visage.

Qu'est ce donc ?
Pourquoi tout ce chahut ?


J'ai votre colis. La tite mamzelle d'Aix m'a donné ça pour vous !

Wouahh ! Déjà ?
J'avais raison de croire en eux. S'ils ont autant de talent que de rapidité, la robe doit être magnifique ! Fais voir vite, donne moi le paquet.


Elle s'empara du colis en glissant une petite pièce dans la main du garçon, tout souriant d'avoir accompli la mission dont il avait été chargé.

Mad entra en vitesse dans son moulin pour défaire le précieux colis.
Sous des couches de papier, elle découvrit une robe superbe, dans le coloris vert amande qu'elle affectionnait. Le tailleur très perspicace, avait juste agrémenté légèrement le modèle initial de quelques rubans de soie, tout en conservant le côté naturel et simple de la robe.


Elle l'essaya sur le champ, et lorsqu'elle vit son reflet dans le miroir, elle se trouva très belle et sourit à son image, tout en virevoltant et faisant froufrouter joyeusement le tissu soyeux.

Elle remarqua alors, qu'au fond du carton, se trouvait un autre vêtement.
Surprise, elle découvrit une culotte assortie à la robe et se mit à rire franchement.

Le lendemain, elle s'empressa d'adresser un petit courrier de remerciements.




Chère Demoiselle de Cianfarano et cher Messire Gabcha,

Je ne peux que vous remercier infiniment de votre talent.
La robe est absolument magnifique et me va à ravir.
Nul doute que certaines de mes connaissances vont en palir de jalousie.

J'ai énormément apprécié le petit cadeau supplémentaire.
Par contre, la culotte est un peu trop large pour moi et je l'ai offerte à une de mes jeunes saisonnières.
Qu'elle ne fut pas ma surprise, lorsque j'ai vu qu'elle s'en coiffait la tête, pensant innocemment qu'il s'agissait d'un nouveau modèle de chapeau venant de la capitale !
Lorsque je lui ai expliqué l'utilisation de ce vêtement, elle s'en est trouvée toute confuse, et nous en avons bien rit toutes les deux.

Sachez que j'ai l'intention prochainement d'organiser un déplacement sur Aix, accompagnée d'une amie, qui souhaite découvrir votre échoppe.

Je vous renouvelle mes remerciements, et vous disant à bientot,
Bien sincèrement
Mad de Forcalquier


La missive ayant été roulée, enrubanée, elle la confia à un voyageur en partance sur Aix.
Zorane
la vivacité de Prunille l'amusait beaucoup, pour sur, elle était bien une "Cianfarano"...elle apprécia la chaise qu'elle venait de lui apporter, et y posa avec toute la grâce que son ventre alourdit lui permettait...

Je suis bien contente de vous rencontrer, je ne connais vos parents que de nom...vous parler de moi, de Roland et de toute la famille risque d'être un peu long...et surtout un peu difficile...je m'y perds encore parfois...
une idée venait de traverser son esprit...elle se pencha, attrapa sa besace..plongea son nez dedans et en ressortit un parchemin et un fusain...le plus simple serait que je vous face un petit croquis...je me contenterais de la descendance de Réthy, la seule que je connaisse...

elle commença alors griffonner de mémoire...s'interrompant de temps à autres pour réfléchir...Réthy lui avait expliqué plusieur fois déjà les multiples liens qui réunissaient la famiglia...elle fini par tendre à Prunille ce qu'elle venait de gribouiller...



voilà la famille Réthylienne...j'espère n'avoir oublié personne...comme tu peux le voir, la descendance est assurée...et continue de croitre...elle posa doucement sa main sur son ventre, le sourire aux lèvres...
Prunille
Et bien, tout ça semblait d'un compliqué ! Elle observait le dessin, et plus elle le contemplait, plus elle se disait qu'il lui serait impossible de retenir tous ces noms. Enfin, ça ne l'empêcha pas de sourire de toutes ses dents à Zorane.

Et bien...
Je crois que nous allons devoir nous lancer dans la confection de layette et de vêtements pour enfants...
Rien qu'au niveau de la famiglia, notre clientèle est assurée !


Puis, se penchant vers Zorane, elle lui murmura...

J'espère que l'enfant sera une fille... Onisama dit que les garçons sentent très mauvais !

Elle réprima un éclat de rire, puis se leva.

Enfin... Nous allons voir ce que nous pouvons faire pour toi !
Si tu commençais par nous aiguiller sur une gamme de couleurs ?

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Zorane
Zorane ria de bon cœur à la remarque de Prunille...une fille..oui elle aimerait bien une fille...mais pas pour les raisons invoquées...peu lui importait...du moment que ce bébé à venir soit en bonne santé...

une gamme de couleur...un camaïeu de parme, de mauve et de rose...des couleurs claires et fraiches...le printemps en quelques sorte...j'aimerais une robe qui puisse épouser mes courbes et suivre l'évolution de ma grossesse...il me reste encore 3 ou 4 mois je pense...quelque chose de simple, sans trop de fioritures...vous voyez?
Prunille
Je vois, je vois...
Pourrais-tu simplement te lever un instant, que je puisse prendre tes mesures ?


Disant cela, elle sortit son mètre ruban, tandis que sa presque-cousine se mettait debout. En deux temps, trois mouvements, elle avait pris la mesure de sa hauteur, de son tour de poitrine et de ses bras.

Je pense que l'on pourrait partir sur un modèle taille empire... C'est à dire, plutôt que de le voir cintré au niveau de la taille, il le serait sous ta poitrine, ce qui pourrait laisser à ton ventre tout le loisir de s'expansionner (sic.), le tout étant de draper suffisamment de tissus pour ne pas qu'il se retrouve tendu trop vite...

Cela pourrait aller, oncle Gaby ?


Et blondine dirigea son regard inquisiteur en direction du grand pontife des lieux.
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Gabcha
Gabcha regarda avec attention l'arbre généalogique dessiné par sa nièce Zorane. Cette dernière avait une mémoire prodigieuse, et une capacité de rendre simple des situations bien complexes. Il la félicita en ces termes...

Incroyable! Je n'aurais pas pu mieux faire. Mon frère Rethy venait me rendre souvent visite dans mon ermitage...Généralement, lorsqu'il avait détruit une de ses tavernes...Soit trois fois l'année. Il avait tenté de m'expliquer les liens unissant les membres de la Famiglia: je n'avais jusqu'à présent pas tout compris.

Il s'attarda sur le document, une dernière fois, et observa...

Je crois qu'il avait encore un fils, Thod ou Thêt...Et...Toutes ses personnes sont encore vivantes?

Cianfarano espérait réunir tout ce beau monde une fois la guerre terminée...En attendant ce jour faste, il se reconcentra sur la robe proposée par Prunille. Il lui fit de gros yeux et lui affirma...

Ma Petite...On ne dit pas "Taille Empire" . M'enfin. C'est odieux, vulgaire, déplacé. Changeons ce terme pervers en..."Taille Marquisale"

Il ferma les paupières, imaginant les fruits de la création: le bébé et la robe...Et déclara, avec sa voix de velours...

Prupru, je suis en parfaite harmonie avec ta proposition. La layette devra être en accord avec la tenue de la mère. Et ...J'espère aussi que la Maison Cianfarano sera en piste pour les voiles de la mariée!
Prunille
Ma Petite...On ne dit pas "Taille Empire" . M'enfin. C'est odieux, vulgaire, déplacé. Changeons ce terme pervers en..."Taille Marquisale"

Pas d'accord ! piailla la Blondine.
Quand je dis Empire je pense bien évidemment à l'Empire Romain, de l'Antiquité, il est totalement inconcevable que des dadames de l'empire actuel portent de telles robe, réfléchis une seconde, cela serait cruellement trop original pour elles...
Mais je propose que nous gardions le "taille marquisale" pour quelque chose d'entièrement novateur, que je n'ai hélas pas encore découvert, plutôt que de le recycler pour l'adapter à une chose vieille comme Christos.
Rendons à César ce qui est à César !


Elle reprit son souffle après ce petit laïus qu'elle avait débité sans interruption.

Revenons-en à nos moutons.
Il faudrait une matière aérienne... L'été arrive à grands pas.
De la soie...
Je vois peu d'autres alternatives.


Elle voyait très bien le tissus auquel elle pensait, à vrai dire.
Mais quant à coudre une robe, elle, là, maintenant, comme une grande...


Je me demande quand va arriver Robert.
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Zorane
Zorane s'exécuta, elle se leva pour laisser Prunille s'affairer autour d'elle avec son metre ruban...puis son regard suivi celui de Prunille vers Gabcha...il était plongé dans l'arbre qu'elle venait de gribouiller...

elle lui souria...

Tu as raison Gabcha, Réthy a eu un fils nommé Thod, il est mort malheureusement...comme ceux dont le nom est entre parenthèses...pour Esmerine, j'ai un doute, mais je crois qu'elle n'est plus des nôtres non plus...

Voyant que la discution revenait sur sa robe...et les possibilités d'extension de la Gamme "Cianfarano", elle écouta avec intention...et pris la parole

j'adorais porter un robe de "taille Marquisale", la soie me plairait beaucoup, étoffe si légère et si douce...je vois que tu as bien ciblé mes envies chère presque-cousine...
je serait ravie que mon petit bout porte également vos créations...et je ne manquerais pas de faire appel à vous pour le voile de la mariée...si j'ai la chance de pouvoir y prétendre un jour...
--Robertlagourmande
Robert La Gourmande sortit de la taverne « A la Chaude Cigale », se dirigea vers une ruelle sombre et déserte à proximité, pissa un bout coup, profita de la solitude du lieu pour remonter ses hémorroïdes, redisposa harmonieusement ses braies et, la croupe fière et légère, se rendit à la Maison Cianfarano.
Il ne s’était pas rasé depuis quelques jours, pas lavé non plus, l’hygiène étant à ses yeux un péché empêchant l’Expression de la Chair. C’est vêtu de son mantel en cuir noir, de son costume en velours ivoire et chaussé de bottes en vison (issu d’une veste donnée par Rethy de Cianfarano en échange de services courtois) qu’il pénétra dans la Boutique. Il attendit que la discussion entre Zorane, Prunille et Gabcha se termine avant de dire…


Bonjour. Je sommes Robert, ditons Roro. J’avons bien reçu votre missive. Je soyions heureuse de travailler au sein de cette Couturasse.

Ensuite, il s’agenouilla devant les trois élégants, leur baisa les pieds avec moultes effusions, se releva et continua son propos…

J’estois preste à estre employée dans l’heure. Si Mafemme Prunasse le désiraste, je m’attaquons à la tenue de Mafemelle Zorane. Quant à Monhomme Gabcha, qu’il se reposus un peu !

Il se colla le dos au mur, se gratta le dos avec l’index de sa main droite et, discrètement, remit une nouvelle fois certaines choses à leur place…Attendant avec impatience les désirs de sa Maîtresse.
Prunille
Une odeur étrangement rance lui fit lever son joli nez. A vrai dire, elle avait été tellement emportée par son élan créatif qu'elle n'avait pas entendu tinter la clochette de la porte d'entrée de la boutique. Examinant de pied en cap le nouvel arrivant, elle en conclut bien vite que, comme par miracle, Robert était apparu...
Oui, Robert, elle se refusait d'entrée à l'appeler Roro. Roro, c'était Rosalie, et surtout, c'était une toute autre histoire. Bébert, à la limite, mais elle doutait fort que cela lui plaise, elle le réserva donc pour les jours où elle aurait envie de le taquiner.
Et à l'observer ainsi vêtu... Elle se dit que l'odeur qui émanait de lui n'était pas si étonnante, il devait crever de chaud sous son accoutrement...
Mais dès qu'il se pencha pour leur baisouiller les pieds, elle ne put retenir un autre cri de chouette hulotte... Elle avait une sainte horreur que l'on touche à ses pieds, sans doute était-ce dû au fait qu'elle était extrêmement chatouilleuse en cette région de son anatomie.


J’estois preste à estre employée dans l’heure. Si Mafemme Prunasse le désiraste, je m’attaquons à la tenue de Mafemelle Zorane. Quant à Monhomme Gabcha, qu’il se reposus un peu !

Inconsciemment, elle opina du ciboulot.

Oui, montre-nous ce que tu sais faire, Ro... Bert.

Sa langue avait fourché en même temps que son œil s'était dirigé vers l'endroit des démangeaisons de ce cher Robert. Plus que perplexe, elle leva les yeux au ciel, et saisissant le poignet du damoiseau, l'entraîna devant un rouleau de tissu d'un joli mauve.

Celui-là, pour le gros de la robe, nous verrons ensuite pour des finitions un ton ou deux plus clair. Tu as bien compris ce que je voulais, n'est-ce pas ?
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Gabcha
Gabcha, horrifié, regardait l'étrange manège de Robert. Comment son Frère Rethy, si raffiné, avait-il pu faire confiance en cet individu fétichiste des pieds?
Il s'approcha des dames, et leur chuchota...


Il pue, c'est ...Une infection. Certes, je ne lui demanderai jamais de se parfumer à la rose ou à l'iris. Mais son...Musc naturel me dégoûte réellement.

Ensuite, il ouvrit légèrement la porte de la boutique, afin que l'air circule d'agréable façon. Le printemps offrait au nez du Couturier sa moisson de bourgeons et de fruits défendus.Il sourit et se tourna vers ses femmes en affirmant...

L'été sera magique...Un nouvel enfant dans la famille... Le mariage de Prunille avec Ref, Snake, Cast ou Galaad.

Il se plaça devant la petiote et continua...

En tout cas, un noble. Un riche. Et un intelligent. Pas d'union avec la lèpre et le choléra.
D'ailleurs, en songeant à ces deux maladies nauséabondes...


Il cria en direction de l'Atelier...

Roro, la robe, elle se termine?

N'obtenant pas de réponse, il entra dans la pièce...Il balbutia simplement...

Zorane...Prupru...Nous avons un problème...

Prunille
Blondine ne put s'empêcher d'éclater de rire à l'évocation du nombre incalculable de ses prétendus prétendants. A n'en pas douter, ils seraient obligés d'organiser un tournoi afin de départager tous ces potentiels fiancés... Oui, et ce jour là elle porterait une robe blanche à rubans bleu ciel, elle avait déjà tout prévu. Tout de même, marier l'héritière d'un empire de la mode...
Cela l'amusait tellement qu'elle fila farfouiller dans ses tiroirs, et s'alluma une rethyghirette. Histoire de se donner un peu de contenance.


Zorane...Prupru...Nous avons un problème...

Problème ? Déjà ?! Et vu le ton de voix qu'avait employé Gaby... Ils n'étaient pas dans la merdasse. Courant, volant, virevoltant dans les airs, elle accourut jusqu'à la porte de l'atelier. Pour la voir. Là. L'horreur sans nom. Cette débauche de verts lui donnait simplement l'envie de filer directement s'épancher l'estomac dans quelque seau... Mais avant cela, elle avait une chose à faire.

Robert !

C'était cela même, laisser entendre son mécontentement. Et quand il s'agissait de cela, elle criait presque aussi fort que Yueel.

J'avais dit mauve ! MAUVE !
Pas vert caca d'oie !

C'est positivement affreux.
Robert, mon cher Robert, je ne sais pas ce qui me retient de t'écraser ma réthyghirette entre les deux yeux.


Respiiiiiire... Souffle, souffle, respiiiiiiiire...
Et reprend une bonne bouffée.


Il va donc falloir qu'on s'en charge nous-mêmes.
Cette horreur sans nom, Robert, nous te l'offrons gracieusement.
Tu as intérêt à la porter, sans quoi cela serait faire injure à notre bonté.


Puis tournant la tête, elle adressa un sourire qui se voulait rassurant à Zorane.

Ne t'en fais pas, tu vas l'avoir, ta robe.
Mais je crois que nous t'avons assez vu, et surtout senti, Robert, la porte est par là
, lui dit-elle, en l'indiquant de l'index.
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