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[RP] Maison Cianfarano

Gabcha
Gabcha se mit à rire et affirma...

Le "Yumiella"...En note de tête, du citron, de l'orange amère et du freesia. Notes de coeur...Rose de Bulgarie, Jasmin de Grasse et lilas...Notes de fond...Mousse de chêne, castoréum, cèdre du Liban et muscs.

Il vous va tellement bien...Le rire , la sensualité, le caractère fort. L'amie, la femme passion, la femme de réflexion.

Il dit à Prunille...


Pourrais-tu envoyer deux couturières à Apt, qu'elles nous apportent le flacon se trouvant sur l'étagère à droite, dans le bureau de Riri. Le parfum est rangé à la lettre "Y". Quant à moi, ben, je vais rester ici et vous regardez travailler.
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Mariemagdala


Mariemagdala après avoir priée à l'église et se dirigeant vers sa grotte, passa devant une boutique de vetements de dessus- desssous Pauvrement vetue dans sa robe rouge sang et sa pelerine blanche, les pieds nus , s'appuyant sur son baton elle entra.
La boutique bien agencée était garnies de vetements de luxe. Le nom du propriétaire ne lui disait rien et la jeune femme n'était que de passage, elle dirigeait ses pas vers Compostelle.
Devant le comptoire Mariemagdala vit un homme, celui-ci était habillé avec gout, il sentait bon le musc , son sourire était éblouissant, ces gestes délicats et raffinés, bref un homme adulé par les femmes comme par les hommes.Celui-ci devait etre le propriétaire de la maison de couture '' A La Rose Croix '' Mariemagdala s'approche du comptoire et demanda en s'inclinant


Bonjour, '' Seigneur De La Baume '' je désire un voile en dentelle, pour mettre sur mes cheveux, durant mon voyage et à l'église. Je Suis Mariemagdala enchantée de faire votre connaissance.

La jeune femme lui fit un léger sourire, en attendant de voir ce que le maitre de céan, lui présenterait comme voile fait dans la simplicité.
Gabcha


Bonjour, Mariemagdala! Je suis également ravi de faire votre connaissance.Je me nomme Gabcha de Cianfarano.

Tonton Gaga, ému par la simplicité et la spiritualité de la Dame, lui donna une chaste mais néanmoins tendre accolade, lui prit le bras et la dirigea lentement vers son rayon de dentelles.

A l'heure actuelle, je dispose de trois pièces, toutes plus belles les unes que les autres. Je vais vous les présenter...
La première provient de la Cité de Bruges, dans les Flandres, bien loin de notre Provence.

Il disposa la dentelle sur son comptoir.


Je la trouve fine, délicate, harmonieuse. Son motif floral n'est pas trop présent. Et elle est résistante!

La seconde...

Il la déplia avec précaution...



Est plus surprenante. Plus abstraite. Ses reliefs et ses courbes infinies semblent nous mener vers Christos. Elle est issue de la même cité que la première.

Et enfin...Une rareté...


Il sortit d'un coffre un ouvrage très ancien...


Regardez!



C'est une "Blonde de Caen". Son défaut est qu'elle est fragile. Sa force? Elle est douce. Elle ressemble à une âme pure qui loue le Très Haut.

Cianfarano sourit à Mariemagdala et lui demanda...

Quelle est votre préférée? Et comme je suis curieux...Pourquoi?

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Mariemagdala


Mariemagdala suivit Maitre gabacha de Cianfarano,vers le comptoire des dentelles. Celui-ci en étala plusieurs en les ouvrants avec délicatesse, Mariemagdala n'avait jamais vue d'aussi belles dentelles. La jeune femme était en admiration elle n'0sait les toucher ses mains étaient reches d'avoir sortie tant de seaux d'eau du puit, et maintenant dans son nouveau pays, la France elle travaillait à la mine. La jeune femme admira ces chefs d'oeuvres et choisit un voile le dernier qui portait le joli nom de la '' Blonde de Caen'' Mariemagdala fit un léger sourire et répondit à Maitre Gabcha De Cianfarano

Ce n'est pas le nom qui m'importe , ni sa fragilité c'est le chemin ou elle mène.... Le Cheminement de la Prière vers le Très-Haut, la Force et l'Amour de Christos . Comme le dernier voile, les derniers seront les premiers dans le Soleil

Mariemagdala sortis ses écus de son sac en Agneau, les posa sur le comptoire et remercia Maitre Gabcha De Cianfarano.
La jeune femme déposa sur ses cheveux blonds, le voile blanc, précieux et pur.

En souriant elle ouvrit la porte en regardant Maitre De Cianfarano


Merci Maitre De Cianfarano, je ne vous oublierai pas dans mes prières, Paix à vous ! et Que Aristote vous garde.

Mariemagdala ferma doucement la porte, s'appuya sur son baton et partie sur le chemin qui menait à la ville d'Avignon.
Prunille
Envoie la couturière en Apt, comme demandé...
Se pose sur la table de travail.
Soupire, ferme les yeux...

Luxe, calme et volupté.
Un instant, déconnexion, hors du monde.
Et puis...


Et dis, Tonton, j'aurai mon parfum à moi un jour aussi ?
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Gabcha
Gabcha remettait les deux dentelles dans le rayon , encore tout ébloui par les énergies spirituelles de Mariamagdala, quand il entendit la voix de sa Prunille lui demander…

Et dis, Tonton, j'aurai mon parfum à moi un jour aussi ?

Il se tourna lentement vers elle, lui fit un grand sourire et lui affirma…

Mais avec grand plaisir. Néanmoins , tu sais, quand je crée une Senteur pour quelqu’un , je pars dans l’exploration de son âme. Et ici, les murs ont des oreilles.
Donc, quand tu te sentiras prête à explorer les Beautés et les Tristesses enfouies en Toi, tu viendras me trouver à Apt, dans ma parfumerie .


Intuitivement, il se dirigea vers elle et l’embrassa sur la joue en lui proclamant…

Ma Prupru…La vie est belle, radieuse, rayonnante. Et sache que tu peux compter sur moi !

Manière pudique de lui dire… "Je t’aime "…Et … "Prends soin de toi ".
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Iskander
Passer devant la vitrine ... mine de rien, en sifflotant.

Repasser ensuite, mine de rien ... regarder, l'air distrait.

Curieux ...

La boutique avait un air connu.

Je ne me souvenais pas être passé pourtant ...

Pourtant ...

Passer, vite ...

Me retrouver au coin de la rue, indécis, passant d'un pied sur l'autre.

Mes vêtements me convenaient, parfaitement. Ils étaient ... pratiques, pour passer des prairies à la mine, de la mine au port, du port à la prairie ...

Mais là ... je devais entrer dans un tout autre univers.

Et cela me troublait, beaucoup, manifestement.

J'avais laissé Bucéphale à une écurie. J'étais passé deux fois devant la boutique avec lui et il avait henni de dérision ... ri de dérision. Un cheval pouvait-il rire ?

Je n'en savais rien. Mais ... voilà. Il avait ri.

Il faudrait bien que je rentre pourtant. Déjà à Bonnieux, je longeais les murs ...

Il faudrait bien ...

Bon, passer une dernière fois ... m'arrêter devant la porte ... bien m'essuyer les pieds ...

Pousser la porte ...

Des tissus partout. Les couleurs vives ... Garance ... Pastels ... des dégradés ...

Je n'osai rien toucher ... mes mains calleuses pour de si beaux tissus ...

Le maître tanneur m'avait proposé de devenir son apprenti ... et le voilier aussi. Des travaux d'aiguille, habiles, mais faits pour des mains rudes comme les miennes.

Ici, tout semblait délicat.

Je me sentais déplacé.

Je ne cessai de me répéter qu'il le fallait ...

Je joignis les mains pour ne rien toucher ... froisser.

... et cela sentait bon en plus !

Je .... j'allais revenir ... plus tard, oui, c'est cela ... plus tard ...

Non ... si je partais, je risquais de ne jamais revenir.

Il le fallait.

Je me trouvai un petit strapontin à côté de la porte et m'assis sagement dessus, me tordant les mains pour éviter de toucher quoi que ce soit, oscillant doucement.

Attente ...

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Gabcha
Iskander, je suis heureux de te voir, VIVANT, en ce lieu. Lors de ton premier passage ici, tu m'avais commandé un linceul. J'avoue que je l'ai gardé . Il est actuellement exposé dans la Galerie Richelieu d'Apt.

Gabcha donna une accolade au Chef du Port de Marseille, puis lui demanda...

Comment se porte la ville de ma naissance? L'ambiance est bonne? Les femmes ne s'insultent pas comme des mécréantes? Et mon neveu Fred? Je n'ai aucune nouvelle de lui et de sa tendre épouse Perperine...Je commence à m'inquiéter.

Cianfarano servit un verre de Pessac au Berger et trinqua avec lui...

Santat! Valeque! Ririque!
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Iskander
Sourire devant l'exubérant accueil de Gabcha ... un flot d'attentions tendres, pour son hôte, pour sa ville, pour les gens ...

Evocation du linceul ... je pourrai en faire des ailes, un jour ...

Le Pessac ... il survivait encore à Dame Fragrance. Ce breuvage qui dissipe les brumes et psychédélise l'atmosphère...

Allons...


Et bien donc, la Gazette ... Il y a toujours du rififilles à Marseille. La ville ne changera pas, ses habitantes et ses habitants non plus.

Elles ont toutes un coeur immense.

Je n'ai pas revu ton neveu Fred récemment. J'ai juste ouï que lui et sa soeur sont encore à couteaux tirés. On dirait qu'ils n'en finissent pas de digérer une pêche pourrie. S'ils mettaient autant de verve à s'épauler qu'ils en mettent dans leur querelle ... nous aurions à Marseille nu Phare qui ferait pâlir de jalousie celui d'Alexandrie.

Messire Edorazio est revenu avec des spécialités locales des endroits où il est allé et de nouvelles chansons de soldats d'infortune. Il est toujours aussi brave, fort et gentil.

Le sergent Ladoce progresse dans le monde. La Voilà Comtesse à présent.

Et ... c'est presque ce qui m'amène ici.


Le Pessac me fait parler plus que de raison ... déraison ... enfin ... bigre, je n'en avais pas bu tant pourtant ... pourtant ...

Deux Dames m'ont demandé de les aider. Et j'ai accepté de le faire.

Et, pour ce faire, j'ai besoin d'un beau costume.

Voilà c'est ... c'est assez spécial.

Tu te souviens de l'Empire, ceux qui ont demandé aux français de venir faire la guerre chez nous ?

Et bien, j'ai besoin d'un costume pour aller parler de paix avec eux, au nom de tout le monde.

Et ce costume, je suis venu te le demander, s'il te plait.

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Gabcha
Gabcha regarda Iskander dans les yeux, soupira un peu et lui dit...

Mon Grand,tu es parfois naïf. Les femmes n'ont pas toutes un coeur immense. Certaines sont véritablement plus dures que les hommes, n'ayant comme unique divertissement que la conquête du Pouvoir. La dernière fois que je suis passé à Marseille, j'ai été terrifié par l'ambiance générale.La médiocrité des discussions aussi.
Quant à la querelle entre Chacha et Fred...Elle est éternelle.


Il but une gorgée de Pessac, et continua son propos...


Il est inconcevable que les talents de mon neveu ne soient pas davantage mis en évidence...Cet homme a été dix fois maire de Marseille...Et que lui proposent les partis politiques? Les Instances du Marquisat? RIEN. Oui...Une petite formation de policier, je crois.

Il regarda le liquide dans son verre, le fit tournoyer et affirma...

Mon Frère Rethy ne comprenait pas qu'être Cianfarano, c'est une tare. Il adoptait , mais sans se rendre compte qu'il bloquait les gens dans leur progression sociale. L'exemple de Fred est frappant: les anti marquisaux ne l'engagent pas, car ils le détestent pour son nom. Les Marquisaux non plus, sous prétexte de ne pas faire de favoritisme. Et comme il n'est pas doué en couture...Et bien...Il lui reste le vide.Même pas un poste de diplomate au Portugal ou au Nord des Royaumes. Le Néant.

Cianfarano se dirigea vers son bureau, prit un drap de laine très fin et le présenta à Iskander.

La mode est aux chemises quasi transparentes. Tu en auras dix, car seuls les pauvres sont sales désormais. Et oui, Mon Ami, on se lave!Demande à Edorazio le Florentin... Tu pourras en changer ainsi tous les jours.

Des domestiques apportèrent des rouleaux en velours...

Toutes les couleurs sont présentes dans cette boutique. Je te vois bien en lavande...Ou alors en rouge éclatant. Le vert émeraude, non. Du brun? Du beige? Trop banal...Le mauve est une belle option ...

Il murmura au chef du Port de Marseille...

La paix, la paix, la paix...Si nous avions perdu la guerre, Richelieu et moi partions en exil en Bretagne...Vive les chouchens! On l'a gagnée, et le peuple n'a rien, mais rien obtenu...C'est triste et tellement provençal!

Il secoua la tête...

Décidemment, je ne suis guère gai en ce jour. Et pourtant, tout va très bien dans ma vie. Je suis contradictoire...Quand mes humeurs sont grises, je ris. Quand je croque dans l'existence avec plaisir, je râle...Ta teinte préférée, c'est?Le carmin?

Il lui fit un clin d'oeil et lui chuchota...

Le Gabcha, je t'assure...C'est un machin délicat, tordu et rempli de noeuds. Allez, on se reprend un Pessac!

Il versa dans les deux cristaux l'élixir et proclama...

Santat! Valeque! Ririque!
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Iskander
Tout ça ... tant de vêtements ! Je n'en avais eu qu'un ... qui, bien reprisé et ravaudé, tenait le coup.

Gabcha parla parla parla, une langue douce, presque hypnotique, passionné, désabusé, enivré ... et ... Gabcha.

Je me lavais bien régulièrement, la nuit, quand il n'y avait plus personne au lavoir.

Mais, là ...

Gabcha me venta les couleurs ... je touchai la douceur du tissus.

Je rougis à son évocation du carmin.

Puis trinquai avec lui.


Il semblerait que ma couleur soit ardence plus que garance ces derniers temps.

Il y a tant de couleurs que j'aime ici ... l'ocre, la couleur de l'argile de Marseille, celle des lavandes de toutes sortes, celle des pins, le bleu de la mer, l'aurore, la première couleur du soleil.

Mais je ne pourrai pas me parer de toutes. Puis, quelle est la couleur du Mistral ?

Montre moi le Gabcha, s'il te plait.

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Gabcha
Gabcha remarqua, dans un sourire, qu'Iskander occultait tous les propos un peu politiquement incorrects. Fred,Chacha, les Cianfarano, la Bretagne...Hop...Ouste...Dans le mistral. C'était la tendance générale en Provence: l'oubli du dérangeant,du marginal...La honte devant une certaine franchise.
Le Tisserand se reconcentra sur la Mode...Fallait bien, c'était son seul rôle dans l'existence...Et affirma...


C'est étrange, mais selon moi, la couleur de ce vent est...

Il prit un rouleau de velours contre le mur et le déroula devant le Chef du Port de Marseille...

Blanc ivoire.

Il réfléchit un instant, puis continua son propos...

Certes, c'est salissant, mais tu ne vas pas te vautrer dans la fange. En outre, c'est un support idéal pour des broderies de qualité. Je pense à des cigales en fils d'argent...Ou des brins de lavande, mais en fils d'or. On a encore l'option de laisser le velours en état...Je monte la veste, je pratique des entailles dans le vêtement du dessus pour montrer la chemise du dessous. Ensuite, je pose des aiguillettes en cuir ocre pour attacher les manches aux épaules du vêtement.

Il but une gorgée de Pessac, et ajouta...

Cuir ocre, ou lavande, ou noir...Tu l'aimes, cette silhouette?
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Iskander
Un regard ... toucher encore ... sable, argent ... lavande ... ocre ... sortir des couleurs héraldiques ... autre chose, je voulais ... autre chose.

Tu parlais du pouvoir, de ceux et celles qui le veulent. C'est étrange ... vouloir s'occuper de tous. Cet élan de Soi vers les autres. Est-ce un peu pour que tous vous aiment ?

Nous sommes de drôles de gens.

Nous pouvons en avoir très mal, très fort besoin.

Je redoute de m'aventurer là dedans.

Et pourtant ... ce n'est pas que cela. Je ne comprends pas tout de la force d'un tel acharnement. Comme être marié au pouvoir, ... vous le servez, il vous sert, vous donne ... vous prend, vous consumme.

Je ne resterai qu'un façonneur d'occasion.

Mon âme appartient déjà.

Alors, pourrais-je bien faire ? Assez bien ?

...

J'aime la silhouette.

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Gabcha
Iskander…Mais c’est la pulsion de vie qui pousse la majorité des gens à servir. Que ce soit le Marquisat, une ville…Ou l’Eglise d’ailleurs. L’être humain doit se sentir utile, aimé et respecté. Parfois, certains m’affirment qu’ils ne s’intéressent pas à l’opinion des autres, qu’ils n’éprouvent pas le besoin de briller…En me disant cela, ils recherchent mon accord et mes applaudissements.

Gabcha palpa le velours précieux, le soupesant, l’observant dans ses moindres détails…

Je ne suis pas assez intelligent pour pratiquer l’art politique. Pas assez cultivé. Donc, je me contente de servir Riri. Je le pousse à se dépasser, à se donner. Je veille à ce qu’il ne se consume pas. Et parfois, tu sais…Je suis trop dur avec lui, trop exigeant. Trop violent. Trop tout.

Il soupira…


Monseigneur n’aime pas le pouvoir pour le pouvoir. Mais il est passionné par la Chose Publique. Il aime débattre, réaliser, entreprendre, promouvoir les autres. C’est un saint homme.

Son visage s’éclaircit d’un sourire. Il regarda son ami et lui dit…

Mon Capitaine du Port, il te faudra porter des bottes blanches, et une ceinture en accord avec la couleur des aiguillettes. Je crois que tu auras fière allure dans cette tenue. Les couleurs te conviennent ?


Dans une hésitation, il conclut par une question indiscrète…

Et toi, à qui as-tu donné ton âme ?
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Iskander
J'écoutai Gabcha ...

"Riri" ... je ne lui avais jamais parlé. Il semblait être au centre du Levant et du Couchant, du Ponant et du Midi de Gabcha.

A qui j'avais donné mon âme ?

J'allais lui dire, tout de go. Puis ... me retint.

Une forme de pudeur ? De discrétion ? Non ... je me rendis compte que j'allais le crier ... et Gabcha avait parlé doucement.

Je laissai le temps au cri de devenir murmure ... au murmure de devenir souffle ... au souffle de devenir la caresse du rayon du soleil levant ... celui qui se lève doucement sur ma ville pour l'illuminer de rose et de rouge au petit matin, descendant lentement le long des clochers, tout éclairer intensément en un bouquet chaleureux ... le laissai se parfumer encore une peu ... s'embrumer d'un regard ... d'un froncement ... du goût d'un baiser ... d'un sourire enfin.

Puis je me penchai pour le déposer au creux de son oreille.


A Vero

Je souris. Puis ajoutai.

Je ne suis pas le seul, je le sais. C'est ainsi.
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