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[RP] Maison Cianfarano

Gabcha
Gabcha se présenta devant la Comtesse, la bisouilla chastement sur la joue et lui dit...

Enfin, tu ouvres les portes du sanctuaire de l'élégance. J'ai des idées pour cet hiver. Des asymétries, des flous, des plissés, des drapés, des couleurs inédites, des petits dessous et des grands dessus.Le Thème principal est :"Marions les tous en novembre, plus joli sera le mois d'août!"

Je t'écoute... Demande à ton tisserand tes rêves les plus doux!

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Ladoce
Ladoce sourit à Gabcha lui rendant sa bise

Et bien, je suis venue pour deux robes, mais avec ce que tu m'annonces, c'est toute une garde de robe que j'aurais presque envie de te commander!

J'aime bien le thème, bien que je ne me sente pas directement concernée.

Alors commençons, je voudrais que tu me confectionnes une robe de mariée


Lit la stupéfaction sur son visage ....

Non, non, je t'arrêtes dessuite, pas le mien! Mais je suis témoin, et j'ai décidé d'offrir sa robe à la mariée. Pour les mensurations, pas de soucis, je te servirais de modèle .... A la différence près que c'est une jolie blonde ....

S'arrête, pour le laisser noter

Et donc, tu l'auras compris, il me faut aussi me vêtir pour l'occasion ... du violet ... enfin, assez clair, donc plus vers le mauve.

Après pour le style, je te laisse voir .... je te fais confiance ... par contre, j'aurais besoin de ça pour le 1er novembre, le 2 tout au plus, le mariage étant le 3

Est ce que tu crois que c'est possible


Panique un peu à l'idée de s'y être pris trop tard et de le prendre de court.


Mais peut être qu'il va faire froid, peut être qu'il faudrait prévoir en conséquence .... je ne sais pas ce que tu en penses


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Gabcha
Non, tu ne t'y prends pas trop tard, mes couturières sont en transe depuis quelques jours. J'exige d'elles la perfection dans la rapidité. Pas par sadisme, bien évidemment...Tout simplement afin qu'elles comprennent que le geste intuitif issu de la hâte est plus divin que le mouvement lent...

Il regarda en souriant Ladoce et lui affirma...

La Bête sans Nom se trouve dans la réflexion. La paresse nuit à la créativité.

Il lui fit un clin d'oeil et lui proclama...

Dans deux jours, tout sera prêt. Tu es disponible le 27 en soirée?
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Ladoce
Gabcha tu es merveilleux, je t'accorderais ma soirée du 27

Elle lui déposa un bise sur la joue ....


D'ici là porte toi bien.

Elle quitta donc la boutique, toute contente et y reviendrait après demain.
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Drak
Le pemier archidiacre entra dans la boutique de Maistre Gabcha au moment où la comtesse de Provence en sortait.

Bonjour Maistre Gabcha. Lors d'un voyage, j'ai trouvé un grossiste qui pourrait vous fournir en matière première et en modèles. Voici son catalogue:
http://album.aufeminin.com/album/see_256102_265/Jane-et-Anne.html

Voici justement un modèle qui pourrait convenir à notre comtesse adorée:


Et ces modèles pourraient servir lors d'un mariage:


Celui-ci est pour un gentilhomme
Gabcha
Gabcha regarda silencieusement Drak. Puis les modèles, bien évidemment. Il soupira un temps, se dirigea vers son coffre à vins fins...Hésita...Puis s'assit finalement sur son fauteuil en velours carmin.
Il posa son poing sous le menton, et affirma, d'un ton sec...


Donc...Drak...Mes modèles sont nuls. Trop modernes. Trop sensuels. Trop Cianfaranesques. Et vous me proposez,avec gentillesse, de remplacer mes créations par ...

Il ferma les yeux...Seigneur Aristote...Mais que les gens étaient décevants en octobre...

Enfin...De ME remplacer finalement.

Il se leva , s'approcha de l'éphèbe courtois, et lui dit...

Certes, je suis une nullité en politique, en économie...Dans les arts maritimes...Mais comme vous le suggérez par votre intervention, je suis un zéro en mode aussi...Et bien j’abdique devant vos nœuds, vos rubans, vos soies, vos brocarts et autres joyeusetés.

Cianfarano posa son mantel en vison sur ses épaules, mit ses gants en autruche, posa sur sa tête sa toque en loutre,et conclut par un …

Jeune homme, vous êtes un tueur d’âmes magnifique. Vous irez loin dans la vie.Vous recevrez la Comtesse .

Il sortit de la Maison en claquant la porte.
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Drak
Mais quelle mouche l'a donc piqué se demanda Frère Nicolae ?
Avait-il jamais fait le moindre reproche au maitre tisserand ? Il avait trouvé de jolis modèles, enfin des modèles qu'il trouvait joli... Libre à maître Gabcha de hausser les épaules en les voyant et de les utiliser pour allumer sa cheminée en hiver.
Il n'en aut pas été vexé. Après tout, son métier c'était d'éclairer les esprits, pas d'habiller les corps...

Il soupira dans l'atelier vide et s'en alla.
--Robertlagourmande
Robert, habillé de sa robe verte arriva, un parchemin à la main, devant l'atelier cosmique. Suivant les ordres de son Maître Gabcha, il posa l'avis suivant sur la porte de la demeure.



Chères Amies, chers amis de la Soie, du Velours et du Brocart,

La Maison de Couture Cianfarano ferme ses portes définitivement ce 31 octobre 1458. Néanmoins, pour celles et ceux qui voudraient continuer à se vêtir en célébrant la Création, un Atelier de Haute Tisseranderie s'est ouvert à Apt.

Prenez soin de vous et de votre entourage...Et de vos braies et jupes!

Gabcha de Cianfarano.


Vacillant sur ses talons, Roro la Gourmande vérifia que les ateliers avaient été correctement vidés, puis regagna rapidement la ruelle où il arrondissait ses fins de semaine.
Doch
Elle n'était encore jamais véritablement passée à la maison Cianfarano.
Oh, il y avait bien eu la tenue pour Gayté confectionnée par sa filleule, mais ça ne comptait pas ça. Passage éclair sans laisser de trace, sans prendre le temps.

Là elle se préparait pour un long voyage avec sa cousine et le baron de Saint Estève Janson; deux autres filleuls, puisqu'on avait commencé dans ce registre, et il lui vint soudain à l'esprit qu'elle n'avait pas véritablement de tenues appropriées pour de si longs trajets.

Ils n'avaient pas encore quitté la Provence, il était encore temps d'y passer peut-être! ça tombait bien, elle était montée sur Aix pour le baptême de Prunille.
Détour avant de repartir donc.
C'est d'un bon pas que Délia se dirigeait vers les lieux.
Quand, approchant, elle commença à se poser quelques questions. La porte n'était-elle point fermée là?
S'avancer encore un peu et continuer les interrogations.
Pas de lumière? pas un bruit?
Voilà qui était bizarre pour une maison pourtant si réputée.

Derniers pas, parvenir devant la porte.
Y trouver le mot accroché et le parcourir des yeux.
Une fois. Deux.
Fermé? Définitivement?
Mais enfin... Pourquoi?
Une maison qui marchait si bien...

Une dernière lecture du parchemin et lentement, elle tourne les talons, s'apprêtant à repartir vers Arles, déçue.
Apt.. Elle n'aurait pas le temps d'y passer avant de partir. Tant pis, ce serait malheureusement pour le jour de son retour.

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Baronne de Fayence
Prunille
Retour d'Italie.
Pas eu le temps de se rendre de suite à la maison de couture...
Trop de choses à régler.
Mais elle était là, fraiche et dispose, avec milles idées en tête...
De la bure, du végétal et de l'amour !
Excitée à l'idée de retrouver le pépiement des couturières, les bruissements d'étoffe et l'odeur encore tenace de certaines teintures.
S'approcher...
Distinguer...
Vitrines scellées par des panneaux de bois.
Et au milieu de la porte, cloué, un mot...

Pardon ?!
Fermé ?!

Quelques temps pour se remettre de sa stupeur...
Comment ?
Pourquoi ?

Et puis... Une pointe de colère.
Et pourquoi n'en avait-elle pas été avisée ?
Cette maison de couture était aussi la sienne !
Une lettre ça ne mange pas de pain !

Oui, colère...
Léviathan... Pas souvent qu'elle lui cède.
Mais quand ça pète... Ça pète.
Cianfarano ne fait jamais les choses à moitié.


Alors comme ça, Gabcha de Cianfarano, tu fermes boutiques ?
Et ton petit atelier en Apt ?
Je sais bien que je ne suis pas indispensable...
Mais c'est un peu fort d'apprendre qu'on est remerciée par un bout de papier cloué sur une porte !
Oui je suis partie sans prévenir.
Mais moi, au moins, je t'ai tout dit, Gabcha de Cianfarano.
TOUT !
Ah, elle est belle, la belle et grande famiglia !
ELLE EST BELLE !


Reprendre son souffle, le visage carmin et les yeux emplis de larmes de rage.
Se pencher, ramasser un caillou, et le jeter contre la devanture.
Pas de quoi le comparer à un pavé dans la mare.
Mais ça faisait un bien fou.
Courir à la fontaine, se rafraichir le visage...
Rêver de bras dans lesquels elle pourrait se blottir, et pleurer tout son saoul ce qu'elle vivait comme une trahison.
Mais Grimaud comme Brignoles étaient un peu loin.
Alors à la place elle fila dans une taverne pour aller noyer sa peine.

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Thorvald_
Invité ...
Mais il faut un évènement spécial pour aller se vêtir chez la famille de Cianfarano. Et puisqu'il devait partir en voyage à Paris, le prétexte était tout trouvé. Un manteau, chaud, pourpre, pratique et élégant à la fois. Peut-être quelques broderies d'or ... On verrait.

Depuis le haut de la rue, il voit Prunille et se réjouit de sa présence. Aurait-il osé entrer sinon ? Elle va être là, le recevoir, suggérer, comparer, ... sourire sans doute. Pétiller comme le soir du bal. Mais plus il avance et plus il perçoit sa colère. Mots et projectiles fusent contre la devanture muette et aveugle.

La fontaine l'adoucit puis elle s'éloigne déjà.
Peut-être vais-je appliquer mes gros doigts à un peu de couture ces soirs prochains ... se dit le colossal gardien de la Rose.

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Merci à ma tisseuse pénélope qui colore et dénoue les fils de ma vie ... Vero.
--Robertlagourmande
Et Robert la Gourmande, robe en satin rose, chapeau violet sur la tête , de revenir quelques jours après, en soupirant mélancoliquement. Avoir un patron comme Gabcha, c'était féerique, mais épuisant...Il posa un nouveau parchemin ...



Chers amis de la mode,

Je reviens. Faites la file.

Gab'


...arracha l'ancien, ouvrit les portes des ateliers et demanda aux laquais d'arranger l'espace en fonction des désirs du Maître. Au bout d'une heure, il se dirigea vers la Fontaine dite "Aux Trois Délices". Sa journée allait être bonne!
Milady
Quel bonheur que d'apprendre que la maison Cianfarano ouvrait de nouveau. D'autant après la lettre qu'elle venait de recevoir. Aussi Mila s'y rendit confiante... Mauvaise surprise en arrivant que de voir que les portes restaient fermées. Heureusement ce mot de cette écriture s'y reconnaissable celle du Cianfaranesque. Aussi elle fit comme il était écrit : elle fit la file.

Mila ne sait cependant rester immobile à ne rien faire alors plume, parchemin et quitte à penser art, joie, poésie, mode elle se dit
pourquoi ne pas à l'improvisade composer une ballade*.



Aux milles étoffes, aux milles couleurs
Le regard touche et caresse aux heures
L'orient et les soies, filent filent les aiguilles
Le sourire du tissus des filles
Et se cache sous les dentelles les cuisses légères
S'abandonnent les envies sous les plis sévères
Viennent les arrondis, les courbes d'antan
Frémissent les habits et les chairs en dedans

Aux milles doigts qui tissent, subliment
Un regard, une peau de voiles vagues sur le corps
D'une beauté ont atteint le ciel, les cimes
Sous les draps se couchent les amours amor
Deux collines en décolleté léger
Douce peau que l'on ne voit mais qui est pensée
Aux mains de fil et d'or, défilée d'or
Se coud, se découd les ombrageux décors

Et la femme se voit, se meut, s'émeut de ses charmes
Et l'homme de sculpter les corps de peindre leurs âmes
Et le corps de se sublimer, de se cambrer sous les volutes
Des étoffes encore qui sont de mélodie une clef d'ut
Chante les louanges de celui qui d'elles font les reines
Révérence à la création dont la sève coule dans ses veines
Et toujours, toujours venir pour un sourire, un regard
Et en devenir d'un soir une étoile d'où rougeoie le fard

Prince aux doigts cousus de fil de tendresse
Cianfaranesque, titanesque travail d'orfèvre
Les tissus qui me calfeutrent de pudeur ici
S'envolent sous ton art, ton labeur, merci !


Et d'écrire sa ballade en attendant le couturier.


Tirée de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand

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Gabcha
J'arrive , je suis présent, comme bouton sur veste ou tatouage sur corps de marin.

Et hop, Gabcha embrassa chastement sur la joue la somptueuse Mila...

On peut dire que tu as perdu tes formes de femme enceinte. J'espère que les vergetures n'ont pas envahi toute ta peau, ma pauvre chérie.Sinon, on attendra mai et la Cérémonie de la Rosée! Cette année, je l'organise. Les gens , nus, se rouleront dans les champs.Et les chairs deviendront fermes et lisses.
Mais entre, entre donc dans mon atelier somptueux.


Il laissa La Délicieuse pénétrer dans la Lumière des Soies...Et en profita pour lire le parchemin qu'elle avait en main.
Il lui affirma alors, avec un grand sourire...

Tu as du talent, ma petiote. Rythme, rigueur, et une certaine capacité à érotiser le mot le plus banal. Tu iras loin!
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Milady
Répondre au chaste baiser du couturier et se rendre compte aux compliments qu'il lui fait qu'il a lu le poème.

Sourire et lui tendre le parchemin.


Il est bien que tu l'aies lu car il est pour toi. Tu auras sans nul doute compris d'ailleurs que tu es le sujet de ce poème.

Pour la grossesse fort heureusement je n'en ai gardé que peu de traces sur mon corps, ceci dit faisant bientôt vœu de chasteté il n'y a que mes yeux et les tiens lorsque tu me vêts qui s'y poseront.

A ce propos... je suis témoin à un mariage qui arrive bientôt...

...mais nous avons le temps d'en parler. Dis-moi plutôt comment tu te portes.

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