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[RP] Maison Cianfarano

Gabcha
Et je le conserverai pieusement dans ma bibliothèque, ce parchemin angélique. Je le relirai...A la lueur des cierges, le soir, quand des pensées morbides me surprendront au détour des brumes.

Il posa ses mains sur un satin noir, jouant avec l'étoffe ...La malaxant, la triturant jusqu'à entendre ses cris...

Je vais très bien! C'est surprenant, mais c'est ainsi. Je pose sur le monde un regard plein d'amour, et je ne louche guère. Je vis toujours à Apt, dans mon modeste trente...Quarante pièces...J'ai intégré le conseil municipal de Brignoles, par plaisir. Et on murmure que je pourrais devenir juge à la CSMAO...

Il se mit à sourire...Et passa ses doigts avec délicatesse sur de la soie blanche...

Et à vrai dire...Je suis devenu calme, serein et positif. Pas au point de me transformer en Brebis...Mouton et Fromage...Et tout le toutim...Mais à propos...

Il la regarda avec tendresse et pudeur...

Et toi?Comment te portes-tu?
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Milady
Félicitations pour la CSMAO.

Et bien je me porte très bien fort heureusement. Débordée comme toujours mais j'en viens à penser que c'est lorsque je ne fais rien que je vais mal.

La fête de l'Indépendance approche ce qui est je dois dire à la fois épuisant et passionnant.

En revanche j'ai bientôt un mariage et il me faut une robe... Je compte sur tes doigts artistique et ton sens de la beauté car je n'ai absolument aucune idée des couleurs à porter. J'emmène Yueel-Arystote avec moi bien sûr et je l'espère assorti...


Mila souriait. C'était devenu instinctif lorsqu'elle parlait de son fils. Pourtant cela avait mal commencé entre eux...
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Gabcha
Je puis te dire que tu m'inspires, très chère...C'est ainsi...Hersende , Yluxe et toi allez être mes muses...

Il lui sourit , se dirigea vers ses parchemins et ses encres, et commença à dessiner son Rêve du Moment...

Je veux du noir, mais de toutes les couleurs...

Il se mit à rire, comme un enfant découvrant pour la première fois une bulle de savon ou la mer en été...

Du mat, du brillant. De la dentelle. De la peau découverte. De la chair voilée. Un jeu d'aiguilles raffiné. Et de l'or, qui dessinera des formes géométriques. Des losanges sur ton corps féminin.

Et Cianfarano s'activait, avec fierté...Mila allait être La Femme. Celle des profondeurs. La Mère. L'Amante. La Religieuse. L'Union de Toutes...Au bout d'une heure, il lui présenta son oeuvre, tout en déclarant...

Tu n'es pas obligée d'aimer! Mais ...Je te vois ainsi. Et j'adore ce que je zieute...Pour le fiston...Je n'y connais rien en bébé, mais Prunille saura comment le vêtir!


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--Jeanne_
Jeanne entra dans l'échoppe du Maître tailleur.

Son regard passa sur le beau drapé des velours, s'attarda sur la scintillance des brocards et l'éthéralité des dentelles.

Ses mains touchèrent, effleurèrent, prirent leur plaisir de tout ces petits sens tactiles, veloutés, doux ... pour s'arrêter sur une aune de soie.

C'était si beau. Elle ne pourrait certainement pas porter cela pour arpenter les toits de Marseille, d'Aix ou d'Avignon, ça non ! Mais elle se demanda tout de même de quoi elle aurait l'air ainsi ...

Elle sentit un regard et retira sa main, prestement, et la cacha, par réflexe.

Puis se retourna avec un grand sourire désinvolte.


C'est vous, Maître Gabcha ?

C'est ma soeur Adèle qui m'envoie. Elle m'a dit que si vous aviez été capable de transformer Isk en Prince, vous seriez capable de ... nous tirer d'affaire.


Elle avait dit plein de choses désagréables sur ces gens qui ne savaient pas tenir un ménage, et a fortiori un palais, sur ceux qui rapportaient du crottin des quatre coins des royaumes pour venir le déposer en Avignon et ... enfin, inutile de le répéter, elle s'était déjà mise à l'ouvrage en marmonnant.

Nous aurions besoin de pavillons de toile pour héberger les hôtes pour la fête de l'Indépendance. On a bien suggéré de prendre les tentes de l'Ost et de la Garde, mais elle m'a dit qu'il fallait que les gens vivent cette fête comme inoubliable et mirifique. ...

Ca faisait si drôle d'entendre ça dans sa bouche que j'ai plus su quoi dire.

Puis elle m'a dit de filer chez vous pour ...


... vous ramener par la peau du dos avec tout votre fourbi ... sans rien chaparder pour changer ... hum ...

... pour vous inviter en Avignon, avec tous vos compagnons et tous vos apprentis et tout ce dont vous aurez besoin pour créer tout cela, s'il vous plait.

Puis, se tournant vers la vitrine, elle désigna une bande de gamins, morveux, échalas, pucerons, habillés de bric et de broc, sans doute pas très propres, tous en bonnets et mitaines trouées, qui avaient le nez collé à la vitrine et la bouche bée comme demande l'étallage d'un confiseur, tous yeux pour les superbes choses qu'ils voyaient dans cette boutique.

J'ai amené de l'aide. Ils ont promis de ne rien piquer.
Gabcha
Gabcha quitta un temps Mila et écouta la jeune damoiselle. Il n'en crut pas ses oreilles, elle lui demandait des...Tentes? Tantes? Il lui affirma...

J'ai bien Robert la Gourmande pour vous dépanner...Dog Lana n'exerce plus, c'est bien triste...Mais des petits nouveaux se lancent dans nos ports dans le délicat apprentissage qu'est l'Art d'Aimer...Notamment à Toulon, ville ravagée par des Pirates...Demandez à Messire Tipiak...

Il continua à écouter la belle, se mit à rougir en constatant qu'il s'était trompé...Elle voulait des choses en toile pour héberger des invités aux fêtes marquisales. Cianfarano, un peu honteux, dit...

Ce n'est pas ma spécialité, j'en suis désolé. Mais...J'ai dans mes ateliers une nouvelle...Elle va vous aider.

Et il cria , de sa voix suave...

Carla, on te veut!
_________________
--Lacarla
Carla entra dans la pièce, ses cheveux devant les yeux, habillée d' une chemise blanche en laine grossière et de braies noires déchirées. Elle salua tout le monde, agitant sa main pâle avec lenteur et détachement, se tourna vers la demoiselle et lui dit, de sa voix puissante...

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,
Elles passent en un instant comme fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux
Pourtant quelqu'un m'a dit...


Que tu m'aimais encore,
C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serait ce possible alors ?
(*)

Elle toussota, afin de reprendre son souffle , et affirma...

J'aime chanter. Et j'aime les tentes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Voulez-vous me faire confiance?

Elle sourit vaguement à la cliente,soupirant un peu à l'idée de travailler...Sans être payée, le patron de la Boutique étant assez avare!

(* "Quelqu'un m'a dit", Carla Bruni.)
Prunille
Guerre finie.
Enfin... "Guerre".
Du coup, elle voit du noir, du blanc, du rouge.
Envie de créer...

Pousser la porte de la boutique, intacte.
Souffler sur les moutons de poussière...
Avant de créer, un brin de ménage s'impose.
Ôter le mantel grimaudois qui ne la quitte plus, le déposer délicatement sur le fauteuil, derrière le comptoir, et nouer un petit tablier blanc à sa taille.

Un balai, une serpillère, un seau d'eau et du savon de Marseille...
La presque fée du logis se met au travail.
Et chanter d'une voix douce :


Parlez-moi d'amour,
Redites-moi des choses tendres.
Votre beau discours,
Mon cœur n'est pas las de l'entendre.
Pourvu que toujours
Vous répétiez ces mots suprêmes:
Je vous aime.


Tourbillonner en faisant voler ses jupes, et la poussière.
Et puis une fois que cette dernière fut déplacée dans les coins, et qu'elle eut fichu de l'eau savonneuse partout, elle alla s'asseoir à sa table de travail, dans l'atelier, et se mit à dessiner.

_________________
Prunille
Et finalement, elle en était venue à se coudre une chemise de nuit, dans de la batiste blanche de Cambrai.
Coudre quelque chose pour soi-même n'est vraiment pas évident, surtout pour les retouches, et notre Prune avait grand mal à se décider quand à la hauteur de l'ourlet.
Et finalement, après s'être tortillée dans tous les sens pour essayer de prendre ses propres mesures, il lui était enfin venu à l'idée de les prendre directement sur sa robe.
Elle se promenait donc en chemise dans l'atelier traversé de courants d'air.
Boarf, elle avait bien survécu à une heure passée à faire le gisant dans la neige, alors...

Mais une fois l'œuvre terminée, et la robe terminée, tout bien considéré...
Cela lui paraissait affreusement banal.
Et il ne s'agissait plus d'être banale, non non non !
À présent qu'elle allait se marier, il ne fallait plus sous estimer le rôle de ce genre de vêtements...
Et avec cela, elle aurait plus l'air d'une mégère de quarante ans que d'une jeune mariée.
Alors...

Chanter !


Douce nuit, folle nuit !
Dans les cieux ! L'astre luit.
Le mariage annoncé s'accomplit
Ces amants sur la couche endormis,
C'est l'amour infini !


Et la Blonde de se mettre à rire, heureuse que personne ne puisse l'entendre débiter ses âneries.
Tonton était trop occupé à sa campagne électorale, et les couturières avaient été renvoyées dans leurs familles pour la Saint-Noël.

Donc, elle enlève les épingles qui lient les manches au corps de la chemise, et regarde les lambeaux de tissu choir au sol, sans aucune pitié.
Puis, toujours tournant sur elle-même et chantant, elle se saisit d'un rouleau de mousseline, et en taille deux nouvelles.
Oui, des manches ajourées, cela serait du meilleur effet.
Bien évidemment, il faut les faire très larges, et vaporeuses.
Une fois celles-ci accrochées...
Elle se recule, contemple, sourit.

Cela était déjà mieux.
Mais à présent elle devait s'attaquer au col.
Ce col montant qui n'allait décidément pas.
Non, mais elle avait eu une idée...
Il n'y aurait plus à proprement parler de col, et le haut de la chemise serait coulissant, sur un ruban de satin, qui se nouerait devant.
Ruban qui serait cyan, évidemment, mais hors de question de faire un joli petit nœud...
Quelque chose d'un peu brouillon serait du meilleur effet, et nettement moins Dadame.

Les ciseaux et les aiguilles se mettent au travail.
Et dès que ceci est terminé, il faut à présent défaire les épingles et tout assembler.

Le travail s'achève, elle sourit.
Oui, cela serait bien.
Vérifier qu'elle n'a oublié aucune épingle, et retourner à la boutique, sa chemise dans les mains.
Assise derrière le comptoir, espérant un éventuel client, elle brodait, par habitude plus que par nécessité, son initiale sur le devant, comme elle devait le faire au couvent...
Un "P" comme Prunille.

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Steiphens
20h à Aix.

Steiphens arrivat sur son fidèle destrier devant la maison Cianfarano. Il était très en colère. Il devait faire un duel avec Yueel en lice se soir à 18h. Mais le cureton ne se présentat pas. Le guerrier après avoir attendu un quart d'heure décidat d'aller à l'église de Brignoles, en vain car les portes étaient closes et Yueel n'était point là. C'est pourquoi il parti au grand galot en direction de l'éventuelle cachette de se lâche.

Devant la maison donc, il descendit de sa monture. Fit quelques pas vers la demeure, releva la visière de son casque et criat du plus fort qu'il le pouvait :


Yueel!!! Yueeellll!!! Yueeellll!!! Yyyuuuuuueeeeeeeeeelllllllll!!!

Cela durant plusieurs longues minutes, en vain. Yueel ne sortait pas, enfin, s'il était là. Mais sinon où pouvait-il bien être?

Tiend du mouvement, Prunille et Gabcha regardent par la fenêtre... Le Brignolais furieux leurs dit :


Si Yueel est parmis vous, faites le sortir immédiatement s'il a un peu le sens de l'honneur! S'il n'est pas là, transmettez lui que je lui offre une seconde chance, vendredi même heure, même lieu! Je l'attend de pied ferme en lice à 18h! J'ai tout de même pas aiguiser ma lame pour rien!!!
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Prunille
Entendant que l'on hurlait comme un goret à l'extérieur, Prunille posa sa broderie sur laquelle elle s'abimait les yeux à la lueur de la bougie.
Mais il fallait que cela soit terminé avant le soir, puisqu'elle devait retourner en Arles.
Elle était donc seule, et poussa la porte close de la boutique pour voir quel était le porc que l'on égorgeait.
Et qui, visiblement, en avait après son frère.
Tiens, elle ne s'était guère trompée dans sa comparaison.
C'était Steiphens qui faisait le pied de grue sur le pas de la porte.


Si Yueel est parmis vous, faites le sortir immédiatement s'il a un peu le sens de l'honneur! S'il n'est pas là, transmettez lui que je lui offre une seconde chance, vendredi même heure, même lieu! Je l'attend de pied ferme en lice à 18h! J'ai tout de même pas aiguiser ma lame pour rien!!!

Porte qu'elle ouvre, les poings sur les hanches.

Premièrement, Yueel n'a rien à faire dans une maison de couture.
Deuxièmement, comme on vous l'a déjà dit et répété, un prêtre ne peut faire usage d'armes, repassez donc plus tard.


Demi-tour, claquer la porte et la verrouiller.
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Steiphens
Rit fortement. Puis criat de tel manière à se faire entendre de l'intérieur.

Damoiselle Prunille, voici une nouvelle fois un exemple de l'hospitalitée légendaire de votre famille.

Premier contre argument, c'est peut-être une boutique de tisserand mais il est de votre famille. Ne viend t'il donc jamais rendre visite aux gens de son sang? Il est pire que je le pensait donc.

Second contre argument, il est prêtre et alors? C'est un homme non? Tout comme n'importe qui d'autre. Sinon je pourrais dire que je ne suis qu'un amuseur publique et que je ne puisse que me battre avec des blagues de niveau médiocre et avec des tours de jonglerie rudimentaire. La réalité est tout autre.

Il ne pourra pas se cacher éternellement derrière sa fonction éclésiastique. Il l'as déjà trop fait dans le passer. Dégnerait-il au moins se présenter en lice? Venir en homme d'honneur et s'il ne désire pas se battre il peut toujours dire un mot, un seul... Il suffit de dire "pitié" et le combat n'as pas lieu. Une nouvelle fois, la véritée est tout autre. Il n'a pas l'honneur et les couilles de venir. Si c'est sa être Provençal, je suis heureux de dire que je ne le suis guère et j'espère qu'Aristote lui pardonne.

Enfin soit, Damoiselle, j'espère que vous lui transmetterez le message, il n'y aura pas de troisième invitation...

A bonne entendeur salut Damoiselle Prunille et bonne soirée.


Steiphens n'attendais pas de réponse. Il grimpa sur son cheval et parti comme il était venu.
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Denissov
Se promener, parcourir rue et ruelles quasi désertées par les provençaux et pour cause, quel froid !
Sa nature faisait que cela ne le jamais pas, ou tout du moins pas trop et puis cela lui permettait de découvrir la capitale de façon tranquille sans le ramdam qui devait habituellement l'animer.

Des vociférations attirèrent son attention, que se passaient-ils ? Ni une ni deux, il prit son courage à demain (ce qui était bien trop vu qu'il pouvait parfaitement tenir entre le pouce et l'index) et se dirigea vers l'endroit d'où provenaient les cris, peut-être était ce une quelconque princesse en détresse à sauver de l'attaque de vils brigands, qui sait ?

Il fût rapidement sur place et Ô déception ! Nulle princesse ici, seulement un gaillard qui semblait passablement éméché (à moins que le froid ait eu pour effet de geler son cerveau démuni?), Deni puis comprendre quelques bribes de ses propos, il réclamait pouvoir se battre avec ... un curé, il parlait aussi -et très élégamment- de couilles et d'honneur. Mais était-ce avoir de l'honneur que de vouloir s'attaquer à un serviteur du Très-Haut ? Denissov en doutait un peu.

Il n'eut le temps de s'adresser de l'ivrogne pour lui conseiller de retourner chez lui décuver tranquillement que celui-ci fini sa tirade est parti de lui-même .


Et dans un élan de cœur de lancer à l'intention du cavalier fuyard:
Bon vent !

Pourquoi avoir fait ça ? Aucune idée.

Il entreprit alors de poursuivre son excursion empruntant la même direction que le fol en essayant de poser ses pieds exactement là où la monture avait elle-même posé ses ferrés sabots, retombant ainsi en enfance...
Gabcha
Des ruelles d’Aix désertes.
Une voix d’ivrogne, au loin.
Des pas assourdis par la neige…Peut-être un enfant…
Et Gabcha de Cianfarano, dans son mantel en renard argenté, revenant du Conseil Comtal et se dirigeant vers sa maison de couture.

La vie du patriarche, ces derniers temps, devenait de plus en plus intense.
Une respiration saccadée.
De la ponctuation à en perdre la tête.
Des phrases courtes.

Tousser.
Avoir la nausée.
Peur de mal faire.
De ne plus être.

Fermer les yeux
Penser à son Autre si pudique, et si Beau.
L’aimer encore et encore.
Et…

Entrer dans le havre de paix.
S’éclaircir la voix.
Et s’entendre murmurer…


Prunille. J’aimerais tellement que tu m’habilles simplement.
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Prunille
Le gêneur parti, elle était retournée broder.
Peu de temps, puisque bientôt la clé tourna dans la serrure, et Gabcha entra dans le sanctuaire de l'élégance.
Sourire qui se peint sur le visage de la Blonde.
Sourire doux, presque maternel.
Elle sait que ces deux prochains mois seront éprouvants pour son oncle, elle se devra d'être là pour le soutenir.
Encore un Cianfarano qui vendait son âme à la politique...
Il n'en restait plus beaucoup que cette succube devait séduire.

Tendre l'oreille pour entendre sa requête...


Prunille. J’aimerais tellement que tu m’habilles simplement.


Simplement ?
Mot qu'elle avait peu l'habitude d'entendre dans la bouche de Gabcha.
Surtout pour parler de l'habiller, lui.
Il commençait fort, ce conseil.
Elle se lève, et va l'embrasser chastement, sur le front.
Puis, sur le ton de la plaisanterie, comme si elle s'adressait à un client :


Fort bien, messire de Cianfarano, je me mets tout de suite au travail.
Mais auparavant, désirez-vous un verre de Pessac ?


Elle sourit, et virevolte près du coffre à alcools.
Toujours chantonnant, entre ses dents, car à cet instant précis rien ne pouvait entraver sa bonne humeur.

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Gabcha
Oh oui, Un Pessac. Mon Royaume pour un verre issu de l'héritage fragrancien. Sais-tu que nous disposons encore de 4000 bouteilles ...Rien que pour la cuvée de l'année 1422! C'est magistral.

Sourire devant la bienveillance du Chaton.
Elle sent.
Elle sait.
C'est une intuitive.


Accepter dès à présent de se laisser, pour la première fois, conduire sur les chemins de l'élégance par quelqu'un d'autre. Et lui affirmer, d'une voix plus forte désormais...

J'ai faim aussi!
De la soupe avec des gros croûtons? J'aime tremper mon pain dedans...
Ou alors de la viande saignante?
Du saumon?
Du caviar à la louche?
Des fraises! J'ai envie de fraises!


Et , ajouter dans un souffle...

Tout, sauf des champignons!
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