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[RP] Maison Cianfarano

Ladoce
Ladoce tournait sur elle même .... riant telle une enfant

Divine, tu es divine...Prends ton "Voms" et brandis le!

Elle s'exécuta ... tout en regardant les autres et riant...puis s'arrêta net, se rendant compte qu'elle était sortie de son sérieux habituel

ahlala, ça fait du bien un peu de distraction...s'il est possible de me l'emballer, merci Gab, vraiment, une pure merveille!

Puis tout en filant à la cabine pour se changer à l'abri des regards indiscrets, elle lui cria....

Combien? dis moi, ton prix sera le mien....
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Gabcha
Gabcha réfléchit au prix...Le tissu, la main d'oeuvre, la griffe, les frais en chandelles et en rethyrighettes, les dessins, la transpiration...Multiplia le tout par trois et affirma...

68300 deniers, soit 683 écus.
Mais, comme nous sommes le jour de l'ouverture, nous t'offrons une réduction ...La somme à payer est donc de 100 écus. Le "Voms" est gratuit, bien évidemment.


Il prit son mantel blanc, l'enfila et décréta...

Pendant que Zorane prend soin de Messire Alidor, et que Prunille encaisse , je vais aller me promener. J'ai une Collection d'Oeuvres d'Art à compléter à Apt, dans la Galerie de Monseigneur Richelieu.
Prupru, tu t'occupes de la fermeture! Et demain après midi, je serai présent dans la Boutique...


Il salua tout le monde, et sortit de la Maison. Heureux du travail accompli.
Prunille
Prunille, qui se sentait de plus en plus invisible au fur et à mesure que les gens entraient dans la boutique (et passaient devant elle sans même la saluer, lui dire bonjour, la regarder, ou quoi que ce soit dans le genre) n'attendait qu'un signe de maestro Gaby, tandis qu'elle déposait les écus de Zorane dans la caisse.
Et c'était mieux qu'un signe. "Prupru, ferme la boutique". Ça n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde.

Se tournant vers le sieur qui imaginait Zozo travaillant ici, et lui hurlant qu'elle était une coquine (distingué, ma parole, dans un magasin de vêtements de luxe), et vers Zozo elle-même, elle leur déclara, d'une voix douce mais ferme :


Ce n'est pas que je vous mets dehors, les enfants, mais un peu quand même.
Messire, il faudra repasser plus tard pour votre robe. Le processus de fabrication d'une robe prend du temps, beaucoup de temps, et la nuit va bientôt tomber...


Puis direction Ladoce qui sortait de derrière le paravent, avec un sourire en prime...

Je vous emballe tout ça, et zou !
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Zorane

Il y a méprise Alidor, je ne travaille pas ici..
je ne suis que simple cliente...Cette maison est l'antre de Prunille que voici, et de Gabcha...


un peu décontenancée par le quiproquo...elle prit ces paquets...adressant un sourire triste à Prunille...

merci encore Prunille de ton travail remarquable ainsi que de celui de Gabcha...puis montrant les paquets...pas besoin de les faire livrer, je les prends avec moi...

enfin s'adressant à Ladoce...

je t'attends dehors bella...
Ladoce
Ladoce n'avait même pas eu le temps de dire au revoir à Gabcha .... elle se retourna vers Dame Prunille, la remercia et chercha les écus demandés dans sa bourse

Elle les lui tendit


Voilà...merci pour la remise si conséquente aussi. Je ne manquerais pas de diffuser autour de moi d'où vient cette robe.

Elle attendit que Prunille emballe la robe puis la salua

Alors bien le bonsoir à vous et au plaisir

Puis elle bisouilla chaleureusement Zozo et Ali

Je crois qu'il est temps pour nous de quitter les lieux
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Gabcha
Lundi 21 avril 1458.

Neptunael...Comment t'habiller? J'ai envie de te voir en noir. Car en ce jour , mes pensées sont sombres.
Tu vois, ma distinguée inconnue...Je me suis promené dans les tavernes de Marseille...Pas de poésie. Pas de Féérie. Pas de rires. Pas d'intelligence. Rien que du vide. Et dire que mon Frère Rethy estimait que c'était la ville Lumière. Quel stupide, quel imbécile, quel aveugle!
Nael...Tu dois être belle, évidemment. Et tu es aimée. Double bonheur. Corps ferme, seins délicats , chevelure folle, teint immaculé, mains fines...Un hymne à la Sensualité.


Gabcha entra dans la Maison de Couture Cianfarano, continuant à parler tout haut. Il alluma quelques chandeliers, soupesa plusieurs étoffes...

Du Noir, du doré, de l'argenté. Car c'est important, les sous. C'est la nouvelle religion en notre Cité Phocéenne... Aristote non. La spéculation, oui. La peur du Très Haut? Nenni! Le pain à 7 écus? Oufti.

Ah, Neptunael...Je vais sculpter ton corps en utilisant la soie, en priant le Ciel que jamais il ne se flétrisse. Il faut crever jeune, ma petiote, très jeune. Les rides, c'est bon pour les bourgeois.


Il dessina quelques modèles, déchira de rage tous les vélins, se dirigea vers son coffre à alcools , se versa un, puis deux, puis trois verres de liqueur forte. Il alluma une Rethyrighette, s'assit...Attendant Prunille, Alidor, une Marquise, un veau, une vache, un poulet, une poussière...De la Vie.
Alidor
Etant donné qu'Alidor était maintenant bien loin, à Draguignan pour être précis, avec ses soucis de défendre sa Provence contre l'envahisseur, il décida d'envoyer un pigeon à Gabcha ainsi qu'à Prunille.


Ma très chère Prunille, mon très cher Maître,
Je vous prie de bien vouloir m'excuser l'autre soir, pour vous avoir visité si tard dans la soirée, juste avant la fermeture. Mes occupations sont telles qu'il m'était impossible de faire autrement.
Sachez cependant que je vous apprécie tous les deux pour votre compétence, votre talent, votre savoir faire.
Comme militaire et cultivateur, je ne suis guère à l'aise dans un magasin tel que le votre. Mais tout être humain à droit aux respect et à l'honneur.
Je me bats actuellement pour notre liberté à tous, loin de chez moi, pour nous débarasser définitivement de l'envahisseur.
Prenez tout votre temps, le temps qu'il faudra pour confectionner cette robe que ma compagne portera fièrement. Afin de vous faciliter peut être un peu la tache, je pourrais vous la décrire comme n'étant pas très grande, mais très féminine, mince, le teint plutôt basané d'une très jolie Marseillaise, et aimée par son époux qui vous expédie ce message.

Signé : Alidor de Brivioulle, ex Sergent de l'Ost, meunier et cultivateur.

_________________
Prunille
Morning has come.
Elle s'était réveillée de ses quelques heures de sommeil.
Avait enfilé n'importe quoi, ne songeant absolument pas au fait d'être élégante ou non.
Un jaune jurait atrocement avec un orange, elle n'en avait cure, et ne vit rien en se regardant dans le miroir.
Rien.
Rien d'autre qu'une pauvre fille trop fatiguée pour avoir envie de faire autre chose que dormir.
Elle avait veillé son malade toute la nuit.

C'était du grand Prunille.
D'une humeur de cochon, les traits tirés, les yeux cernés et tout le toutim.

Et c'est en maugréant qu'elle poussa la porte de la boutique.
Machinalement, elle alla déposer une bise sur la joue d'oncle Gaby.
Et ne put s'empêcher de lâcher un :


Foutremerde, Tonton, tu pues la vinasse.

Et ce avant d'aller déposer son carnet à esquisses, sur lequel elle avait eu le temps de griffonner quelques idées avant que son malade ne lui tombe sur les bras, sur le comptoir.
Et sans plus réfléchir, elle s'affala sur une chaise.


Je vais être bonne à rien aujourd'hui.

Et de bailler, fort peu discrètement.
Un instant, elle lorgna sur le coffret à alcool resté ouvert...
Moui, non, pas de si bonne heure.
Et imperceptiblement, son regard glissa sur le chat qui roupillait...


Mortecouilles, j'sais pas c'que j'donnerais pour être une chatte.

Oui, en plus, quand elle était fatiguée, elle avait tendance à devenir vulgaire, ce qui était totalement anti-cianfaranesque.
_________________
Gabcha
Vinasse, Vinasse , ai- je une tronche de Vinasse, petite impertinente? Putentraille, c'est bien la première fois qu'on me parle sur ce ton! Allez me chercher à boire, Femme...Et vite...Que mes mains ne rendent pas vos fesses rouges et plates!

Gabcha , rose comme un bourgeon en période d'amour, vit entrer dans la boutique un gueux portant en sa puante main deux missives. Il le remercia en lui donnant un denier, le laissa repartir, ouvrit les vélins et commença à faire la lecture à voix haute...



Chère Demoiselle de Cianfarano et cher Messire Gabcha,

Je ne peux que vous remercier infiniment de votre talent.
La robe est absolument magnifique et me va à ravir.
Nul doute que certaines de mes connaissances vont en palir de jalousie.

J'ai énormément apprécié le petit cadeau supplémentaire.
Par contre, la culotte est un peu trop large pour moi et je l'ai offerte à une de mes jeunes saisonnières.
Qu'elle ne fut pas ma surprise, lorsque j'ai vu qu'elle s'en coiffait la tête, pensant innocemment qu'il s'agissait d'un nouveau modèle de chapeau venant de la capitale !
Lorsque je lui ai expliqué l'utilisation de ce vêtement, elle s'en est trouvée toute confuse, et nous en avons bien rit toutes les deux.

Sachez que j'ai l'intention prochainement d'organiser un déplacement sur Aix, accompagnée d'une amie, qui souhaite découvrir votre échoppe.

Je vous renouvelle mes remerciements, et vous disant à bientot,
Bien sincèrement
Mad de Forcalquier




Ma très chère Prunille, mon très cher Maître,
Je vous prie de bien vouloir m'excuser l'autre soir, pour vous avoir visité si tard dans la soirée, juste avant la fermeture. Mes occupations sont telles qu'il m'était impossible de faire autrement.
Sachez cependant que je vous apprécie tous les deux pour votre compétence, votre talent, votre savoir faire.
Comme militaire et cultivateur, je ne suis guère à l'aise dans un magasin tel que le votre. Mais tout être humain à droit aux respect et à l'honneur.
Je me bats actuellement pour notre liberté à tous, loin de chez moi, pour nous débarasser définitivement de l'envahisseur.
Prenez tout votre temps, le temps qu'il faudra pour confectionner cette robe que ma compagne portera fièrement. Afin de vous faciliter peut être un peu la tache, je pourrais vous la décrire comme n'étant pas très grande, mais très féminine, mince, le teint plutôt basané d'une très jolie Marseillaise, et aimée par son époux qui vous expédie ce message.

Signé : Alidor de Brivioulle, ex Sergent de l'Ost, meunier et cultivateur.


Il se tourna vers Prunille, et lui affirma...

Je vais répondre au Messire, toi à la Dame. Chacun son sexe de prédilection... Enfin, privilégié.

Il hésita sur les mots, puis conclut...

De toute façon, les hommes ne sont pas pour toi, Femme. Le Viril pue, comme le dit ton frère Yuyu.

Il prit une plume, de l'encre...Et commença son travail d'écriture...




Cher Messire Alidor,

Hier vous étiez comme la plaine,
Moi, je soufflais le mistral.
J'étais l'âme en peine,
Mes créations bancales...


Il regarda son poème...Archi nul...Hurla en direction de sa nièce...

Et mon verre, il arrive?

Et replongea le pif dans la lettre ...



Venez vite, volez, sautillez, devenez un pinson
Nous parlerons de votre sensuelle Belle,
Et ornerons son corps, foi de Gabcha et Prunelle,
De divins trésors...Mousseline à profusion...

Signé,

Votre dévoué Gabcha de Cianfarano.

PS: veuillez ne pas décéder lors des batailles futures...Ce n'est plus à la mode , merci.
RePS: je ne suis pas non plus spécialiste des boutiques de luxe...Mais j'ai appris à faire semblant. La blondasse est super snob...Courage, mon brave!
Prunille
Vinasse, Vinasse , ai- je une tronche de Vinasse, petite impertinente? Putentraille, c'est bien la première fois qu'on me parle sur ce ton! Allez me chercher à boire, Femme...Et vite...Que mes mains ne rendent pas vos fesses rouges et plates!

Seigneur...
Pinçant les lèvres pour s'empêcher de répondre (de la diplomatie, que diable !), elle préféra se saisir de la lettre qu'il lui tendait.
Écoutant d'une oreille les paroles de son oncle, elle jugea derechef préférable de ne rien répondre.
Le refoulement conduit à la sublimation, non ?

Bref, la lettre...
Trempant plume dans encrier, elle rédigea à la va-vite, n'essayant même pas de ne pas faire de fautes...
Même si la qualité de son orthographe s'était nettement améliorée.




Chère Mad de Forcalquier,

Je croit que votre lettre s'est perdue entre Forcalquier et Aix, ou alors mon oncle Gaby l'avais caché quelque part, car ce n'est qu'aujourdui que je la reçoit, et que je peut y répondre.
J'espère que votre employée aprécie ce cadeau... Et en fait bon usage !
Nous serons bien heureux de vous accueillir, ainsi que votre amie, lors de votre voyage à Aix.
Et je prie aussi Sainte Coco, patronnesse de la mode, pour que votre robe vous attire tous les compliments possibles et imaginables !

Bien a vous,



Et mon verre, il arrive?

Hem.
Hem hem.

Sublimation ou pas...
Ça en était trop.


Tu n'es pas boiteux, ni amputé d'une ou deux jambes, ni malade, donc tu peux te lever toi-même.
Je ne suis pas ici pour jouer ta boniche, oncle Gaby.


La voix était restée posée, mais la plume qu'elle tenait encore fermement dans son poing venait de se briser.
Maugréant, elle la planqua dans un tiroir, et le claqua bien en le refermant.


Je n'ai pas dormi de la nuit, j'aimerai bien un peu de considération.

Et puis les hommes seront pour moi si j'ai envie des hommes.
Ils puent pas tous, Yuyu il a dit.

_________________
Gabcha
Yuyu n'est pas une girouette, ma nièce. S'il dit que les hommes puent un jour, il ne va pas affirmer qu'ils sentent la rose le lendemain. Il te faudra le prendre comme exemple, et ...

Il soupira , se leva, prit sa lettre et celle de Prunille, ouvrit la porte de la Maison de Couture, repéra Robert la Gourmande dans la rue , lui tendit les deux missives en lui disant sobrement...

A la bonne adresse, et vite.


Rentré, il se versa un ènième verre d'alcool, rota un bon coup et hurla...

Et surtout, ne pas manquer d'honorer ton oncle, qui ne veut que ton bien.Tu es fatiguée? Quel bonheur! Sainte Coco aussi travaillait sans s'arrêter. Même vieille, elle lavait dans son petit bac les tissus de ses merveilles.
Prenons exemple sur elle!


Il alla vers l'atelier, et proclama...

Un Messire , Alidor, nous demande notre aide pour rendre sa Damoiselle encore plus belle qu'elle ne l'est. Alors, on va l'y aider... Sobriété, force , puissance...Saint Yves, Sainte Coco, Saint Christian vont nous donner des ailes. Je vais réinterpréter les braies, à toi les vertiges du flou.
Prunille
OUI MAIS MOI JE SUIS PAS VIEILLE !

Hein non, qu'elle était pas vieille ?
C'était son grand tracas du moment.
Elle avait peur que ses ovaires se ratatinent avant qu'elle ait eu le temps de se marier.
Parce que si elle se mariait pas, ça voudrait dire qu'elle serait une catin ou une nonne...
La prostitution ne lui semblait pas être un état digne d'elle-même, et disons qu'elle en avait suffisamment soupé, des nonnes.
Et à voir Gaby boire, et surtout à l'entendre roter, la frêle et délicate fut prise de nausées.
Un de ses héros qui venait de baisser cruellement dans son estime.

C'était plus qu'elle n'en pouvait supporter.


Sobriété, tu parles !
Tu es saoul comme une barrique !
Vertiges, pour l'instant, ne sont que dans ma tête.

Je reviendrai quand tu auras décuvé !
Et quand tu te seras excusé !


Attrapant ses cliques et ses claques, elle s'en alla, en claquant bien fort la porte de la boutique.
Passablement énervée, elle se dirigea jusqu'à une petite place, où était érigée une fontaine.
S'asseyant sur la margelle, elle ôta délicatement ses souliers, et plongea ses petits pieds dans l'eau, en prenant bien soin de ne pas mouiller sa bure.

Du calme, oh que oui.
Elle s'alluma une réthyghirette, et ferma les yeux.
Douce volupté, après les cris et les disputes.
Sortant son carnet et une mine de charbon, elle griffonnait.
Priant le Très-Haut, l'Aristote, le Christos, les archanges, les saints et les bienheureux et tout le toutim pour que son prince charmant débarque sur le champ et l'embarque sur son cheval blanc.
Et qu'il l'épouse.
Comme ça, ses ovaires, ils auraient pas le temps de se ratatiner.

_________________
Gabcha
Espèce de Cianfarano en rut! Tous les mêmes! C'est pour cette raison que nous n'avons plus le Marquisat Lordfearien, Saloperie! Et je ne m'excuserai pas, Vieille Blondasse!

Gabcha regarda la porte se fermer...

Et oisive en plus! Tu ne deviendras jamais rien de rien, tu ne regretteras rien, ni le bien qu'on te fera, ni le mal, tu n'es qu'une ...Qu'une

Il réfléchit...
Une bancale. Tu as raison de fuir dans la honte, Morue même pas portugaise!

Et d'ailleurs...

Et d'ailleurs...

Si tu ne reviens pas immédiatement, ton chat, je vais l'utiliser pour un col. Je vais t'égorger le minou!


Fier de sa dernière tirade, Gabcha se reversa un verre d'alcool. Il allait la dresser, la nigaude.

Miaou Miaou...Où elle est, la bêbête à pépé? Qui va se transformer en manchon?
Prunille
Les jambes dans l'eau de la fontaine, elle songeait.
Elle croyait oncle Gaby incapable de faire du mal à un pauvre être sans défenses, mais ivre, qui sait...
De toute façon, s'il faisait ça, elle irait jusqu'à la Madrague prévenir la vieille BB qu'il faisait du mal aux animaux.
Et la vieille BB, elle se fâcherait toute rouge, et oncle Gaby il aurait très peur !
Oui, enfin, ça impliquait qu'elle sacrifie son chat...
Le bien nommé Knaki, fidèle à son allure de saucisse à pattes.

Peut-être pas, quand même.

Souliers à la main, pour ne pas les mouiller, elle retourna sur ses pas, en direction de la boutique.
Et poussa délicatement la porte...
Tout doucement...


Miaou Miaou...Où elle est, la bêbête à pépé? Qui va se transformer en manchon?

Il y songeait sérieusement ?

MONSTRE !

Et sans plus songer aux conséquences de ses actes, lança une, puis deux chausses en direction de Gacha.

Tu oses t'en prendre à un pauvre animal sans défense !
Je suis peut-être une morue, mais toi tu n'es qu'un... Tu n'es qu'un cloporte !
Doublé d'un putois !


Elle chopa le minou au passage, et le serra dans ses bras.
Et alla, contre tout bon sens et toute considération stratégique, se replier dans un coin.


Tu n'es qu'un pauvre bourgeois crétin, dégarni et has been !


Et vlan.
_________________
Gabcha
Après avoir évité les deux chausses dans un mouvement corporel gracieux et poétique, Gabcha contemplait sa nièce, tenant dans ce qui lui servait de bras son petit minou...

Et de un, je ne bourgeonne pas, MOI MADAME. J'ai un teint lisse, rosé et délicat...Je ne suis pas un gros bouton à moi tout seul, espèce d'acnéique.

Et de deux, non, je ne suis pas une gredin. Ose t'en prendre à moi , Reine des Prés de la Bouse!

Et de trois , je ne suis pas dégarni des neurones...Si tu as envie de défendre les chattes, ne te gêne pas...Dans trois jours , ce seront tes suintantes jupes qui viendront pleurer à mes genoux.Miteuse, mitée, Minimale Prune au noyau de cerise en guise de cerveau.

Et de quatre...


Il se gratta la tête, ne comprenant pas le sens du mot prononcé par la dérivante coquille d'oeuf...

As? Ben? Il m'arrive de ramponner, et effectivement, j'ai de la chance. Hier, un brelan d'As avec le valet de coeur.

Il soupira...Regardant le félin. Oui, il aurait pu le créer, son joli manchon à pattes...

Depuis que tu présides l'Assemblée du Peuple, tu ne songes plus à la mode. Tu te lances dans la prostitution politique, gamine innocente. Tu ne veux même plus sacrifier ta bête ...Au nom de quoi? D'une utopie naturiste?

Naturelle?

Et tu te caches dans un coin, en plus...

Tu n'es...Tu n'es... qu'une...


Il tenta de trouver les mots...De ceux qui font mal...Et prononça l'injure suprême...

Une Arwenienne dahutisée en manque de Voms!

Et vlan.
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