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[RP] Maison Cianfarano

Prunille
La réthyghirette, qui jusque là avait plus ou moins bien résisté lui tomba du bec.
La blondine se mit à trembler comme une feuille, et de ses yeux jaillit un torrent de larmes au débit presque plus impressionnant que celui d'un cours d'eau de montagne.
Il faut dire que trop, c'était trop.
Elle était même pas une Arwenienne dahutisée en manque de Voms, d'abord.

Et serrant sa boule de poils contre son cœur, elle se laissa glisser contre le mur, pour se retrouver assise par terre.
Et elle continuait à sangloter comme un veau.
(Quoi ? Un veau ça sanglote pas ? Z'allez pas faire les fines bouches, quand même ?!)


Je suis nuuuuuuuuuuuulle.
Yu il le dit et toi tu le dis...
Je veux mouriiiiiiiiiiiiiiir !

De toute façon ma vie elle est fichue !

J'suis un gros bouton catin de la politique et personne y m'aime.
J'suis... J'suis une arwenienne dahutisée...


Bruyamment, elle renifla, et s'essuya les yeux du coin de sa manche.

Tu crois qu'ils voudront bien me reprendre, au couvent ?
Sinon tant pis...
P'têtre que Roro il pourra me trouver du travail.

Promis je dirai à personne que je m'appelle Cianfarano.


Tragédienne ?
Noooooon !
Juste un peu...
Sur les bords.

Snif.

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Gabcha
Gabcha contempla sa nièce...Pauvre gamine...Il le savait intimement...La mode était le métier le plus rude qui soit sur terre...Ne voulant pas que sa Prunille finisse comme Saint Alexander, il s'approcha d'elle et lui dit...

Redresse toi, enfant. Non, tu n'es pas une Arwénienne dahutisée en manque de Voms...Les mots ont dépassé ma pensée.
Tu es parfois Santiagette.
De temps à autre Kikkaienne, et c'est un grand compliment.
Et toujours, sans même le vouloir, une vraie Cianfarano, délirante et cosmique.


Il la releva dans un mouvement quasi marquisal, supportant les lèches du minou monstrueux, et entonna l'hymne familial...

Le Gland est Maître du Chêne,
Il naît au milieu des torrents,
Je sens venir le printemps,
Cianfarano évite les peines.

Le raisin est Copain de L'instant,
Buvons son divin breuvage,
Et jouons avec courage
Dans la futilité du Moment.

Gloire à toi, Gai Napoli,
Ville fantasque de nos ancêtres,
Tu as ensemencé la Terre
De gouttes d'hystérie!


Puis, il lui murmura...

Je vais parler de toi à Riri. Il va te donner un titre. Il en attribue bien un à la joyeuse veuve de mon Frère Rethy...L'Yluxe... Une paresseuse ...Qui ne s'habille pas ici...Une super moche. Je la déteste, je la hais, cette teigne répugnante.

Il toussota, puis affirma...

Nous avons du travail...La Dame d'Alidor n'attend pas. Oeuvrons, oeuvrons en choeur , en coeur, encore et encore. La Beauté jaillira de nos doigts, Bella!
Milady
La maison Cianfarano... elle y était ! Nul doute qu'il n'y avait qu'ici qu'elle trouverait ce qu'elle cherchait, mais les cris qu'il lui semblait entendre la faisait douter. En même temps elle était Prévôt ; ne pas entrer alors que peut être des Cianfarano se faisaient égorger par quelques vils françoys, traitres ou autre, serait une erreur.

Elle entra donc, loin d'être rassurée, d'autant que les cris avaient cessés. C'en était peut être déjà fini...

Bon encore une fois elle avait dû dramatiser, tout semblait aller pour le mieux.


- Euh... bonjour ! J'ai cru comprendre que pour la mode, les créations, c'est ici que l'on se doit d'être.

Remarque totalement idiote de sa part... les croquis, les tissus et plus encore, les personnes présentes, tout en ce lieu montrait bien qu'elle était au bon endroit.

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Prunille
Relevée par Gaby, elle essuya ses yeux encore humide de sa manche, qui était à présent plus qu'humide, et tourna la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir.

- Euh... bonjour ! J'ai cru comprendre que pour la mode, les créations, c'est ici que l'on se doit d'être.

Mila !

Finies les larmes, elle déposa le chat sur le sol et courut embrasser son amie.

Quel bon vent t'amène ici, ma douce ?
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Milady
Mila fit une bise à Prunille et n'osa demander quelle peine lui avait rougis les yeux. Elle lui sourit.

- Ce qui m'amène ? Mais la mode bien sûr !!! puis plus bas, et même plus, j'ai besoin de tes services...

Voilà, en fait je vais me marier d'ici un mois, et j'ai besoin d'une robe pour l'occasion. Pour la couleur, je pensais au blanc, enfin une teinte claire qui reflète la lumière. Les lieux saints sont si sombres.... et ce doit être un jour de fête ! Plutôt quelque chose de simple, je préfère, avec la guerre, éviter d'en faire trop. Et..

Mila se tourna vers l'oncle de Prunille, elle lui sourit et se pencha vers son amie. Elle se mit à parler à voix basse en étant le plus discret possible afin, pas seulement de ne pas être entendue, mais aussi de ne pas être grossière et manquer de respect de façon visible.

Elle regrettait de ne pas avoir mis ses parole sous plis. Elle y avait d'ailleurs songé mais les écrits restent....

Elle la regarda ensuite, un peu mal à l'aise et guettant sa réaction.

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Prunille
Un mariage, quelle excellente idée !
Pas de prêt-à-porter pour la douce Mila, non non non !
Du sur mesure ou rien d'autre.
Elle lui murmura ensuite quelques douces paroles à l'oreille, ce qui la fait sourire tandis qu'elle retenait de faire éclater ses émotions au vu de tous.


Tu as frappé à la bonne porte, ma douce, je suis la femme de la situation !
J'serai invitée, au moins ?
Mais ne t'en fais pas, je vais te concocter une robe aux petits oignons.


S'emparant de son mètre-ruban, en un clin d'œil -expert, mouahaha- elle prit les mesures de Mila, et les nota soigneusement sur son petit carnet.

Assieds-toi et prends un verre de vin, cela ne devrait pas être long, j'ai une idée.

Mine de plomb en main, elle commença son croquis.
La forme de base serait celle d'un cône privé de son sommet.
Ce n'était pas des plus original, mais il fallait bien, pour les besoins de la cause...
Le col serait carré, et la taille marquée sous la poitrine.
Le long du décolleté, et en une large bande verticale allant de la poitrine jusqu'aux pieds, dans l'axe du visage et du cou, se trouveraient quelques broderies au fil d'argent très fin, et quelques perles.
Les manches seyantes, sauf au niveau du coude où elles formeraient une sorte de boule.

Se levant de sa table de travail, elle alla agiter son carnet sous le nez de Mila.


Que dis-tu de quelque chose dans cet esprit ?

Inquiète de sa réaction, elle se mordait la lèvre, et se balançait de gauche à droite.
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Milady
Et bien la force de la jeunesse semblait propice à l'inspiration. Prunille semblait très enjouée, tant qu'elle enchaînait ses propos de manière assez décousue.

Elle ne prit pas de verre de vin mais accepta avec joie de s'asseoir. Profitant que la jeune demoiselle -dont elle ne chassait pas la timidité lors de leur rencontre en Arles- se concentrait sur ses dessins, elle lui répondit.


Bien sur que tu seras invitée, comment en serait-il autrement ?


Quelques minutes s'écoulèrent avant que Prunille lui tende le croquis. Mila riait, elle ne voyait rien puisqu'elle agitait nerveusement le carnet sous ses yeux.

Calme-toi ! Comment puis-je voir ton travail si tu ne restes pas en place ?
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Gabcha
Gabcha salua avec courtoisie la dame qui venait d'entrer dans la Maison de Couture : rien de tel que le travail pour se remettre les idées en place et pour apporter à l’âme Calme, Sérénité et Harmonie. Galvanisé par l’énergie créatrice, il dessaoula rapidement…Pour constater au bout de quelques minutes qu’on n’avait pas besoin de lui. Se sentir étranger dans sa propre échoppe : un bonheur paradisiaque.
Il sortit de la pièce discrètement, se rendit dans l’Atelier central, et commença la robe de Neptunael. Alors que ses idées étaient plutôt noires, il choisit des tons vivants…Il se voulait minimaliste, il opta pour la féminité totale.
De temps en temps, il quittait ses tissus et le mannequin pour fumer une Réthyrighette, boire une tisane ou rêver de l' Amour, tout simplement. Ensuite, il se remettait à l’ouvrage, le cœur en paix. C’est en fin d’après-midi qu’il posa l’étole sur les épaules et la fleur dans les cheveux du modèle.



Assez fier de lui, il s’assit enfin près de la fenêtre qui donnait sur la cour intérieure. Se laissa baigner par les derniers rayons du soleil. Et s’endormit. La robe se nommait « Hommage à Brignoles ». Une nouvelle vie commençait.
Prunille
L'idiote Pruneau éclata de rire aux paroles de Mila.
Et lui mit le carnet dans les mains, c'était plus prudent.
Puis, munie de sa grosse voix (la bonne blague !), elle appela d'un vociférant :


Oncle Gabyyyyyyyyyyyy !

Ce afin que le Cianfaranamour vienne zieuter son cravail.
Elle savait déjà plus ou moins ce qu'elle allait entendre, mais voulait quand même en avoir confirmation.
Après tout, un Gabcha peut être plein de surprises !

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Alidor
Le temps d'une petite accalmie entre les armées de Provence et celles des Français, Alidor c'était octroyé quelques temps pour passer à la maison Cianfarano et demander des nouvelles de sa commande.

D'un pas ferme et quelque peu pressé il entra dans la boutique et demanda Maître Gabcha.

Il tomba nez à nez avec Prunille.


Bonjour chère dame, auriez-vous la bonté de prévenir Maître Gabcha qu'Alidor de Brivioulle, désire le voir au sujet d'une commande. Dites lui aussi que je suis un peu....... pressé !

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Milady
Mila salua l'homme qui entrait d'un signe de tête, prit le carnet tendu par Prunille et regarda attentivement le croquis pendant que la demoiselle s'époumonait en appelant son oncle.

Il y avait un certain charme dans l'excentricité des lieux...

Son regard, figé sur le dessin de la robe, elle observait la coupe en premier lieu... Un sourire illumina son visage, elle se tourne vers Prunille.


C'est parfaaaaaaaaaaaaait ! Exactement ce qu'il fallait pour... enfin tu es géniale.

Elle se leva brusquement et la prit dans ses bras.

Tu me sauves la vie, tu le sais ? Mais tu as raison, attendons l'avis du maître des lieux.
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Gabcha
Gabcha s'éveilla . Du bruit. Du désordre. Des cris. De la joie surtout semblait provenir de la Boutique. Il se leva, s'étira un peu, et se dirigea vers le centre névralgique de la Maison.

Il salua d'abord très courtoisement Alidor, et lui proclama...


La robe que vous avez commandée se trouve juste dans l' atelier. Je crois que j'ai vraiment réalisé une merveille. Allez la voir, et vous me direz si elle vous convient. Je me suis inspiré de Brignoles, de sa féérie, de ses couleurs et de la gaieté de ses habitants.

Ensuite, il se tourna vers les dames, sourit, prit le croquis, le détailla, et conclut...

Je ne suis généralement pas partisan des broderies, qui fatiguent l'oeil. Mais ici, elles sont utiles,car elle mettent en valeur la poitrine et la silhouette de Notre Mila.
J'aime vraiment la forme générale. L'allure. La perfection et l'architecture des lignes. Mon seul léger reproche se situe au niveau des coudes. Ne pourrions- nous pas laisser le tissu s'évaser, plutôt que de voir ces deux boules au niveau des articulations?
Prunille
Des manches évasées ?
Ça ne fait pas un peu trop d'évasion ?
La robe est déjà bien large...
Mais bon, j'avoue que les boules n'étaient pas forcément nécessaires.
Qu'en dis-tu, Mila ?


Puis, discrètement, elle se pencha pour murmurer à l'oreille du Gabcha.

Et pssssht, et psssht, et pshhht ...
Les mesures sont sur mon carnet, dans ma besace.
Il va falloir laisser éclater notre créativité en une œuvre digne des dieux de l'olympe !


Un sourire, et un clin d'œil pour Gaby, avant de retourner à sa Mila.

Je démarre tout de suite la confection ?
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Gabcha
Alors, entrons dans un compromis exemplaire. Inventons les boules évasées. Je m'explique...La boule initiale, qui ressemble à la lune, sera aplatie dans le bas, suivant ainsi la gestuelle de notre ...

De notre future mariée?


Gabcha se tourna vers Mila et lui souffla...

Je n'étais point au courant. Je vous félicite vraiment. Qui est le nom de l'heureux élu? C'est un homme de goût. Moi qui avais posé votre doux visage dans la liste de mes prétendantes favorites, me voici proche de l' effondrement mélancolique.

Il prit la besace de Prunille, en sortit le carnet de mesures, et en profita pour demander...

Alidor? Comblé? En état d'extase?
Prunille, on doit faire la robe d'un tonneau, ou quoi?
Prunille
Prunille, on doit faire la robe d'un tonneau, ou quoi?

Stupeur et tremblements.

Un quoi ?
Tonneau ?
Mais non, Mila n'est pas un tonneau !
Je ne te permets pas !
C'est très... Mal élevé de dire ça, oncle Gaby, très mal élevé !


Poings sur les hanches, elle foudroyait le Gabcha du regard.
Certaine de ce qu'elle avançait.
Et furieuse, soit dit en passant.
Non, Mila n'était pas grosse !
Namého.
Cela viendrait bien assez tôt.
Comme, fatalement, les tempes de Gaby se dégarniraient.
Et elle finirait vieille fille, et dévorée par des bergers allemands.
Les chiens, hein, pas les gus.
Quoique.
Les Germains gardeurs de moutons auraient-ils une propension à l'anthropophagie ?

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