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[RP] Maison Cianfarano

Alidor
Alidor entra dans l’atelier du Maître et y vit la robe destinée à sa dulcinée grâce à une petite étiquette épinglée sur le corsage ou il était noté « Neptunael ».
Il fit le tour du mannequin sur lequel était posée la robe, la regardait par devant, par derrière, sur le côté….

Il était vraiment en extase devant ce travail de toute première qualité et devant ces tissus splendides. La petite dentelle autour du corsage, le jupon dépassant, les couleurs utilisées le laissait stupéfait et pantois.


Maître je suis réellement charmé par votre travail, cette robe va en étonner plus d’un. J’ai bien fait de suivre les conseils de votre nièce Zorane je crois. Sincèrement elle ira à merveille à mon épouse, elle en sera vraiment très surprise. J’en suis tout retourné !

Alidor sortait déjà sa bourse qui pendait a sa ceinture et demande à Gabcha

Maître je vois dois combien d’écus par un tel chef d’œuvre, vous allez me ruiner je crois !

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Gabcha
Voyons, Mila n'est point un tonneau...En revanche, les mensurations se trouvant dans ton cahier de mesures...Enfin Prunille...1mètre 70 , 70 centimètres de tour de poitrine, 70 centimètres de tour de taille...Ce n'est point possible. Il y a une erreur...

Tu le sais d'ailleurs très bien, ma nièce. J'habille toutes les tailles, et plus les femmes ont des formes, plus mon tissu est soyeux sur leur peau...Mais ici, c'est une planche. C'est monstrueux...On lui ajoute des poils, à ta greluche, et c'est le Baroùn Castor en personne.Qui est cette cliente abominable?


Gabcha se tourna vers l'élégant Alidor, l'écouta attentivement et lui dit...

Je vous remercie vraiment d'apprécier mon travail. Cette robe est le fruit d'un travail assidu...Comme vous le remarquez , j'ai utilisé de la couleur, chose rare ...Comme si je voulais célébrer l'amour que vous portez à votre dame.

Il cria en direction des ateliers...

Electra,Clermence, Carmen, veuillez mettre l'oeuvre dans un coffre léger, afin que le Messire ne se trouve pas trop encombré. Ajoutez le Voms!

Alidor , dans un mouvement gracieux, sortit sa bourse. Tout ému, Cianfarano lui chuchota...

J'ai du mal avec l'argent. J'ai honte d'en prendre à un guerrier téméraire et glorieux. En outre, les tissus appartenaient à mon Frère Rethy. Et bien...Disons 100 écus tout rond. J'espère que ce n'est pas trop cher...Sinon,je baisse le prix.
Prunille
1mètre 70 , 70 centimètres de tour de poitrine, 70 centimètres de tour de taille...Ce n'est point possible. Il y a une erreur...

En effet, oui !

Mais oui qu'il y a une erreur !
J'écris si mal que ça ?
Ou c'est parce que tu es miro ?

Remarque, ça, ça devrait se corriger avec l'âge...


Un sourire, et d'un pas dansant vint vérifier le contenu du carnet.

Maaaaaais non, tu vois.
Tour de poitrine, 92 !
94 pour le bassin, 68,4 pour la taille, et 92 pour les hanches.
Et effectivement, 1m70 pour la hauteur totale.


Elle fronça les sourcils...
Elle écrivait si mal que ça ?
Pourtant, elle faisait des efforts...
Les leçons, tout ça...
Elle avait parfois l'impression que tout était vain.
Enfin, en tout cas, elle ne faisait presque plus de fautes d'orthographe, et toc !


Et puis ne dis pas de mal de notre cliente, c'est une femme tout ce qu'il y a de plus respectable...
Une héroïne, je dirais même !

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Milady
Finalement elle se demandait si elle n'y connaissait pas plus en économie qu'en mode... Il faudrait qu'elle se souvienne de penser cela mais pas le dire. Yueel lui tomberait dessus sinon.

Cependant elle eut du mal à tout assimiler... tonneau... tonneau !? Elle baissa ses yeux un peu mal à l'aise se demandant si... non c'était trop tôt. Des poils.. Castor... une planche... abominable.

Et voilà elle délirait se voyant soudain avec des boules en poil de castor au niveau des coudes, et un tonneau autour de la taille. Quelle taille pour les planches... Serait-elle cerclée aussi ?

Pourtant le dessin ne montrait rien de cela. Elle commençait à douter du talent de Gabcha.


- Euh...

C'est tout ce qu'elle réussit à dire. Elle ne se sentait pas très bien d'un coup. Elle blêmit, sa tête tournait. La pièce semblait soudain plus lumineuse, trop lumineuse... Vacillante, elle heurta un verre de vin qui se brisa au sol...

- oh je... désolée...
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Alidor
Alidor pris fièrement possession de son colis que lui apportait Electra, une ouvrière de l'atelier de couture.

Avant de quitter le maison Cianfarano il s'adressa une fois encore à Maître Grabcha:


Voilà votre dû cher Maître pour votre travail et pour votre façon, j'y ai ajouté quelques écus pour votre personnel car ces braves dames de votre atelier le mérite amplement. Entre nous mon cher Maître, savez-vous qu'une épée neuve me coûte 220 écus, alors, une robe neuve et élégante pour ma délicieuse épouse peut bien valoir le même prix.

Tout heureux Alidor quitta l'échoppe en saluant bien bas Maître Grabcha, et son personnel. Une fois dehors, il cria encore :

A bientôt Maître !

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Gabcha
Je vous souhaite de tout coeur une bonne journée, Alidor. Qu'Aristote vous garde!

Gabcha referma la porte de la Maison de Couture, se reconcentra sur les mesures du carnet de Prunille et lui affirma...

Oui, j'ai parfois des problèmes de vue. Il faudra, ma petiote, écrire plus grand la prochaine fois...Une héroïne avec des mensurations aussi...Magistrales? Seigneur Très Haut, il doit s'agir de la tendre, fougueuse et somptueuse Eavan. Je ne la connais pas, mais tous les troubadours chantent ses louages...

Il fredonna...

Eavan, vent violent
D'amour et de Conquête!
Provençale toujours en Tête,
Pour défendre la veuve et son enfant.


Soudain, un verre de vin se brisa sur le sol...Dame Mila semblait soit subjuguée par la voix du Cianfarano...Soit proche de l'effondrement.
Il s'approcha d'elle et lui murmura...


Vous avez raison de vaciller, exquise Femelle. J'ai toujours exercé un effet monstrueux sur les Femmes de Goût. Asseyez vous...Je vais m'occuper de votre corps au bord de la transe ...

Il se dirigea vers son coffre , l'ouvrit, y déposa les 220 écus du Messire et dit...

J'ai du vin et un Fruit des Bois issu des promenades de mon frère Rethy. Pessac 1433 ou Champi 1444?
Prunille
Bim, verre brisé, et Cianfarano qui sursaute.
Un regard à Mila, plus blanche que sa future robe de mariée, visiblement pas dans son assiette.
Et Gaby qui proposait à boire...
Souriant, elle songea à ses propres réserves, et à la cave qu'elle projetait de se constituer.


Je sais que ce n'est pas à moi que tu le proposes, cher oncle, mais si tu débouches ton Pessac, j'en veux bien !

Passant à côté de Gaby pour aller fouiller son escarcelle, elle lui dit au passage :

Et non, il ne s'agit pas d'Eavan.
C'est encore mieux.
Encore plus grand.
Encore plus orgasmique !


Seigneur, si Yu l'avait entendue, elle se serait fait tirer les oreilles.
D'ailleurs, l'idée que l'on puisse toucher à ses esgourdes la fit sourire.
Attrapant un rouleau de soie blanche, elle appela Carmen, et lui fourra dans les bras, avant d'aller s'enfermer dans l'atelier.


Je reviens dès que tout est prêt !
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Milady
Elle entendit un murmure. S'asseoir... oui elle le devait et ce qu'elle fit. Les propos de Gabcha, bien qu'il lui semblèrent venus de loin, ne purent l'empêcher de sourire.

"J'ai du vin et un Fruit des Bois issu des promenades de mon frère Rethy. Pessac 1433 ou Champi 1444?"


Du vin oui excellente idée en espérant qu'elle se détende elle venait de réprimer un sursaut en sentant la vie en elle reprendre le dessus.

- Hmm je gage que vous serez faire le meilleur choix je ne suis guère une professionnelle en œnologie malheureusement... dit-elle en souriant.

Sourire bref en entendant ensuite Prunille. La jeune femme commençait à oublier son séjour au couvent.


- Hmm Prunille je crois que tu t'égares de plus en plus du chemin qui t'a été tracé.
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Gabcha
En route pour le Pessac, tendre damoiselle...

Gabcha versa le divin contenu dans trois verres, en porta un à Prunille qui s'activait dans l'atelier, puis servit Mila . Son cristal à la main, il continua son propos...

Je suis heureux de voir enfin le rose revenir sur vos joues.

Il leva son vin, et proclama...

Longue vie à vous! A Marseille, on dit "Valeque" ...Soit "Vis et porte toi bien". A Brignoles, c'est "Ririque" ..."Ris doublement"...Chaque village à sa façon de fêter l'Existence.

Prunille est une Cianfarano, Dame. Elle s'écarte du Chemin, car son cerveau est oblique...C'est de famille. Mais sachez qu'elle tiendra son rang dans les activités officielles, les oeuvres aristotéliciennes... Certes, elle est parfois blonde...Mais moi aussi.Je crois que c'est pour cette raison que nous travaillons dans la mode.


Il songea à sa prochaine oeuvre et chuchota...

Et dire que Led Zeppelin, dite "Forte Poitrine et Coeur Vaillant", nous a commandé une tenue du soir...Quel bonheur!Quelles mensurations aussi!

Il la regarda en souriant, et affirma...

Vous êtes radieuse. L'amour donne des ailes, n'est-ce pas?
Milady
Elle prit le verre en souriant et sans oublier de le remercier. Elle aimait bien cette famille à n'en pas douter.

Et bien, je connaissais pour Marseille mais pas Brignoles alors Ririque !!

Portant le verre à ses lèvres elle écouta chaque mot qu'il prononçait. Il savait décrire les choses utilisant les bons mots... un artiste oui sans aucun doute, de la douceur et du caractère. Elle avait bien fait de venir.

Prunille... elle avait beaucoup d'affection pour elle...

Un sourire quand il lui parla de la prochaine création puis un compliment qui rajouta du rose à ses joues.


Oui l'amour donne des ailes et il emporte...
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Prunille
Depuis l'atelier, elle pouvait entendre toutes la conversation qui se tenait actuellement entre Mila et Gaby.
D'ailleurs, elle se promit de le gronder.
Namého, depuis quand le fait d'être blonde avait quelque chose à voir avec le milieu de la mode ?
Elle voulait bien admettre qu'elle était d'une extraordinaire beauté, plus irrationnelle encore du fait qu'elle était blonde, et pourtant purement Provençale.
Mais de là à dire qu'être blonde conditionnait tout un chacun à faire partie du milieu très select de la couture...
Non, elle ne voyait pas.

Toujours est-il que huit petites mains s'activaient sur la robe de Mila.
Les deux siennes, et celles des trois employées, au cas où vous n'auriez pas compris.
Pruneau s'occupait des finitions, les broderies, et tout le tralala.
Finalement, elle avait opté pour des manches moulées sur le bras de la belle future-mariée.
Plus de boule, ni d'évasion.
Point trop de dispersion, la forme originale de la robe était déjà bien assez accaparante pour le regard.
Nah.

Ayant jeté un dernier coup d'œil à sa création, elle sourit, et poussa le mannequin jusque dans la boutique.
Maudissant par la même occasion le type qui n'avait pas encore inventé les mannequins à roulettes.


Ferme les yeux, ma Mila !

Et zou, elle acheva de pousser son fardeau jusque devant la demoiselle.

Tu peux ouvrir...

Était venu l'instant de vérité.

La création de Prunille sera-t-elle à la hauteur des attentes de Mila ?
Vous le saurez dans le prochain épisode de "La Maison Cianfarano" !

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Milady
Elle ferme les yeux sans tricher. Elle avait appris dans son enfance que la surprise était plus agréable quand on ne trichait pas. Elle se demandait quand même à quoi allait ressembler la robe entre le croquis qu'elle avait vu et les discussions sur les tonneaux...

Enfin le principal serait, au-delà de la mode, qu'on ne voit rien...


Tu peux ouvrir...

Ses paupières se soulevèrent... Elle était juste subjuguée... Elle était venu dans un but précis et Prunille, non seulement avait réussi dans ce que Mila avait demandé mais en plus, la robe était belle.

Waou... je ne sais que dire. Elle est superbe !

La beauté dans sa simplicité, une coupe idéale pour ce qu'elle voulait, la matière semblait parfaite. Elle n'y connaissait pas grand chose mais elle aimait beaucoup cette robe et était heureuse de l'avoir commandé en ce lieu.

Mila prit Prunille dans ses bras, déposa un baiser sur son front en souriant.


Merci ! Tu me sauves...

Elle tournait autour de la robe pour en voir chaque détail. Puis se retournant vers les Cianfarano...


Je crois que c'est le moment de sortir des rêveries pour que je paie ce travail...
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Caillinette
Caillinette arriva devant la Maison Cianfarano. Depuis le temps qu'elle en entendait parler, voila une occasion pour s'y rendre. En effet, elle avait de nouveaux projets et de nouvelles toilettes et voilages seraient les bienvenues dans sa nouvelle vie.

Entrant dans les lieux, un sourire vint se dessiner sur son visage. Un tel lieux est digne des Cianfarano. Elle patienta regardant les multiples toiles et voilages, des tissus des meilleurs laines de Provence et ailleurs.

Elle resta là pensive et émerveillée attendant d'être reçue...
Prunille
Je crois que c'est le moment de sortir des rêveries pour que je paie ce travail...

Ah, oui, payer, c'était toujours là que ça se compliquait.
Elle n'avait aucune idée de combien faire payer à Mila pour cette douceur qu'elle lui offrait.
Quand même...
Mila !
Celle qui lui avait offert une couverture alors qu'elle crevait de froid, et de faim...


Tu l'as déjà payé, sans le savoir, ma douce.
J'ai toujours ta couverture.
D'ailleurs je crois qu'un jour elle deviendra une relique.


Un sourire, et elle alla soigneusement emballer la robe.
La porte s'ouvrit, la clochette tinta, et Pruneau eut la joie de voir entrer Cailli.


Je me disais aussi, ça sent le Sabran !
Comment va la belle Caillinette ?

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Milady
La couverture... elle avait oublié et à présent ça lui revenait. Un sourire aux lèvres elle revit Prunille tremblant les pieds près de l'âtre dans l'Arlésienne, douce taverne. Elle revit le trousseau de clefs qu'elle lui tendit pour une chambre de l'auberge.

Des armées étaient entrées en Provence et tuaient les voyageurs sur les routes. Miss et elle avaient décidés de ne plus laisser qui que ce soit quitter Arles en direction d'Avignon et d'offrir l'hospitalité aux voyageurs bloqués...

Prunille avait eu froid et faim... c'était l'hiver. Aujourd'hui le printemps et toujours cette guerre.

Elle lui sourit.


Je ne conteste pas. Je connais ton caractère et je crois que si j'insistais pour payer cela ne changerait rien.

Quant à la couverture... Es-tu sûre que ça vaille la peine de la garder encore ?


Elle entendit alors la porte, vit Cailli entrer et la salua.

Mila déposa un baiser sur la joue de Prunille et sortit la laissant à sa nouvelle commande. Elle ne savait pas qu'en partant, en emportant sa robe de mariée, celle confectionnée avec soin par son amie pour cacher sa grossesse mais aussi qu'elle soit belle, elle s'avançait vers une autre vie que celle qui semblait tracée pour elle.

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