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[RP] Entre deux portes, entre deux mondes, entre blondes

Armoria
Et allez. Elle l'avait refait. Où, quand ? Allez savoir... Si ceux qui l'entouraient, dans la tente de soins, le savaient, elle, elle ignorait que cette fois, c'était arrivé sur les remparts d'Arles, elle ignorait que c'était un 16 avril à l'aube que c'était arrivé. Elle n'avait ni froid ni mal. Elle n'avait pas peur, non plus.

Remarquez que les lieux lui étaient familiers, avec cette fois, au fond d'elle, une certitude qu'elle n'aurait jamais avoué en étant bien au chaud dans son enveloppe corporelle : elle avait appelé ce moment de ses voeux. Elle y avait toujours retrouvé Asterius, et à chaque fois, il lui avait tendu la main pour la ramener du côté de la vie. Depuis, il avait disparu : de quel côté serait-il, cette fois ? Elle savait que s'il se trouvait du côté de la mort, lui qui seul avait réussi à la faire revenir... Elle le suivrait. Parce que là, enfin, ils se retrouveraient, et rien ne se mettrait jamais plus entre eux, ni les aléas de la vie, ni la froide indifférence du devoir.

Réunis, à jamais.

En avait-elle envie ? Elle en était arrivée à ce point où l'âme hésite et fait le tour des possibles. Là où l'esprit ne se joue plus de tours de passe-passe. Oui, elle en avait envie. Envie qu'il soit mort, envie d'être enfin de nouveau à ses côtés. Le reste ? Quelle importance ? Qu'est-ce qui aurait bien pu compt...


Mère ? Où sommes-nous ?

L'esprit d'Armoria partit à tâtons. Et rencontra celui de sa fille.

Nous sommes... Là où se fait le choix, ma chérie. Ne crains rien, je suis là.

Force de l'esprit, qui à partir de rien parvint à se créer des bras pour serrer contre elle ce petit bout de femme. S'inventer des lèvres pour embrasser son front. Tout recréer, tout refaire.

Elles étaient là, la mère et la fille, l'une contre l'autre, les deux blondes de Bourgogne tombées sur les remparts d'Arles par une aube de belle victoire. Et qui n'en savaient rien.

Les voix ne se faisaient pas encore entendre, ni de l'au-delà, ni de la terre des vivants. Il était encore trop tôt, mais cela viendrait. Armoria le savait, cela viendrait.

Mais où était Asterius ?

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Fitzounette
[Magnifiques, Foutrement Nobles, mais surtout, presque Mortes.]

Même aux portes de l’autre monde, elle avait eu le droit à son accès VIP. Etrange quand même, elle pensait que dans l’au delà, chaque individu se valait. M’enfin, c’est vrai que le Très Haut l’avait choisie elle, et pas un autre, pour éclairer l’Anjou, et la guider… Grosse boulette ! Coller la fille du Stratège (sobriquet attribué ironiquement) chef suprême des armées d’Anjou, ça relevait soit de l’inconscience, soit du canular. Bah ouais, Dieu aussi pouvait être farceur.

Toujours est-il que cette nuit là, le 18 Avril, alors que l’armée d’Anjou montait à l’assaut des remparts de Craon pour libérer son bourg du joug de pendards Mainois, la Duchesse qui avait promis de rester à couvert, en bonne Angevine butée et caractérielle qu'elle est, était finalement montée en tête le long des échelles, et s’était lancée à corps perdu en direction de la Mairie. Ben ouais quoi, c’est elle qui commande, à la fin… Et ce petit être capricieux s’était fait cueillir en beauté par deux ennemis. Bang bang, ils l’avaient abattu.

Elle savait pertinemment c’qu’elle fichait là, c’n’était pas la première fois. Elle savait aussi qu’il faudrait se montrer patiente, même si c’était loin d’être sa plus grande qualité. On disait toujours que la vie, c’était bien foutu. Bah l'coma, pas tellement. Pas de valet pour apporter une collation, pas de dame de compagnie pour papoter niaisement. Rien, que dalle, nada. C’était juste noir. Et vide. Autant dire chiant à en mourir… A savoir si elle avait vraiment envie de trépasser, et quand elle pourrait faire LE choix.

Mais soudain, elle perçut des voix. Etait ce réelement des voix ? Non, puisque son esprit n’avait pas d’oreille. Disons plutôt des manifestations. Oh pinaise, elle n’était pas seule ! Allez, ne jouons pas les timides, se dit-elle, allons nous présenter, ce serait idiot de rester seule, là, dans ce trou paumé, alors qu’on pouvait avoir un peu de compagnie. La Blonde des bords de Maine volète donc joyeusement en direction de la provenance des émanations, se pose avec Grâce, et à son tour, tente de communiquer.


Y a quelquuuu’uuuuun ?
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Armoria
Tandis que son absence de mains calinait sa fille et faisait mille caresses sur l'absence de cheveux de celle-ci - pur esprits, certes, mais ô combien de façons de sentir et faire ressentir, hors des barrières tristement contraignantes et dépourvues d'imagination du corps ! - son absence d'oreille se tendait désespérément, attendant un signe, et surtout, l'appel de la voix tant chérie.

Là... Quelque chose approchait. Non, pas quelque chose, quelqu'un.


Ce n'est pas lui, songea-t-elle, déçue et attristée.

Ce n'est pas encore lui, répondit sa fille, laquelle, outre qu'elle connaissait à présent tout des pensées de sa mère, aurait deviné de qui il s'agissait, même si elles avaient encore été sur terre.

Quelqu'un que nous connaissons, tu crois ? Mais de quel côté ? La voix m'est familière... Nous sommes ici !

Elle entreprit de se composer une apparence, de façon à ressembler à l'enveloppe qu'elle avait laissée sur terre. L'espace d'un instant, elle songea que si l'arrivant(e) faisait partie de ses ennemis, il valait sans doute mieux rester dans l'anonymat des âmes. Puis, avec une absence de sourire, elle haussa, fataliste, son absence d'épaules.

Bah... Hostile, ami ou indifférent, aucune importance : l'on ne me peut faire mie icelieu que l'on ne m'aie déjà fait là en bas. Allons, ma chérie, rends-toi présentable.

Et le temps d'une pensée, au sommet de la nébulosité des âmes, se dessinèrent les deux visages.
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Fitzounette
[Allooooo ? C'est qui dans le téléphooooone ?]

C'était décidément compliqué de se mouvoir, d'avoir des sensations, quand on n'était finalement qu'un corps astral. On lui avait répondu, et elle trépignait (sans ses pieds) littéralement, cherchant un point d’ancrage, bateau ivre en quête d’une âme amie, d’un contact, même spectral. Elle se concentre (c’est une blonde, l’absence de cervelle ne l’handicape pas vraiment) et se hisse à la hauteur de ces autres.

Je… Quel soulagement… J’ai crû que j’étais isolée… Brrr… Je…

Moment d’hésitation, elle tente elle aussi de focaliser ses particules pour arborer ce faciès poupin et joufflu qu’on lui connait. Pas évident, elle se voyait rarement, hormis de brefs regards dans des miroirs polis, et ne sait pas exactement ce qui pouvait transparaitre quand les gens posaient leur regard sur elle. Enfin parvenue à polariser ses électrons libres, et de nouveau vers ses compagnes. Ces visages, surtout celui de l’ainée…

Vous ? Attendez, je dois être en plein délire post traumatique… C’est le choc, c’est ça…
Ou alors j’ai du mal à cristalliser, et mes pseudos prunelles se jouent de moi…
Altesse ? Je veux dire… Armoria, c’est vous ?

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
--Chuichian.
L'avantage d'être décapité, c'est que jouer à la soule de l'autre côté du miroir est quand même un brin plus facile. Des pendus, des noyés, des enterrés ressuscité, y en a plein partout... de temps à autre il y a même ceux qui s'étouffent avec un bout de saucisson, mais alors des décapités, ça c'est plutôt rare.

Se promenant de nuage en nuage, se prélassant dans son cocon de coton, le Chian, profitait de la vie après la mort. Il aurait du suivre les enseignements religieux avec plus d'attention: les curés ont raison!
Le seul ennui du paradis, c'est justement cela, l'ennui. Des nouveaux? Y en a souvent, en ce moment ils quittaient la terre ensoleillée de Provence à destination des cieux. Pas terrible comme arrivage. Ils faisaient penser aux bout de bois qui s'échouent sur le rivage balancés au rythme des vagues.


C'est donc un jour de grand soleil, au dessus des nuages, il est rarement masqué, sauf en période d'éclipse... il devra interroger Aristote à ce sujet d'ailleurs. Des bruits couraient que c'était la tête du maitre des lieux qui enflaient à tel point qu'elle masquait la tâche lumineuse accroché au plafond mais le Chian voulait en avoir le coeur net.
C'est donc un jour comme les autres que le Chian se promenant non loin des portes du paradis, entendit une voix.


Tiens? Une nouvelle. Bonne nouvelle! Cela manque de femme par ici.

Il aurait pu repartir comme il était venu, mais le son venait d'une voix lui rappelant celle qu'autrefois l'on surnommait "l'hystérique d'Anjou".
Arf, si la racaille Angevine venait à se pointer au Paradis en plus grand nombre, cela allait vite devenir un enfer.
Croisant les doigts, il espéra ardemment qu'elle repartirait dans l'autre sens.
C'est alors qu'une voix répondit.


C'est agité par ici sacrebleu!

L'ennui éternel du paradis fut troublé par une nouvelle voix. Et celle là, Chuichian la connaissait.
Il délaissa son bout de paradis et franchit les grandes portes pour se pointer auprès des nouvelles arrivantes.


Tu t'es encore cassé un ongle?
--Sex.ctoplasm.


Elle avait recommencé.. Et Elle les avait embarquées dans l'endroit qu'elle détestait le plus au monde bien avant le fade Paradis Solaire. Et en plus de cela, elle s'était retrouvée loin d'Elle, son Autre, sa Moitié.. Auprès de Sa blonde qu'il fait bon, fait bon.. Mais qu'est ce qu'Elle était blonde celle-là.. Pas faute d'avoir hurlé à l'alerte rouge dans le cerveau ducale, rien, Elle n'avait rien voulu entendre, et à cause de son entêtement, elle se retrouvait de nouveau là.

Contrairement aux autres, être un corps astral ne la dérange pas, plus, on s'habitue, on s'oublie, combien de temps depuis sa mort ? Aucune idée, elle suivait l'évolution de la vie en suivant l'évolution de Fitzy, et manque de bol pour elle, Fitzy était au seuil de la mort, avouez que ça pose problème quand même, et il en était hors de question pour la Garce, tout simplement. Alors tout le corps astral blond se tendit vers une essence de vie angevine, pire buse, et enfin, la voix chérie se fit entendre, à laquelle répondit la voix rauque de la Garce Alençonnaise.


Fitzounette de Dénéré-Penthièvre, qu'est-ce que t'as encore foutu, triple buse !?

Autrement dit "Salut, c'est re-moi que v'là", une autre présence inconnue qui se moque de son Autre, si elle avait encore un corps, pour sur qu'elle froncerait les sourcils.

Il accepte donc n'importe qui au Paradis ? Ari, Ari, Ari.. Faut vraiment que j'vienne te causer un de ces jours..

Oui, Aristote, son P'tit Ari comme elle aime à l'appeler, elle qui avait vidé ses anciennes réserves de tanches avec le Très-Haut lui-même au Castel Alençonnais. Nostalgie quand tu nous tiens, et en parlant de nostalgie, une autre voix connue se fait entendre, blonde, bourguignonne, princière.

Yop, Ton Altesse !

Quand on est mort, on ne s'embarrasse plus de principes, et déjà qu'elle ne le faisait pas de son vivant. Et le corps astral alençonnais de se rapprocher de l'angevin, vraies-fausses jumelles par delà la mort, à une différence près, le choix, on ne lui avait pas laissée à elle, alors la voix se fait caustique.

Sinon, Fitzy, tu comptes stagner ici longtemps ou bien ? On a des choses à faire encore. Plein. Toi surtout.

Ca c'est fait, suivant.
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Armoria
[Les limbes, c'est quatre blondes au mètre carré.]

A croire que comme les aimants, les blondes s'attirent. Tiens, en parlant de satyre... La porte côté sans-retour venait de s'ouvrir. Mais pour l'heure, l'attention d'Armoria était fixée sur leur imprévue et imprévisible compagne d'attente post-mortem.

Fitz ? Mais... Que diable faites-vous là ?

Elle eut à fournir un effort insensé : que l'on sache qu'à qui vient de mourir et n'a pas encore choisi son chemin, la mémoire est capricieuse, et ne révèle pas ou peu les événements les plus récents. Sagesse de dieu, qui dans sa miséricorde voulait empêcher que l'on revoie sa propre mort ? Perturbation chimique venue du corps charnel et qui persiste à envoyer des messages de même pas mort ? Allez savoir...

Toujours est-il qu'elle eut bien du mal à évoquer les derniers rapports reçus de France.


Oh... Craon, non ? Nous, c'est Arles.

Elle fronça le nez - oui, maintenant, elle en a un, suivez un peu, bon sang.

Et je ne sais même pas qui a gagné. Enfin, quoi qu'il en soit, oui, c'est moi. Enfin, je pense. Et ma fille, que vous connaissez... Votre chaperon.

Marmonnement de ladite, qui avait assez mal vécu cet épisode.

"Tu t'es encore cassé un ongle?"

Les éthérées attentions se tournèrent vers le nouvel arrivant. Armoria reconnut dans ces contours plus précis que les leurs - ah oui, quand on a choisi, on devient plus précis - l'apparence typique - ah, vous voyez ? Je vous l'avais bien dit - d'un véritable trépassé ayant pris un aller simple. Lequel aller simple se justifiait somme toute par la tête qu'il portait, non pas sur son cou, mais sous son bras, comme un jouteur fait avec son casque au sortir de la lice. De fait, elle regarda sous le bras du sieur pour savoir de qui il s'agissait.

Et hop, une autre blonde, l'élément indispensable à un carré. Surtout quand on est trois.


Bonté divine, c'est l'au-delà des Feudataires, ici, ou bien ?
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--Un_esprit_venu_de_loin
Un esprit venu de loin qui voguait ... s'oubliait ... s'était oublié. Limbe dans les limbes parmi les limbes. Passé oublié jusqu'à ce que ... une voix.

Nous sommes... Là où se fait le choix, ma chérie. Ne crains rien, je suis là.

Sa mère ? non ce n'était pas à cet esprit qu'on s'adressait. Effort pour se rapprocher. Une voix ... cette voix ... venu de loin de très loin de son arrivée en Flandres il y a tellement longtemps et souvenirs qui reviennent. Des souvenirs lointains de taverne.

Se rapprocher encore un peu un tout petit peu. Et la douce blondinette flamande observe les gens en souriant. Si si parce que ça peut sourire l'esprit d'une blondinette flamande. Elle écoute les gens, elle écoute ses souvenirs et ... timide n'ose intervenir.

Elle cherche le nom de la voix qu'elle a reconnu, ne se souvient pas vraiment du sien. A ... Armoria ... oui peut être mais à cette époque là elle n'était pas princesse ... point altesse à moins que sa mémoire ne lui fasse défaut.

Il est vrai que la douce demoiselle n'a plus vraiment de mémoire. Esprit traumatisé par une mort trop brutale pour vouloir se souvenir de quoique ce soit ...
Fitzounette
[Une Princesse, une Chaperonne, une Muse, et un Emmerdeur]

La Duduche fofolle et originale- hystérique diront certains jaloux, ouais ouais, toi, le vilain, je t'ai vu !- en reste bouche bée. Et comme elle est creuse, c’était une vision d’infini. Elle papillonne des paupières (jour-nuit-jour-nuit), avant de reprendre ses esprits.

Arles ? La Provence ? Mais je vous croyais Maire… Enfin… On dirait que c’est plus l’cas…

Elle plisse le front, elle ne peut pas l’éclairer quant à ses questionnements, puisqu’elle-même, trop préoccupée par la situation de l’Anjou, n’avait pas participé aux débats concernant la Provence chez les Feudataires. Les prunelles autrefois bleutées et à présent irisées se posent alors sur le doux minois de Loreleï. Elle rosit légèrement (oui, bon, faites un effort d'imagination...), se souvenant le vilain tour qu’elle lui avait joué avec Erik, alors qu’ils avaient échappé à l’attention de la jeune femme. Il parait qu’il n’est jamais trop tard pour se repentir et elle souffle, comme une môme prise en faute :

Ah oui, Loreleï, désolée pour la situation créée lors de notre dernière rencontre, je n’étais pas moi-même…

Soudain, un drôle de bonhomme sans tête se pointe et interpelle l’Altesse. C’est pas les portes de l’autre Royaume, c’est un vrai moulin… Elle ne se souvient pas de cette trogne, ça ne lui dit décidément rien. Elle n’a pas beaucoup de mémoire, et la plupart du temps, oublie très vite les gens qui ne l’intéressent pas. Elle ne réalise même pas que c’est un Poitevin.
De toute façon, sa fade présence est bien vite éclipsée par une apparition divine, une vision de rêve… Un ange… qui s’exprime comme une poissonnière. Sa muse, son autre, sa sœur jumelle. Et alors qu’elle la rabroue, Fitzy regarde Beli avec une infinie tendresse et une émotion non feinte.


Belialith d’Ypriex ! Cesse de me gronder ! Je t’aime !

Elle se jette sur elle, et sa présence vaporeuse s’enroule autour de la Séraphine :

Et je veux rester pour toujours avec toi ! Oui, restons tous ensemble pour la vie ! Euh... la mort !

Effectivement, l’on ne se souvient pas de tout, quand on est là. On n'est même pas soi même, une sorte de mièvrerie et de déni l'ont envahie.
On ne pense pas aux autres, à ces êtres chers qu’on a laissés. Pour que la transition soit moins douloureuse ?
Elle n’a même pas une pensée pour l’enfante qu’elle vient de mettre au monde…

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Neottie, incarné par Armoria
- Vous savez- que vous m'avez menti ?

Neottie était assise sur une sorte... enfin un truc indefinissable blanc. Peut-être un nuage. Elle ne savait pas. Elle parlait à une âme déguisée en grand escogriffe.

- Moi ??? Je vous ai menti ? IM-POS-SIBLE !!

Neottie fit un sourire en coin.

- Oui vous m'avez menti ! Vous m'avez dit quand je suis arrivée et que j'ai choisi la route vers la mort définitive que j'aurais un temps de latence fort court avant qu'on m'ouvre les portes du Paradis. D'ailleurs je n'ai pas compris pourquoi vous m'avez ajouté peut-être du Paradis, comme si je pouvais aller ailleurs. Bon cela fait une étermité que je suis là. Et je m'ennuie à périr. Bon je suis déjà morte donc cela ne devrait. En plus vous n'avez assuré que je n'aurais plus de désirs terrestres et vois que c'est faux. J'AI SOIF !!!

Le grand escogriffe sursauta

- Vous avez soif ?

L'Ex duchesse de Luserne se leva et avança, elle s'etait habituée à vivre dans cet apesanteur très pesante au début quand on y était pas accoutumé. Ex duchesse parce que là où elle était les titres n'existaient pas, du moins elle l'espérait. Neottie aspirait à être vraiment libre.

- Oui j'ai très soif. Remarquez que cela fait plusieurs jours que je n'ai pas bu, ni mangé et mon estomac se rappelle à mon souvenir. Je trouve que cela ne cadre pas avec ce que vous m'avez dit.

Le grand escogriffe se mit à se gratter le menton. Elle avait soif et faim, cela ne se pouvait quoique cela arrivait parfois, surtout chez les âmes rebelles qui ne voulaient pas quitter la Terre mais ce n'était pas le cas de cette femme qui d'ailleurs le tarabustait pour écourter son temps d'attente.

- Je ne sais quoi dire et... bon je vais voir si je vous trouve une chose à manger. Ne bougez pas d'ici !

Elle haussa les épaules, la grande rousse mais elle n'eut pas le loisir de répondre que l'autre s'etait volatilisé. Neottie soupira bruyamment et se rassit sur..le truc informe. Elle s'apprêtait à passer un long moment seule à s'ennuyer quand elle entendit des voix. Des voix ? mais cela faisait des jours qu'elle errait dans ce sas blanchâtre et elle n'avait rencontré personne sauf le grand escogriffe qui lui servait de gardien.
Elle se précipita vers les voix et eut la surprise de sa vie ?.. sa mort ? Heu.. la grande surprise quoi.


- ARMORIA !???!!
--Un_esprit_venu_de_loin


- ARMORIA !???!!

Ben ça ! c'est bien Armoria. Des souvenirs flamands plein la tête, la douce jeune femme s'approche et fait un effort pour essayer de ressembler à celle qu'elle a été ... qu'elle ... quelle ... qu'à elle ... Kaelle ! Depuis tout ce temps elle retrouve enfin son nom.

Elle l'avait oublié comme tout ce qui faisait elle. Timide face à ces gens important, elle s'approche doucement. Un sourire sur les lèvres. Et la blondinette de se porter à la hauteur d'Armoria.

Souvenirs de ses débuts, de l'aide qu'Armoria lui avait apportée ... de la tristesse de son départ. Mais que fait elle ici Armoria ? Ce n'est pas son heure. Elle a tant de choses à faire encore. Mais la vaporeuse blondinette sait bien que seule Armoria décidera. Alors elle s'approche et fait fit des convenances, après tout entre choses vaporeuses, plus de convenances ... si ? peut être que si. Bon ben un vous alors ...


Armoria ? c'est bien vous ? Je ne suis pas sure que vous vous rappelez de moi, c'est moi Kaelle ... Nous nous sommes croisées à mon arrivée en Flandres ... houla il y a longtemps. Il était alors question, quelques temps après mon arrivée de vous garder enfermer au conseil pour ne pas que vous partiez.

Et la blondinette de rougir ... elle en avait peut etre trop dit ... c'était peut être malpoli, mais elle sortait de l'état de chose vaporeuse sans non, à un état moins vaporeux et avec un nom. Alors curiosité oblige ...
--Sex.ctoplasm.


Et op, pas le temps de caser trois mots, de répondre à l’Altesse, de saluer les éventuels futurs arrivants qu’elle dut se re-matérialiser pour reprendre son enveloppe angélique et se retrouva avec un corps astral dans les pattes, force fut de la serrer contre elle, de répondre à sa tendresse excessive comme tout ce que faisait la Blonde des bords du Maine. Les mains de papillonner dans les boucles blondes qui n’étaient que brume, mais de le faire avec plaisir, parce que ça lui rappelait le bon vieux temps – que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître – et Dieu qu’il passait vite ce temps.

Je ne te gronde pas, je m’exprime !

Avouez qu’il y a quand même une sacrée ressemblance entre les deux cas de figures, mais Bélialith n’ayant jamais été douée pour la nuance, ce n’était pas morte qu’elle allait s’en encombrer, on est d’accord. Néanmoins, les bras blancs de l’ange de se resserrer autour du corps de l’éthérée, geste protecteur, inutile puisqu’elle était déjà morte.. Hey mais non ! Pas encore !

Je t’aime aussi ! Mais non, tu ne peux pas rester ici ! Tu .. On doit retourner en bas ! Je resterai avec toi, toujours, mais pense à la crevette, Fitzy ! Pense à ma nièce ! Qu’est-ce que son père lui dira ? Ta mère a baissé les bras ? Butée par un empaffé de Mainois à deux deniers de mon cul ! T’es encore plus baisée que je le pense si tu fais ça ! Et j’te jure que foi de .. Blonde, si tu fais ça .. Plus jamais, je viens te tenir compagnie quand tu t’ennuies ! Jamais ! Jamais ! J’irai hanter quelqu’un d’autre !

Instant d’hésitation.. L’argument ultime qu’elle jeta à la ronde pour tous, comme pour les convaincre de revenir sur terre.

En plus, y a pas une seule ‘tanche au Paradis .. Que dal ! Rien pour se rincer le gosier ! On a même plus soif, t’imagines le délire, un peu ?

Et le frisson d’horreur de couler dans le dos de l’ange jusqu’à en faire frissonner les ailes, combien de fois avait-elle protesté auprès du Très-Haut pour qu’il lui rendit cette faculté, avoir soif et contenter cette soif. Elle avait du redescendre sur Terre sous le prétexte fallacieux de servir de conscience à la petite Reyne de l’Anjou, mon cul oui ! Elle en profitait pour tiser ce que tisait l’Angevine. Et soudain, la mine peu amène de la Garce de se tourner vers la Princesse, sourire en coin.

Boarf. C’est moins amusant que les Feudataires, et y a même pas de Poussin ou de Chat à faire chier, alors .. Voyez qu’on est bien mieux en bas.
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Armoria
Douce voix filiale à la maternelle oreille.

Mère ? Vous en connaissez encore beaucoup, des gens, dans le coin ?

Oh oui... Entre ceux que je n'ai pas regrettés et ceux qui me manquent, beaucoup... Et si la porte vers le soleil et le lune ouvre en plein, nous allons être serrés comme des harengs dans un tonneau, ma chérie.

Un effort pour les souvenirs les plus récents, encore une fois, et les plus anciens, même fugaces, qui revenaient comme si venant tout juste de se produire.

Tiens, là, tu vois, c'est Kaelle... La mie de cher vieux Radek : ils ont parcouru les Flandres je ne sais combien de fois. Et la rousse, là-bas, se nomme... Neottie. Tiens, mais Neottie, vous êtes toujours en transit ? Vous n'avez pas fait votre choix ?

Et là... Ce fut le drame. La terrible révélation.

Pas de bouteille ? Même pas un Nuits Saint George ou un Corton-Charlemagne ? Mortec... Ahem.

Jurer si près de la porte... Non non. Avec sa déveine, le Très-Haut allait justement passer dans le coin.

Pas de soif non plus ? C'est fâcheux. Quoique maintenant que vous le dites, effectivement...

Le... la... Enfin l'escogriffe qui était passé s'occuper de Neottie refaisait un tour, passablement perplexe. Elle le saisit au passage.

Dites... Un grand brun vêtu de bordeaux, avec une canne, et qui boîte... Vous ne l'avez pas vu, hein ? Vous ne le connaissez pas, n'est-ce pas ?

Elle se tourna de nouveau vers sa fille. Pas facile, en fait, un esprit éthéré : les idées passaient sans cesse du coq à l'âne faute de barrières.

Mais au fait, qu'est-ce que tu fais encore là, toi, hmmm ? Tu vas me faire le plaisir de redescendre, mademoiselle ma fille, et au galop, encore ! Alors quoi ? On a à peine commencé sa vie, et on hésite à choisir sa porte ? Ah non, alors !

Pas sans vous, mère.

La peste soit de l'entêtement... De l'entêtement... Oui, bon, de l'entêtement familial.

Moi, je dois attendre. Je ne sais toujours pas où il est. Et toi, tu dois retourner t'occuper d'Aimée. Qui le fera, sinon ?

Son père le fera, mère. Aimée est revenue en Bourgogne, vous le savez bien. Mère, s'il était mort, il serait déjà venu vous voir : regardez ces gens qui ont reconnu votre voix ! Moi, je ne pars pas sans vous.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--Un_esprit_venu_de_loin


Esprit vaporeux qui s'évapore vers ses souvenirs de voyage et le beau brun. Brun, il était bien brun ? Oui. Enfin ... peut être ... pas graves. Le beau forgeron ...

Souvenirs de doux moments de voyages, de pauses dans les buissons de tavernes, de moments fous ... vapeur qui rougit doucement.

Ainsi Armoria à une fille. Une très grande fille ! Kaelle comprend l'enfant qui ne veut partir sans sa mère. Elle se rapproche doucement, ose cette fois le tutoiement.


Armoria, ma chère, n'attend pas trop. Après c'est trop tard tu restes là, des années durant sans plus pouvoir faire de choix. Je suis coincée ici, sans souvenirs, sans même plus savoir vraiment qui je suis, jusqu'à ce que j'entende ta voix, voilà c'est ce qui m'est arrivé à moi. Je n'arrivais pas à me décider ... Mais toi, toi ... Je suis sure que tu as encore beaucoup de choses à faire là ben bas.

Vapeur qui souffle sur un nuage.

Regarde ... ils t'attendent ...

Nuage qui se referme et l'image fugace des vivants tristes à en mourir ... ah ben mince non y'a déjà assez de monde ici ... tristes à en pleurer ... voilà qui est mieux ... disparait. L'image .. pas les vivants il y a assez de monde là haut. Puis la douce blondinette de glisser à l'oreille princière.

Ce choix n'appartient qu'à toi ...
--La_vouivre.
- Ecoutez, puisque je vous dis qu'il n'y a jamais rien eu avec votre fille ! Oui, l'étable c'était moi...Vous n'allez pas me dire qu'un sac de blé c'est....Ecoutez on ne va pas en parler pendant toute l'éternité non ? Non parce que si c'est ça, moi je préfère mour...Enfin, façon de parler...Nom d'un chien !

Le spectre vêtu d'une élégante redingote datant du siècle précédent aurait probablement reculé d'un bond si ses pieds avaient été clairement définis par l'éther.

- Je suis condamné à ce que vous me courriez après ? C'est un genre de fléau divin ou quelque chose comme ça ? Vous savez les choses du genre "jusqu'à ce que la mort nous sépare" et tout le tremblement, ça ne marche pas si bien que ça...J'ai déjà du mal à fuir mes anciennes conquêtes, si en plus je dois me garder de mes assassins...
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