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[RP] Moi aussi je veux être riche ... un jour

Constantin.
    Niveau 1 : Réussir son premier brigandage.


Dix-sept avril quatorze cent cinquante-huit , plus un rond en poche , pas une couverture pour s'habiller , plus que dépité , il était temps pour le gamin de quitter la ville ou il avait mendié ces derniers jours. Voilà près d'une semaine qu'il comptait les maigres écus amassés à pavaner devant l'église pour obtenir un aumône , juste de quoi se payer une miche de pain , mais la vie est bien compliquée pour les êtres dans son genre. Il errait , il erre , et il errera , ainsi était sa vie.

C'est donc en ce jour presque ensoleillé de nuage , pour ne pas dire nuageux que le blond quittait le canton de Schwyz , enfin la ville principale . Il avait décidé de prendre route dans la campagne du coin , histoire de voir s'il ne pouvait pas trouver quelque chose à becqueter dans un champ ... Un champ ? Dans ces montagnes ? Il avait bien de l'espoir ce bouseux quand même.

C'est donc ainsi qu'il suivait le chemin qui menait au canton de Zürich. On lui avait en d'autres terres signifié que c'était l'état de nombre d'usurier aux poches bien pleines . L'idée d'un peut amenuiser ces poches n'étaient surement pas mauvaise , même qu'elle serait très bonne , que ne ferait-on pas pour une miche de pain quand même. Oser vider une poche de richard pour soi même , pauvre clochard que l'on est. Rhalala , plus de respect pour la bourgeoisie de nos jours ...

Et le voilà à se retrouver à se terrer aux bords des chemins , prêt à sauter sur le premier passant , espérant que celui-ci soit assez bien pourvu , enfin au moins de quoi avoir de la pitance pour deux , trois jours . C'est qu'il était en bien piteuse état le petit Constantin , il n'avait rien avalé depuis deux jours , famélique comme il était , il ne tiendrait plus longtemps en vie comme cela. Il lui fallait trouver une personne à délester , et il trouva ! ...

Une femme arrivait , pourvu en or ? Il n'en savait rien , mais une chose était certaine , il n'hésita pas un instant et fonça droit sur sa victime , ne lui laissant aucune chance. La vivacité du gamin avait rapidement fait de ne pas laisser à la brune le temps de réagir. D'ailleurs elle ne chercha même pas à se défendre , laissant le morveux la laisser pleurer son baluchon pendant qu'il pourrait profiter de nouveau butin : 66 écus , 1 miche de pain , et surtout "1 bâton" .

Citation:
18-04-2010 04:12 : Vous avez racketté Melindia qui possédait 65,91 écus et des objets.


    Niveau 1 : accompli
    Arme débloqué : bâton
Constantin.
    Niveau 2 : Arriver en ville , sans se faire arrêter par la maréchaussée.


La première cagnotte en poche , le blond était heureux. Encore que , pour l'instant , il s'en moquait éperdument de ces écus , la joie d'avoir enfin sa propre arme , un bâton plus solide que du bois quand même ! Mais au de la de tout cela , il y avait cette petite réserve de vivre qu'il lui ferait le plus grand bien . Des jours et des jours à avoir trimé , souffrant du manque de nourriture et voilà l'opulence qui refait surface , peut être pas encore le banquet des grands châteaux , mais bien assez pour l'alsacien qui voyait ici se profiler une semaine tranquille ... Enfin tranquille , quand on brigand , on ne l'est jamais vraiment.

Déjà lors de ses virés nocturne dans les bourgs du pays aux sept-mille dix-huit fromages il avait savamment goutté la fessé des adjudants maréchaux qui l'avaient pris à tenter de piquer la boustifaille des réserves de quelques étales. De mauvais souvenir qui étaient derrière lui et pourtant jetaient sur lui un effroi assez imposant , surtout dans sa fuite qui devait le mener à Zürich. Sa victime du jour dernier aurait-elle pu prévenir les autorités ? Fallait-il éviter de se rendre dans les villes de la région ? Quelques questions taraudaient la chose qui volait entre les deux oreilles du gamin , mais son insouciance lui permettait bien de continuer la route sans trop s'en soucier ...

La route entre cimes et rivière le menaient tranquillement à travers les vertes pleines de la région , il avait quand même décidé d'éviter les villes , c'est ainsi qu'il passa la ville des hauts notaires de par deux , trois lieux plus au sud , direction l'Ouest. Ainsi donc , il reprenait la route qu'il avait pris quelques semaines plus tôt pour arriver au fin fond de la province helvète. Ce n'est donc sans trop de crainte , qu'il entreprit de se relancer dans le rapt de baluchon et autre sac à bonne contenance à effet digeste immédiat. Quand bien même , il avait l'espoir d'attraper une quelconque personne , toujours des groupes , des gens organisés pour les voyages qui défilaient devant lui. Bref , rien de prenable , résultat , pas plus de butin pour ce jour.

Le voilà donc à prendre route vers Luzern , histoire de tout de même faire une escale en ville et pouvoir profiter de ses écus si facilement dérobé. Son arrivée se fit sans tumulte , passage tranquille des murailles , balades dans les faubourgs , personne ne semble chercher de criminel , voilà qui était de bon augure . C'est donc paisiblement qu'il entreprit de rallier le marché , direction les quelques riches bourgeois qui cédaient leurs productions à des prix aux oignons.

Une fois les écus échangés contre de quoi tenir encore quelques jours , il voulut quitter le marché , mais voilà que ses yeux scintillaient . Les deux saphirs se portant sur d'admirable chausse , le cuir frappé durement , la couleur ocre brune qui reluisait , et le tenancier qui les tenait en main pour les vendre aux divers marchands de passage. C'est donc qu'usant de son adresse et de sa petite taille , il se faufila entre les personnes présentes et se lança aux pieds du tanneur , écus en main , quand l'autre tentait d'attraper les chausses.

Ich will ! Ich will ! Ich Wiiiiiiiill !
Ja ! Ja ! Es macht acht und zwanzig taller ...

Le jeune garçon lâcha ses écus droit entre les différentes autres choses présentes pour rapprocher ses deux mains vers son désir du jour. Le tisserand après un coup d'oeil du côté des écus céda la pair tout de suite attrapé par le garçon qui se faufila dans la foule , menottes fermés sur son acquisition digne d'un château en Espagne.

Enfin ses premières véritables chausses au pied , il marchait fièrement de ses trois pommes dans la rue , entre vagabond et autre rapiat , c'était qu'il faisait presque classe dans ce quartier mal famés de la ville . Il se rendit rapidement dans l'église du coin pour pouvoir passer une douce nuit de repos et faire les plus beaux rêves sur le début de ce qui devait devenir la plus belle garde robe du monde !

Citation:
21-04-2010 22:40 : Vous avez acheté à Monalisa08 1 paire de chausses pour 28,00 écus.
21-04-2010 22:40 : Vous avez acheté à Roknok 5 sacs de maïs pour 3,10 écus.

Citation:

Hier, en chemin, vous avez croisé l'armée "Guardia della Patria" dirigée par Obltpatriz.


    Niveau 2 : accompli
    Habit débloqué : chausses.
Constantin.
    Niveau 3 : Ne jamais oublier de tout prendre , cela pourrait porter préjudice.


Quand la bise fut venue , la cigales retournera travailler , la fourmi rester quant à elle dans son berceau de repos doré. Telle la cigales le jeune blond , pour subvenir aux besoins sauvages de son estomac devait retourner travailler , enfin traquer ... Dans sans attendre toute autre brise qui lui ferait disparaitre sa dernière miche de pain , il décida de reprendre route en direction des routes vers l'Ouest. Le cap ne changera pas , la réussite non plus , c'était tout du moins son espoir.

Luzern avait été quitté à l'aurore , accompagnant une guilde de marchand, pour quitter la citée sans trop épuiser ses petits pieds. Il s'était sympathiquement fait proposer de se faire mener par le groupe de romanche ambulant , histoire d'économiser ses petites jambes. Savaient-ils qu'il aidait un fugitif à fuir un des phares , de ce que pouvait être sa prison ? Surement pas , et le gamin s'en accommodait bien , se laissant ainsi mener à travers la campagne , jusqu'à ce qu'il décide de son plein gré de laisser partir la carriole sans sa personne , afin de reprendre sa route.

Sa route ... Tout un mystère , tout un travail , tout juste les manouches quittaient l'horizon que le blond hâta de se trouver une victime à dépouiller , une personne qui lui offrirait de quoi remplir ses boyaux pour quelques jours . Il faut dire qu'il ne restait plus que quelque épis de maïs et une pauvre miche de pain qui voyait sa croute s'éclipser au fur et à mesure du trajet.

Tête qui tourne à gauche , à droite , de nouveau à gauche et voilà ! Voilà la victime parfaite. Un homme , pas trop mal habillé et surtout pas trop baraqué , à la portée du jeune homme. Enfin c'est surtout qu'il semblait bien chargé le bougre. Et c'est donc sans hésitation qu'il brandit son manche en direction du brun afin que celui-ci se déleste de son modeste paquetage . Même pas qu'il se serait défendu cet homme , qui franchement était tout de même de taille à lutter contre le gamin , mais semble t-il , la peur , où on ne sait quoi faisait qu'il ne résista pas un instant et voyait déjà filer le petit blond au loin avec pain et de nouveau bâton pour sa collection.

[...]

Une course effréné , surtout sans freiner , et pour cause , c'était lui qui était chargé maintenant . La respiration saccadé , les poumons qui crachent un feu de Dieu , le gamin s'écroule contre un arbre dans la vallée , petit regard qui se porte aux alentours , plus personne. L'heure était aux comptes et quels beaux comptes que voilà : 10 miches de pain , 10 sacs de maïs , 8 bâtons ! Mais que faire de tout cela ?

C'est dans ses idées qui flirtaient déjà les prochains marchés qu'il vit un oiseau lui faire tomber un parchemin à ses pieds. Voilà qui était surprenant , la première fois qu'il voyait un pigeon lui déféquer autre chose qu'une fiente devant ses yeux. Il se leva pour aller voir le papier qui s'était écrasé non loin de lui , et le pris en main pour y voir divers écries qu'il ne pu lire. Petit moue sur son visage , voilà qu'il était bien contraignant de lire les lignes de celle qui n'étaient autre que celles de sa victime , mais il ne le saura sans doute jamais , ne sachant lire. Que cela pouvait bien dire , il n'en savait rien.

Une chose était sur , et le gamin ne le savait pas , il lui aurai donc laisser la plume , sans même le savoir , l'alsacien avait oublié de dérober ce qu'un homme d'état de la région avait de plus important , son écriture. Sa plume , bien qu'incomprise par l'illettré qu'était le petit vagabond pouvait faire des ravages sur sa personne sans même qu'il n'eusse bouger le moindre de ses dix doigts. C'est donc dans son inconscience aussi vieille que sa chemise piteuse qu'il continuait la route sans trop se soucier de ce bout de parchemin qu'il gardait tout de même sous le coude , des fois qu'il trouve une personne prête à lui lire ... En espérant que cette dernière , ne soit pas son potentiel bourreau à la lecture des écritures ...

Citation:
26-04-2010 04:12 : Vous avez racketté Hans_gucklheimer qui possédait 10,95 écus et des objets.


    Niveau 3 : échec
Constantin.
    Niveau 3 bis : Voler un truc qui ne sert à rien ... ou presque.


Ça marche , ça marche et en fait ... Ben ça ne marche pas. Des jours et des jours durant , le petit blond se pavanait à travers la campagne helvète , entre deux monts et trois ruisseaux , toujours dans l'espoir de délester une bourse ou autre , mais rien , niet , nada , quedal !

La veine des premiers jours de goguette entre les cimes Suisses ne l'accompagnaient plus , cette fois-ci , c'était le no-mans land du brigandage , pas une personne à sa porter. Non pas qu'il n'avait croisé personne , mais c'est surtout qu'il n'était jamais vraiment en position de force , les rares personnes croisées étaient en groupe , ou semblaient bien trop musclé pour que le jeunot puisse intervenir dessus. Il aurait bien corrigé les correcteurs dynamiques , mais il fallait avouer qu'il n'avait pas le potentiel pour cela ... pour quand il sera plus grand peut être ? Tout du moins il tenait cet espoir , un jour il se ferait un bien beau gros coup , plein d'écu , enfin surtout plein de viande , de fruit et autres navets , de quoi se remplir le bide jusqu'à explosion ventrale.

Mais il n'en était pas la , et la route continuait , il avait tant dévié vers le sud , que le Léman lui faisait front. N'ayant encore jamais vue une aussi vaste étendu d'eau d'où l'horizon n'est pas des plus clairs , il avait décidé de longé , pensant déjà avoir atteint la Germanie du Sud , de la où Barberousse avait fini dans son tonneau , la terre sainte n'est plus loin ! Hihaaa !

Finalement , ce ne fut que Genêve , enfin c'était déjà ça , ce n'était pas vraiment la ville sainte et si assiégé qu'était Jérusalem , mais tout de même l'allure était comparable , non pas par les tours fortifiés , mais bien plus par son histoire des diverses croisades ... D'ailleurs , si on voulait bien suivre la série d'évènement , un Lévan ou un Long Jean d'Argent en tonneau sur le Léman devrait bientôt arriver.

C'est donc dans cette ambiance médiévale de combat d'hérétique dont ce souciais bien le jeune homme qu'il avançait dans la ville , direction les tavernes , histoire de boire un coup en douce pour se vider le gosier après ses longues marches. Direction la taverne à l'écusson plutôt sympathique , et dedans , prêtent à accueillirent les bienveillantes bourgmestre et tribun du peuple de Genf.

Veine tentative de discussion avec les francophones , c'est que cette langue était d'une barbarie aphteuse pour le gamin qui n'y comprenait vraiment rien. Autant qu'au fil du temps , il avait aisément appris la langue nationalisé germanique , autant que le reste , il n'en avait même jamais entendu le son. Le voilà perdu ... avec une chope en main. Saphir qui miroitent sur la plaque ferré , il n'en avait pas de comme ça , rien de comparable dans sa besace de vagabond. Sans recevoir d'autre sucette des personnes présentent , il fila de la taverne , son crime commis , son butin en main.

    Niveau 3 bis : accompli
    Objet débloqué : chope.
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