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Un vieux Corbeau, une Pivoine, deux emmerdeurs, une longue route...

[RP]La Fable du Corbeau et de la Renarde

Rhuyzar
Maistre Corbeau sur son cheval perché, tenait dans son bec un papier.
Rousse Renarde à l'esprit aiguisé, lui tint à peu près ce langage.
"Oh là vieil oiseau décati, que tes yeux sont petits, que tes bras sont rouillés.
Suis-moi dans ce pays blessé, clopine à mes côtés y porter ce message."



Après la nuit vient le jour, parait-il. Nul doute que les deux silhouettes avançant sur la route menant à l'entrée du village de La Fleche auraient eu beaucoup à redire sur cette orgueilleuse affirmation. Juchés sur deux montures dont le poil luisant jurait, et pas qu'un peu, avec leurs deux carcasses penchées et fatiguées par le poids des ans et la poussière du chemin.

Mais qui sont donc ces deux voyageurs, dont la direction semble indiquer qu'ils arrivent du voisin Mainois ? Où vont ces deux cavaliers vêtus de noir de la tête aux pieds et à l'allure peu commune ? Le Corbeau défraichi à la chevelure blanche comme la neige et grisonnante par endroits, à la main gauche dotée de deux doigts uniques, aux côtés de la rousse Renarde au regard sévère et au bras à usage décoratif. Mais qu'est-ce donc que l'animal qui vient compléter ce bestiaire de fabliaux et qui orne le pommeau d'une épée, le revers d'une cape, le manche d'une miséricorde ? Une corne, des sabots, n'est-ce pas une fière Licorne qui se cabre face au ciel pour défier l'éternité et son flot de souffrances ? Quand le mystique vient se lier aux contes, il n'est plus de doutes possibles, la Chevalerie marche sur les routes de France.

Et l'homme de se redresser sur sa selle en apercevant le village qui se rapproche à l'horizon. De s'étirer sommairement en faisant craquer sa carcasse et de rajuster un peu son port qui ferait grincer des dents l'étiquette de la Cour. Les yeux s'allument l'un après l'autre et se tournent vers la Pivoine qui a pris racine sur Perspéhone:



Bah tu vois, on s'est trompés. Ca m'a endormi cette petite route. La prochaine fois on passera une petite annonce avant de partir.


Et celui que nous pouvons à présent appeler par ses surnoms usuels de rire à gorge déployée, terminant cette démonstration de joie par une quinte de toux des plus appropriées. Les périples ont souvent eu cet effet sur le Vicomte, bien plus à l'aise à cavaler là où souffle la tempête qu'à rester assis dans un bureau empestant le vieux et le riche.

La ville, elle, continuait inlassablement de se rapprocher et sa proximité permettait à présenter de distinguer la forme des chaumières et des bâtiments officiels la composant. Bientôt ils passeraient la porte pour procéder à une halte nécessaire à leurs montures et à eux-mêmes.



A ton avis ? Fleurs ou pierres ?


Car la question était pertinente. Même si les deux Chevaliers avaient une noble raison à leur visite, ils ne connaissaient que trop bien la fougue qu'engendre la douleur, pour l'avoir eux-mêmes vécue. L'une venait pour parler, l'autre venait pour savoir. Parchemins, plumes et encre étaient prêts à rassurer ou mortifier l'homme qui attendait en s'abandonnant à l'oubli spiritueux. Ce fils, cette déchéance, cette Licorne castrée et décornée débordant de remords et de honte que le vieux Comtois se prenait à aimer de nouveau.

Et tout reposait sur les veines d'une Duchesse peut-être déjà vides...

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Cerridween
Sur la route encore...

Elle sourit quand même à l'élan de rire et à la quinte de toux.
Elle est fatiguée oui. Il n'y a pas à dire. Les nuits sont presque blanches depuis plusieurs semaines, elle sue sang et eau. La Renarde pour l'instant, nouveau surnom dont l'a affublé le Corbeau décati qui se tient à ses côtés, a réussi à tenir la barre en usant de ruse et de crocs. Mais au prix de cernes bleutées qui soulignent les émeraudes qui vacillent un peu, de courbatures à force de veiller sur les remparts ou à son bureau assise.

Elle sourit aussi... parce qu'il est bien là le vieux Corbac sur sa Miséricorde. Les cheveux au vent, il reprend des couleurs. Le regard aussi est plus vif, les gestes plus précis. Il est homme de terrain, c'est ainsi. Et elle avoue intérieurement, qu'elle en avait besoin aussi. De l'air... même si c'est pour courir le risque de passer par ici. Quitte ou double, là est le sens de la route qu'ils ont emprunté depuis le soir et qu'ils foulent au matin.


A ton avis ? Fleurs ou pierres ?


Elle se rappelle de ces terres. Elle a des souvenirs qui remontent fort loin, même si elle ne les a pas vécu. Ce sont les récits de son frère. Celui dont elle porte le nom et qui fut enfermé plusieurs semaines. Rancune ? Non l'histoire est trop ancienne. Mais toujours pardonner, jamais oublier. Et son nom ne vaut pas le sien.

Certaines fleurs ont des épines, cher Corbeau et il y a des jets de pierres qui ne font pas plus de mal qu'un pet de mouche. Ici je me méfie...

Elle en sait quelque chose, la Pivoine noire, les apparences sont toujours trompeuses. Elle n'est pas grande non, même trop petite sur ce grand shire noir. Elle n'est pas épaisse, elle ne paie pas de mine, elle a une épaule soutenu par une gangue de cuir attachée à son corps. Un peu comme celui qui est à côté d'elle marqué par les ans. Ils ont l'air si inoffensifs si on ne prend pas le temps, de regarder les traces laissées par l'expérience.

Et en plus ils sont seuls. Pas un garde, pas un fantassin, pas une escorte, rien. Ils sont seulement deux alors que la Flèche se présente. Licorne à l'appui, sans se cacher pour autant. Ils viennent avec tout autre envie que le casus belli.
Elle n'ajoutera rien la Renarde. Rien. Elle rumine des pensées peu réjouissantes seulement éclaircies par le rire de celui qui fut son Maitre un temps. Elle sait que la tâche est presque irréalisable. Mais elle est là... pour le peu d'espoir qui reste. Et pour cela chaque camps va devoir sacrifier son ego, son orgueil et un peu de son temps. Il va falloir calmer les ardeurs sanguinaires et les désirs némésiens. Soupir, soupir fugace qui passe les lèvres du chevalier, Capitaine et Maitre d'arme.

Le Fou rirait de te voir faire si pâle figure, Pivoine.

Aie confiance t'a-t-il dit...

Et malgré tout, c'est une légère crispation des muscles qui accompagne le passage de la porte d'enceinte.

Jusqu'ici tout va bien...

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Rhuyzar
Et le silence d'accompagner leur marche cadencée jusqu'à l'intérieur de la ville. Et le Vicomte de se plonger dans de récents souvenirs, dans les bribes d'une conversation avec un Vieux Loup revenu de loin. Son regard erre sans s'arrêter sur les murs des maisons et le pavé des rues, à songer à ces deux poulains qu'il a perdus et qu'il côtoie aujourd'hui dans ces grands couloirs vides et froids.

Tous deux sont liés à cette terre. L'un par la vie, l'autre par la mort, éternelle et stéréotypée dualité qui cadence la vie des Hommes en frappant le rythme de ce que certains nomment Destin. Qui l'aurait cru ? Ils étaient si prometteurs. Si parfaits que le Capitaine d'alors n'a pas su les protéger de son ombre et a laissé la lumière les engloutir et les fondre, ne laissant d'eux qu'une difformité, une aberration de Chevalerie poussant de longs cris plaintifs.

Les éléments s'assemblent en ces temps troublés, le temps rattrape le Corbeau, le confrontant à son passé, son avenir, à ce qui est et sera peut-être. La multiplicité des chemins le trouble et le perd dans les méandres de son esprit méfiant qui ne sait plus où donner de la tête. Famille, meurtres, complots, guerres, trahisons, comme si tout se liait et s'accélérait pour le conduire à l'apothéose d'une vie qui ferait hurler de peur un enfant innocent. Est-ce le final dénouement qui s'approche au loin ? Est-ce ce jugement dernier de son âme qui pousse sa monture à bout pour être à l'heure au rendez-vous de la sentence ? Qui peut le dire à ce Vicomte qui s'interroge et se noie dans l'incertitude ?


Trois doigts le brulent. Trois doigts qui se sont envolés avec ce qui lui restait de coeur et d'honneur. Offrande de la chair pour obtenir cette force, ce pouvoir indispensable à qui accomplit cette lutte dont personne ne veut. Et le sacrifié de marmonner:



Et dans les ombres je tuerai et régnerai en ton nom...


Ses yeux froids et brillants de se poser sur la Pivoine tandis qu'ils dessellent et bouchonnent leurs montures, d'observer ce petit bout de femme, son héritière en quelque sorte, qui a pris sur son dos le poids de cet Ordre qui quémande sang et cervelles. Le feu de ses cheveux n'est que l'extériorisation de celui qui brule dans sa poitrine et pousse sa voix à monter si haut pour défendre tant de choses.

Elle aussi est une Ombre, d'un autre genre, mais une Ombre de ce Roy qui ne sait et ne voit rien, une désabusée du Lys qui boit le sang avant qu'il n'atteigne Son Trône. Il aurait pu lui offrir ce présent empoisonné, cette fleur de malheur qu'il a gardée précieusement au hasard d'une rencontre. Mais elle n'est pas sa créature et ne le sera jamais, il ne saurait la briser comme il se doit pour en tirer une lame apte à poignarder dans un grand rire.


Les Licornes de se séparer quelques heures, chacun vaquant, le Vicomte se trouvant une taverne pour expédier un courrier promis à un pauvre homme détruit.



Citation:
Au Duc de Corbigny, Pair de France,
Fraternelles salutations.



Ce jour m'a vu arriver sur les terres de ton épouse et fidèle à ma promesse je t'envoie ces quelques mots pour t'éviter, quelques instants durant, de plonger dans le liquide ambré, rougeâtre ou doré.

Il se dit que ta Duchesse est en vie, mais que son état n'est guère encourageant. Il se dit car je ne l'ai pas vue et me méfie des on-dit. Mais nul doute, qu'avec son fort caractère et sa façon bien à elle de régner, qu'elle a du se faire plus d'un ennemi et qu'ils doivent être nombreux à guetter sa mort pour l'annoncer partout et se disputer sa couronne.

Aussi j'ai bon espoir que la vie ne l'ait pas quittée et que vos enfants n'aient nul besoin que tu racontes leur mère et son souvenir.

Ma promesse reste en l'état, et de ma main tu sauras ce qu'il en est lorsque moi-même je l'aurai appris.

Je t'embrasse, mon filleul et t'enjoins à garder par devers toi une bouteille pour le jour de mon retour où j'espère faire mentir ma réputation d'oiseau de malheur.


Donné à La Flêche, ce 19ème jour d'Avril 1458
Par Rhuyzar de la Louveterie, dict le Chevalier aux Ailes Noires.




La missive partie pour Paris, quelques verres vidés à la santé de tel ou tel souvenir décédé, le Vicomte de remonter sa monture et de se diriger vers la porte de la ville, pour attendre, et repartir, là où souffle la tempête d'une Duchesse en colère.
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Rhuyzar
Intermezzo ! Dansez dansez ! Au son des mots d'un Pair de France, chantez chantez ! Ceci est ce qui fut, ceci est ce qui est, ceci est un vrac de l'Histoire, un bazar de racontars ! Un départ, une solitude, hors du temps ! Quittons les animaux quelques instants et plongeons dans les ruelles parisiennes, dans les palais dorés, dans les caves sordides et les âmes éplorées ! Musique !



La mouche du Coche...?

Il avait tout d'abord fallu l'aide de son vieil ami -son frère, son antique Parrain, son maître, celui de ces temps déjà si lointain, presque oubliés, tellement vains, où le vieux Pair avait encore des rêves, de beaux rêves, de vrais rêves, de fiers rêves de légende et de chevalerie. Un temps que les heures et les nuits solitairement passées, depuis, à descendre bouteilles après bouteilles, lorsqu'il ne chassait pas le sanglier ou le Lion, n'avaient pas encore été entachées de la marque funeste de sa vieille maitresse, celle qui lui avait tant donné mais presque tout repris, cette femelle pleine de vice au nom maudit de Politique-, oui, il lui avait fallu le soutien quasi compassionnel de cet homme pur, à sa manière, sous ses atours funestes, lorsqu'il confirma à Corbigny cette nouvelle affreuse en quelque sombre bureau du Louvre : Sa Mie, son épouse, sa Buse insupportable d'amour et de rage mêlés, la blonde mère de ses deux si beaux enfançons, celle qui lui avait donné à contempler sa jeune et belle Etoile nouvellement née, sa Petite Reyne, avec laquelle il aimait si bien s'enfâcher, tandis qu'il ne supportait pas une seule seconde qu'on dise le moindre mal d'elle à portée d'ouïe, était bel et bien tombée sous les coups de mainois assoiffés de vengeance et de sang. Les rumeurs qui étaient parvenues jusqu'à lui étaient donc exactes, malheureusement, mais leur confirmation, de la bouche de Delle, virent passer le visage de notre bourguignon du rouge vinasse à un blanc plus pur que le plus pur des marbres des carrières de Carrares pour se diriger, lentement, vers un étrange violacé d'apoplectique en pleine crise. Rhuyzar avait du comprendre que le coup porté n'était point feint, s'empressant d'aider l'homme à s'assoir comme il le pouvait tandis qu'il lui confiait prendre route vers l'Anjou.

Ayant quelque peu récupéré son souffle, ses jambes, ses couleurs et ses humeurs, Erik tacha d'en savoir un peu plus sur les faits, n'obtenant que des réponses vagues du licorneux, qui préférait ne rien dire de ce qu'il ne savait avec exactitude, lui laissant seulement à penser que son épouse, pour le moins, n'était pas tout à fait morte, mais sans rien connaitre de l'étendue ni de la gravité exacte de ses blessures. Par quelques mots qui sonnèrent un rien mystérieusement aux oreilles d'Erik, Rhuyzar ajouta qu'il serait accompagné de la meilleure des médicastres, précisant que celle-ci était la plus à même, dans tout le Royaume, à soigner les outrages fait à son angevine. Reprenant subitement de ses ronchonneries coutumières, Erik se laissa aller à quelques mots peu amènes sur cette engeance charlatanesque, si souventes fois plus fière de ses connaissances latinistes et grecophiles que du nombre de pauvres hères qui avaient pu être ensauvés par cet art si complexe et, Ô! Combien incertain. Mais qu'il ronchonne derechef était preuve que l'émoi premier était pour l'essentiel remisé au rayon des blessures habituelles. Une ombre marquait cependant le front de notre homme, la même, toujours, l'accompagnant à chaque verre avalé dans le silence de son ennui viscéral. Ainsi, alors que le chevalier était sur le point de prendre congé, il murmura, rogue, rauque tout autant que lassé :


Une fois encore... Je ne serai présent à ses cotés... Ne puis pourtant me résoudre à frayer seul vers cette contrée de sauvages... Frère, je t'en prie : Promet-moi de me donner de ses nouvelles, dès que tu pourras en avoir, de bien veiller sur elle, aussi ? Je n'ai nulle fiance en ces angevins cupides et frondeurs. Ce qu'ils ont porté au cénacle hier, je gage qu'ils peuvent le mettre définitivement à bas dès demain... Puis-je compter sur toi, mon vieil ami ?

Réponse affirmative fut rendue par le Grand Ecuyer qui se retira presque aussi vite qu'il était entré dans le bureau du Pair, le laissant à son trouble, à sa solitude, à ses sempiternels regrets, aussi surement qu'au jéroboam empli d'un vin aussi noir que l'encre de ses pensées nocturnes et qu'il venait de se faire porter...

... Midi était déjà largement une rumeur oubliée lorsque l'écho d'un gobelet d'étain retenti sur les lames du parquet impeccable de cette pièce trop sonore, ses doigts s'étant crispés sur l'anse bien après qu'un sommeil agité l'ait sourdement emporté. Il n'avait pas bougé de son fauteuil, et ses paupières alourdies par l'esprit du vin n'avaient su résister, fort après que le mitan de cette nuit d'inquiétudes avait passé. L'écho métallique le sortit de sa torpeur bien plus certainement que le valet de pied qui s'égosillait à réveiller le duc, le courrier de La Louveterie entre les mains. Il se saisit sèchement du vélin, faisant signe au serviteur de demeurer à proximité. Transitant d'un pas lent vers sa table de travail, tandis qu'il se lisait à voix basse les mots de l'antique compère par quasi miracle retrouvé, Erik se laissa choir lourdement, prit une plume d'une main tremblotante, tacha l'entour de son sous-main tandis qu'il sortait la pointe du calame de l'encrier et biffa ces quelques mots :


Citation:
A mon Parrain le Chevalier aux noires voilures,
Le salut de ton obligé.


Tes mots sont comme un baume -point suffisant toutefois pour m'éviter mes habituelles circonvenues d'avec mère vinasse-, et si tu n'as encore pu voir de tes propres yeux la Dame qui nous vaut cette attention commune, ces primes nouvelles ont tout pour me rassurer... Un peu.

Je ne sais qu'une chose avec la dernière assurance : S'il reste une once de souffle vital en le corps de mon épouse, nous la savons d'assez fort caractère pour aller se battre en combat singulier contre la Camarde, n'est-ce pas ? Dès lors, je garde espoir !

Nul besoin de me rappeler ta promesse, tu sais. Un mot de toi vaut plus à mes yeux que la plupart des traités pourtant dument signés avec la bienveillance d'Aristote. Tu me connais pourtant bien croyant.

Je reçois ton baiser comme la grâce d'un maitre à son éternel élève. Je ne mérite point si grande sympathie, mais je te fais à mon tour promesse de garder mon meilleur vin pour le jour de ta venue.

Qu'Aristote -et ton épée- t'ait en sa Sainte Garde,

Prend bien soin d'Elle... Prend bien soin de toi.

Rédigé en le Palais du Louvre,
Ce 19ème jour d'Avril 1458

Erik de Josselinière,
Duc Consort d'Anjou,
Duc d'ici et de là,
Pair de France.


Pliant nerveusement la lettre, Erik intima au valet de la confier sans plus attendre au coursier le plus sur et le plus vif qu'il pouvait connaitre dans cette bon dieu de ville de fous.

Dit lui bien qu'il poursuive le Vicomte jusqu'en enfer, s'il le faut ! Je paierai bien...

Puis de se servir un verre en guise de déjeuner...
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