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[8eme de final] Sarlat reçoit Gien!

Gadzelle
Le temps de reprendre son souffle et la bouche ouverte prête à entamer le second couplé, la faneuh des Sarlamandres fut coupée dans son élan.

Duchesse pitié ! Arrête ! C'est bon t'a gagné ! Je te donnerai quelques bouteilles de poires de la distillerie, mais s'il te plait ne chante plus !!!!

Ooooh! Mince alors, j'avais préparé quelques couplets supplémentaires... Z'êtes surs que vous en voulez pas les entendre non? Tant pis pour vous... Mais je veux bien m'hydrater de cet alcool de poire dont tu as parlé Pat!
Pat? PAT! Ouhou, réveille toi!
Infirmiers, il lui faut au moins du bouchon-bouche!
Qui tout le monde le savait était une bonne rasade d'une bouteille à peine débouchonnée.
Vérifiant du coin de l'oeil que les infirmiers faisaient leur travail, son attention fut accaparée par le match qui continuait et les commentaires de l'arbitre.


Brunehaut se jette sur Vonafred et le plaque violemment à terre avant de lui filait une bonne torgnole! Et de deux! Vonafred souffre!! Mais son capitaine va assouvir son calvaire! LeKaiser aplatit la soule en ligne 3 !

Mwahaha ça doit faire mal ça Cap'Pingouin! Ouille une torgnole!
Oh Lek' part tout seul avec la soule! Hannn il est prés des buuuuts!


Et c'est le BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUTTTTT

La main de Mari dans la sienne, l'image même du raffinement et de la distinction, elle sautait comme une folle sur place et secouait la 'mal en point'.

Ils ont gagné! Ils ont gagné! Ils ont gagné!
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Cissi
Cissi n'avait eu juste le temps que de remonter un peu le terrain pour essayer de se placer en cas d'une bonne passe quand tout à coup le match pris une allure de jeu de fous.

Tout le monde était passé au degré superieur de poutrage et elle vit avec angoisse la soule repartir vers les buts giennois.

Elle cria de toute ses forces pour rassembler ses coéquipiers en défense mais trop occupés à faire manger l'herbe à ceux qui étaient à terre, le match se termina avec la balle de cuir aplatie par le capitaine adverse au bon endroit...

Bah, la rencontre était terminée. Le plaisir de jouer dépassait de loin la déception de la défaite pour les Giennois. Ils se dirigerent tous vers le bord du terrain où se tenait la buvette et ou 3 gros tonneaux de gienlain venaient d'être éventrés.

Certains joueurs soutenaient les plus mal en point et tous se retrouverent avec leurs supporters une chope à la main pour trinquer à la soule...


Bravo aux Sarlamandres. Vous avez terrassez les Morfals.
Lekaiser
LeKaiser était aux aguets. Il se tournait de plus en plus fréquemment, d'une pour esquiver les coups rugueux des Morfals, et de deux pour se tenir prêt en cas d'avancée de la Soule. Et c'est ce qui arriva.

Vonafred tout d'abord avança la Soule et la transmis à Ki-Adi. Les coups pleuvaient, les Morfals faisaient honneur à leur réputation, fragilisant encore un peu plus l'avancée des Sarlamandres. Mais Ki-Adi semblait avoir pris de court les défenses giennoises. Il parvint à avancer et faire la passe à LeKaiser. Idéalement servit, LeKaiser ne pris pas le temps de la réflexion, il avança tête baissée, droit devant lui jusque dans... l'embut !

LeKaiser s'écroula littéralement sur le pelouse au moment de franchir l'embut. Le sol se déroulait sous ses jambes, il ne put faire un pas de plus. Une fois à terre, il se redressa lentement et puis entendre le léger "Buuuuut !", léger car son ouïe faisait encore des siennes, revenant peu à peu à la normale. LeKaiser vit alors le sourire sur les lèvres des Sarlamandres. Ils y étaient parvenus. Les Morfals, considérés comme leur bête noire, avaient été défaits. Sans nul doute était-ce la plus belle page écrite par les Sarlamandres jusqu'au jour d'aujourd'hui.

Le sourire de LeKaiser s'estompa en apercevant les Sarlamandres qui s'étaient faites ruer de coups. La dure et éprouvante vie des joueurs de Soule sur le terrain. Ils avaient fait choix d'avancer, faisant fi des coups adverses. LeKaiser se leva et se dirigea vers les Sarlamandres alors prises en charge par les infirmiers, afin de prendre de leurs nouvelles. Son ouïe à lui, attendrait.
Patbis2007
Hmm... Douce chaleur d'un liquide charpenté glissant dans sa gorge, un de ses membres supérieurs sauvagement secoué du bas vers le haut et réciproquement, mal de tête estompé et une voix mélodieuse qui crie

BUUUUUUUUUUUUTTTTTTTT.

Repoussant les infirmiers comme deux empêcheurs de tourner en rond, Marie se relève et se met à sauter aussi sottement que sa voisine...

Y'avait une tradition, donc fallait pas y couper !

Sarlamandres pour toujours !
On se battra jusqu'au bout
Sarlamandres mes amours
Nous poutrons un point c'est tout !


Regardant hilare sa voisine, la rousse, Lek qui arrive vers elles et les Sarlamandres qui approchent un peu cassées de partout, la Vindicative se décide enfin à lâcher la main de Duchesse et à zieuter les alentours en quête de nouveaux futs.

Qui a soif ?
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Sarlamandres pour toujours !
On se battra jusqu'au bout
Sarlamandres mes amours
Nous poutrons un point c'est tout !
Virtuellevinou
Vinou venait à peine de s’égosiller sur les joueurs et les supporteurs des Sarlamandres qu’elle eut l’agréable surprise de les entendre.

Evidemment, de la part du Capitaine, elle ne s’attendait pas à un grand cri de joie vu qu’il était déjà probablement à moitié, si ce n’est complètement sourd et qu’en plus, elle venait de lui filer un coup de coude. Bien contente de ne pas à voir à en subir les conséquences, elle s’accommoda de son hochement de tête.

La chanson de Gadzelle semblait avoir aussi porté ses fruits, faut dire que la supportrice avait pratiquement autant de coffre si ce n’est plus que le numéro 7 des Sarlamandres et que la chanson était tout à fait de circonstance. Pour motiver, cela motivait à avancer et à gagner.

Les yeux ronds d’ahurissement, Vinou regarda la Rouquine qui elle aussi donnait de la voix. Plus en retenue, certes, mais quand même, pour une première participation, la jeune femme trouvait que sa Suzeraine s’en sortait honorablement. Il faudrait lui apprendre, si cela était nécessaire et connaissant la Rousse, elle en doutait, à se laisser aller un peu plus et à se mettre dans l’ambiance d’un match de soule mais nul doute qu’elle revient, si elle ne le faisait pas d’elle-même, Vinou se chargerait de la ramener pas les fonds de ses braies s’il le fallait.

Elle aurait voulu lui faire un signe mais déjà, une voix reconnaissable entre toutes l’interpella. Faisant un bond en arrière, elle regarda son amie Pat avec un grand sourire. Pat qui bien évidemment avait déjà trouvé la meilleure place, près des fûts et entre deux infirmiers plutôt mignons à bien y regarder. Quoi les Périgourdines ne pensent qu’aux hommes ? Ce n’est pas vrai d’abord ! Les Périgourdins aussi pensent qu’aux femmes, normal puisqu’ils sont dans le sud, là où le sang est chaud et la voix puissante.


Paaaaaaaattttttttt ! Coucouuuuuuuuuuuu ! Tu vas bieneuuuuuuuuuuh ?

Ce n’était pas tout cela, il fallait se remettre dans le match et … faire quoi ? Deux pas en avant, un pas en arrière, deux pas sur le côté, deux pas de l’autre côté … Mais ça suffit, oui, ce n’est pas comme cela qu’on gagne un match ! La jeune femme fit ce qu’elle savait faire le mieux, avancer, toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus …Et c’est le but mettant fin à la rencontre !

Yahaaaaaaaaaaaa ! Capitaineeeuuuuuuuhhhhhhh ? Ewaaaaaaaaaaa ? Paaaaaaaaat ? On a gagné, on a gagné, on a gagné …… On est les champions, on est les champions, on est, on est, on est les champions !

Pourquoi avoir le triomphe modeste ? C’est vrai quoi ? Ils avaient bien gagné, non ? Ils pouvaient bien fêter cela en grandes pompes !

Que la bière coule à flots, nous en avons bien besoin après ce match, la poussière et les efforts, cela assèche quand même la gorge.

Les cris aussi, mais est-il nécessaire vraiment de le souligner ?
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Ewaele
Lentement très lentement la tête de la rouquine se tourna, cette voix qui se faisait entendre elle la connaissait, mais non… Rhooo qu’est ce qu’elle ne ferait pas pour tomber dans les bras des infirmiers ? Pourtant la rousse aurait pariée que Pat aurait pu tomber aussi dans les futs vu son attirance pour ce qu’il pouvait se trouver dedans… Elle haussa les sourcils amusée quand elle l’entendit l’appeler la rouquine, bizarrement sa réaction fut de se fendre d’un grand sourire… Même si pour faire plaisir à Pat elle vint tripoter le pommeau de son épée histoire de rentrer dans son jeu.

Ewa se leva pour aller la rejoindre hilare de ses pratiques pour se retrouver dans les bras des deux hommes qui la laisseraient sans doute choir au sol si jamais des Sarlamandre venaient à être blessés. Mais la périgourdine tenait à sa réputation et se délectait déjà le gosier… Ne pas quitter le terrain d’un œil, elle se stoppa le souffle court les yeux attirés par le Capitaine qui réceptionnait la soule et qui faisait une percée, tout seul devant, se précipitait pour oui, oui, oui, marquer la point gagnant et elle entendit un son tonitruant retentir…


BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT !

Quoi faire d’autre que de se mettre à sauter en l’air ? Oui pas très original cela était sur, mais le choix était limité c’était cela ou sauter dans les bras de celui qui venait de définitivement faire gagner son équipe. Mais elle vit Lekaiser s’effondrer au sol et son cœur manqua un battement. Elle osa mettre un pied dans la surface de jeu prête à se précipiter sur lui, mais il se relevait déjà pour rejoindre son équipe. Elle aurait bien hurlé un ‘Bravo les petits’ style grand commentateur sportif d’un autre temps, garant de ce jeu qui plus tard évoluerait sans nulle doute.

Emportée par son élan, et par les cris de sa vassale dont la joie se lisait sur son visage, la jeune femme se dirigea vers le groupe qui déjà s’avançait vers les supporters. Elle ne put retenir un large sourire en remarquant un trèfle ornant toujours le cou de celui a qui elle l’avait offert. La Comtesse s’approcha de Vinou pour lui serrer doucement la main puis la féliciter alors qu’elle se penchait déjà vers Lek pour déposer un délicat baiser sur sa joue et lui murmurer un :
Très belle victoire.
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Ki_adi_mundi
Le numéros 2 des salamandre n'en revenait toujour pas

Mon dieu quel passe décisive e n'en revient toujour pas bravo captain vous avez merveilleusement achevé nos adversaire.
heuresement que vous etiez pas trop loin pour récupéré la soule en tout cas j'ai fait mon boulot de coéquipier.


Mundi sourit
Lekaiser
LeKaiser sourit à pleines dents à Ki_Adi.

Tout aussi merveilleusement que fut votre passe. Continuez à en offrir d'aussi belles aux Sarlamandres et nous irons loin ! Plus loin que que nous le sommes déjà, car la performance est de taille ma foy.

Tandis qu'il finissait tout juste de discuter avec Ki_Adi, une belle rousse vint attirer son regard et vint déposer un baiser sur sa joue destre, baiser ajouté d'un "Très belle victoire". LeKaiser pivota alors lentement sur ses talons afin de se retrouver en face d'Ewaële.

Chère amie, j'espère que la match vous a plu. Vous me voyez d'autant plus réjouit par votre présence à mes côtés. La rudesse de cette rencontre ne vous a point effrayée j'espère ?

Ton légèrement inquiet, il passa son bras destre le long du dos de la Comtesse et la serra doucement contre lui, apportant ainsi quelconque réconfort à Ewaële. Puis ils emboîtèrent le pas des Sarlamandres et Morfals en direction de la taverne. La rencontre les avait opposé mais pour sûr, ils s'y boiraient une bonne chopine en toute convivialité.
Ewaele
Comment ne pas esquisser un sourire quand Lek lui fit face, sourire qui s’agrandit quand il émit l’idée qu’elle aurait pu être effrayée par la rencontre… Elle n’avait pas trouvé cela pire que les derniers affrontements où elle avait croisé le fer. Elle allait lui répondre quand le bras du capitaine de Sarlat vint longer sa colonne, un léger frison parcourut son échine et c’est naturellement qu’elle se retrouva contre lui, pour un moment comme ils n’avaient encore sans doute jamais osé échanger, du moins en public. Elle en profita pour lui murmurer au creux de l’oreille.

Pour ma présence vous remercierez Vinou qui m’a savamment attiré ici en me promettant une surprise. Et je reconnais qu’elle est de taille.

Puis le sourire de la rouquine ce fit malicieux un instant avant qu’elle ne reprenne…

Effrayée je n’ai pas été, perdue oui car je n’y connais rien aux règles de la soule, mais pour être honnête je veux bien que vous pensiez que je le suis à chacune de vos rencontre si vous sortez vainqueur, sans aucun coup reçu et à vos côtés voir dans vos bras comme en ce moment.

Les émeraudes pétillantes de la Comtesse vinrent visiter le regard du Connétable, alors que ce dernier, toujours le bras dans son dos, l’invitait à avancer pour suivre les équipes.
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