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5è CSR: 1/4 de F. Sarlat - Béziers

Ewaele
Elle était debout à s’agiter dans tous les sens, les encourageant du mieux qu’elle pouvait quand d’un coup son corps se figea… Un cri un seul sorti de sa bouche :

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Et elle croisa son regard, ses émeraudes reflétant dans les prunelles du capitaine toute l’horreur de la situation à l’instant présent, comme si elle se vidait de son sang. La détermination qu’elle put lire en lui ainsi que son assurance la sortirent de sa torpeur. Ses mâchoires se crispèrent un instant et au fur et à mesure qu’elle lisait sur ses lèvres les paroles qu’il murmurait en la regardant son esprit refit surface. Alors qu’il hurlait et repartait à l’assaut des défonceurs de Vinou, la rousse attrapait son panier et se ruait au bord du terrain, mettant la petite fille à l’abri sous le premier rang des tribunes, elle essayait d’avoir un œil sur Lek et un autre sur sa vassale pour savoir ce qu’ils allaient faire d’elle.

C’est à se moment qu’elle aperçut deux infirmiers se précipiter sur la pelouse et ramasser doucement son amie pour la sortir de la surface de jeu… Elle leur fit de grands signes pour qu’ils viennent auprès d’elle, afin de constater les dégâts. Elle ne put qu’esquisser un sourire quant elle vit les deux étalons qui allaient prendre soin de la brune, sachant d’avance que cela lui plairait. Elle se pencha au dessus d’elle, mais un des hommes la fit reculer pour s’occuper de Vinou en grand sauveur qu’il était. Ewa haussa les épaules et reporta son attention sur le terrain, maugréant de plus belle contre les joueurs de Béziers, mais aussi contre l’arbitre en marmonnant qu’elle n’avait pas encore fait irruption sur le terrain mais que si le rouquin se retrouvait dans l’état de son amie, elle ne répondrait plus de rien et que la soule risquait d’être avalée par les narines du premier qui se présentait avant d’avoir le temps d’arriver à marquer le point.

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Zol75
Zol ne tenait plus en place sur le bord du terrain. Il était tellement excité qu'il en renversait sa bière. Il encourageait les Soul'Hards plus que jamais. Ils avaient pris les choses en main et vit avec une joie non dissimulée les infirmiers ramasser un joueur de l'équipe adverse.

Et bien voilà !!! c'est comme ça qu'il faut faire. On poutre puis on poutre et enfin on poutre. Allez du nerf. Nettoyez-moi ce terrain que diable !!!

Tandis qu'il parlait, il se dirigea vers la buvette pour se rafraîchir le gosier. Il s'enfila deux chopes.

Bon les enfants on arrête de s'la péter quand même. Y'a encore du pain sur la planche. Si vous ne passez pas à la vitesse supérieure, il ne va pas rester grande chose à boire croyez-moi.

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N°11 et co Capitaine des Soul'Hards de Béziers
N°7 des Occités du Languedoc
Ki_adi_mundi
Sarlamandres !! Poutrez-moi tout ce qui bouge jusqu'à ce que plus aucune tête adverse ne dépasse de la pelouse !!

mon Capitaineee il faut se raissaisir il faut qu'on se ressaisice il faut poutrer intéligement poutrons tous leurs avants.
Mundi rit
Chrego
Chrego ne tenait plus en place sur le bord du terrain. Kall lui avait pris la main, ça lui faisait du bien d'ailleurs, et il en profite pour lui donner un baiser, content qu'il était qu'elle soit à ses côtés en ce moment.

Il vit avec ravissement que ses joueurs avaient mis un point d'honneur à exécuter une dernière paire de coups qui achèvent la 7 adverse, qui avait l'air, il faut bien le dire, d'avoir une certaine importance aux yeux du Capitaine adverse, si on en jugeait pas son expression à l'issue, fatale, de l'action.

Les Sarlamandres n'étaient pourtant pas en reste, puisqu'ils avaient, eux, achevé ce pauvre Korim, et s'en prenaient maintenant à Zazou!


Raaaa! Tenez bon, laissez-les pas faire, ronondidju!

Et en plus la soule qui revenait côté Soul'hard!

Haaaaa nan, hein, qui c'est qui m'a laissé passer ça? Pourquoi la panse elle est là, hein? Y'en a un qui peut m'dire????
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n°6 et Capitaine des Soul'Hards de Béziers
n°5 des Occités du Languedoc
Isabele_colomb
L'équipe était en mauvaise posture mais le match n'était pas encore fini et les soul'hards n'avaient pas encore dit leur dernier mot . Isabele jeta un regard vers Axius , l'heure était grave là , mais ils s'étaient sorti bien des fois de situations périlleuses , ce n'était pas le moment de baisser les bras . Le regard d'Axius croisa celui d 'Isabele , une idée coquine lui traversa l'esprit , elle serait bien allait finir le match dans le petit bois a côté du terrain , mais elle chassa bien vite cette image de son esprit pour se reconcentrer sur la match .
Pour se donner du courage elle commença à entonner la fameuse chanson qu'elle avait composée avec Hispa


C'est nous les soul'hards
On n'est pas des têtards
On est des soiffards
On adore la biére est le pinard

C'est nous les soul'hards
On est des solides gaillards
sur l'terrain pas des trouillards
Mais de vrais maquisards

C'est nous les soul'hards
On n'est pas des bavards
Mais juste un peu gueulard
sur l'terrain on est barbares

C'est nous les soul'hards
on va vous rentrer dans l'lard
rien n'ous arrête on a une tare
Pour nous battre c'est trop tard


Elle s'arrêta net de hanter et héla le cap'tain qui était sur le ban de touche avec Kall

Je vous l'avais dit cap'tain qu'il fallait que je vienne moins couverte pour déstabiliser l'adversaire , on en serait peut être pas là !!!
Allez les soul'hards on y va , on ne se laisse pas abattre !!


Isabele sentit qu'il était temps qu'elle la boucle la capitaine était quelque peu nerveux
Patbis2007
NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON

Sursaut, sortie de la chope du tonneau en catastrophe, arrosage de Gadz au passage, regard vers la rouquine, suivage de son regard vers le terrain, je dis suivage si je veux naméo ! Et là... froid glacial tout à l'intérieur, suivi dans la foulée d'un réchauffement climatique genre fureur mode lave en fusion, Vinou était à terre...

Regard meurtrier sur tous les joueurs adverses, recherche du ou de la coupable, babines retroussées dans un élégant rictus digne d'un membre de la Panoblesse et main sur mon épée.
Ça fait peur hein !

Poutrez-moi tout ça !!!! Je veux que des cadavres sur le terrain compris !

Infirmiers à la rescousse de la belle, hmm drôlement mignons les infirmiers... Surtout le petit brun là... Enfin petit... Reprise de mes esprits, si si j'en ai pffffff et je me rapproche de Vinou et Ewa.

Elle est entre de bonnes mains on dirait léger, mais alors très très léger ton envieux...

On mérite plus que d'habitude de gagner, faut rien lâcher là, allez poutrez moi tout ça et marquez !!!!!

Histoire d'encourager les Sarlamandres j'entreprends la danse de la guerre à mort soulesque...

Sarlamandres pour toujours !
On se battra jusqu'au bout
Sarlamandres mes amours
Nous poutrons un point c'est tout !


Les yeux exorbités, la bave au coin de la lèvre, le gout du sang sur la langue…
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Sarlamandres pour toujours !
On se battra jusqu'au bout
Sarlamandres mes amours
Nous poutrons un point c'est tout !
Virtuellevinou
Elle était concentrée, la Vinou, si, si, je vous jure ! Même hyper concentrée … Je ne dois pas toucher la soule … ne pas toucher le machin au milieu du terrain … ne surtout pas toucher le truc en peau… Elle la fixait on ne peut mieux de ses prunelles azurées, ne la lâchant pas un seul instant si bien que … ‘fin … qu’elle ne vit pas le pire arriver … Oui ! Le pire ! Deux brutes monstrueuses et sanguinaires qui s’avançaient vers elle, des vraiment, vraiment pas belles et surtout pas du tout gentilles ! Affreuses qu’elles étaient, les cheveux hirsutes, baves aux lèvres, pleine de boue et d’une substance poisseux au possible, les doigts crochus, terminés par des ongles pointus semblables à des serres de rapaces. Elles mesuraient au moins … Oh oui, au moins six à sept pieds de hauts et étaient aussi larges qu’épaisses. Quoi j’exagère ? Mais non ! Je vous jure ! Et puis c’est moi qui raconte ! J’en peux rien si j’ai des origines marseillaises, moi !

Là, tel un preux chevalier sur son destrier blanc, le beau, l'admirable, le génialissime, l’émouvant, le splendide Cap’taine, LeK, vint à sa rescousse … le miracle n’eut pas lieu … elle se prit de plein fouet les coups lâchés par des soul’hards peu charitables. A deux ils se mirent sur elle … une pauvre femme sans défense, c’était un comble, quand même. Elle les vit distinctement, le numéro 4 et le numéro 7 s’acharner sur elle. Elle ne vit qu’une seule possibilité, tomber par terre et faire la morte pour ne pas avouer qu’elle était malgré tout sonnée par les coups.

Tandis qu’on la transportait vers le bord du terrain, elle ouvrit un œil pour jeter un regard malicieux vers LeK.

Tu as vu ? Je n’ai pas touché le truc en peau …

Ce n’est pas tout cela … elle a quand même reçu des coups, non de non … ils attendent quoi pour venir la secourir ? Hein ? Quoi ? Elle est déjà au bord de la pelouse ? Oups … Petit sourire faussement contrit, paupières qui papillonnent pour amadouer, sourire sincère vers Ewa et Pat qui se sont déplacées pour la voir chuter et là … Waouw ! Sont … tops les infirmiers de Sarlat …



Mais … mais … tout va bien, Ewa, tout va bien Pat … Je vais m’en sortir … vous en faites pas … Pas besoin de rester si près … Me faut de l’air pour respirer …

Naaaan ! Vous vous restez là Messires ! Je suis blessée malgré tout …


Bon, alors ? Me faut une blessure pas trop grave pour que je puisse en profiter mais pas trop minime pour que je ne doive pas y retourner. Manquerait plus que je touche la soule, moi.

Si, si, regardez bien … là … !

Le plus innocemment du monde, elle leur montra l’index de sa main droite auquel un morceau d’ongle avait été arraché durant l’affrontement et la bosse qu’elle sentait pousser sur le haut de son crâne. Vinou poussa un soupire de bien-être tandis que les deux bellâtres s’occupaient d’elle.

Elle ne put et ne voulut pas arrêter son imagination. Plongeant son regard dans le regard bleuté d’un des deux, rêvant à la sensation que la barbe naissante de celui-ci pourrait provoquer sur sa peau nue. Machinalement, elle passa la langue sur sa lèvre inférieure, se laissant aller dans les bras musclés du second, se laissant envouter par sa voix grave et profonde. Lentement, elle se sentait glisser vers un nuage de calme, de luxe et de volupté.

Ho ? Ho, ho ? Ho, ho, ho ? Tu es où là ? Tu es sur un stade de soule, pas dans une alcôve ! Vinou ! Reviens tout de suite ! Oui, oui, je suis là … Hein ? Quoi ? La soule ? Mais c’est loin ça … Non ! C’est ici et maintenant ! Arf …

Elle se redressa presque involontairement, observa le terrain face à elle et …


Allez les Sarlandres ! Ne vous laissez pas faire ! Allez Cap’taineuuuuh …

La joueuse était devenue une femme, la femme devint une supportrice … vous ne pensez quand même pas qu’elle allait se taire lorsqu’elle serait à terre quand même ?
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