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[RP]Guerre civile acolhua: La mort de Texcoco?

Nini89
VICTOIRE

nini a bien entendu VICTOIRE et oui on a gagner

depuis déjà un moment nous les guerrier se batté avec courage et honneur pas comme certain

ah oui qui disais tictac pour nous

j ais une seule chose a dire

TIC TAC TIC TAC TIC TAC
c est pour qui ses tic tac pas pour nous hihi

VICTOIRE
_________________

Guerrière lionceau de garlapitek
Augustin60
Citation:
29-03-2010 11:02 : Votre arme a été détruite.
29-03-2010 11:02 : Lord.angel vous a donné un coup de bâton. Ce coup ne vous a pas blessé.
29-03-2010 11:02 : Vous avez frappé Valiente. Ce coup l'a probablement tué.
29-03-2010 11:02 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Les Aigles D'acolhuahcan" dirigée par Glouglou.


il fonça sur l'ennemi avec sa hache est il tua Valiente qui était par terre en train d'agoniser mais il cassa son arme sur lui,il l'avait tué sa lui apprendras a être sur mon chemin puis Lord lui donna un coup de bâton mais il ne sentit rien,Lord n'avait pas de force!ils avaient gagner la guerre,ils étaient très content!

on a gagner!!!qu'on sacrifie les traitres!
_________________
Guerriers onzas de Matixco!
Babette69008
[Tiza les derniers jours]

Babette apercevait les lueurs venant de la capitale et entendait les cris des guerriers blessés et mourants depuis plusieurs jours tant les combats étaient violents et meurtriers

Un messagers venait parfois, elle était ravie d'avoir des nouvelles de ses amis qui combattaient avec courage contre des usurpateurs, des personnes sans aucun idéal, sauf leur soif de pouvoir qui devaient user de substances interdites, tant leur pouvoir de récupération semblait important


Elle, se remettant lentement et profitait de sa connaissance de Tiza pour trouver armes et vivres qui seront amenés aux combattants royaux

[Tiza le matin aux aurores]

Elle entendit de grands cris et les bruits du combat qui faisait rage, comme chaque nuit
Tout à coup, le cri VICTOIRE lui parvint

Malgré une blessure rouverte, elle monta sur la plus haute marche du temple et vit au loin ses amis se congratuler grâce à la tenue un peu, enfin très voyante de Titi, et l'armée alliée entrer dans Tenoch


Elle cria à son tour de toutes ses forces

VICTOIREEEEEEEEEEEEEEEEE

Bravo à vous, à bas les usurpateurs


[Tiza un peu plus tard]
Un messager arriva en courant, lui annonçant la débacle des ennemis du peuple, elle le laissa souffler un peu, puis lui dit de transmettre à tous les valeureux guerriers, un petit mot, qu'elle écrivit sur une belle peau de dinde



Bravo à vous, bravo pour votre courage et votre ténacité
je regrette tant ne pas pouvoir être à vos cotés pour fêter cela, mais les graves blessures de mes agresseurs m'apportent un peu de joie et de baume au coeur
merci aussi aux guerriers alliés venus mettre bas ces gens de peu de foi, ces usurpateurs


Sur ce, Babette repartit se reposer un peu, sachant que du travail l'attend encore
Chingis
Chingis enrageait, en trois nuits il n'avait pu mettre la main sur un seul ennemi. Tous avaient fui devant lui et ses alliés rongeurs. Sa masse avait soif de sang. Et voilà que l'ennemi était défait ! Il avait complètement disparu de la circulation, plus aucune trace nulle part. Evanouis. Volatilisés. Dispersés façon puzzle. Juste un relent d'odeur désagréable.

Il saisit son fidèle casse-tête, rappela sa troupe et s'enfonça dans les bois vers le sud, bien décidés à étancher leur soif de mort.


Chiiiip chiiiiip chiiiiip

Quand ce serait fait, il pourrait retourner à Tiza et redevenir le paisible sage que tout le monde connaissait.
Subbuteo
[b]
Un Immense Silence des Usurpateurs.

De loin des Guerriers voient des échangent suspects sur le marché.


Et surtout...On voit GLOUGLOU fuir Tenochtitlan à tire d'ailes atrophiées(Une dinde, donc ).

On voit les guerriers savourer la victoire et fuir les honneurs.
On voit les Cotlicue se planquer dans tous les coins.

Car bientôt Texcoco sera à nouveau Royale.
Et ils vont devoir prier leur Déesse Honnie.


Ayont une pensée pour Valiente qui paria sur le mauvais camp.
Valiente blessé qui consacre ses derniéres heures à mettre à l'abris ses richesses volées.

Une pensée pour tout les tombés tandis que Glouglou fuit!


Subbuteo ne combat pas et nul guerrier ne lui reproche.
Il est en discussion avec Belle, avec Fanfan, avec bien du monde.
Pour que Texcoco revive et soit solide sur les ruines que laisse Coatlicue.

Pour que les Acolhuas puissent élire et voter bientôt.


Un Roi est ainsi.
La victoire toute fraiche, il doit songer à demain.

Mais une chose est certaine.
Le Tlatocan, il se fiche de qui y sera.
Il se fout des idéaux.
Il se moque des listes et des futurs electoraux.

Son seul but est d'offrir à Texcoco des gens qui bossent.
Qui auront leurs méritent par eux mêmes.
Et tant pis pour ceux qui doutent.

Le Tlatocan sera ouvert aux gens qui savent pour aider les débutants.
Le Calmecac retrouvera Un Grand Pretre apprécié.

Et déjà il trace l'avenir, car c'est ainsi.

Texcoco vit un tournant.
Son Tlatoani sera d'Occident.


Alors il regarde le silence des perdants.
Se retenant de cracher sur leurs noms.

Serpents fiers et idiots.
Dont la mére est en fuite.

_________________
Valiente
Champ de bataille, la nuit dernière


Valiente partait au combat, encore. Il se sentait usé. Il avait beaucoup cogné, peu tué, mais s'était défendu héroïquement, comme tous ses alliés. Acolhuacan devait triompher contre le despotisme Subbutéen. Valiente se battrait toujours, jsuqu'à la mort. Il avait vu tomber ses compagnons, mais il résisterait! Du moins le croyait-il...
Sa massue à la main droite, il partait au combat. LEs "royaux" chargeaient. D'un coup de massue démoniaque, Valiente frappa violement. Mierda, Sonrisa! Elle était certes de l'autre côté, mais elle était venu se présenter quelques heures auparavant. Tant pis.


Citation:
29-03-2010 11:02 : Vous avez frappé Sonrisa. Vous l'avez grièvement blessé.


Valiente n'eut que le temps de se retourner. Un premier coup de Darflex le fit tresaillir, lui ouvrant une plaie au niveau du bras tenant sa massue.

Citation:
29-03-2010 11:02 : Darflex vous a asséné un coup de massue. Vous avez été légèrement blessé.


Pas le temps de dire ouf. Pas une seconde pour penser au combat, pas une seconde pour penser à tout cela, rien... Un nouveau coup, d'un inconnu ... Puis Fanfan... Valiente tomba au sol, en sang. Terre, noire terre, goute au sang de Valiente ...
Il n'était plus qu'un corps, gisant sur le sol. Pas un cri ne s'échappa de sa bouche. Il ne voyait plus rien, ou presque ... Aperçut juste l'autre vermisseau d'Augustin le frapper avec un bâton. Frapper un homme sol, c'est lâche. Valiente ne pouvait se relever. Ils partaient tous, le laissant là.


Citation:
29-03-2010 11:02 : Vous avez frappé Sonrisa. Vous l'avez grièvement blessé.
29-03-2010 11:02 : Augustin60 vous a donné un coup de bâton. Vous êtes mort au combat.
29-03-2010 11:02 : Fanfan.. vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.
29-03-2010 11:02 : Mingao vous a asséné un coup de massue. Vous êtes mort au combat.



Champ de bataille, puis aux abords de Tenochtitlan, quelques heures plus tard


Valiente put se relever enfin. Autour de lui, plus rien, si ce n'était l'odeur de la mort. Ils avaient perdu. Comment était-ce possible? Fourberie, manipulations, mensonges ... Ainsi, l'oiseau de malheur allait retrouver un trône qu'il croyait sien.
Val rampa péniblement. Petit à petit, en rampant, il réussit à accéder à sa hutte de fortune, près de l'entrée du clan. Il l'avait volontairement faite sobre, contrairement à celle de Tizatepec, ou sa hutte de cihuacoatl ... Celle-ci n'était qu'un petit tas informe, qu'aucun n'aurait pu soupçonner être sa planque.
Laissant une longue trainée rouge derrière lui, le pauvre Val se hissa enfin jusque là, s'y glissa et s'allongea dans sa hutte, à même le sol.
Que faire? Ils ne pouvaient le trouver pour le moment, mais cela ne saurait tarder. Un mot, pour juger Calli? Oui, vite, un mot. A même le sol, Valiente rédigea un verdict. Ce petit papier baignait dans son sang. Apposa sa griffe ... Vite, apporter le verdict dans la hutte de la justice. Qui pourrait? Soudain, Val vit passer un gamin devant sa hutte entrouverte. Il rampa à nouveau, tant bien que mal. Ses cotes étaient douloureuses, comme sa tête, comme ses jambes et ses bras. Il se sentait plus sa jambe gauche, que la guerre avait réduite en poussière. Il apostropha cependant le jeune garçon:


Eh, gamin, apporte ceci à la hutte de la justice sans te faire voir des gardes!

Il lui donna le verdict de sa dernière affaire, plus un petit pourboire (quelques quachtlis, toujours cachés dans sa sérape).
Le gamin partit, Val se laissa à nouveau tomber au sol, mourrant.

_________________
Votez L.F.L aux élections du Tlatocan!
Ancien Cihuacoatl d'Acolhuacan libre
Ancien Tlatoani d'Occident
Ancien procureur d'Occident
Ancien calpullec de Nopalucan (deux mandats)
Ancien tlacuilo d'Occident
Ancien Cihuacoatl d'Occident
Fanfan..


Fanfan s'était trouvé malgré elle embarquée dans cette victoire de tout un peuple et en était très fière. Elle était venu apporté un mandat de denrées à Tona il y a 15 jours et l'avait suivi car il lui avait dit qu'elle serait utile. Or Fanfan ne sait pas dire non, pour rendre service...
Elle avait suivi Tona jusqu'à Tenochtitlan afin d'aider un peuple à retrouver sa liberté.
Puis elle s'etait retrouvé à la tête de Pan dans ta gueule quand Tona avait été blessé. Elle avait découvert des femmes et des hommes admirables et à force de combat et de courage, ils avaient fini tous ensemble à mettre les traitres dehors et à rentrer dans le clan.
Elle était heureuse d'avoir été utile, pensant déjà à son retour dans son village de Tulancingo qui lui manquait tant, même si elle avait vécu ces glorieux moments aux côtés de son frêre Darflex, qui devait être fier de sa fanfounette... et aux côtés de valeurs guerriers, souvent juste armés d'un bâton.
Elle avait mené l'armée, mais très peu combattu, sauf aujourd'hui, où se trouva Valiente devant elle et afin d'aider Augustin qui n'avait qu'un bâton.
Que de longues journées de lutte, mais quelle belle victoire pour ce peuple uni!

Fanfan les regarda savourer leur victoire
Brume_sauvage
[ Arrivée à Tenochtitlan ]

Un crépuscule aux couleur de sangs…
Une nuit éclairé d’une lune blafarde…

Des chants de joie et de victoire parviennent aux oreilles du petit groupe.
La nahualli les a entendu de loin et chaque pas qui les rapproche de la capitale maudite semple pesé de plus en plus, comme une fardeau lui broyant les épaules.
Elle tente de garder son sang froid, et de guider tranquillement la Pouchka et les autres qui la suive.
L’effort est monumental…

La forêt se fait plus éparse , laissant deviner à la lueur de la lune et des feux de joie, les premier bâtiments de la capital maudite.

Léger fourmillement dans les membres. Ses mâchoires sont tellement crispées qu’elle en tremble.

La brasse bouillon n’y tient plus…

Subitement elle délaisse son groupe en partant dans une course frénétique pour rejoindre le campement de l’armée. L’ocelot la suit sans attendre.

Les dernières branches ainsi le vent claque contre son visage, cette caresse qui fut tant apprécié lui apparait dorénavant comme une douloureuse morsure.

Elle laisse son instinct la guider… Au milieu des effluves des morts et des plaies qui pullulent, une forte odeur de plantes. Le flair de la féline ne la trompe pas.
La brume déboulonne dans la hutte du guérisseur le visage totalement paniqué. Pourtant, un bref regard jeté à l’assemblé lui fait rapidement comprendre qu’il n’est pas là…

Pourquoi?
Une angoisse sourde la prend au tripe… Alors que son regard perdu se ballade sur les guerriers présents, un jappement de l’ocelot la fait se retourner.

Une petite hutte de fortune presque accolé à la cabane des guérisons…

Brume Sauvage s’en approche. Tcheku s’y engouffre sans plus attendre.

La chamane s’arrête devant l’entrée. Pourquoi n’est il pas avec les autres… ses blessures… sont elle si graves?

Elle tend une main vers la tenture miteuse qui en bouche l’accès. Avec une lenteur presque exagérée, la guerrière écarte les peaux, dégageant l’accès à la hutte des cauchemars.


[ Dans la hutte ]


Il fait assez sombre mais l’obscurité n’est pas un obstacle pour la chasseresse.
Les lueurs d’un faible feu brûlant dans un coin contraste avec les rayons pâles et mortuaires de la lune qui se plaisent à jouer sur la peau ambré d’un corps allongé sur une natte.

La vision de cette haute stature, réveille chez la jeune femelle un élan de tendresse…
Le pas lourd, la nahualli s’approche du corps endormi.

Le silence est roi dans la hutte, et les clameurs de la victoire lui parviennent comme étouffé… un lointain murmures insignifiant. Sa gorge se sert, tandis que son cœur se déchire.

La brume se laisse choir à genoux à côté du corps d’Atlantonnan.

D’une main hésitante, la chamane survole les blessures qui déchirent la chair du guerrier alors que son regard, empli d’une détresse inhabituelle reste rivé sur le visage inanimé du mâle.
La fierté de l’arrogante sauvageonne s’émiette au fil des secondes, ne laissant apparaitre sous cette couche de roc, qu’une âme fragile et meurtrie.

Un couinement perce le silence, et l’ocelot se lance dans un concerto de jappement plaintif. Chant lugubre de l’animal qui voit la mort se profiler à l’horizon…

Brume Sauvage sursaute comme revenant sur terre. Se souvenant qu’elle a emmené à la volée tout ce qui traînait dans sa hutte, la chamane fouille précipitamment et maladroitement sa sacoche remplie de plantes qui ont largement soufferts du voyage.

Une nouvelle fois, le sang froid reprend le dessus, rendant le cœur de la Brume insensible à toute émotions… A moins que se ne soit la peine qui s’est sournoisement emparé d’elle, la laissant impassible à toute autre sensation…

Il n’empêche que la brume réagit par réflexe, comme un élève appliquant à la lettre, sans réfléchir, les leçons si souvent répétées avec son professeur…. Tel un pantin.

Elle sort de quoi faire brûler de l’encens, pour que les plantes médicinale puissent calmer l’esprit d’Atlan.

Rapidement, trouvant ses pigments qui se sont à moitié rependu dans la sacoche, elle trace sur son visage une longue bande noir, cintrée par deus long trait jaune, peinture représentative du Tezcatlipoca, l’ombre qui ne cesse de l’observer, la hanter et a poursuivre.
La nahualli fera pourtant taire tout son orgueil et sa haine tend ressentie envers ce dieu… Quand le cœur hurle, l’amertume et la rancœurs sont des ressentiment bien vite oublié…

Fourrant une large dose de peyotl dans sa bouche et avale une longue gorgé d’Octli, le pulque sacré puis rapidement, la chamane commence son office…
Mélangeant les plantes, jetant ce qui est souillé, elle mastique, broie, brûle, dilue….
Elle tente de faire boire Atlan, applique ses emplâtres ses sur plaies, psalmodie quelque prières aux déités des plantes…
Iztauhyalt, Poyomatli, Toloatzin… tout y passe.

Même le Picietl, médecine sacré par excellence, la plantes des dieux qui ferait fuir la mort même… Même au Picietl, elle en a recourt…

Le gestes de la Brume sont rapides, automatiques, des gestes répétés si souvent qu’ils en sont devenus naturels… Ce soir pourtant, ils laissent transparaître une certaine maladresse…

Une incertitude…
Elle tremble…

Le temps passe et la brume ressent de plus en plus les effets des substance sur son esprit… Les plantes tentent de libérer son tonalli risquant de plonger peu à peu la chamane dans un état second… Elle retient son âme juste ce qu’il faut pour rester encore consciente….


*


Longues sont le minutes qui s’écoulent quand seule les pleurs funestes et lancinants de l’ocelot parviennent à vos oreilles.
La nahualli est silencieuse, le visage parfaitement fermé mais le félin se lamente pour elle.

Des gouttes de sueur perlent sur le visage tatoué de la jeune guerrière. Les mains guérisseuses parcourent sans cesse le corps meurtri, appliquant avec autant de soin possible la médecine sacré apprise il y a des années auprès des dieux.

Quand tout est fait, pourtant, on ne peut plus qu’attendre… et soulager.

La jeune chamane se redresse, s’asseyant sur ses talons. Elle prend une longue inspiration avant de reposer son regard sur le visage d’Atlantonnan… Douce apparence qui laisse croire qu’il est serein. Les plantes, à défaut de soigné son corps, semblent avoir apaisé son âme.

Un long soupire s’échappe de sa gorge.

D’un coup de langue, elle calle le peyolt derrière sa lèvre inférieur.

D’un geste empli d’affection, Brume Sauvage dégage le quelque mèche qui voile le visage tant désiré. Avec douceur, elle laisse glissé ses doigts sur sa joue savourant le contact de cette peau qui la si souvent fait frémir…

La carapace se brise de nouveau…
Le sang froid laisse une fois de plus place à la détresse.

Pourtant… elle ne peut pas le croire….

Avec délicatesse, la Brume applique deux main sur la tête d’Atlantonan, enlaçant son visage.
Lentement, elle se penche au dessus de lui, et vient collé son front contre le sien.

La chamane le sent… son esprit est partit ailleurs, entre deux monde, pendu à un fil fragile qui le retient à la vie.
Elle ne peut accélérer sa guérison… mais elle peut toujours tenter de la faire revenir plus vite à lui.

Avec doucement, la chaman laisse glisser une partie de son esprit… comme tentant de retrouver le sien dans les vastes plaines de l’inframonde.

_ Reviens moi… s'il te plais... Reviens moi


Les lamentations de l’ocelot se font plus discrète… Le silence semble lui-même retenir sont souffle.

Seul le son d’un cœur résonne dans la tête de la chamane.
Des battements lents… faibles… presque inaudible.

Sinistre mélopée…

[ Dsl pour la longueur... ]
_________________
Redgun
Aujourd'huit, batailles dites de "la chute des aigles"...

Le temps était maussade et changeant comme les batailles succéssives qui n'offraient de répis à personne encore moins pour les subbutéens...

La bataille faisait râge au loin de Redgun, qui n'entendit que les fracas des armes et les cris de douleurs des blessés. Cela, ils les a que trop entendus dans sa carrière de guerrier acolhua...
Affalé sur la paillasse dans l'hôpital de campagne, il savait les risques qu'il prenait dans cette aventure humaines et cela il les avaient bien soupesés...

Entre l'infâme subbutéo, le mégalo et leadeur de la "famiglia" et rester chez lui a élever ses poules...
Il n'y avait aucun doute dans son esprit clairvoyant.
Il fallait arrêter ce fou dangereux par tout les moyens...

Les cris des combats se rapprochèrent, et soudain il vit un guerrier entrer dans l'infirmerie qui n'était autre que l'ancien lavoir de Tenochtitlan transformé pour l'occasion. Haletant, essayant de récupérer sa respiration, il commmenca par bafouiller puis des sons distincts sortirent de sa bouche...


Laa papapapalissade est tooooombbbbbéeee...!

Redgun l'attrapa par son manche et l'attira vers lui d'un geste ferme...

Ecoute moi bien.... Tu vas voir Glouglou et tu lui dira de fuir maintenant! As-tu compris?
Le temps n'est plus à la reflexion! Prenez tout ce que vous pouvez avec vous, et ne laissez rien derrière vous...
Brûlez tout et ne laissez que des cendres à ces rats puants...!
Il règnerons sur de la poussière et des ruines...!

Allez va et ne te retourne pas..! Nous, nous resterons ici, nous vous rejoindrons plus tard, lorsque le temps des pleurs passera...

En disans, cela il regarda calli et les autres blessés avec le sourire...

Soudain on ramena valiente sur une civière de fortune et le jeta presque sur la paillasse à coté de Redgun...


Tu choisit bien ton moment toi...!
il a fallut que tu attendes seulement aujourd'huit pour te décider à nous rejoindre dans cet hopital..?


Calli pouffa de rire, lord aussi... Valiente lui avait mal aux côtes et les rires étaient mélangés aux douleurs contractées...

Bien, je crois que tout le monde est là, nous sommes au complet, à part Glouglou...

Et les rires repartirent de nouveaux...

Lords, j'espère que tu as bien mangé hiers, parce que du pécari c'est pas demain la veille que tu en auras...!

Et ainsi, se poursuivit la défaite du jour, sous les éclats de rire...

Le soir, a Tenochtitlan....

Le soir venu, en entendant les subbutéens festoyer et fêter leur vicctoire dans la ville...
Redgun voulut saluer, les morts et blessés de son camp qui ont versé l'essence de leur vie pour la liberté et voulut leur rendre hommage dans la serenité et commenca dans ce moment solennel, son récit...




Ceux qui sont mort pour toi, pour ton nom, liberté!
Doivent avoir leur noms au fronton de l'histoire,
Qu'ils trouvent le sacrifice, qu'ils forcent la victoire,
Ils entrent en mourant dans l'immortalité...

Lèguant un grand exemple à la postérité,
Indomptés ou vaincus ils méritent la gloire,
un peuple libre sait vénérer leur mémoire,
Et de tous leur tombeaux doivent être respectés...

Pour l'avenir jetant leur semences fécondes,
Héros ou martyrs prédestiné d'un monde,
Du progrés éternel ils sont les ouvriers,
Leur sang fera germer la sainte indépendance
Leur conteurs inspirés chanterons leur vaillance,
Et les sciècles pour eux cueilleront des lauriers...


Et redgun tout souriant, regarda ses compères qui chacun dans un drôle d'état, rendirent hommages aux valeureux guerriers et se prostrèrent quelques temps avant que Redgun les ravisa...

Mes amis, la page tourne mais le livre n'est point fermé,
Le temps des pleurs arrive mais nous ne sommes point encore enterrés,

La roue quant à elle tourne car elle n'a pas d'alliée,
Et ceux qui pensent avoir gagné n'ont pas émergé,
De la nuit semble s'erriger, des colonnes qui n'ont rien d'éphemère,
les dieux dans leurs bonté ont décidé de nous plaire...


Tic tac tic tac ....et Tic!

Le gagnant est..!


Roulement de tambour...
_________________
Subbuteo
La Grosse Tête Olméque


Dites moi les savoirs de la Guerre que j'ignore encore.
Dites moi ce que vous feriez des vaincus.
Dites moi comment éradiquer le Culte de Coatlicue du Royaume.


Les guerriers ont investis toute la capitale.
Ils encerclent le Tlatocan dont les portes ne s'ouvrent que grâce à une priére aux Dieux.

Vainqueurs ils ne doutent pas que les divinités vont briser les battants de pierre.

Mais Subbuteo est un Geocoucou, un homme qui à force de se pencher sur toute choses, frole parfois l'agnostisme.
Une sorte d'erreur continentale sur pattes.

Il croit aux Dieux comme il croit que l'eau empêche de respirer, comme la pluie peut faire germer ou noyer dans la boue.
Toute chose est signe des Dieux.

Mais cela ne l'empêche pas d'utiliser les magies divines...Oui! Utiliser! Fremissez croyants cet homme est fou!
Non pas les invoquer ou les détourner.
Les utiliser comme le guerrier utilise la macana ou le paysan sa houe d'obsidienne.

Voila pourquoi il n'est pas à la bataille ni à extirper de leurs cachettes ses ennemis.
Il est devant une Tête Olméque et en écoute les vibrations depuis deux jours.
Il consulte les Anciens et active des magies immemoriales.

Car Subbuteo est un Roi dans l'âme.
Ou plutot c'est un genre de Geo trouvetout dont les parents seraient Machiavel et Leonard de Vinci..Du moins leurs improbables pendants Aztéques.

Voici ce qu'il perçoit du visage ébreché.





Les Serpents ont appris des Sans Fréres à renier leur sol.
Texcoco devra suinter de leur sang pour ressouder ses plaies.
Sois Cruel, abandonne une lune les enseignements doux d'Ehecatl et revêt le masque de Yoalli Ehecatl , le Vent de Ténébre deTezcatlipoca, dont le nom signifie "seigneur du Miroir Fumant".

Sois la dague et le chasseur.

Sans une lune sous Yoalli Ehecatl , Quetzacoatl et Ehecatl ne forgeront pas l'union des 2 Puissances.
Texcoco et Occident.

File, Subbuteo l'insolent!



Voila qui est dit.
Avec une migraine atroce il se reléve et derriére ses yeux plissés affluent les micro données.

Tout les rapports, toutes les informations et leur synthése.

Valiente transmet son trésor à une vivante qui va mourir.
Lord vide de toute substances le Tlatocan
Calli efface et brouille les clés.
Glouglou fuit.

Ainsi donc il doit être le Roi?

Titubant sous la douleur il se dirige vers le Tlatocan.

Une partie des données il les garde en retrait.
Celles concernant l'Occident et Texcoco.
La Destruction vécue et partagée est un ciment puissant pour connecter deux pays.


Que l'on deterre les Stéles du Tonalamatl!
Et qu'on encercle les Serpents tapis..Je suis tout à eux dans quelques heures.


Un cailloux le fait trébucher. Il se reprend.
Être ce que les Dieux veulent tout en gardant son humanité est douloureux.
Tant pis pour son ego et son aura de doux souverain.

S'il ne peut être aimé par la faute de ses ennemis.
Il sera craint.
Comme jamais on a craint en monde Aztéque.

_________________
Zankou
Aprés avoir fait la fète toute la nuit,Angel regarda les rempards,les traitres avaient remis sa,ils essayaient d'entrer encore une fois,la bataille fut sans pitié,quelques corp trainaient un peu partout,l'armée des aigles était plus dans la capitale,glouglou aussi avait disparu,l'armée occidentale était rentrer et avait pris le controle de la capitale...Aprés une semaine de combat acharné,ils sont rentrer...


Il vous en aura fallu du temp pour rentrer...Angel rit de les voir feter leurs défaite,la guerre n'etait pas fini qu'ils criaient tous victoire,les défenses étaient bien basse,peut etre sont ils trop sur d'eux,Angel les regarda et patienta l'arrivée de son esclave...
Darflex


Non loin du camp Darflex comptait les morts, 1, 2, 3, 8 blessés ...

Peu de temps âpres il rejoignait sa sœur, Fafounette comme il aimait l'appeler, il n'y avait pas un soir ou il ne passait pas la voir, il s'inquiétait trop pour elle, c'était sa seul faiblesse, qui lui arrive quoi que soit.

Content de la retrouvé, il discuta sereinement, riant, souriant, heureux de la voir en pleine forme.

Dans la discussion, il pensait, pensait que ses espoirs pourraient bien voir le jour.

Oui, l'Occident, et Texcoco, ensemble, sans aucunes différences, sans discrimination, en accord parfait, ils avaient vaincu le malin, le voleur, la sournoise ceux qui avaient déchiré ces accords interprovinciaux par leur politique indigne.

Darflex était heureux, heureux d'être avec sa sœur, d'être avec de nouveaux amis, heureux dans la fidélité et la confiance entre tous, occidentaux et Texcoco, ce fut une première dans ce sentiment où il est possible d'entrevoir un avenir plein de richesses, d'entente guerrières, de commerce fleurissant ... Il se demandait s'il ne rêvait pas tant l'espoir était grand.

Mais tout cela n'est que le commencement, il lui fallait prêcher la parole d'un roi, celle qui devra démontrer un futur dont les prérogatives seront en fonction des intérêts communs en semant les graines qui s'élèveront d'arbres centenaires alignés le long d'un chemin qu'il faudra suivre.

_________________
Atlantonnan
Toujours dans la hutte isolée

Le temps d'un rêve...
Du haut d'une cascade il observe.
Tout semble réel, même ce lieu qu'il ne connaît pas.
Au loin la végétation s'étend à perte de vue.
Un coin paradisiaque ou il fait bon vivre.
Les bruits de la faune se mélangent à celui de l'eau ruisselant le long de la parois rocheuse.
Est-ce cela le Royaume des morts ? A moins qu'il ne soit toujours dans celui de Texcoco ?

Atlan sourit, il est heureux.
Les douleurs ont disparu ainsi que la fièvre.
Tout semble paisible.
Son corps se relâche, la pression retombe.
Son regard plonge dans le vide puis, sans pouvoir le contrôler, son pied droit s'avance d'un pas.
Puis le gauche... et le droit...

Ses yeux se ferment... quelques secondes...

Silence...

Une légère brise vient lui titiller les narines.
Ses paupières s'ouvrent, il vole !
Ou du moins il plonge, mais la sensation est telle qu'il se croit à planer.
Ses bras se détachent du long de son corps et s'ouvrent en croix.
Un frisson lui parcours l'échine, le vide semble interminable.

Puis une voix se fait entendre...


_ Reviens moi… s'il te plais... Reviens moi

Ses yeux se figent de stupeur.
Il la reconnait ; cette voix qu'il se plaît trop à entendre.
C'est trop tôt pour lui, il doit se réveiller, tout de suite !

Soudain tout change...
Atlan ouvre ses mirettes tant bien que mal.
Les douleurs sont revenues, il a chaud, il transpire.
Sa vision est trouble mais il peut la voir.

La première réaction qu'il a est de sourire, juste pour montrer qu'il est heureux mais aussi pour la rassurer.
Ses lèvres et sa gorge sont sèches et le fait de débiter quelques mots est un combat.


... Je... savais... que tu viendrais...

Sa main tremblante vient chercher la sienne.
Il respire profondément et s'apaise au contact de sa peau.


Arrête tout... c'est fini...

Son front se plisse à cause de la douleur.

Je ne tiendrais pas... et tu le sais bien...

Un gémissement se fait entendre dans la pièce.
Celui d'un ocelot assistant à la scène.


Je t'attendrais... ma Pisteuse... Mais en attendant tu devras... continuer ta route seule...

Les mots sont durs.
Le genre de scène mélo-dramatique qu'Atlan aurait détesté en temps normal.
Il souffre intérieurement de devoir partir ainsi et si rapidement mais il tente désespérément de ne pas le montrer.

Un silence religieux règne dans la hutte.
Quelques instants encore à profiter...

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Nemesiss
[Olac, à des milles de là]


Son bras avait arrêté sa course.
Un sourire était né sur ses lèvres. La conviction que quelque chose avait changé dans l'air l'avait aspirée toute entière.

Quelques semaines qu'ils se démenaient pour leur clan, à tenter de trouver d'autres débouchés, de commercer autrement qu'avec le tlatocan maudit. Maudit par mille fois.
Au moins.

Mille autres pensées qui l'avaient assaillie.
Mille autres sentiments, allant de l'abattement le plus total à la honte de ne pas y être en passant par l'espoir en de meilleurs lendemains.

Cette honte qui la rongeait aussi sûrement que la gangraine qui s'accroche à un membre mal soigné.
Seule la vie qui croissait en elle l'avait retenue d'y aller, d'aller rejoindre les rangs des guerriers se battant pour un juste retour des choses. Le désir de préserver cette vie là, chérie entre toutes,avait pris le pas sur tout le reste. L'instinct maternel, déjà bien ancré en son sein épanoui, lui avait dicté sa conduite. Le regard et les mots de Zel avaient fait le reste.

Agenouillée sur l'autel dédié à Atlaua, elle avait vidé neuf poissons de leurs entrailles. Une prière muette. Pour les guerriers qui chaque jours se battaient pour un retour de l'équilibre voulu par les dieux et du Tonalamatl.

La rumeur avait enflé, emportant dans son sillage des noms connus et respectés.

Atlantonnan, le dernier en date, tombé pour libérer Texcoco du joug du sorcier par trois fois... Un serrement au coeur elle enfonça le couteau dans la chair encore frémissante du dixième poisson avec en tête l'espérance claire, une ultime supplique aux dieux... Que peut être il survive, même si les chances étaient minces et s'amenuisaient à mesure que le sang et les vicères s'échappaient du poisson arc en ciel. Les âmes bien nées étaient par trop rares en ces terres arides. Toutes étaient nécessaires pour préserver la course du soleil.

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Guerrière Coyote Tonalamaltèque en Texcoco.
Brume_sauvage
[ L‘âme est comme une brume insaisissable... => "All of them" faut bien vous mettre dans l'ambiance...]

L’âme est comme une brume insaisissable et complexe…
C’est une eau qui ruissèle entre vos doigts quand vous croyez la retenir…
Substance éthérée et si réelle à la fois…


Un endroit de paradis…. Un monde sans chaîne ni barrière… Un univers qui n’a rien d’irréel.
La perfection existe… mais loin du monde sensible.



Le rythme du cœur de la chamane ralentit, battant presque de concert avec celui du mâle.
Il faut faire un choix… soit c’est l’âme, soit le corps que l’on guide…

Soudain, l’esprit qui vacille avant de s’agiter…

… Je… savais… que tu viendrais…

Un soupire douloureux mais de soulagement se fait entendre.
Puis, réflexe stupide mais spontané, la brume avale la chique qui lui encombre la bouche. Immédiatement une grimace de dégout s’affiche sur son visage.

Une main tremblante se saisit de la sienne tandis qu’elle se recule et ouvre lentement les yeux. Un sourire tendre étire ses lèvres.

Arrête tout… c’est fini.

La Brume est têtue, bornée… Plus carne que la plus vieille des rosses. A chacune de ses phrases, ne voulant rien entendre, elle secoue la tête vigoureusement. Non… Croire qu’elle le laissera partir serait l’insulter... Et la brume ne se laisse pas insulter comme cela!

Je t’attendrais… ma Pisteuse… Mais en attendant tu devras… continuer ta route seule.


La chamane s’immobilise. Les paroles se font plus poignantes que la lame d’un couteau.
Des mots déchirants qui lui lacèrent le cœur.
Elle plonge son regard perçant dans celui d’Atlantonnan.

Souvenirs qui lui reviennent en mémoire…
Celui d’une nouvelle habitante du clan Matixco, suivant docilement les pas d’un Tlatoani sur les routes d’Acolhua…

Léger tremblement.
La guerrière esquisse une sourire pénible et crispé…

_ Je te l’avais dit… je t’avais dis de ne pas… m’obliger à venir te chercher… Tu sais pourtant… qu’j’aime pas être contrarié…

Les mâchoires de la pisteuse se crispent… effaçant toute trace de sourire. Avec affection, la féline vient frotter doucement sa joue contre les doigts tremblant d’Atlan.

_ Coire que je vais te laisser… partir comme çà serait bien mal me connaître… t’as bien du comprend pourtant que j’en faisais qu’à ma tête

La nahualli, ferme les yeux et dépose un baiser plein d’affection sur les doigts oscillant de son guerrier.

Le silence règne de nouveau tandis que la brume psalmodie mentalement quelque prières muettes à ces dieux qu’elle a si souvent renié…
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