[RP] Procés de Gwen

Le Duchesse avait prit la peine de se déplacer. Elle avait autorisé ce procès public, mais ne voulait pas que certaines personnes en profitent une fois de plus pour troubler l'Ordre Public. Elle ne voulait pas que celà tourne au cirque, et que l'on déshonnore cette noble institution qu'est la Justice Angevine.
Entourée d'une garde rapprochée un peu crispée, on ne savait jamais de quoi était capable l'étrange Gwen, la femme aux visions, elle avait prit place dans le fond de la salle, dos au mur. Tant que le fiel sortait uniquement de la bouche de la vipère, aucun danger. Mais si elle se mettait de nouveau à vouloir frapper de nobles personnes, elle serait bien reçue par ces marmules aux bras gros comme des cuisses.
La Duchesse, discrète et concentrée, écoutait Linon faire sa grosse voix. Fin sourire sur la trogne poupine de la blondeur des bords de Maine. Elle avait fait un choix, jadis, en formant son gouvernement. Sa somptueuse Juge savait faire régner l'ordre à merveille.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Les yeux se plissent en essayant de deviner qui forme un attroupement au fond de la salle. Linon finit par chausser ses vieux binocles pour mieux voir, mais c'est complètement raté, cette fois tout est flou... Un ballet de pages s'est mis en branle vers le groupe et la juge tout en écoutant l'acte d'accusation leur lance des mimiques faciales très expressives pour qu'on lui dise ce qui se passe.

Un greffier la trouvant peut-être un peu distraite finit par se pencher à son oreille pour lui murmurer que la duchesse est là, et bien entourée.
Imperceptiblement , Linon se redresse un peu et commence à chiffonner un mouchoir nerveusement.

Mais le procureur en a terminé et nomme son premier témoin. La juge hoche la tête en signe d'assentiment, toussote dans son mouchoir et énonce d'une voix claire :

Merci dame le procureur.

J'appelle donc Isatan de Valmont-Merteuil, Dame de Saint-Paul-du-Bois. Qu'elle s'approche et livre son témoignage.

Ahh encore un procès publique!

Tout sourire, le diable se frottait les mains en entrant dans la salle d'audience. Encore une fois il se fichait comme de son premier poux de l'affaire: il ne connaissait pas l'accusée ni ce qu'elle avait fait. Mais voir son Trognon dans ses grandes œuvres était un spectacle qu'il ne pouvait pas rater.

En entrant il buta dans la porte... Bizarre..à la fois moelleuse et solide la porte. Diable qui se dévisse la tête, manque de jsutesse le torticolis, pour finir par voir miroiter une tete au bout de l'armoire. Sourcils qui se froncent... Comment passer le problème. Heureusement notre génie est philosophe et inversement:

Quand on ne peut surmonter un obstacle il faut le contourner!

Et voila qu'il fait le tour de la brute tandis qu'il jette un regard interloqué à son Fou. Mais pas question de rester au fond. Il trottine bien vite afin de parfaitement profiter de la vue et d'admirer la resplendissante juge qui fait montre d'une adorable sévérité.
A tel point que la proc retourne s'assoir qu'il ne l'a pas entendu... Mais voila qu'Isa prend la parole avec son élocution reconnaissable entre toute. Il grommelle:

Bon elle a dit sérénissime, mais c'est pas truc! C'est trognon!
Une tête vide la jarretière... groumpf
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Le procureur écoute sagement -oui toujours- le témoignage d'Isatan.

Des questions? Oh oui elle en a! Pourquoi tant de haine? Pourquoi ne pas vivre au pays des bisounours? Pourquoi il fait aussi chaud dans cette salle? Mais concernant le témoignage...

- Aucune question. J'aimerai appeler mon second témoin. Il était lui aussi présent au moment des faits et avait déjà rencontré Dame Gwen avant l'incident. Je voudrai vous faire entendre le témoignage de Messire Edwald, prévôt d'Anjou.
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° Raisonnable dans sa folie °

Edwald se lève en entendant son nom

Madame la Procureur, Monsi.. euh madame le juge,

Gwen est une habitante d'Angers, tout comme moi. Chaque fois que j'ai pu la rencontrer en taverne elle semblait avoir des dons de sorcellerie qui lui permettait de lire dans les pensées, ou encore qui lui donnait des hallucinations. Voyez vous, elle a tendance à voir tout le monde avec les dents noirs par exemple. Soit, cela peut être dû à une mauvaise vue vous me direz. Mais les évènements qui se sont produits sur la grand place sont bien plus importants et graves.

Dame Gwen a tenté de "défendre" les amis avec qui elle passe son temps en taverne. Virulente, insultante, elle a été de nouveau reprise d'hallucinations et n'a pas hésité à insulter notre respectable Duc 197856, sans aucune retenue, sans aucun regret.

Elle a dénigré et insulté la famille Penthièvre, dont je ne fais pas parti, mais dont notre duchesse est issue.

Cette étrange femme s'est alors mise en un état second, insultant et se moquant de toutes personnes croisées, noble ou pas noble, elle n'a montré aucun respect et peut se trouver bien heureuse aujourd'hui de ne pas avoir été rouée de coups par la foule.

Dame Isatan, Messire Aurélien., notre illustre vicomte Finam et deux paisibles dames Sandy et Ozane ont également subis insultes. Dame Gwen a étalement lu dans les pensées de plusieurs personnes, et a à de multiples reprises imaginer des particularités physiques totalement folles.

Ce qui m'inquiète encore plus, noble assemblée, c'est le total manque de respect pour la noblesse Angevine qui actuellement se propage à Angers via ce genre de comportement.

Madame le juge, Madame la procureur..

Il regarde Gwen.

Cette sorcière ne mérite que le feu ! Plaçons la sur un buché avant que sa vilainie ne gangrène !! Combattons le mal par le feu !

Hum.

J'ai terminé mon témoignage.

Il s'assoit, irrité..

Devant tant de silence, Linon se tourna vers l'avocat.

Maître Melric? Si votre cliente n'a rien à dire pour sa défense, peut-être pouvez-vous le faire à sa place?

Gwen, de retour de chez les nones, se rendit à son procès où devrait-elle dire son simulacre de procès.

Elle s'avança vers la Juge Linon et s'adressa à elle afin d'éclairer la salle de sa vérité qui est bien entendu toute différente de ce qu'elle venait d'entendre et qui ne la surprenait guère.

Bonjour votre honneur,

Votre honneur, nous sommes ici pour un procès que je qualifie de procès politique.

Un procès politique voulut par une famille, dont la plupart des membres ont plus de titres mais moins de noblesse, que ceux qui d'origine noble n'ont pas de titre et pourtant respectent les règles du vivre noblement, telle que l'hérauderie attend de chaque noble qu'il le fasse.

Ces gens après avoir assassiné mon père sur les chemins de l'Anjou, assassinat impuni, s'en prennent maintenant à moi, car ils ne reconnaissent qu'une loi, la soumission.

Quiconque ose s'opposer à eux, mérite la mort ou le bannissement, faisant ainsi de l'Anjou une terre pauvre et dépeuplée, car ils règnent sur un duché d'esclaves ou de fantômes.

Je me suis défendue, face à leurs attaques, j'ai agit dans mon style particulier, mais pour défendre des droits que ces gens refusent de me reconnaitre, comme ils refusent de les reconnaitre à toute personne qui ose demander à ce que les lois de Lévan soent respectées.

Bien sur, ils prétendent le contraire, ils prétendent qu'ils respectent la liberté d'opinion et d'action, mais les faits prouvent le contraire, ils empêchent ceux qui n'acceptent pas leur loi de participer à la vie politique, d'entrer dans les différents services utiles à l'Anjou...police, conseils municipaux etc....
Ils ne respectent rien, rien d'autre que leur suprême autorité usurpée sur les règles établies par Lévan.


Tous n'acceptent pas d'être esclaves et c'est dans cet état d'esprit que j'ai fait acte de rebellion face à ces gens.

Voilà pour expliquer le contexte dans lequel c'est passé cette affaire.

Maintenant rappelons les faits.

Un individu, mis en procès pour avoir tenté de monter une révolte à Angers, essaye de se décharger de ses responsabilités en accusant une autre personne.
De nombreuses personnes viennent défendre sa victime et certains, comme le maire d'Angers, Strakastre, qui n'est pas à une malversation politique près, se serve des débats pour cracher de nombreux mensonges sur le compte d'adversaires politiques, acte que je ne peut tolérer.
J'ai réagi à ma manière, avec mes mots, et parce que je défendais un homme juste, opposé à une tyrannie reposant sur des droits usurpés, les Penthièvres et consorts sont venus m'agresser, et non le contraire, ce qui nous conduit ici.

Mais en me condamnant , votre honneur, vous vous verriez contrainte de condamner de la même manière toutes les personnes ayant participé à cette affaire, car je n'ai que répondu aux insultes déguisées du duc de Montsorau qui m'a traité de moineau, et à sa réponse, toutes les personnes citées par l'accusation ont répondu à leur tour par la violence, qu'elle soit verbale ou physique.
Je cite par exemple le cas du sieur Finam de Montmorency, vicomte de Gennes, qui m' a saisit la chevelure et éclaté la tête sur le premier mur venu.
Il s'agit du premier acte de violence dans cette affaire, avant cela je n'avais fait aucune violence physique à personne, et c'est donc Finam de Montmorency, vicomte de Gennes qui le premier a fait preuve de violence physique.
Me comndamner , c'est condamner tous les participants et le tribunal croulera alors, pour que la justice soit équitable telle qu'elle doit être dans le royaume de Lévan, sous les procès où les mêmes noms reviendront.



Les penthièvre ont voulut cette ambiance en refusant à ceux qu'ils estiment être de la roture y compris losqu'ils ont des origines nobles, le respect, le droit de défendre son opinion, le droit de participer à la vie politique, auquel tous ont droit en vertu des lois du Royaume tel que le veut Lévan et considèrent que l'Anjou leur appartienne et qu'ils ne restent donc à ceux qui veulent défendre ces droits que Lévan nous reconnait à tous, tous étant égaux quelque soit le titre, qu'ils doivent partir du duché, ou ne plus devenir que ce que l'on appelle des tamagoshis. Telle est la vision du royaume de Lévan de cette famille qui ne reconnait que la soumission, ou l'abandon, et qui récompense la liberté d'opinion par le mépris, le rejet, et les abus d'autorité.


Enfin j'avais appris le jour même l'assassinat de mon père, Juniorfranck. Occit par le conseiller au commerce d'Anjou, conseiller qui se présente aux élections municipales d'Angers sans y habiter. Occit pour être le fils de Franck, un individu qui fut en conflit avec le duc de Montsoreau, soupçonné mais jamais jugé d'avoir pillé la ville d'Angers. Occit donc, parce que cette famille fait l'amalgame entre le corps de Juniorfranck et son âme qu'ils pensent néfaste à leurs intérêts et à qui ils refusent donc le droit de séjourner en Anjou. Droit usurper, et en totale opposition avec la liberté d'action voulue par Lévan.


Ce procès, c'est le procès de l'Anjou Penthièvrique, de ses méthodes, de leur mépris pour la vie humaine, de leur refus de respecter les lois de Lévan qui accordent à tous les mêmes droits, quelques soient les titres. Ils estiment que parce qu'ils ont réussi à éliminer toute opposition l'Anjou leur appartient, l'Anjou appartient à Lévan qui nous déclare tous libres et égaux en droit, et aux Angevins.
Du haut de leur noblesse, usurpée pour certains, proclamée mais sans titre pour d'autres, ils n'accordent à la roture où à ce qu'ils considèrent comme telle, lorsqu'ils sont face à un fils de noble sans titre, que le droit d'être soumise ou de partir.
Dans un tel contexte, devant ces abus flagrants d'autorité, leur déni total des règles de bonne conduite du vivre noblement, et l'assassinat de mon père par cette famille, assassinat fait en Anjou et impuni, bien entendu, je me suis laissée aller au seul crime qui existe en Anjou Penthièvrique :

- Dire tout haut, ce que tout le monde pense tout bas.


J'aime la loi, je la respecte, c'est d'ailleurs pour ça que cette famille en dépit de ma motivation a agir pour le bien de l'Anjou, de ma motivation et de mes actes, me refuse, comme elle refuse à chacun, de jouir des droits que nous accorde Lévan, comme si l'Anjou, et même le Royaume leur appartenait et qu'ils pouvaient en dicter les règles.
J'aime la loi donc, et la respecte et je ne vous demande donc pas une relaxe.
Mais une peine symbolique d'un écu, afin d'éviter de surcharger le tribunal de procès à l'encontre de toutes les personnes impliquées dans cette affaire et qui ont agit comme moi, et en premier lieu le sieur Finam qui fut le premier à commettre un acte de violence physique, et afin d'éviter de rendre public à travers tout le royaume, l'étendue du mépris du vivre noblement des personnes incriminées, en faisant appel de la sanction.
Votre honneur, mon avocat Maitre Melrich interviendra je suppose avant la fin du procès.
Je me réserve si vous me le permettez la possibilité d'intervenir en réponse à d'éventuelles contre vérité qui pourraient se manifester au cours de ce procès.

Saluant la juge Linon, Gwen alla se rasseoir en attendant la suite.
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Gwen sursauta au cri de la juge.

Calme madame la juge inutile d'hurler et de faire une crise d'autorité, je suis la et à votre disposition.

Elle revint donc à la barre.

la juge :

Dame juge, pour ce qui est du retard apporté à ma réponse, il me semble que je vous en ai fait prévenir par mon avocat et sachez que mon départ précipité chez les nones, est Bien plus important à mes yeux que votre procès et que si je devais malheureusement y retourner je le ferai sans même vous demander autorisation.
Je tenais à ce que cela soit clair et dit ne vous en déplaise.

Comme vous le dites revenons en au procès

La juge :

Si je puis me permettre, remettez ma soi disant insulte dans son contexte. Il est en effet assez simple pour ne pas dire simpliste de prendre un mot, une phrase hors de son contexte, contexte que je vous ai expliqué et dont il serait bien si je puis vous le demander d'en tenir compte.
Reprenez tous les propos du duc à mon encontre et notamment ceux où il se gargarise à dire qu'il fait partie des "gagnants" et j'en passe.
N'est ce pas lui même qui se compare à une buse ?
Est-ce une contre vérité de parler de fientes lorsque l'on parle d'une buse ?

Non, Madame la juge, ne voyez la aucun symbole, humm, je dirai, humm allez disons le je dirai, un petit cours sur les rapaces à l'intention de notre cher duc, afin de cultiver son esprit vu que lui prèfère cultiver ses instincts belliqueux.

J'ai dit madame la juge.
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Gwen, fatiguée, alla s'asseoir en attendant la juge.

Elle fut prise d'un très grand baillement en voyant quelques personnes et en s'assoupissant se mit à penser qu'elle avait raison lorsqu'elle parlait de procès politique au vu de certaines personnes fort laides au demeurant qui étaient en salle.
Poursuivant dans ses pensées elle se dit que certaines n'avaient vraiment rien à foutre et comprenait de mieux en mieux l'état lamentable du duché.
La gueuse ou la folle selon ses détracteurs avait raison il y avait bien un réglement de compte et à travers elle c'était son grand père qui quoiqu'ils puissent dire était visé.
Et oui se dit-elle Franck son grand père les avait bien fait passer pour des "cons" et les voila ce jour essayer à travers elle de régler un contentieux dont ils ne sortiront jamais grandi.
Un petit sommeil la prenait mais elle se devait d'attendre.
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[Alouette, Alouette..]

Gentille Alouette qui survole les rues d’Angers et surtout une jeune femme toute vêtue de parme et de fourrure d’hermine, bras dessus-dessous avec une petite fille, richement vêtue par la première. Et la voix suave de percer le silence ouaté du printemps naissant en Anjou.

-« Et donc comme je te disais, mon sucre d’orge, à partir du jour où nous nous sommes rencontrés avec cette blonde, nous n’avons eu de cesse de lutter contre la recrudescence des moches, alors effectivement, si cela t’intéresse toujours tu peux faire partie de la Ligne Anti-Moches Effrontés. »

Sourire ultra-bright sur le minois de porcelaine de l’Etincelle qui se rend au tribunal pour assister à un bon moment comme on le lui a certifiée, et qui en profite pour faire connaître la LAME.

-« Evidemment qu’il n’y a pas que les moches, il y a aussi les gueux qui ne se sentent plus, non pas ceux qui se disent libres, ceux-là ne sont pas bien gênants, non les pires ce sont ceux qui traitent la noblesse comme de vulgaires êtres, ceux-là ne savent même pas respecter tout ce que la noblesse s’essaye à faire pour eux. »

Et d’entrainer la gamine à sa suite pour entrer dans le tribunal, signe de tête discret aux gardes avant de faire signe à Calyce de se faire discrète, elles sont en retard, le procès a déjà commencé et vu l’attitude désinvolte et tout à fait irrespectueuse de l’accusée, la juge ne va pas tarder à s’énerver et il ne fera pas bon être debout à ce moment-là. Direction la Duchesse et de rejoindre sans un mot, la Blonde des bords du Maine, signe de tête à l’escorte pour qu’on la laisse s’asseoir à ses côtés, avant de se pencher vers Fitzounette.

-« Cela a-t-il commencé depuis longtemps ? »

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Ah les tribunaux , que de souvenir -ou pas- , ce n'était pas sa tasse de thé , tant d'être sur le banc des accusés , d'être procureur ou de témoigner. Ces lieux lui donnaient l'impression d'être dans la cathédrale des légistes , au paradis des codex insipide et institutionnellement impropre à la libre marche de la féodalité. Mais ce jour , on lui avait demandé à nouveau de se rendre dans ce lieu , histoire de témoigner cette fois , pour cette lugubre affaire de la miséricordieuse progéniture de sa victime de l'autre semaine.

La moindre des choses avant de se rendre devant un tel parterre de public , avoir de l'allure , c'est donc ainsi qu'il entreprit de ce faire bien beau . Oublié la parure du parfait soldat , retour aux tombantes chemises citadines et aux braies ordinaires , agrémenté de chausse convenablement propre . Et au milieu de tout ça , se réajuste la mèche , mettre au point sa coiffure , fer de lance de sa futur intervention. Comment pourrait-on ne pas croire le machiavélique Penthièvre lorsqu'il arborait si fièrement sa chevelure nuit en plein passage de coup de vent. Pour sur , elles aimeraient ...

Avant de prendre la route pour le tribunal ducal , il avait fait mettre un message du coté de la niche du chien , afin de prévenir celui-ci de son déplacement. Qu'il ne lui ferait pas de mal de se présenter dans les tribunes de la cour , dès fois que le grabuge prenait le pas sur l'ennui mortel d'une coure de justice. Une fois fait , direction le saint lieu des lois ...

[Interlude musical]

Le voila arrivé , un brin un retard , pour ne pas dire à une écharde près , il entra dans la salle , prestement mais avec une classe sans précédent -donc tout logiquement en faisant claquer la porte derrière lui afin que tout le monde le voit arrivée- comme il savait si bien le faire .

Euh ... bonjour !

Léger haussement de sourcil pour se faire excuser , regard fuyant vers l'accusé en pleine affrontement verbale avec la juge d'Orient, pensant au sang de sa famille versé quelque jours auparavant. Il était bien ainsi , que la Penthièvrie reste maitre des lieux en Anjou , et que la bâtardise et les couards de malandrin qui oseraient avoir un avis contraire retourne se morfondre dans leur incapacité à dominer.

Sans plus de réprimande de la part du public , il prit place le long du couloir , non loin de la Duchesse et de sa suite LAMEsque.
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IRL : en deuil d'un centenaire bleu

Madame la juge, je ne pense pas avoir demandé ou désiré faire retraite spirituelle, je vous ai simplement expliqué le pourquoi de mon retard et vous le savez très bien.

Quant à ce que vous nommez mon arrogance, je ne vois quant à moi que le désir de faire connaître la vérité sur le comportement de certains et leur arrogance vis à vis de ce qu'ils nomment les gueux.

Je ne suis pas dupe et vois très bien le final de ce simulacre de justice.

Faites Madame la juge, faites, je crois personnellement en la justice d'Aristote faute de croire en celle d'Anjou.

Gwen alla se rasseoir attendant la suite.
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Gwen s'avança à la barre afin de répondre au procureur.

Dame, je ne ferai que citer les propos du duc :

Le ton était donné.
Est ce la une hallucination MDame Procureur ?

Encore une fois, remettons les évenements dans leur contexte, la justice en sortira grandie.

Attendant d'éventuelles autres questions, Gwen alla se rasseoir.
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Au bord de l’explosion qu’elle était. Exaspérée au plus haut point. Elle répond à l’accusée :

- Je vois que vous avez des talents incroyables. Une mémoire auditive aussi développée…Impressionnant. Enfin … * Soupir incontrôlable * Ce que vous me citez là…Si je me souviens bien ne fut que la réponse à un premier grand manque de respect. En effet vous l’avez provoqué en le traitant de « vieille buse pourrie » et de « vieux fou » et vous l’avez accusé d’avoir organisé la « mort » de votre père. Ah oui vous lui avez ensuite donné une soupe. Je dois avouer que je ne vois pas pour quelle raison et si c’est vraiment un affront. M’enfin…Je me pose quand même des questions. Le ton était donné comme vous dites, mais par vous.
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° Raisonnable dans sa folie °

Dame la juge, puisque vous me le demandez, je souhaiterais que l'on entende Messire David en qualité de témoin car tout est parti de l'attaque calomnieuse dont fut victime celui-ci et qui semble t-il arrangeait bien ceux qui aujourd'hui m'accusent ayant permis ainsi de ne pas parler des programmes inexistants des adversaires de sir David aux élections municipales, vous savez, comment dire, humm, faire diversion en quelque sorte, ainsi que Messire Melrich mon avocat si cela ne vous déplait merci.

Quant à moi, ne souhaitant pas entrer dans un dialogue de sourd, je ne répondrai que si les questions ont un véritable fondement, et ne soient pas posées uniquement pour servir de façon partisane la partie accusatrice.
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David regardait un peu de tout côté, pour voir si l'on l'avait vu arriver en retard, ca dait très mauvais genre à un procès. Soudain..:

Damned, voilà David fait! Il était prêt à se fendre en excuses quand:

Ah c'était juste pour plaider? Facile! Il avait eu la peur de sa vie quand même...

Bon bin autant le faire en premier... Il se leva et:

Madame le juge, procureur, personnes assistants au procès( que ce soit parceque le procès représente un quelconque interêt pour vous ou que vous êtes de ces personnes qui lorsqu'elles ne trouvent pas quoi faire vont dans la cour d'assises, ce que je trouve un peu)...
Enfin je m'éloigne quelque peu là... En bref tout le monde présent içi, Sachez que messire Kingdolm a lancé il y a quelque temps un appel à la révolte. On a découvert que c'était lui et pour se sortir de son pétrin il m'accusa sans fondement en place publique. Je me défendis tant bien que mal et j'avoue que je me suis plutôt bien défendu d'après moi. Enfin bref certaines personnes se sont mêlés de cette affaire qui ne less concernaient ni d'Eve ni d'Adamn et remettaient ma probité en cause.
Gwen est une très bonne amie, donc, naturellement, elle chercha à aider un ami.
Ces personnes qui remettaient en cause mon innocence non rien fait pour arranger ce malentendu comme gentillhommes polis, comme l'a dit le messire:

...

Donc ce débat sur ma part de responsabilité dans l'appel à la révolte a viré à un débat d'insultes.
Je tiens à attirer votre attention sur le fait que Gwen a autant de parts de responsabilités que la plupart des autres personnes qui étaient présentes.
Ainsi que sur le fait qu'elle ne cherchait qu'à m'aider mais que les inqultes ont rapidement fusés. J'ai finit

Puis il se rassit.
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David se releva:

Oh madame je ne nie absolument pas ce que Gwen a fait, je dis tout simplement que le duc de Montsoreau a lui ausssi une certaines part de responsabilité dans l'affaire, qu'il n'est pas blanc comme neige... Voici ce qu'il a dit à Gwen:

Je pense que toutes ses insultes ne laisseraient personne indifférent... La réaction est à peine exagéré, Toutes ces insultes mettent en colère, plus la pression du public qui insulte Gwen de même...
Je pense que Gwen a réagie a des insultes en insultant de même.

Il attendit l'ordre de se rasseoir
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Bien...

Tournant la tête vers le procureur

Dame procureur, des questions pour ce messire?

Messire David, la cour vous remercie de votre témoignage. Vous pouvez vous rasseoir.

La juge plissa un peu les yeux en parcourant la foule du regard, à la recherche de quelqu'un.

Messire Melric est-il ici? Qu'il s'approche et délivre son témoignage.

Elle avait écouté attentivement le témoignage-plaidoyer de Melric, tentant de masquer le léger agacement que lui inspiraient certaines paroles. Pendant qu'il terminait, son regard se porta vers le fond de la salle pour trouver la duchesse, et elle se souvint de leur rencontre.

Ça n'avait pas été un coup de foudre, c'est le moins que l'on pouvait dire... Linon était même assez franchement du mauvais côté de la barrière à cette époque, et probablement la logique décrite par Melric aurait voulu qu'elle soit listée comme ennemie du duché. Pourtant, elle était là, portée au conseil par Otissette puis Fitzounette elle-même. Et si leurs rapports étaient encore de loin en loin teintés d'exaspération, la duchesse ne semblait pas lui tenir rigueur de leur « opposition » passée.

Ciel ! Linon aurait-elle été encliquée à l'insu de son plein gré? L'idée la fit sourire légèrement, et elle s'aperçut alors que le silence régnait dans la salle et que les regards étaient braqués sur elle.

Mmmhh... 's'cusez-moi, je réfléchissais. Petit toussotement pour se reprendre.

Messire Melric. Ce n'est pas forcément le lieu et le moment pour un débat politique. Je vous répèterai juste ce que j'ai dit il y a cinq minutes. Tout le monde peut se présenter aux élections municipales ou ducales en Anjou, à part les traîtres de moins de trois mois et les étrangers. Vérifiez vous-même le coutumier, il n'y a pas de condition nobiliaire ou familiale et il y a toujours des roturiers au conseil. Moi la première.
Je ne comprends rien à votre histoire de « conception du royaume » et de « tamago ». Sa Majesté Levan III n'a rien conçu, c'est Dieu qui est à l'origine de toute chose. Vous qui êtes aristotélicien, vous devriez savoir ça. Méfiez-vous, vous frisez le blasphème...

La juge fronça un peu les sourcils pour bien faire comprendre que c'était sérieux ça.

Mais revenons à l'affaire elle-même. Vous témoignez à la demande de votre cliente, pas à la mienne. Peut-être a-t-elle cru qu'en tant qu'avocat, vous ne décideriez pas dès votre première prise de parole que son procés était perdu d'avance... J'ai évoqué une retraite au fond des geôles en cas d'outrage au tribunal, rien d'autre.

Et non, je n'ai pas le pouvoir de condamner ou de relaxer des personnes non amenées devant moi par la procure. Donc, seule votre cliente fera l'objet d'un jugement aujourd'hui.

Ces précisions apportées...

Dame le procureur, souhaitez-vous interroger messire Melric?

Bien. Donc nous passons à ...

La juge feuilleta rapidement ses notes pour retrouver où ils en étaient.

Mmhhh... Je vois que la défense n'a pas eu l'occasion l'interroger les témoins de l'accusation.

Relevant le regard vers Gwen et son avocat.

Accusée Gwen, messire Melric? souhaitez-vous interroger le témoin Isatan?

Melric répondit à Linon.

Non merci votre honneur je n'aime guère me faire insulter.

HRP Message écrit à l'époque de l'ancien perso merci d'être assez intelligents pour faire la différence entre le perso et le joueur et laisser les gens jouer.
Il y a maintenant un nouveau personnage, que cela vous plaise ou non, vous devez respecter cela.
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Cune se lève alors et se racle la gorge pour préparer son discours.

C’est parti !

- Merci votre honneur. Pour commencer, ce contexte dont vous parlez tant. Je veux bien croire qu’il ne vous convient guère et que vous vous trouviez d’humeur rebelle. Un grand concours de circonstance je dirai. Mais Il y a toujours d’autres moyens que la violence et l’insulte pour régler ses conflits.

D’autant plus que vous avez fait preuve d’une insolence particulière envers nos nobles angevins. Je trouve votre réaction bien démesurée. Une remarque du Duc de Montsoreau, qui ne vous avait même pas adressé la parole, et vous vous mettez dans tous vos états. Vous crachez sur ses bottes, vous êtes prise d’une crise d’hallucinations aigue, vous vous mettez à vous en prendre à tout le monde. Le contexte, le contexte, vous le répétez sans cesse mais il n’excuse pas tout.

Vous dites aimer la loi…Ce n’est pas un moyen de le prouver voyez vous.
Vous avez utilisé de nombreux termes injurieux lors de cette dispute en place public. De nombreuses personnes étaient présentes et ont été victime de votre comportement alors qu’eux aussi tentaient de se défendre. Je ne parle pas de la diffamation et de vos hallucinations. Vous avez bien mis en cause l’honneur du Duc de Montsoreau.

Malheureusement il n’est pas le seul. Dame Isatan, Messire Aurélien, le vicomte Finam, Dame Sandy et aussi Dame Ozane. Je trouve votre réaction très excessive. Vous en voulez donc à beaucoup de monde, et pas seulement à la famille Penthièvre, comme vous adorez le dire. Toutes personnes qui seraient passé en place public au moment de la discussion auraient eu à subir vos insultes.

Comme vous dites, vous avez agit à votre manière. Mais ce comportement est intolérable. L’insulte, la violence et l’humiliation ne sont pas des moyens civilisés pour régler un conflit. Ils doivent être punis.
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° Raisonnable dans sa folie °

Cune, trop effrayé par les pouvoirs de Gwen avait zappé des choses.

Ahum...Oui oui la peine la peine pardon!

LA PEINE! Je demande des excuses publiques! Que Dame Gwen fasse savoir que son comportement a été excessif. Ainsi qu'un séjour de 2 jours dans nos geôles. En espérant que l'isolement la fasse réfléchir sur la meilleur façon de s'excuser.
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° Raisonnable dans sa folie °

Petit soupir de lassitude en voyant le silence se prolonger. Le regard bleu sombre se fixa sur l'accusée et son avocat.

Bon, on ne va pas y passer la nuit. Dois-je comprendre que vous ne souhaitez pas répondre au réquisitoire du procureur?

Un peu surprise par cette déclaration, la juge observa un instant l'accusée. Ses sentiments étaient partagés, il fallait qu'elle réfléchisse au calme. Elle nota quelques mots puis s'empara du dossier et le tapota sur la table pour en ranger les feuillets.

J'ai pris bonne note de votre déclaration... Vous pouvez vous rasseoir ou aller faire un tour, je me retire pour les délibérations. Le verdict sera rendu dans quelques heures [jours irl]

Léger mouvement de tête vers la salle pour saluer tout le monde et Linon rejoignit son bureau, le dossier dans les mains, pour réfléchir à tout ça.

L'affaire des mainois avait focalisé toute son énergie. Mais son mandat touchait à sa fin et Linon voulait absolument rendre verdict dans les affaires qu'elle avait suivies. En reprenant les minutes du procés Gwen, elle se remémora son déroulement avec satisfaction. Feuillets en main, elle rejoignit la duchesse à laquelle elle avait demandé audience. Toutes deux discutèrent un moment de l'issue à donner à ce procés. Elles finirent par tomber d'accord et après avoir tenté, un peu en vain malgré les macarons, de remonter le moral de Fitzounette, Linon rejoignit directement la salle d'audience.

Une fois que tout les protagonistes furent installés, elle prit une profonde inspiration.

Accusée Gwen, levez-vous pour entendre le verdict du tribunal d'Anjou.

Et sans attendre, l'accusée rejoignit la barre. La juge reprit :

J'ai écouté tous les arguments, et les ai longuement pesés. Les faits qui vous sont reprochés sont avérés et d'ailleurs, vous ne les avez pas niés. C'eut été sot vu le nombre de témoins... Il y a deux choses à séparer dans cet incident. D'une part, la violence et la crudité des mots utilisés, des gestes effectués, violence tant physique que verbale donc. Et comme l'incident a eu lieu en gargote, il a notoirement troublé l'ordre public, choquant les angevins et les voyageurs, c'est incontestable et tout à fait nuisible pour l'image de l'Anjou.

D'autre part, votre violence a été dirigée contre un des nobles les plus estimés d'Anjou, le duc de Montsoreau. Je crois que nul ne lui avait jamais fait subir pareil outrage... Et en outrageant la noblesse angevine, c'est l'Anjou que vous outragez... Pourtant, vous semblez attachée à notre duché. Je dis bien notre duché, car vous êtes une de ses enfants.

La juge considéra un instant l'accusée puis émit un petit soupir en croisant les doigts sur le bureau.

En causant du tort à l'Anjou, c'est à votre pays, à vous-même que vous en causez. Peu importe que vous vous soyez sentie insultée, il est Duc, vous êtes roturière, vous vous taisez... Je ne dis pas que vous devez vous prosterner, mais publiquement et face à lui, vous ne relevez pas. Si les paroles vous sont insupportables, vous tournez les talons. C'est le bon sens qui le commande quand on ne veut pas avoir de problème.

Accusée Gwen, peut-être est-ce différent à l'étranger, mais en Anjou, les différences sociales sont respectées et la roture se doit d'accepter cet état de fait voulu par le Très-Haut. Peut-être un jour tous les hommes sur Terre seront-ils libres et égaux, peut-être ce jour-là la Terre sera-t-elle ronde comme certains le prétendent... Linon réprima un petit rire moqueur, la Terre était plate, c'était évident. Peut-être même les poules auront-elles des dents. En attendant ce jour improbable, acceptez le monde et votre pays tels qu'ils sont, ou vous ne serez jamais en paix.

La juge se redressa un peu, chaussa ses binocles et s'empara du parchemin du verdict qui était posé devant elle.

Moi Linon, parfaite juge d'Anjou, déclare l'accusée Gwen coupable de trouble à l'ordre public pour comportement violent et insultes.
Retiens comment circonstance aggravante que les-dits faits se sont déroulés en public.
Retiens comme circonstance aggravante que les insultes et les gestes s'adressaient au Duc de Montsoreau.
Retiens comme circonstance atténuante l'inquiétude ressentie par l'accusée au sujet de son père
Retiens comme circonstances atténuantes les excuses prononcées devant le tribunal, que la cour accepte au nom de l'Anjou mais pas au nom du Duc de Montsoreau, qui seul décidera si elles lui suffisent. Elles sont néanmoins suffisantes pour écarter les peines de prison et de bannissement.

Condamne l'accusée Gwen à verser 20 écus d'amende, et à travailler dans les mines d'Anjou pendant 15 jours.

Les bulletins de paye délivrées par le contremaître (évènements) seront à transmettre au prochain juge avant le 5 juin 1458.
Faute de versement de l'amende ou des bulletins de paye en temps et en heure, la dame Gwen pourra être reconduite devant ce tribunal sous l'inculpation de non-exécution de peine.

Verdict rendu au tribunal d'Anjou le 14 mai 1458

Vous pouvez solliciter la grâce de Sa Grâce, ou vous pourvoir en appel sous 15 jours auprès de la Cour d'Appel.

Justice est rendue, sortez tous !.

Et la petite juge ponctua cet ordre d'un bon coup de maillet final.