Cymoril
Les derniers reflets argentés caressaient la lande alentour lorsque le pont Valentré et ses tours avaient été passé, tension accrue et les regards en alerte pour les cavaliers.
Voyager est un pari constant avec la vie en ces temps rudes.
Les lourdes portes de la cité cadurcienne sont franchies à l’ouverture dans le plus grand silence, la fatigue commençant à se faire sentir. La soif aussi sans doute pour certains. Aussi la pause était elle accueillie avec bienveillance et sérénité.
La Fourmi sans attendre plus prend la direction de la mairie, histoire de jeter un rapide coup d’œil sur les us et coutumes locaux, passage obligatoire avant la visite du marché. Les meilleures affaires se faisant toujours au lever du jour…
Le soleil brille déjà haut lorsqu’elle atteint enfin sa destination finale…
Le verger.
Canasson tiré en bout de longe, elle se met en quête de l’arbre idéal. Celui dont le tronc large procurera une sensation sécurisante, dont les racines se feront accueillantes lorsqu’elle se calera en creux. Hache posée au sol à portée de main, des fois que… Il n’est pas question ici de cueillette, d’ailleurs son arbre n’est encore couvert d’aucun fruit, mais simplement de finir ce cinquième volume maritime. Deux pages… Ca devrait être faisable, loin des brouhahas et des bénédictions de semis…
Là, règne le calme. Des nuées d’insectes virevoltent, prémices d’une renaissance programmée. Milliers de vies qui s’agitent, au dessus des premiers bourgeons de fleurs. Plus loin une course de pies, joute amoureuse, course à la vie, lui arrache un sourire. La nature imperturbable assure sa pérennité dans un éclatement de couleurs vives. Papillons jaunes sautant de myosotis en coquelicot, tandis que de terriers tapis dans le sous bois tout proche s’échappent de joyeux glapissements.
Cévennes en fond de panorama.
Sereine la jeune femme.
Au point que le bruissement des frondaisons, l'écho de l'écoulement régulier du Lot finiront par avoir gain de cause, douce berceuse à ses oreilles, c’est sur les genoux que le lourd volume presque achevé finira sa course alors qu’elle a cédé à l’appel de Morphée… Quelques heures de repos, après tout pourquoi pas.^^
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Voyager est un pari constant avec la vie en ces temps rudes.
Les lourdes portes de la cité cadurcienne sont franchies à l’ouverture dans le plus grand silence, la fatigue commençant à se faire sentir. La soif aussi sans doute pour certains. Aussi la pause était elle accueillie avec bienveillance et sérénité.
La Fourmi sans attendre plus prend la direction de la mairie, histoire de jeter un rapide coup d’œil sur les us et coutumes locaux, passage obligatoire avant la visite du marché. Les meilleures affaires se faisant toujours au lever du jour…
Le soleil brille déjà haut lorsqu’elle atteint enfin sa destination finale…
Le verger.
Canasson tiré en bout de longe, elle se met en quête de l’arbre idéal. Celui dont le tronc large procurera une sensation sécurisante, dont les racines se feront accueillantes lorsqu’elle se calera en creux. Hache posée au sol à portée de main, des fois que… Il n’est pas question ici de cueillette, d’ailleurs son arbre n’est encore couvert d’aucun fruit, mais simplement de finir ce cinquième volume maritime. Deux pages… Ca devrait être faisable, loin des brouhahas et des bénédictions de semis…
Là, règne le calme. Des nuées d’insectes virevoltent, prémices d’une renaissance programmée. Milliers de vies qui s’agitent, au dessus des premiers bourgeons de fleurs. Plus loin une course de pies, joute amoureuse, course à la vie, lui arrache un sourire. La nature imperturbable assure sa pérennité dans un éclatement de couleurs vives. Papillons jaunes sautant de myosotis en coquelicot, tandis que de terriers tapis dans le sous bois tout proche s’échappent de joyeux glapissements.
Cévennes en fond de panorama.
Sereine la jeune femme.
Au point que le bruissement des frondaisons, l'écho de l'écoulement régulier du Lot finiront par avoir gain de cause, douce berceuse à ses oreilles, c’est sur les genoux que le lourd volume presque achevé finira sa course alors qu’elle a cédé à l’appel de Morphée… Quelques heures de repos, après tout pourquoi pas.^^
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