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[RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Vero5
[Il faut y croire...mais en quoi?]

Sort enfin le nez de la tente du Vicom, Espoir , ami...mulot endormi furet à ses heures...son espoir d'un instant...

Elle qui cherchait des rayons..qui sondait, à la recherche de la vie , des perles... des êtres vrais.
Elle qui voulait savoir ce qui pouvait les motivés, autre que l'appât du gain...reçoit la réponse sonore éclatante.
Forcement à leurs tête...petit soupire...un qui pouvait les mener jusqu'à sur la lune et qu'ils suivraient.
Se pose dans la boue et regarde l'homme, meneur d'hommes et de femmes... meneur de mort. Un croyant.. la main de sa maitresse, l'épée. Vibre au son de ses mots...
Non...
Maitre des mots, émotions, résonnant, palpitant, charmeur compacte...
Quel moteur le porte....qui l'entraine? qui lui avait donné l'ordre...
Trop de questions sans réponse.

Perles...humide...les fusains s'activent, les traits grattent le parchemin, facile fluide...
Marquer ce jour, cette instant. entre cri de désespoir et fulgurante éloge , art inutile pour l'heure, don des oisifs...rien d'autre à offrir avant de regagner l'ombre.

Regard détaillant le regard, sans pudeur, elle passagère des deux camps, comprends enfin un peu comment ils on réussi à venir jusqu'ici.
Clou son dessin au pilier de la tente qui l'abrite, vain hommage au discours vibrant.


_________________
Gorborenne
[Arles, l'attente enfin qui trouve sa fin]

Le Démon était revenu d'Avignon, trainant sur ses habits l'odeur âcre d'un feu ayant fait ravage tout au long de la nuit. Au matin, tapis de cendres couvrait le sol, alors que les nuages de suie terminaient lentement leur envole. Surt tourna la bride, repris la route vers Memento.

Rejoindre la troupe....... Sa section
Rejoindre le campement....... Sa maison
Rejoindre Isa........ Sa passion

Les jours passèrent à la franchise, entre tentes et tavernes, un enfant guérir, lui rendre un peu de sourire. Laisser là un instant la folie du monde, s'enfuir. Derniers moments de douceur, mais de partir il est l'heure.....

Le camp est replié déjà, et le Cap' parle haut et fort. Le Chauve ne sait pour une fois quoi dire, dans son cœur silence de mort. Une pensée amère à ceux qui partent, les laissant à leur sort. Orion ne siffle mot, attends la fin de la harangue, puis s'écarte un moment, prendre une dernière fois la plume, avant d'aller donner de l'épée sur l'enclume.

Carcasse qui s'assied sur un tonneau, vélin où sa trace quelques lignes inégales, encre usée d'attendre la cigale....... Orion relâche le messager, battements d'ailes silencieux qui s'écahappent dans la nuit, deux missives pour une chauvesouris.

Orion se hisse en selle, prêt à partir, coup d'œil vers la charrette, Madeleine bougonne et ses jumeaux entrain de dormir. Sourire à Cédalia près de lui, un autre en pensée pour une 'tite Fleur qu'il reviendra chercher ici.

Horizon qui se teinte du sang de l'aurore
Le Nexus s'approche dans le lointain
Aujourd'hui est une barrière encore
Nous cachant ce que sera demain........

_________________
Sofio
Un discours des grands mots , alors que tous se gonflaient d'orgueils en ne rêvant que d'actions, des lames mortes traînant aux sols comme la pelle de celui qui récolte après la semence, elle écoute silencieuse, ces quelques mots, pour une poignée de combattants encore la.

Vous êtes des héros en loques
Debout tous !


Ses mots sonnent dans sa tête comme une insulte, qui? qui peut prétendre a cela, des fous, des inconscients, des doux rêveurs oui, un discours implacable qui va laisser chaud ou froid mais pas de marbre, elle commence a les connaître tous, ces illustres inconnus de hier frère de demain, des mercenaires, des amoureux, que font t'ils la, certes venus pour l'appel de l'or,non ce ne sont pas des héros, juste des hommes des femmes venus de partout en quête d'un frisson, comme elle.

Alors ..je vous dis merci

Morbleu, elle en perdrait une larme, il a fini par le lâcher ce putain de mot, pas dur a dire, mais qui en dit plus long que tous les discours de politicien, elle en a assez entendu, c'est avec un sourire aux lèvres qu'elle entre en taverne, un peu de baume au cœur, juste assez pour tenir une épée le moment venu.

Taverne restez groupiir, devenu restez colléee dernièrement a cause des couples tous frais qui battent de l'aile des heures durant,elle va attendre la aussi mais pas collé, des heures durant juste espérer, c'est fou ce que l'absence d'une seule personne peut la rendre morose, puis nafout encore quelques bricoles a finir vérifier la musculature de chacun , allez inspecter le stock de pain et d'alcool, tout en prenant un godet, saluant les derniers arrivants, des provençales ce coup ci rallié a leur armée, va falloir arrêter les délires acerbes sur les cigales au risque d'en blesser.


Saluer le namoureux de la zahra, son amyr fort et beau, enfin c'est elle qui le dit, se gausser de ce qui a pu être dit entre filles et nobles mazette lors de grandes beuveries au chaud.

Bjour namoureux a zahra je crois savoir tout de vous, de vos petits défaut le matin, au réveil, et votre préférence pour le rose

Voila, c'est dit, la zahra se jette sur lui, pour l'étouffer de baisers, mais trop tard il a entendu, juste le temps de se marrer pour s'intéresser déja a no et ses soucis de trop plein de charme.

Je voudrais être moins désirable

Ben, pas la modestie qui la tuera, la solution sera donc la ceinture de chasteté ,puis non finalement no va opter pour la solution restez groupiir et ca colle après devant derrière, pas grave, plus on es de fous....


Des doutes, des incertitudes, a n'en plus finir, a aller se vautrer au pied du maire pour quelques miches qui ne viendront jamais, encore des détails a régler, et des courriers a finir,prendre son vélin le temps d'écrire pour déposer quelques mots qu'elle fera parvenir plus tard au Rouergue.

Citation:
Linoa de Valten

Comme le temps passe, je suis sans pardon possible, pour mes silences, je ne peut pas, prétexter non plus un travail acharné, juste une nonchalance a ne point donner de nouvelles , l'Auvergne me semble si lointain, et vous la représentez a mes yeux, j'attendais ce moment, ce soir, juste pour quelques mots griffonnés a la va vite, je suis en vie.....comme promis


Sa main hésite et elle signe...sofio dame du mercurolesquisse un sourire, linoa sait qu'il n'y a pas de grandes embrassades et pas d'effusions de tendresses dans ses écrits non plus, elle préfère se trahir a coté de celui qu'elle aime, de par ses gestes et parole, au langage de l'inconscience,par chacun des gestes un aveu, de sa faiblesse sur un amour auquel elle avait refusé a tout jamais.

Et le temps passe, et rien ne se passe, ce qui est valable pour leur hargne, l'est aussi pour elle ce soir, chaque claquement de porte, lui ouvre un espoir sur son visage, puis une grande lassitude la prend, loin de lui et de ses bras, envahis de baisers voisins, elle regarde ses amis entremêler leurs doigts et échanger leurs murmures, sereins, main dans la main, ils partiront ensembles pour sur, elle n'a pas le droit de se vautrer encore au sol, pour tel sacrifice, pas de choix a lui imposer, c'était peut être ce soir la dernière, une boule lui monte au ventre comme une nausée, un besoin de sortir et d'aller marcher dehors dans la nuit, un chemin de traverse encore et seule, comme toujours, et pourtant quand elle ouvre sa main, un grand manque en sa paume.

Désolé je dois filer, par la bonne soirée la
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Stephandra
La jovente regarda du coin de l'oeil Mitijo se demandant si elle allait aimer,vu que ça n'avait rien de commun au Calva Normand, que Stéph savait apprécier depuis son séjour à la Baronnie.
Elle tentait de scruter sa réaction quand elle l'entendit:


- Yeap c'est du bon ça , c'est chaud , c'est du miel!

La camériste sourit et se leva et se dirigea vers la cuisine, en revient avec un plateau sur lequel était disposé deux pastez , machinallement les posa sur la table en leur énonçant ce qu'elle apportait

J'ai fait préparer par nostre cuisinière ces deux pastez, un de lapin aux épices et l'autre chevreuil aux cassis...
Ahem! J'ai peur qu'il y en ait pour un régiment.


Elle retourna chercher le pain frais qu'elle avait tenté de marchander un peu sur le marché, mais il lui avait coûté les yeux de la tête, le boulanger Arlésien avait bien senti l'accent "du j'suis pas du coin" n'avait aucunement fait d'effort sur le prix.

En même temps,pour ce genre de soirée, la jeunette n'avait point hésiter. Elle se resservit du jambon et prenant son verre, s'installa doucement sur un siège de la taverne. Stéph les regarda et les invita à s'assoir.

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Nadaelle
Silencieuse , un air grave sur le visage , elle reste la à l'écouter .
Elle se demande encore ce qui l'a poussé à rester ici , l'appât du gain ? Non , elle n'est pas une mercenaire et n'est pas attirée par l'argent . Défendre une juste cause ? Non plus , elle ne fait pas de politique , n'y connait strictement rien à tout cela et n'en a que faire . Elle ne suis pas non plus les ordres de quelqu'un , elle est libre de tout engagement et n'est reliée à rien .
Elle était venue pour une personne qui a déserté , mais elle est restée quand même . Pourquoi?
Pour tous ces gens avec qui elle a sympathisé , pour toutes ces personnes qui l'ont aidé quand elle les a rencontré , sans rien lui demander . Ni qui elle était , ni d'où elle venait , ni pourquoi elle était la , non , rien . Elle se souvient de la solidarité qu'il y avait eu alors qu'elle n'avait ni arme , ni argent .
Cela l'avait beaucoup touché et elle s'était promis de rester auprès d'eux à les aider quelque soit leur cause .

Puis l'amour pour un homme l'avait encore plus motivé , mais ou était cet amour à ce jour ?
Elle ne savait plus , elle était perdu dans tous ces sentiments .
Nadaelle était une personne qui avait besoin de sentir aimée , besoin de savoir que quelqu'un pense à elle , elle ne supportait pas de se sentir délaissée et voulait être aimée autant qu'elle aimait . Trop exigeante ? Surement oui . Mais elle était ainsi .

Elle écouta Namay jusqu'à la fin et reparti tranquillement jusqu'à sa tente .
Pas de taverne ce soir , pas de soirée entre amis pour elle , elle avait besoin de solitude , besoin de se ressourcer , besoin de se trouver une raison pour rester en vie après cette bataille .

Elle savait que le compte à rebours était maintenant bien commencé et que rien ne pourrait les retenir .

En avant , droit devant !

C'est bizarre , cette espèce de cage
Qui me bloque la poitrine
ça m'empêche presque de respirer
Je me demande si tout à l'heure
Mes amis se douteront
Que je suis en train de pleurer
Oh , surtout ne pas se retourner
Ni des yeux , ni de la tète ,
Ne pas regarder derrière ,
seulement voir ce que je me suis promis ,
Et pourquoi , je sais ou et je sais comment .
Fl0rentin
[Un départ inespéré]

Le cap' avait fait son discours. Il n'avait pas vraiment écouté, il avait juste entendu qu'ils partaient c'était suffisant, le reste n'avait pas d'importance.

Depuis le retour à Arles, Le jeune homme était devenu irritable... il n'avait plus gout à rien... La lassitude qui le menacée depuis quelques jours avait finit par prendre le dessus. Cette guerre qui au début avait très peu de sens pour lui n'en a plus aucun !

Une envie, en finir au plus vite !

Ces derniers jours il s'était tout simplement écarté de tout: amitié, amour... Pourquoi ? Pour rien ! C'était tout simplement le résultat d'une attente bien trop longue au gout du mercenaire.

Ce comportement n'était pas sans conséquences... il n'avait pas vu nadaelle depuis quelques jours, ce qui le rendait encore plus irritable mais en même aller vers elle dans un tel état n'aurait rien arrangé... il était donc coincé dans ce cercle vicieux.

Fl0rentin monta sur son destrier prés à partir... Parmi la foule il chercher Nadaelle du regard... le jeune homme la repéra non loin de lui, elle lui tournait le dos, il la regarda un instant espérant qu'elle se tourne et qu'elle croise son regard... mais il n'en fut rien. Que faire ? pour l'instant il n'en savait rien mais espérait bien trouver l'occasion de lui parler.
Flore
Après-midi du 24 février
 
Flore demande au serviteur mis à disposition par son cousin de venir. Son amie Enored avait quitté la tente principale du campement du Sagittaire depuis quelques dizaines de minutes et Flore réfléchissait à vitesse grand V.
Elle était lassée de la capitale et du comportement détestable des marquisaux.
Elle n’en voulait pas aux villageois et aux soldats, bien mal informés de la situation et qui suivaient en toute confiance un gouvernement pourri jusqu’à la moëlle. Eux se battaient d’ailleurs vaillamment. La Provence, débarrassée de ces dirigeants félons et corrompus par la haine, sortira grandie de cette guerre.
Lors des préparatifs de la campagne provençale, elle se souvient de paroles cocasses avec la noblesse légitime au sujet d'un bon désherbage.
C’est exactement cela.
Un magnifique comté, au potentiel énorme, malheureusement envahi par un parasite nommé marquisat.

Le domestique entre dans la pièce

 
Votre cheval est prêt. Bien harnaché. Je vous ai choisi le plus costaud. Heureusement qu’Arles n’est pas loin . La charge est imposante.
Laissez moi vous désigner deux hommes pour vous accompagner. La route est dangereuse. Il vous faudra obligatoirement faire escale pour reposer votre monture.
 

Non, pas question, je pars seule. C’est plus discret et si arrestation il y a, autant que ce ne soit qu’une d’entre nous. Le gaspillage des ressources, humaines et matérielles, sont le propre de nos ennemis. Pour ma part, je dis oui au risque mais calculé.
Je ne suis qu’une goutte d’eau dans la vague déferlant sur la Provence marquisale. Si j’échoue, la succession est déjà assurée et il est primordial de conserver le plus de partisans possibles en activité.
La clé de la réussite est l’adaptation. Il est bien rare que les choses fonctionnent comme on l’imagine.
Pour vaincre, il faut donc pouvoir évoluer et croyez-moi, côté réactivité et inventivité, j’ai plus d’un tour dans mon sac.

 
Le domestiques sourit.
 
Je sais. C’est la force des loyalistes, en plus de leur cohésion.
Dame Flore ... Pardonnez mon audace mais seule, c’est de la folie.
Ils vous reconnaîtront.

 
Mais non, vous exagérez. Je suis invisible à leurs yeux. C’est Samuel qu’ils veulent. Ils le cherchent partout. Dispersion de forces aussi inappropriée qu’inefficace. Ils n’ont pu se saisir que d’Enored, et encore elle a été plus imprudente que moi. Sinon, à part un rhume, je ne vois pas ce qu’ils peuvent attraper !
 
Rit
 
Votre sœur participe aux débats électoraux en gargote. Pas vous ?
Oui, elle me l’a dit. Ce simulacre de démocratie ne me convainc pas. Je l’ai vu assez souvent sur cette terre. Ils n’ont même pas été capables de former un front commun. Vous savez pourquoi ?

 
Le domestique fait un signe de tête montrant son ignorance.
 
Ils avaient peur que nous formions un parti.
Par cette stratégie, ils s’assuraient dans tous les cas une majorité.
C’est ça leur respect du choix du peuple.
Manœuvres, mensonges et compagnie mais dans le dos des provençaux bien sûr.
Puis … ils ne pensaient quand même pas que j’allais verser 1200 écus pour qu’ils puissent passer leur rage sur nous ?

 
Eclate de rire
 
Des fois, je me demande s’ils ne le font pas exprès.
Un des trois partis en lice nous a même approchés pour une rencontre secrète.
Clin d’oeil
Bon, c’est pas tout ça, je dois prévenir de mon arrivée. Je vous remercie pour ces préparatifs.
Lorsque nous serons tous partis, camouflez le campement comme prévu et restez dans les murs de la capitale.

 
Le serviteur dévoué s’éclipse. Flore rédige cette missive :
 


Campement du Sagittaire, faubourgs d’Aix, le 24 février 1458

Bestioles en folie

Nid de cigales saboté. Panique et désordre. Ressemblent davantage à des f(r)elons.

Nos fourmis évoluent de travailleuses en guerrières.
Départ de l’une d’elles ce soir.
Savez-vous qu’une seule fourmi peut porter jusqu’à cinquante fois son propre poids ?

Rencontre possible au trou à rats. Risque calculé. Ces vermines ont, selon les rapports, une très mauvaise vue. Dégénérescence due à la consanguinité.

Bucoliquement,

Flore


La plus jeune des Lendelin regarde s’envoler son pigeon vers Carpentras. Elle en a perdu quelques uns ces derniers temps.
Espérons que celui-ci lui revienne sain et sauf. Pour conjurer le sort, elle l’a d’ailleurs baptisé « retour ».

A la tombée de la nuit, elle traverse les lignes ennemies toute sifflotante.
En situation délicate, l’effronterie est une arme efficace.
La jonction au lieu de rendez-vous se fait comme annoncé.
Flore en profite pour observer le château du marquisat de pacotilles. Toujours aussi tape à l’œil cette bicoque. La contenance permettra assurément la réaffectation en théâtre.
Retour, le pigeon, prend ses nouveaux ordres et file informer les loyalistes du bon déroulement du voyage comme suit :




Trou à rats, le 25 février 1458

Fourmi éclaireuse toujours sur pattes. Reçu escorte d'élite, la mante religieuse en personne.
Chemin déserté. En route la colonie.

Impérialement,

Flore



En Arles, le 26 février 1458


Premier constat : un marché hors de prix. Les spéculateurs. Il y en a toujours en ces circonstances.
Deuxième constat : halle mal famée. Des individus masqués en ont pris possession. Esprits étriqués ou personnes très moches ? Leur fierté affichée de voir l'état du marché fait pencher Flore pour la première solution. Ils se gaussent de pénaliser de la sorte les armées étrangères. Pauvres sots ... Ce sont les villageois qui souffrent.
Troisième constat : le campement de Pa Capituna est à l'extérieur de la ville. Elle s'y rend prestement.
Organisation efficace. Ce sont en effet des professionnels. Après un accord rapide sur la logistique, elle est affectée à une section de l'armée.
Coup d'oeil précis sur les muscles des compagnons de bataille. Rassurée. Elle passe alors à l'apprentissage du cri de guerre.
Le répète tout bas, pour le moment Baaaaaaaaaaaastooooooooooon !

Elle termine la journée dans sa tente, pour rédiger un courrier à l'attention d'Istanga.
Une sombre rumeur lui est parvenue au sujet de Nanou, la fille d'Isabeau et Samuel.

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Alcyone
Allure, prestance... ET arrogance... C'est aussi pour ça qu'elle l'aime...

Un sourire en coin se dessine sur les lèvres de la Vicomtesse Carmin, alors que son époux prend la parole. Elle fait partie de la troupe, ni plus, ni moins que les autres, Vicomtesse ou pas, on s'en contrefout, c'est pas ses titres qui les protégeront, elle et ses frères et soeurs d'armes, quand le fer croisera le fer. Donc elle se mêle à l'assemblée appelée par Lui et écoute.

Ce discours, c'est Lui, tout craché.

Il est sincère, il est fort, il vient des tripes. Alors elle le revoit quelques mois en arrière, en Limousin, lorsqu'elle était Comtesse et lui avait confié une armée. Elle lui a fait confiance là où tout le monde lui "déconseillait" - doux euphémisme... - de le faire... Dire que son propre Etat-Major l'avait accusée de réfléchir avec ses fesses, de favoriser celui qui n'était aux yeux de tous que son Nième amant. Elle le revoit à cette époque, le même, fier, arrogant, sûr de lui, de ses hommes, de son armée, de son engagement... et n'a que plus conscience des raisons pour lesquelles elle est tombée amoureuse, elle qui avait juré ses grands dieux qu'il n'était pas né celui qui lui passerait la corde au cou... Mais puisqu'il a eu l'intelligence d'éviter la corde et de ne lui passer qu'une clef autour du cou... c'était tout de même différent...

En mettant de côté ses sentiments, elle se concentra sur les faits. Il était chef d'une armée dont elle faisait partie. Elle lui avait autrefois fait confiance et n'avait jamais eu à le regretter, il avait été un des artisans majeur de la chute du poussin. Alors encore aujourd'hui, sous sa bannière, elle lui ferait confiance. Elle se battrait pour lui, avec lui, pour la Cause. Jusqu'en enfer, elle le suivra.

Elle regarde autour d'elle, les visages de ses compagnons sont pour certains fiers, pour d'autres un peu plus fermés, chacun a ses raisons à sa présence ici, chacun a ses engagements... Mais aucun ne peut nier qu'Il sait motiver d'une façon ou d'une autre ses troupes...

Bientôt, ils verront Aix, ils s'y battront, de toutes leurs tripes, même s'ils tâcheront de plutot faire jaillir celles de l'ennemi... Oh, qu'elle était impatiente de fouler les remparts d'Aix... Sa promesse résonnait dans son âme. Et elle ferait de ce moment un instant unique, elle le savait déjà.

Elle porte son regard sur Lui... s'approche sans le quitter des yeux, à peine un sourire esquissé. Dieux qu'elle aime quand les émeraudes deviennent ambre... Elle est fière de lui et ça se voit, il est sa force, elle la ressent encore plus lorsqu'elle glisse sa petite main dans la sienne. Il est sa force, et cette petite vie, ce petit bout de Lui qui croît en elle ne lui en donne que plus. Elle n'a qu'un regret... ne pas pouvoir le seconder plus, elle a l'impression de faillir, parfois...
Alors elle serre sa main plus fort, qu'il sache qu'il a fait mouche avec son discours, qu'il sache qu'elle est fière de Lui, encore et toujours...

A son oreille, quelques mots murmurés...


- On est des rois sans royaume, tous... Mais toi, tu es le mien...

Le sien... Roi ou royaume? Les deux, mon Capitaine...
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Damekay
Un peu à l’écart des autres, en appui contre le tronc d’un arbre, la petite sorcière ne quittait du regard le Cap’tain … sensations étranges en elle, dilemme qui se dessinait à l’horizon, elle pouvait le sentir …

Elle l’écoutait … le cœur battant un peu plus rapidement qu’à l’accoutumé …
Pourquoi cet attrait pour lui ?
Pourquoi ces sentiments ?
Peut-être tout simplement parce qu’elle se voyait en lui, peut-être parce que …

Le pincement qui s’en suivit fut comme une brûlure … ses prunelles allaient de Namay à Alce … d’Alce à Namay et alors … elle sut … elle comprit …
Se mordant la lèvre, elle détourna les yeux … jamais cela ne pourrait être pareil entre elle et Lui … jamais … non jamais elle ne serait l’égale de cette divine flamboyante … ni dans son cœur, ni dans son âme …
Les mots du Cap’tain lui parvenaient à peine, elle laissait son regard parcourir les visages connus et inconnus qui étaient là, tout plutôt que de le regarder à nouveau …

Un petit grognement s’échappa de ses lèvres entrouvertes, elle quitta son appui et rejoignit Tempête, elle se hissa dessus et après avoir saisit les aides, se pencha sur lui … un murmure au creux de son oreille …


Emmènes moi loin d’ici


Nul besoin de le talonner, elle se redresse légèrement tout en passant l’une de ses mains sur son encolure … et déjà les mots de Namay se font lointains alors que sa monture l’emmène là où elle se sent bien, là où elle pourra se ressourcer … dans cet endroit qui n’appartient qu’à elle, dans cet endroit où personne ne pensera à venir la déranger … dans cet endroit où elle pourra laisser libre cours à son instinct et ainsi s’apaiser …


C’est ça petite succube, nourris-moi de ta hargne, de ta rage, de ta faiblesse …


Les doigts de la jeune femme se resserrent sur les rennes, elle secoue vivement la tête …


Je ne suis pas faible !!


Cela était pour elle plus qu’une affirmation, et le ton qu’elle avait employé était sec et sans appel, enfin … peut-être pas pour tout le monde … Un éclat de rire résonna dans sa tête, envahissant tout son esprit …

Tu es pire que cela ! Tu es pathétique ! Mais plus tu le seras et plus cela sera divin pour moi …

Un cri de rage fusa alors de la gorge de Kay

Va-t-en !!!!!!!!!


Le rire résonnait encore, et encore … et encore …
Pathétique … ce mot tournoyait en elle, comme si lui aussi ironisait de la situation …
Alors cette fois, ses talons vinrent cogner contre les flancs de Tempête qui hennit avant de s’élancer au galop …

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Nadaelle
[A nouveau dans la forêt ( 1er Mars )]

Arles se retrouvait à nouveau derrière eux . Nadaelle avait fait tout le chemin seule , marchant prés des autres mais sans trop les voir . Elle était perdue dans ses pensées et marchait comme un robot .
Ce chemin qu'elle parcourait allait elle enfin le piétiner pour la dernière fois ? Cette guerre devait trouver une fin , quelle qu'elle soit , il fallait aboutir . Vainqueur ? Perdant ? De toute façon il y aurait les deux . De quel coté , ça , seul l'avenir pourrait le dire .
Elle regarda autour d'elle , leur troupe était impressionnante , une armée comme on en fait plus .
Ils auraient pu tous faire un concours de musculation , pas sure qu'il y ai un gagnant !
Soudain , son regard se figea , il était la ! Il était revenu parmi eux et avait suivi la troupe . Elle sentit son cœur s'accélérer et comprit de suite que lui seul comptait à ces yeux . Elle l'aimait , elle l'aimait vraiment ! Mais lui ?
Elle repensa à ces quelques jours ou il avait disparu sans lui donner aucune nouvelle .Il fallait qu'elle sache , elle devait lui parler . Ils ne pouvaient ainsi se séparer sans explications .

La nuit commençait à faire son apparition , les tentes furent montés pour un repos bien mérité de quelques heures . Ils étaient tous rodés maintenant et ils ne leur fallaient pas longtemps pour monter le campement . Pas besoin de se cacher , des feux furent allumés .
Nada hésita un moment , allait elle rejoindre ses amis ou bien rester isolée sous sa tente ?
Décision prise , il fallait qu'elle le voit , qu'elle discute avec lui , qu'elle sache .............
Elle se dirigea vers un des feux . Deux silhouette se dessinèrent à la lueur des flammes . Il était la , en compagnie de Noellie . Un petit pincement au cœur se fit ressentir , No était une femme tellement belle , tellement désirable , serait ce à cause d'elle que Flo prenait ces distances ?
Elle s'avança vers eux et s'installa prés du feu . Elle n'eut pas l'impression de les déranger , c'était déjà ça . Un bonsoir lancé instinctivement , deux , trois mots échangés sans aucun intérêt et Noellie les laissa en tète à tète . Nadaelle sentit une tension dans l'air . L'heure des explications avait sonné .

C'est le cœur serré qu'elle l'écouta , quoi qu'il puisse lui dire , elle savait qu'elle lui pardonnerait , son amour pour lui était trop fort pour qu'il s'arrête ainsi , mais elle ne voulait pas lui faire comprendre et puis , elle n'était pas toute blanche , elle non plus , ne voyant plus Florentin , elle avait failli se jeter dans les bras d'un autre homme . Elle se devait de lui dire , Nada était une femme très franche , au risque de le perdre , elle lui avoua tout . Elle le vit changer de tète , mais ne parvint pas à savoir ce qu'il en pensait vraiment .Elle commença à regretter ses aveux . Allait elle le perdre ? Allait elle le garder ? Avait il besoin de temps pour réfléchir ?
Enored
[La Pioline 24 février retour au bercail ... une page se tourne ... ]

La tente de commandement quitté, la mercenaire avait retrouvé Caline dans sa tente, pour la rassurer, lui dire qu'elle était en vie que tout allait bien même si cette dernière ne l'avait pas crue. Discussion à bâtons rompus autour de son inconscience, de son état que la mercenaire voulait cacher à l'ancienne infirmière … sauf que … la Bretonne lui en voulait … elle avait même préparé le 'fameux' gourdin pour l'accueillir mais avait préféré une bonne bouteille.

Elles échangèrent quelques mots sur la 'promenade de santé' des filles autour du campement du MAO pour tenter de venir la libérer. La rouquine ne raconta que le minimum. La Bretonne lui proposa de la soigner. Proposition refusée. Rien de grave … surtout manque d'envie de s'éterniser sur le sujet. Elles se quittèrent ainsi sur un 'bonne nuit'. La rouquine rejoignit sa tente, y fit un brin de toilette avant de s'effondrer sur son lit de camp.


[Le 25 février au matin, la Pioline toujours, après une nuit de repos, à peu près remise sur ses pattes, arrivée d'un pigeon codé ...]

Après une nuit au sommeil lourd et sans rêver la pirate s'était levée au petit matin. Ses premières pensées allèrent vers Flore était elle arrivée ? La mercenaire se vêtit rapidement et sortit de sa tente pour aller aux nouvelles. Le campement était encore endormi. Un volatile affamé lui 'tomba' dans les bras. Elle le débarrassa de son parchemin avant de lui filer quelques graines à becqueter.

L'Irlandaise s'assit une une caisse près d'un feu de camp mourant pour lire le message.



Trou à rats, le 25 février 1458

Fourmi éclaireuse toujours sur pattes. Reçu escorte d'élite, la mante religieuse en personne.
Chemin déserté. En route la colonie.

Impérialement,

Flore


Eclat de rire. Regard étonné des gardes en faction non loin. Il est vrai qu'elle riait rarement la mercenaire, mais Flore avait fait fort sur ce coup là. Tout allait bien. Ils pourraient se mettre en route, chacun leur tour, regroupement dans la campagne autour d'Avignon. Direction Arles. L'Irlandaise parti à la recherche d'Harald et lui demanda de faire passer le mot. Il s'exécuta.

D'un pas vif, la mercenaire regagna sa tente pour préparer ses affaires. Ils allaient passer à l'action. Tout au long de la journée le campement se vida.

[Le 26 février ... promenade champêtre ... autour d'un feu de camp regroupez vous ! ]


Un à un les loyalistes quittaient le campement. C'est à la nuit tombée que la rouquine décida de se mettre en route. Quelques lieues devant elle, Caline, derrière la grenouille. Route silencieuse. Sur ses gardes, elle laissa Aix derrière elle, soulagée de pouvoir à nouveau chevaucher librement. Le vent jouait avec ses cheveux lâchés.

Avignon enfin. Point de rencontre. Caline était là, soulagement … Un à un ils se retrouvèrent autour d'un feu de camp. La nuit passa ainsi, au rythme des arrivées. Au petit matin la troupe était réunie. Tout le monde était arrivé … ou presque : aucune nouvelle de Nanou, Istanga et Darius non plus. Inquiétude … mais il fallait continuer, rester grouper, avancer. Lance en place et les voilà repartis.


[Le 27 février : Arles nous voilà ... ]

Le reste de la route se fit en silence. Tous avaient les sens aux aguets. En fin de journée, c'est avec soulagement qu'ils découvrirent les murailles d'Arles et le campement qu'ils devaient rejoindre à leur pied. Rencontre avec une sentinelle et déclinaison de leur identité. Renseignements pris, l'Irlandaise se dirigea vers la tente de Flore afin de savoir quelle serait la suite.

Tente en question trouvée. La mercenaire poussa un pan et lança presque joyeusement ...


Dia dhuit jolie fourmi éclaireuse ! La colonie est arrivée ! On s'installe où ?
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Theognis
Ses yeux comme deux perles brunes fouillent le ciel en quête d'insondable. Cette guerre lui coûte cher. Hier Sadnezz, aujourd'hui Cathy, l'une disparue, l'autre enlevée. Il tentera de les retrouver. Tentera de libérer la complice brune de ses nuits échevelées. Tentera de tuer l'ancienne compagne de leurs chevauchées.
Pendant ce temps, Rose panse ses plaies dans Arles dévastée, et lui se tient, au milieu des soldats sans fortune, planté devant Aix, fier et droit, mais sans illusions aucunes. Le Cap' l'a bien dit: cette guerre est sans issue.
Au mieux, le Levanide Parricide sera haï des coeurs provençaux, tout comme son cousin, l'Empereur Impotent.
"En combattant pour eux, je participe à leur propre ruine."
Le Baron se met Martel en tête. Les crépuscules sanglants des batailles du Sud sont l'aube écarlate sur les champs bourguignons. De la Provence la Bourgogne peut tirer exemple et proclamer sa liberté. Cependant, pour être Franc, il n'est qu'à moitié convaincu par ses propres pensées. Est-ce qu'on peut apprendre le courage?
Mais il a promis au Capitaine de combattre, et il le fera, sans demi-mesure, sans craintes, sans compromissions. Faiblir, c'est donner le flanc aux lances ennemies, quand la ligne est percée. Théo aime la Memento, son commandant et ses compagnons. Pour eux, il ne peut pas flancher. Sur les armures étincelantes il fracassera la grande bâtarde rougie par le feu des combats. Et si le bouclier éclate, c'est son bras qu'il opposera à la furie des coups.

Seulement, quand il pense à Gorborenne, à Isa, à Kay, à Luwangel, à Florentin, un soupir de crainte s'échappe de ses lèvres, un souffle froid. Avant tout, ses Dragons. Il le montre peu, et mal, mais sa plus grande peur, c'est eux. Après la bataille, puisse-t-il les retrouver, sains et saufs! Chacun prendra alors ses responsabilités. Les Dragons d'Arquian sont ainsi libres de voler à leur aise.

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Partage des RP
Les Terres d'Arquian
Erratum
Les deux dames goûtèrent le vin sucré tout en croquant dans les petites tranches de jambon. Leurs jolies canines firent admirablement le travail de coupe et comme elles étaient donas, les lévres roses coté extèrieur et rouge coté intérieur, pincèrent délicatement le morceau coupe pour l'amener d'un coup de langue très discret et fort naturel du coté des bonnes molaires.

Au vu de leurs propos et surtout au vu de leur appétit, elles semblaient fort bien apprécier la juxtaposition du ratafia, et du jambon. Erratum aimait faire découvrir les bonnes choses qu'il appréciait et il s'estimait heureux d'être là tout simplement.

La jovente se mit debout et alla en cuisine pour y ressortir avec deux jolis plats. Les yeux d'Erratum notèrent aussitôt la forme des pastez, la couleur de la croûte, ainsi que celle de la gelèe entourant chaque préparation. Stéphandra posa les deux plats et s'exclama:

Ahem! J'ai peur qu'il y en ait pour un régiment.


Comme tout jeune homme en plein moyen physique, mental et surtout digestif, Erratum fit un lèger sourire:

Ooooh Stéphandra, vous savez, après mon passage, il en restera seulement pour une patrouille, car vous savez, sans vous être impoli. Je reviens de 4 jours de campagne en plein provence, et manger deux miches de pain par jour, avec toute la marche à pied, cela a aiguisé mon appétit. Donc je peux le dire sans retenue, j'ai FAIIIIM...

Erratum rit de sa comédie qui était, malheureusement, bien vrai. L'homme avait envie de manger car son corps se dépensait tous les jours à faire des excercices physiques tel que la marche de plusieurs d heures d'affilée, d'entrainements au camp. Ce regime il le faisait depuis 3 semaines. Erratum avait maigri, non, pas maigri, son corps s'était sculpté.

Stéphandra, comme boisson, vous avez pensé à quel vin: un bergerac, un cahors, ou un sauvignon?
Stephandra
La camériste sourit en observant le regard que papillon portait sur les pastez, elle n'était donc point la seule à être épicurienne et cela lui fit plaisir, la taiseuse aussi semblait apprécier les bonnes choses.

Elle l'écouta parler de leurs journées en campagne, de leurs menus restreints aux pains, maïs et eau. Son esprit s'envola à mille lieux de là, l'espace d'un instant...Elle avait connu cela durant un mois lors de la croisade, elle comprenait bien de quoi il parlait, elle repensa à ses amis Loutte, Néottie, Laclé, Nahty, Octo, Alcalnn le Duc chat, Lexhor duc souffrant de narcolepsie... et tous les autres qui étaient eux aussi quelques part en Provence.

Ceux là même avec qui elle avait partagé les longues marches et journées, aux côtés de la princesse et où elle avait fait connaissance d'Arian, qu'elle ne quittait plus depuis.

Mais elle pensait aussi que dans quelques jours, ils allaient tous repartir dans ce genre de campagne avec "baston" assurée cette fois, d'un geste élégant de la main, elle repoussa sa mèche rebelle de devant ses yeux et chassa toutes ces idées, cette soirée devait être joyeuse pas question de partir dans la nostalgie.

Puis la voix d'Erratum la rappela à la réalité


Stéphandra, comme boisson, vous avez pensé à quel vin: un bergerac, un cahors, ou un sauvignon?

Elle réfléchit, n'ayant jamais bu aucun de ces breuvages, ayant encore peu d'expérience en alcool hors mis le bourgogne, le calva. Stéph pencha la tête en guise de réflexion puis lui répondit aimablement:

Oh!Bien j'avais apporté du bourgogne, mais je vous fais confiance sur le choix...

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Zahra.2
« Ça s’en va et ça revient »


Pour une dame qui s’était autoproclamée guerrière impériale, la Zahra en avait sûrement l’air il y a quelques mois en Lorraine quand elle décida de se diriger vers la Provence avec pour seul compagnon d’arme , son fiancé enfin presque fiancé ! En cours de route, ils s’étaient séparés en Franche Comté, la lorraine avait fait connaissances de personnes au hasard, pis elle avait formé une lance armée jusqu’aux dents pour certains et d’autres à poil , mais bon c’était une mini armada à la mode « cinglée » à l’arrache comme la Zahra aimait, tout était improvisé, quand on dit tout, l’itinéraire, la suite de l’aventure, pis sa séparation avec son chevalier Amyr, ça aussi c’était de l’improvisation, le jeune teutonique était resté neutre mais il était écrit dans le destin de Zahra qu’elle allait le retrouver en Provence, après s’être ralliée à cette armée de barges, la « Pe Capituna » alias Memento Mori.

La méthode du Cap’ qui prenait son pied, la lorraine lui en avait trouvé un de bon surnom au vieux capitaine , c’était tout était imprévu, mais pourtant à la fois tout est calculé à la moindre petite bourde, tout était stratégique et militaire, pis Zahra avait trouvé une comparse dans cette armée, la logisticienne tantôt euphorique tantot déprimée, l’auvergnate Sofio, c’était désormais elle qui prenait tous les assauts de la Zahra :


«SOSO ! c’est quand qu’on attaque ? c’est quand qu’on mange ? c’est quand qu’on part ? ma section est elle au taquet ? faut que j’embauche ? Je peux picoler sans compter ? han Amyr il est revenu , Soso je peux prendre mon pied avant de lever le camp ? heu non ça je demande pas l’autorisation namého ! »

Bref, c’était du délire, cette mission que Zahra s’était coltinée , par simple soif d’aventure ou simple ennui total en Lorraine, pis volonté de voir des terres et autres pis prêter ses armes et ses muscles à une Provence impériale , pis virer les félons, c’était parfois difficile en Lorraine pourquoi pas tenter ailleurs qu’elle se disait la femme mirabellisée.

Elle avait enfin retrouvé son Amyr, il l’avait enfin rejoint , elle avait le plaisir d’être dans la même section, encourageant pour elle, elle qui commençait à perdre patience, elle qui avait liquidé son stock de diplomatie et de sagesse, elle qui avait perdu le plaisir de picoler avec ses camarades de feux de camps, par ce que mine de rien à Memento Mori , les couples se font et se défont, pis il y avait bien une chanson qui disait « je hais les couples qui me rappellent que je suis seule » simplement la Zahra savait qu’elle avait sa moitié en Provence , pis qu’avant de faire la guerre pour de bon, avant de livrer bataille ( par ce que jusqu’ici la seule bataille qu’elle avait livré c’était contre ses propres frères d’armes, ce qui pouvait expliquer son absence total du camp de l’armée , elle était en mode choc post combat , pis cas de conscience « han tous les chats sont gris la nuit »).

Arles ville martyr pour certains, ville franche pour d’autres ! C’est dans ce village qu’elle retrouva son amour, qu’elle repris du poil de la bête (retrouvailles roses tout ça tout ça), pis qu’elle écouta la voix surprenante du capitaine « Namacouche » ayez c’était dit , le capitaine avait fini par le prendre son pied, comme une cerise sur le gâteau, comme un cadeau offert par la sainte boulasse, l’armée avait le droit de décamper et enfin se diriger vers la peut-être finale ou début, étant donné que tout était imprévisible !

Plusieurs jours dans la « pampas » provençale, à s’entraînait à manier épée et autres armes, pis prendre son pied quelques fois (boire , manger et plus !) , un petit coup d’œil à Avignon pour narguer les terres sûrement, pis enfin horizon sur des murailles , des remparts, ça sent Aix et ses défenseurs, ça sent le combat imminent , ça sent la frousse et plein d’autres odeurs…


Souvenir du discours un peu trop long du capitaine, pour quelqu’un qui était en transe ( complètement enivrée par sa mirabelle pis mode nunuche et amoureuse à souhait), léger sourire pour ce merci qui était peut-être le seul mot qu’elle avait pu capter, pis rapide coup d’œil qui recherche la Soso, c’était un peu sa psy dans cette armée, les soirées « confessions intimes » , pis « conseil pour pas finir vielle filles made in zahra », ou « les soirées commerce d’instruments de chastetés » un véritable flop ce commerce soit disant écrit en passant, tout « ça » c’était fini, le repos, les feux de camps, les soirées petites baignades de minuit, les courses après le dahut , c’était bien fini, là c’était le « SERIEUX « !

Elle fait un rapide « inventaire », registre des présences dans sa section, toute l’équipe était là, la Soso lui lâche un numéro , pis lui souffle « Zahra se sont vos mensurations »… « gné », bien d’après la tailles de vos braies, pis celles des bustiers la Soso pouvait en sortir un rapport de force, qui a dit que toute la force se trouvait dans les braies ou dans le bustier ? ? ?… La Zahra était un peu complexée, l’autre qui lui lâche ses mensurations en plein « dîner » , pis qui se rattrape en lui disant [/i]« Zahra ça va, y a pire que vous ! vous êtes bien vous ! ».
[i]A qu’il était beau le sourire de la Zahra, satisfait quand elle eut cette remarque de la Soso, sa section ne faisait pas honte, ils étaient « balèzes »….


Petites promesses muettes...

Nadaelle….on repartira en Lorraine, je te déposerais en FC…
Amyr….on ira en Gascogne, pis on se mariera, pis peut-être bien que …je te ferais des enfants….si je peux *hips*…
Les autres de la section, je vous connais pas trop, mais voilà…. Je dirais que vous suivez merveilleusement bien quoi….
Soso…. Je parle en solo, mais je crois que je veux bien être complètement pompette pour mieux défendre ou attaquer…*hips *

Chasse cigale c’est partie ?
BASTON ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
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