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[RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Gorborenne
[Face au Destin.......]

D'épaisses murailles barrent l'horizon, dissimulant à l'errant la suite de la route. Tant d'existences qui convergent vers un seul point, nœud inextricable où s'entremêlent dans la violence et le sang mille causes désespérées, mille désirs inassouvis. Plusieurs milliers d'années que roule le destin des hommes..... Pourtant, cette nuit sera comme un caillou au milieu du chemin..... Déterminant pour l'avenir.........

Orion, assis sur une souche rumine ses pensées en maniant la pierre à aiguiser. Toise en main, il observe distraitement les reflets sur l'acier où se tissent l'argent et le carmin, traces des sangs entremêlés, qui au tranchant se sont éteint......

Le nexus se forme et rien n'échappera plus au malstrom des flux qu'il entraine.

Pourtant, dans la tempête, frêle esquif qui reste fière face au flots déchainés..... Orion refuse de se laisser emporter..... Menant sa barque droit dans l'œil du cyclone, se dirige à sa lumière, qui même dans la tempête toujours l'éclaire......

Ni campement, ni tente,
Juste le maquis pour combler l'ultime attente,
Deux mains qui s'entrainent l'une l'autre
Vers quelques instants qu'on appelle "nôtres"

Maigre abri que les broussailles
Pour épargner un peu de tendresse
Doigts qui s'emmêlent vaille que vaille
À la recherche d'une caresse

N'est rien la pâle fraicheur de l'hiver
Disparaissent le monde et la Provence
Ne reste que le ciel bardé de Lune claire
Deux corps enlacés pour une présence

Laisser un dernier souffle à l'espoir
Oublier tout le reste, n'être que "Nous"
Rêver sans voir qu'approche le soir
Où l'un manquera sans doute au rendez-vous.....

Murmure qui s'échappe sous les étoiles
Glissé d'un cœur qui l'autre emmène
Du Septentrion jusqu'au lointain Austral
Souffle la brise sur un "je t'aime"........


Mais le temps implacable brise la bulle d'éternité, brouhaha de l'apprête qui vient les rappeler. Orion rejoint la troupe tenant Cédalia encore tout contre lui. Puis vient l'heure........ celle où tout commence, celle où tout finit.

Aix arrogante les toise du haut de se tours, fières murailles d'un gris rosé par le petit jour. Brume matinale où semble flotter la ville, qui dort encore, se croit tranquille........ Mais déjà le vent de l'aube souffle timide.......... Le Géant sourit au sommet de sa monture, d'un calme placide...... Celui avant la tempête, qui n'attend qu'un ordre pour rugir comme une bête.......

Orion le Dragon se retourne vers sa section, sourire protecteur, quelques mots pour leur donner un peu de courage, ou chasser la peur.


Section Baston, vos pas vous ont amenés de différents horizons, mais tous, vous pouvez être fiers de vous!

Je ne vais pas énumérer la bravoure et le courage dont vous avez fait preuve, l'ennemi sera mort de vieillesse avant! Il est vrai, nous avons tout donné, ne sommes pas des marquisards veillant jalousement sur le pouvoir que tient un poing fermé. Du vent! Nous qui avons ouvert nos mains pour en laisser glisser des richesses, possédons le monde entier. Car nous sommes libres de nos actes, de nos causes, ne possédons que notre honneur et notre panache, mais c'est là un habit que rien ne tâche!

Et c'est en hommes libres que nous pouvons choisir de dire.....
Qu'aujourd'hui est un beau jour pour mourir......


Main qui va à la ceinture chercher la corne de bélier, la porte au lèvres, pour s'annoncer......


POOOOOOOO POOOOOOOO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT

POOOOOOOO POOOOOOOO POOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOT



Cri qui déchire le silence de l'aube sur la campagne, raisonne de la vallée jusqu'à flanc de montagne, mais à peine l'écho retombe que déjà la voix du géant jaillit en trombe..... Le Chant de Borée, l'hymne d'un peuple sylvestre, qui de ses entrailles rejaillit, comme une lance dressée face à l'oubli.....

Pour nos forêts, pour nos familles
Par le fer de nos haches et l'acier de nos bras
Ne craignons ni la Mort, ni nos ennemis
Car nous donnons nos vies, même au-delà

Que tremble la terre, raisonne le tonnerre
En quelque endroit, qu'importe le combat
Le coeur en bannière, nous marcherons fiers
C'est notre Voie, c'est notre Loi!

_________________
Noëllie
Noëllie est à son poste. Elle mènera la faible lance de Théophile. Bruenor l'a désertée, il ne lui reste comme compagnons d'arme que Rasta et Luwangel et son ami de toujours, Ericx...

Elle se tourne vers eux, un sourire confiant sur les lèvres, un sourire reconnaissant d'être là encore, prêts à suivre Namay à ses cotés.
Elle le suivra elle aussi, séduite par l'assurance de cet homme qu'elle connait à peine avec l'envie d'être loyale et brave alors que rien ne l'oblige.
Elle n'est pas là pour défendre sa cause, elle est là pour être avec eux jusqu'au bout, les Memento et leur charismatique capitaine.

Elle observe ces gens, hier encore inconnus, si fiers, si soudés, les uns armés jusqu'aux dents, les autres les mains vides, équipés d'un simple bâton comme elle, trépignant d'impatience.

Elle sourit à tous, leur fait un petit signe de tête ou de la main, un encouragement muet.
Demain ils compteront les victimes dans les deux camps, elle espère juste encore être debout à l'aube.
Elle a fait une promesse qu'elle se doit de tenir.

Elle glisse sa main dans sa ceinture et caresse le morceau de vélin contenant le message qu'elle a reçu plus tôt.
Des nouvelles de son Théo... Contre tout attente, malgré tout ce qu'elle a pu dire ou faire il revient vers elle.
Alors qu'elle s'oubliait dans les tourbillons du batifolage, comme un papillon qui se brule les ailes sur une flamme, attiré par sa fascinante lumière, Noëllie avait conscience qu'elle se perdait. Elle n'était plus elle même. Oui elle était libre et libérée mais au fond, elle n'était pas ce qu'elle faisait paraître.
Était ce la menace que la mort faisait planer au dessus de leur tête qui rendait ces hommes et ces femmes à fleur de peau et qui l'avait contaminée ?

Toujours est-il qu'une fois seule, étendue sur sa couche dans sa tente, elle rêvait... Des rêves compliqués et troublants et au petit matin, en se réveillant, elle se surprenait à penser à lui.

Perdue un moment dans ses pensées, Noëllie se redresse et sourit aux paroles du capitaine.
Quel homme quand même...

Dans un souffle elle murmure :


Quoi qu'il arrive, merci à vous...
_________________
Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Erratum
Du bourgogne, il paraît qu ils font du bon vin là bas, j'y suis jamais allé. Quelques noms entendus par-ci par-là comme côte beaune, chablis...

Avant d'aller voir la petite barrique de vin, Erratum avai déjà coupé le pastez de lapin, et une belle tranche qu il posa dans son assiette. Pour éviter de paraître affamé, il se leva pour ne pas commencer à manger et rejoignit le tonnelet. Avec une certaine facilité du à une longue expérience en taverne, le languedocien ouvrit lapipe et le vin coula dans un joli pichet.

Tout en l'amenant à la table du repas, l'arôme léger du vin rouge qui rappelait étragement un gpût de cersie se mit chatouiller les narines 'Erratum. Tout en essayant de rester naturel, le soldat prit une bouchée de sa tranche pastez. Tout en machouillant, la tête du languedocien exprimait un plaisir non dissimulé. Sans forcer, les bouchées de pains et de patez allaient rejoindre la bouche du jeune homme entre-coupée de petites gorgées de vin.

En trois minutes, les deux pastez étaient bien entamés et une miche de pain avait complétement disparue. Erratum observa, en levant la tête, les femmes qui elles même l'observaient. Comme toujours avec lui, un rire gai et amical résonnait dans la pièce.

Diantre dieu, excusez moi pour le silence, soyez sûr que votre cuisinière est une personne de talent culinaire. Vous la remercirez de ma part

Ha aussi, je vous ai amené un petit cadeau, non je dirais plutôt une pensée. C'est vraiment symbolique de ma part.

Sur ce fait, Erratum fouilla dans ses poches à la recherche de petites choses qu'il avait pensé.
Stephandra
Mitijo et Stephandra mangeaient doucement profitant du goût de chaque met et souriaient en observant Erratum manger, que dire, dévorer en finesse et l'air de rien.

Cela en étaient amusant, mais ni l'une ni l'autre n'allait dire quoi que se soit, puis ça faisait toujours grand plaisir de voir les gens se régaler à manger. Elles ne se parlaient pas mais chacune pouvait percevoir ce que pensait l'autre à cet instant.

La soirée était calme mais festive, la jovente pensait que d'autres viendraient se joindre à eux, mais ils avançaient dans le repas et nul ne semblait vouloir se pointer.Hé bien, ils ne savaient pas ce qu'ils rataient.

Elle sourit lorsqu'il félicita la cuisinière d'Arian et tendit l'oreille lorsqu'il parla de petit cadeau. Il était bien capable de lui apporter une botte de carotte ou une fleur sauvage, ce qui fit sourire largement la jovente.

De toutes façons le plus beau cadeau que les soldats combattants pouvaient lui faire était de revenir indemne. Malgré tout il semblait fouillé sa besace, la camériste jeta un oeil à Mitijo et du regard lui fit signe de surveiller ce qu'il pouvait bien sortir de sa besace. Quels petits trésors un papillon pouvait il apporter? Du pollen? Du miel?...

Stéphandra prit son verre de vin en main, le fit tournoyer un peu et bu une gorgée tout en surveillant chaque geste d'Erra. Elle reposa son verre et lui dit


Symbolique? Heu, limite je m'attends au meilleur comme au pire...

Elle fut prise d'un rire bon enfant, rien de moqueur oh non! Juste un sentiment de bien être en ces moments pas si simples.

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Sofio
au sol ! au sol ! au sol ! au sol !

Ses deux mots résonnaient dans sa tête comme un battement puissant, pourtant c'est sans comprendre qu'elle regarda autour d'elle impuissante et hagard , un grand froid s'empara alors de son corps tant de fois réchauffé par ses mains, un grand vide finit par la secouer, pour la faire sortir de sa torpeur.

au sol ....

Une douleur aiguë la transperça, pour la faire fléchir, et chanceler sur ses jambes, il fallait qu'elle s'éloigne a tous prix du groupe, s'isoler,pour pouvoir avoir mal et profiter de sa douleur comme elle ressentait son vide en elle.

Atteindre,la sortie du convoi, avant que celui ci se retranche,les perdre de vue, ses jambes ne la porteront pas longtemps encore, son estomac se contracte en sanglots,elle tombe a genoux pliée en deux, se couvrant de ses bras, comme on porte un enfant pour le rassurer.


Loin, très loin du credo qu'elle a oublié elle fredonne sa supplique sans savoir a qui et pourquoi, se souvenant de l'abbesse de Montbrisson qui lui avait dit on y croit quand on en a besoin, elle s'adresse alors a un dieu qui peut être celui qui veut, pourvu qu'il écoute.

N'ai je pas assez souffert encore, encore, pour que tu prennes le droit de me retirer celui que j'aime, si tu l'emportes, je ferais de ma vie un enfer, si tu l'emporte j'irais me perdre en méandres et je brulerais des cierges , pour mieux les voir fondre.Laisse le moi, il était ...je tu nous...il était tout.

Une envie de vomir et d'en finir,le ciel de Provence vient de se couvrir et ne s'ouvrira plus jamais sur le soleil que chacun décrie comme l'âme de cette région, la rage noircit tout, le chagrin sera de taille inégalé, sa peine servira a brûler chaque village de Provence, seul le feu pourra la nourrir..
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_ninon
Combien de temps ? Un mois ? Plus ? Aucune idée… Des semaines… Voilà, on va dire ça ! Des semaines qu’ils se traînent d’Arles en Aix, mais sans jamais entrer dans la capitale. Z’ont le droit de regarder de loin, d’admirer l’architecture, de compter les cigales qui s’y promènent, de dénombrer les armées qui leur font face, de faire des veillées plus qu’arrosées au coin du feu, mais de tavernes non point. Et de ses charmante promenades, une ritournelle lui revenait sans cesse à la bouche.

Il était une guerrière qui allait à la guerre
Elle portait à la taille épées et bouclier
(bah voui, deux, sinon ça fait pas de bruit)
Les armes faisaient clinc clinc clinc clinc
Les armes faisaient clinc clinc clinc clinc

Hop !
Trois pas en avant
Trois pas en arrière
Trois pas sur l’côté
Et Trois pas d’l’aut côté


Mais qu’est ce qu’elle fichait là, en fait ?

Aaah en voilà une question ! Voyons, voyons…
Cette guerre n’est pas la sienne, les idées véhiculées ne sont pas les siennes, pire, elle ne savait même pas qui se battait contre qui ni pourquoi, en arrivant.
Mais quand on a envie de bouger, parce que ci, ou parce que ça et qu’on vous dit… « Une tite virée en Provence, tous frais payés, avec un beau pactole à l’arrivée, ça te dit ? » Et qu’en prime, on vous promet de la baston ! Baaah … Vous vous posez pas de questions et vous emboîtez le pas à la bonne âme qui vous propose le plan du siècle.

Bin pour se changer les idées ! Elle avait été servie ! L’armée, elle connaissait bien, ça oui. ‘fin, du moins le croyait-elle. Parce que, entre les armées auvergnates avec qui elle avait fait quelques campagnes et l’armée Memento Mori qu’elle avait intégrée, pour trouver un point commun, fallait chercher loin. Mais même en creusant très très profond, elle n’avait pas trouvé. Rien. Nada. Pas un seul point, ni même ne fut-ce qu’une parcelle de point.

Mais de jour en jour, de soirée en soirée à ne rien avoir d’autre à faire que de s’enivrer en joyeuse compagnie, des groupes s’étaient formés par accointances, des amitiés nouées, des romances ébauchées… Alors, la Ninon, elle s’amusait ! A l’instar de la brune auto proclamée grande guerrière, elle s’était instaurée chasseuse de couilles de cigales et n’en démordait pas. Le fait qu’en hiver a pas beaucoup de cigales, la chiffonnait un brin, mais sans excès, ayant trouvé matière à s’occuper en inventant les jeux de quilles et de boules et ne lui restant plus qu’à trouver de quoi les fabriquer en série.
De délires éthyliques en rêves de pirate, en passant par la cuisine italienne et l’apprentissage du breton entre deux baisers le temps passait.

Et du plan ? Quel plan ? Ah ah ah ! Le plan du siècle ? Bah... Aux oubliettes ! Adieux veaux, vaches, cochons… Heu... non... c’était pas ça qu’elle était venue chercher… ‘fin bref, adieu quand même !

Mais qu’est-ce qu’elle fichait là, en fait ?

Finit les délires, finit la rigolade, de la bonne humeur et l’insouciance du début il ne restait rien. Et les amitiés, les amours ? Explosés ! Fragments éparts sur les chemins de Provence, les corps se ramassent à la pelle.

Dites… C’est par où Aix ?

Cette nuit, l’homme qui donne un nouveau sens à sa vie lui a dit, « bats-toi avec honneur ».
Parce que choisir entre déshonneur par amour ou honneur par fraternité imbécile, c’est vachement dur, elle avait besoin de son soutien. Alors elle est partie, sur un dernier baiser, une dernière promesse.
Parce qu’ils allaient prendre Aix, n’est-ce pas ? Et après, la guerre serait finie, ils pourraient enfin partir et commencer à construire leur rêve.


Aux aurores, sans combat, ou presque… un village… Aix ? Arfff… Non !

Mince, c’est quoi ce village ? Quoi, quoi ? Forcalquier ? Heu…

Et les voilà aux portes du trou du cul du monde. Une seule route pour y arriver. Bin forcément la même pour repartir, hein !
Une armée devant qui garde jalousement le village, cinq armées, au bas mot, à leurs fesses. Ouilleouilleouille ! Chaud devant, chaud derrière.

Mais qu’elle fiche là, en fait ?

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Nectaryne
[ un dernier souffle....]

elle cherche, crie, adenai, alex ou etes vous.??? l'epee tourne et tourne dechire, tue ,blesse, encore et encore...

necta regarde autour d'elle ses compagnons sont dechainés la bataille fait rage. ca tombe de partout . puis.... une douleur immense... necta tombe a genoux.. hébété elle regarde celui qui l'a touché par derriere. le traitre pas capable de la regarder dans les yeux avant de l'abattre. elle entend crier son nom mais ne peux repondre juste un souffle sort de sa bouche. dans un demi sommeil elle sent qu'on la transporte qu'on lui parle mais necta n'est plus, elle est loin du monde reel. dans un dernier souffle elle dit.

adenai, je t'......

[reveil a arles]



du brouillard, de noir, et surtout la douleur , la presente toujours et encore.... necta ouvre les yeux doucement, se réveille péniblement...
regarde autour d'elle.. des cris des gémissements.. l odeur.. sa tete tourne. elle se souleve péniblement et une douleur si forte la laisse sans souffle, elle retombe sur l’oreiller.
Rouvrant péniblement les yeux, elle regarde sans comprendre ce qui se passe. Refait le tour de ce qui .s’est passé et péniblement les souvenirs reviennent.
Souleve doucement sa tete et regarde avec effarement les hommes couchés en face d’alle. Mon dieu azou, puis tourne doucement la tete et crois defaillir en reconnaissant le visage. Malgré la douleur necta se leve et doucement rejoint la couche de l homme en se trainant. Son teint est livide sa repiration trop douce. Doucement elle lui caresse le visage et laisse couler ses larmes.

Alex mon dieu dans quel etat tu es .. mais que c’est il passé ? repond alex je t’en prie repond…adenai ou est adenai?

affolée necta cherche du regard adenai, personne, soulager elle retourne vers alex.
Les larmes lui brouille la vue ,la douleur vive lui fait tourner la tete. Sentant la douce chaleur du sang couler le long de son dos, necta prit une grande respiration, ne s occupant plus de la douleur elle se mit en devoir de soigner son compagnon.

Alex remets toi vite tres vite on a plein de chose a faire tous les 4
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Isabeau
La journée se passa comme toutes les autres. Elle s'ennuie et n'a qu'une pensée en tête le voir revoir son poète, son aigle noir au regard profond. Elle croyait qu'il viendrait la rejoindre sous peu mais les routes sont si dangereuses. Espoir... elle espère tant le revoir... le vide... elle est sans nouvelle de lui. Rien de mieux que d'offrir son aide pour placer les armes, nettoyer, les affilés s'il le faut pour ne pas tomber dans le désespoir. Elle pensa au Seigneur de Vitrolles qui lui dit si souvent qu'elle est forte et dame de choc et qu'elle peut vaincre ses peurs. Elle n'a qu'une confiance et c'est celle envers le Dahut. Personne ne lui fera changer d'avis pas même le plus amoureux des hommes envers la dame. Jamais elle tournera le dos à Samuel jamais plus et cela jusqu'à ce que la mort ne l'en sépare.

Elle eut un fou rire instantané. Puis elle se remet à la tâche pour que tout soit près à la demande. Les siens sont toujours là et c'est ce qui ne compte rien d'autres. Il faut avancer toujours et cela de plus en plus fort et ce jusqu'à la tombée de la nuit pour faire face aux nouvelles attaques qui nous attendent.

Nuit du 5 au 6 mars

On entend une voix des hommes qui viennent aux tentes en disant des levez-vous, en poste soldat et que ça saute...

Oh là l'homme calmo calmo...

Elle prit son épée, son bouclier vérifia qu'elle a tout avec elle. D'un pas certain elle sortit de sa tente yeux vifs de feu, écoutant les commandements. Choc elle sera jusqu'au bout au bout de tout instinct fonceur. Nous nous mettons en route et nous approchons des alentours toujours de la même façon, silence, pas certain, broussailles, camouflages. Oreille fine alerte aux ordres établis, elle avança à pas de loups direction Forcalquier. L'ordre d'attaquer fut donnée car l'ennemi se lance à nous comme des bêtes perdues, c'est alors qu'elle courut vers une de ses amies qui avait du mal avec un homme. Sur sa route un autre homme vient pour lui donner un coup de bâton mais elle l'esquive du mieux qu'elle peut et celui-ci tomba à la renverse. Elle continua son chemin voyant toujours son amie qui se défendit comme elle peut. Isabeau arriva comme un animal en cage qui se débat et en criant de charger. Elle y mit toute sa force en donnant des coups d'épée qui résonna à chaque fois pour ainsi aider non pas une mais deux de ses amies. Y a pas à dire l'homme était un dur à cuire. Force vitale elle s'élança...

Citation:
06-03-2010 04:09 : Vous avez frappé Alexlegrand. Ce coup l'a probablement tué.
06-03-2010 04:09 : Vous avez engagé le combat contre Alexlegrand.


Sans l'ombre d'un doute, il trébucha et elle alla prêter main forte à d'autres sur son chemin. Incroyable, ils sont nombreux, il y en a partout et elle n'en finit plus de cette attaque. Coup par-ci, coup par-là, des élans de force, jamais elle ne s'est autant défendue. On entendit de reculer et de revenir au camp quoi déjà et pourtant mais elle se résigna à écouter les ordres données.

Un retour au Campement

Cette nuit Isabeau était déchaînée, elle était assoiffée d'une énergie hors du commun probablement dû au fait qu'elle ne pouvait pas voir le Dahut et la Capitaine. Elle ragea devant tous ses empêchements qu'elle ne peut supporter. Ils avaient déclaré la guerre et bien ils l'auront, elle sentit une injustice, pour elle, les provençaux ne comprenaient rien. Ils préféraient le sang, regard dédaigneux et d'horreur. Elles leur en voulaient d'être si fermés au changement. Cela la révolta. Elle déposa ses armes, enleva son armure, s'assit sur une caisse vide le regard au ciel. Non elle ne voulait pas dormir, pas pour l'instant. Son coeur se faisait vide, ses espoirs tant d'espoirs...
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Adenai
Depuis quelques jours Adenai tenait le choc encaissant coups et blessures...
Encore en vie ? Oui on dirait. Une épée émoussée que même si on la secousse elle ne mousse !!

Rescapé, toujours tournoyer le bouclier, l'épée tournicottant au dessus de sa tête. Le sang de la Provence coulait comme fontaine, mais celui de ses compagnons d'arme semblait faire plus grosse rivière.

Jours après jours, Arles se peuple d'éclopés..

La grande faucheuse se penche sur ma nuque, elle a le souffle chaud et bref. Elle m'attend sans me faire de cadeaux . Une impasse à Forcalquier, telle est ma destinée.


Je ne reste pas de marbre, je prend mon épée à deux mains mon gamin, on s'en va en guerre , draguer les catins du coin, dans le quartier voisin.

Ses amis sont proches, à quelques noeuds , mais si loin.....

Amour Necta, je suis là , prend soin D'alex , mais pas trop non plus.....

Qu'Aristote me pardonne, je pose mes denrées trop chères sur le marché !!!
C'est pour la bonne cause de mon ventre de guerrier.



J'arrive amour !!!!! 15 jours tout au plus !!!!!
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Nadaelle
[ Promenade de santé ]

Forcalquier , l'ennui total pour Nada . Cette guerre devient interminable et elle commence à en avoir sérieusement marre . Combien de temps cela va t'il encore durer ? Et que fait elle dans cette galère ? Pourquoi est elle ici ? Aucune réponse à ces questions , elle n'en sait rien elle même . Plus qu'une hâte , partir d'ici . Pour aller ou ? Très bonne question la aussi . Elle n'en sait fichtrement rien , tous ses projets sont tombés à l'eau ........Partir avec l'homme de ces rêves ..........Vivre auprès de lui ...............dans une région ou une autre ................mais être avec lui ................
Nadaelle soupira , Flo lui manquait éperdument , elle avait apprit par ses amis qu'il avait été blessé et rapatrié sur Arles .elle ne le voyait plus et ce manque lui disait à quel point elle l'aimait . Mais elle était trop fière pour lui dire et de toute façon , il ne voulait plus la voir . C'était fini , il fallait absolument qu'elle arrive à tourner cette page . Les larmes glissaient lentement sur ses joues , elle n'avait plus goût à rien et n'allait même plus ni au feu ni en taverne , se mettant à l'écart de tous .

Le soir venu , elle se prépara pour une nouvelle bataille . Épée , bouclier , dague , tout était prêt avec cette envie folle de taper tout ce qui bouge pour en finir au plus vite .
N'entendant pas le cor , elle alla voir ce qu'il se passait .


Bon alors ! On bouge ?


Oui , Nada , on va bouger , mais tu laisses tes armes sous ta tente ce soir .


Quoi ? On va au suicide ?

Non , cette nuit on visite Forcalquier , on va voir les champs de lavande .


Mais pourquoi ?

Trêve dominicale Nada ........Trêve dominicale !

Nadaelle n'en pouvait plus , encore une journée de perdu . Que lui importait quel jour de la semaine on était ! Tous les jours se ressemblaient pour elle , aussi triste et maussades les uns comme les autres .

Elle déposa ses armes sous sa tente et partit en groupe visiter les contours de la ville .
Les voilà tous partit , à travers champs chantonnant à tue tète .


Citation:
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Pro Rege saepe ; Pro Patria Semper" dirigée par Caturix, l'armée "L'Impasse Provençale" dirigée par Damelita, un groupe composé de Pascale.deEclipse72 et de Gav, et les défenseurs de Forcalquier.


Nous manque plus des jeux de cartes !

Le jour fini par se lever , une nuit de perdue à ne rien faire , Nada s'assit dans un champ de lavande et regarda la ville qui dormait paisiblement .


Damekay
Toujours quelques part dans la forêt …

La jeune femme était restée un long moment étendue sur le sol …
La douleur de la cautérisation était encore lancinante mais moins douloureuse … elle se redressa alors lentement, un bras qui se tend et se saisit de sa besace … un petit pot d’onguent qu’elle en sort … un doigt doux et léger, bein oui ça lui arrive, qui vient en couvrir sa blessure … la chemise est ensuite relacer et la petite sorcière se lève alors …


Passage au campement …

Elle a tôt fait de retaper sa besace sur son épaule et de se hisser sur Tempête … c’est au pas qu’ils quittent cette clairière et reprennent la direction du camp … se laissant guider, la belle ne peut s’empêcher de repenser à cette conversation … comment a-t-elle pu être aussi stupide ? Elle devrait pourtant savoir que les hommes sont finalement tous les mêmes et qu‘ils disent toujours n‘importe quoi ! Mais là … non seulement elle était blessée mais elle était déçue, elle l’avait pensé franc … encore une erreur apparemment … elle avait pourtant juré que cela ne lui arriverait plus et … mais cette fois, elle était bien décidée … plus jamais, non … jamais cela ne se reproduirait !!!

C’est quand sa monture s’arrêta que Kay se rendit compte qu’elle était devant sa tente … elle mit pied à terre et entra … besace posée sur la couche de fortune, elle l’ouvrit … y mit le reste de ses affaires et quelques provisions avant de la refermer … Encore une chose à faire avant de partir néanmoins …
Elle se dirigea alors vers une petite table où reposait plume et vélin …

Citation:

Théo,
Je sais que tu m’en voudras certainement de ce que je fais faire mais, que veux tu, si je devenais obéissante je ne serais plus moi-même …
Pour une fois, j’ai tenu une promesse, j’ai été voir la personne que je devais voir … je le lui avait promis donc … cette rencontre n’a pas du tout été celle que je pensais … elle ne savait pas tout et maintenant je me sens non seulement stupide mais blessée … j’aurais pourtant du savoir qu’il ne fallait jamais rien croire de la part d’un homme … J’ai du penser qu’il était différent … encore une fois je me suis trompée … on ne m’y reprendra plus …

Mon petit baron, oui je sais que tu ne supportes pas que je te nomme ainsi, prend soin des Dragons et de toi … moi je reprend la route … je ne sais encore où me mèneront mes pas et je pense que je n’ai pas la moindre envie de le savoir pour être franche … mais j’aimerais te dire une dernière chose avant de partir … reviens toi aussi les pieds sur terre … écoutes ta tête !

Adieu Prométhée,
La Fleur Noire de Sekhmet,
Kay


Elle ne prit pas la peine de relire …
Le parchemin fut posé en évidence sur l’oreiller …
Besace saisie … tente quittée … pas un regard en arrière quand Tempête se met à nouveau en route … les regrets ne servent à rien …

_________________
Isabeau
Nuit du 6 au 7 mars

Pour la première fois depuis un temps, on ne vint pas la réveiller pour préparer ses armes et pour être prête au combat. Ce soir était l'heure du repérage des lieux, prenons l'air et repos du guerrier. Isabeau en conclut qu'il ne fallait pas se fatiguer et que l'on devait profiter de cette pause. Elle sortit de sa tente et en profita pour faire plus amples connaissances avec ses alliés. Il est certain qu'il ne fallait pas qu'elle reste seule dans son coin. Les siens lui manquaient tellement et son amoureux qui ne donnait pas de nouvelle. Où est-il donc? Avec tous ces déplacements, ils se sont vraiment perdus de vue. Elle se demande même si sa dernière lettre lui est parvenue.

Elle murmura tout bas.
Mon aigle de feu où êtes-vous?

Se promenant enfin elle suivit les autres mais elle aperçut un moulin, oh oui elle se souvient. Elle se rappela de vieux souvenirs datant de novembre déjà. L'homme l'avait bien reçu et bien protégé aussi, il lui avait même préparé une place de choix. Ils ont même regardé la ville car ils étaient assis sur le toit de ce moulin. Et elle lui a fait connaître les étoiles... Quelle beauté! Elle n'avait jamais rien vu de tel. Cet homme lui avait fait voir la vie autrement mais... ce ne fut pas assez. Trop de choses les séparaient, la dame de choc a préféré revenir vers l'homme en qui elle avait tout donné. Cet homme si silencieux et seulement lui pouvait la comprendre dans son moi profond. Elle ne regretta pas d'avoir rebroussé chemin et cela même s'il a fallu qu'elle lui prouve qu'elle revenait avec de bonnes intentions. Il l'a reprise tel qu'elle est une dame de choc têtue qui ne veut pas d'une cage dorée mais qui priorisera toujours les mêmes valeurs que lui. Jamais elle n'oubliera ce geste. Elle se surprit à rire toute seule probablement le trop pleins d'émotions. Elle avança avec la troupe jusqu'au retour vers le campement.

Douce nuit... elle rêva tellement d'une douce nuit... l'image de celui qui envahit ces pensées encore une fois son aigle au regard bleuté sombre aux mèches folles et ses poèmes d'une intensité hors du commun... son plus grand charisme. Elle s'étendit sur son lit de camp ressentant une tristesse en elle. Trouver la force d'affronter l'incompris... seule... et solitaire...

Aux petits matins

Isabeau fut réveillée par les bruits des bâtons, des rires. Elle se leva donc les cheveux en bataille. Elle sortit de sa tente pour enfin admirer le beau soleil. Elle s'était bien reposée et cette chaleur lui redonna le goût de poursuivre ce que les loyalistes veulent. Elle alla aux nouvelles à savoir si nous irons au combat. Il était trop tôt, les informations n'arrivaient pas assez rapidement. Au moins elle sait avec qui elle est et c'est le principal. La journée passa si vite, elle avait conversé avec plusieurs personnes. Elle se renseigna et cela la rassura. Les gens discutaient de tout et de leurs aventures puis éclataient de rire, d’autres leurs état d’âmes du moment. Un bienfait mérité qui remonta le morale de la dame de choc quoique ce n'est pas très difficile car elle dégage la vie, l'énergie, le dynamisme. La soirée se déroula au coin du feu à se réchauffer et profiter du crépitement. Plus tard elle retourna s'étendre pour un petit repos avant de retourner au combat qui viendra bien assez vite.
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Natale
Arles....
Une ville plutôt sage finalement.
Arles, ville impériale.

Couché de soleil sur la Bonne Ville, le vicomte regarde la mer au loin et les constellations briller un peu plus dans le ciel.

Des souvenirs d'ici et de là, tapi dans les marrais à moustiques à traquer l'ennemi ou a attendre sa monture.
Bouclier jadis gagner, et hier enfin cassé. Ils étaient quitte désormais.

Combattant il a saigné et a du retourner se reposer loin du tumulte des batailles dans l'arrière pays, se tenant informé par bribes des derniers évènements.

Une brise légère et fraiche ébouriffe sa chevelure et glisse sur les bandages au niveau des côtes en s'engouffrant dans les replis de la chemise.
Un brin frisquette finalement.

Il attend avec grande hâte la prochaine mobilisation, il constate également les évolutions un peu partout, par monts et par vaux.
Il sait, il devine qu'il faudra prendre un nouveau tournant.
Ce n'est qu'au repos, loin du combat, que l'ambassadeur se reprend.

Il jette une pierre qui ricoche sur le fleuve frontière.
En vérité il trépigne, il veut voir ces remparts et le jour même soit rendre la liberté, soit attendre la délivrance.
Grande inspiration, il pense encore beaucoup à elle.
Souvenirs perdus dans ses rêves et à jamais gravés dans son cœur.
Il se consume.
*Faut qu'on parle*

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Qui est guidé par une étoile ne regarde jamais en arrière ! | Chi è guidato da una stella non guarda mai indietro!
Armes
Theognis
Un moment de répit, dans la région d'Aix, au creux des vallons d'hiver de ce pays boisé. Une lettre, écrite sur la jambe, en double, sera donnée au premier coursier qui traversera les villes à la recherche de la brune.

Citation:
Kay,
Sorcière des Forêts d'Arquian,

Traîne ta peine comme un fardeau sur les sentes étroites du Pays Sombre, mais garde espoir car je viendrai un jour te retrouver pour découvrir tes épaules et te donner la force de continuer à vivre. Ton coeur immense gonfle tes veines d'un sang brûlant à chaque respiration: tu nourris les hommes du souffle de tes baisers mais aucun ne parvient à combler les désirs nichés dans ta poitrine. J'en souffre également. Je voudrais que tu sois heureuse, qu'un jour ton bonheur me mordille l'oreille avec les joyeuses rimes d'une balade amoureuse.

Mais ce jour viendra, j'en suis persuadé. Si tu sais combien mon coeur déborde d'affection pour toi, alors tu ne seras jamais seule. Cueille des rires en chemin, délasse-toi dans les bras d'inconnus aux gestes caressants, pars dès que tu as le sentiment de tourner en rond. Si tu as besoin d'argent, tu sais comment t'en procurer facilement....Use, manipule, amuse-toi comme tu voudras. Si tu es lasse, écris-moi.

Que la brise t'apporte mes baisers en nombre!

Théo.
Isabeau
Les jours passèrent et rien pas de combat juste l'attente. Pourquoi le temps est si long? Chacun de nous apprivoisons l'ennui total et cela empiète sur notre moral. Un lourd fardeau que supporta notre groupe. L'âme seule laissée à elle-même et toujours les mêmes actions mais qu'attendons-nous? L'impatience arriva à atteindre la dame de choc qui n'en pouvait plus. Elle s'adressa donc à celui qui lui dicta les ordres. Elle lui demanda à quand la prochaine bataille mais la réponse ne la rassura guère. C'était plutôt un tenez-vous prête quand l'heure arrivera. Cela ne fut pas très convaincant à vrai dire que d'entendre des réponses si imprécises. Elle remarqua que quelques-uns en profitaient pour écrire des courriers à leur famille. Elle pourrait en faire autant mais le problème est qu'elle a déjà envoyé pleins de messages à celui qu'elle aime et aussi à sa famille. Elle se demanda si cela se rendait à destination, elle en douta. De toute manière, elle savait que son aigle de feu la retrouvera quoiqu'il arrive. Elle eut tout dit à son amoureux, qu'elle sera sienne et que dans le moment présent il lui faudra attendre la belle le temps que la guerre se calme. Il doit être vraiment très pris pour ne pas lui répondre hâtivement et puis il la cherchait peut-être et c'est pour cela qu'elle n'a rien de lui. Elle prit son courage se disant que le conflit finira bien par arrêter et qu'elle pourra rejoindre son amour de poète.

Soudain on vint la retrouver car les ordres étaient donnés. Elle fit signe de la tête acquiesçant puis sourit. Ça y est on l'avait sorti de ses pensées comme à toutes les fois. Léger soupir...
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