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[RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Kilian
[Route de Provence suite au départ de Arles]

La nuit tombé sur les grands chemins de Provence entre forêt et plaine Memento marcher toujours en direction des prochains objectifs. Toujours en groupe uni perdu entre la fatigue et l'excitation des prochains combat, Kilian porter toujours sont épée à la mains en marchant accompagné de ça Lance ainsi que touts les frères d'armes devant lui, cela aller faire déjà plusieurs jours que nous marchions entre les villes sans se reposer vraiment, les batailles coller le sang presque touts les soirs depuis notre arriver.

Lorsque Kilian était perdu dans ses pensé toujours en marche avec les autres, soudainement, tout les membres de l'armée s'arrêta sur place. Certain chuchotement résonna légèrement dans l'air lorsque Kilian pencha un peu la tête pour voir se qui se passer devant, plusieurs personnes de l'armée commença à sortir leur armes sachant très bien se qui aller arriver.. mais le plus étrange dans cette histoire c'est qu'ils ne devaient pas rencontrer d'ennemi avant leur arriver.. c'est alors que la plupart des soldats pris leurs boucliers en mains et couru au front. Perdu dans le doute et l'absurdité de voir touts le monde courir au front, il ne pu s'empêcher de crier haut et fort.

CESSER FEU !!!

Trop tard, les claquements de lame et les cries commencer déjà a remplacer le bruit paisible de la nuit.. Touts le mondes étaient perdu dans la mêler sauf lui, toujours dans le doute.. Les minutes commencer à passer alors que Kilian regarder toujours le combat mais surtout ces frères d'armes se battre et risquer leur vie sans lui..

Quel absurdité de voir tout le monde se battre sans moi !! pensa il tout fort.

Il serra ça lame dans sa mains en prenant son bouclier accrocher sur son dos par un carquois vide qui ne porter pas de flèches, Kilian pris peu de temps à prendre ça respiration et courir lui aussi à son tour dans un carnage involontaire.

Citation:

18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Opium51. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Opium51. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Indecise99. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Indecise99. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Antoninus88. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Theudric. Ce coup l'a probablement tué.

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Azoura
[18 février]


Le calme est souvent de bien courte durée.
En colonne serrée, la vigilance est une compagne très appréciable si vous tenez à vivre longtemps.
Il fait encore bien sombre ,juste quelques torches pour avoir un point de repère .

Tout à coup ,une marée humaine surgissant de l'ombre,s'abat sur le convois...
Les coups pleuvent à une telle rapidité qu'il est impossible de prendre le temps de voir à qui appartient la lame qui vous frôle...
N'ayant qu'une vie,c'est en réflexes que sa lame fend l'air pour dans un premier temps esquiver et contenir
la pluie d'acier effilé qui siffle de toute part et dans un second temps par des mouvements rodés ,éliminer chaque menace meurtrière!

Dans la cohue,il entre aperçoit le géant Gor se tracer un chemin en toute hâte, rengainer pour se pencher et prendre un corps à bras.
Ni une ni deux,Azou est déjà devant lui pour le sauvegarder d'un éventuel coup vicieux.
Les bras du Dragon encombrés,il devient cible facile...mais il n'en sera rien,la "Brute" de deux pouces de moins que lui veille sur son retranchement.

Les corps tombent,gémissent,crient puis se taisent à tout jamais...
Gor à l'abri avec tout son petit monde s'affairant à lui faire place sur une charrette,il regarde au alentour,croise le regard étincelant de Sofi...
Il lit au travers de ses yeux ,qu'elle a besoin de lui,du réconfort de sa voix,de ses gestes...
il se précipite vers elle,l'enlaçant presque à l'étouffer, la serrant chaleureusement contre lui en remerciant le très haut de l'avoir épargnée...



18-02-1458 04h08 : Vous avez frappé Anthony78730. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h08 : Vous avez frappé Anthony78730. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h08 : Vous avez été attaqué par Anthony78730.
18-02-1458 04h08 : Vous avez frappé Escrime. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h08 : Vous avez été attaqué par Escrime.
18-02-1458 04h08 : Vous avez été attaqué par Cisou57.
18-02-1458 04h07 : Vous avez frappé Opium51. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h07 : Vous avez frappé Opium51. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h07 : Vous avez été attaqué par Opium51.
18-02-1458 04h07 : Vous avez frappé Indecise99. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h07 : Vous avez frappé Indecise99. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h07 : Vous avez été attaqué par Indecise99.
18-02-1458 04h07 : Vous avez été attaqué par Antoninus88.
18-02-1458 04h07 : Vous avez frappé Theudric. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-1458 04h07 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Theudric et de Niconoss.

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Attia.
[ dommage collateral...]

La veille ça n'avait été qu'un avant gout, un avant gout suffisant a la troupe pour avancer l'oreille tendue, le pas mefiant et la garde toujours maintenue en cas d'attaque.
Jusque la rien a déplorer, 2 malheureux qui n'avaient pas eu de chance. Mais la dans cette cambrousse a tout moment pouvaient débouler une armée, ou deux, et la ils seraient certainement moins amusés...

Alors la gitane se concentre, elle ne pense pas a son bras engourdi par le froid et la lourdeur du bouclier, la main est serrée contre le pommeau de son épée qu'elle apprend a aprivoiser petit a petit et son oeil reste attentif allant se rassurer de temps a autre dans le visage serein de la Corleone dont elle a admiré la dexterité a l'épée la veille.
Il fallait absolument qu'elle apprenne a faire pareil... Et la sans s'en rendre compte la gitane pense, imagine l'avenir, le dessine dans un regard admiratif.

C'est le choc contre le soldat devant elle qui la ramenera a ses esprits. Des cris, le bruit des armes qui s'entrechoquent... Plus le temps de revasser, la gitane sort l"épée du fourreau bouclier en avant et protège sa vie comme elle peut.

Deux hommes engagent le combat contre elle... Elle en repousse un puis le deuxieme, elle ne sera pas de taille seule contre deux n'allons pas nous leurrer sur ses qualités de guerriere.
A peine a t'elle repoussé ses premiers assaillants qu'une jeune femme l'attaque. Le coeur battant la gitane frappe, un coup de bouclier dans le visage puis un coup d'épée dans le flanc, le flot carmin lui arrache un frisson avant que sa victime ne s'effondre.
Elle se baisse pour eviter une nouvelle attaque, un peu desarçonnée, elle ne voit pas bien, hommes, femmes, elle se protege de son bouclier, pousse un cri efroyable avant de lancer l'epée dans le vif des chairs sans calculer ses coups, sans cette assurance de guerrier qu'elle aperçoit du coté de la Corleone, grande guerriere.


Citation:
18-02-2010 04:08 : Vous avez frappé Anthony78730. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par Anthony78730.
18-02-2010 04:08 : Vous avez frappé Escrime. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par Escrime.
18-02-2010 04:08 : Vous avez frappé Cisou57. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par Cisou57.
18-02-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Opium51.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Indecise99. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Indecise99.
18-02-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par Antoninus88.
18-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Niconoss. Ce coup l'a probablement tué.
18-02-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Theudric et de Niconoss.


Le bordel n'est rien comparé a ce que peut etre un champs de bataille, une armée contre un groupe d'individus qu'elle ne distingue pas. Les un s'acharnent les autres se contentent de se défendre comme ils peuvent.
Elle a frappé une frele silhouette, elle s'est étonnée de la facilité du coup, elle n'a pas eu le temps de regarder, aurait elle frappé une enfant ?
Le coeur bat a tout rompre quand elle essuie une ultime attaque. Un homme d'une forte carrure. Elle a peur la gitane pour la première fois, elle a peur de terminer comme cette fine silhouette qui essuie tant de coups.
Elle se defends de l'attaque quand un cri la glacera d'effroi.


Citation:
ROSE!
NOOOOOOOOOOOOOOON


Rose... quoi rose? elle est blessée? La gitane cede a la panique et trebuche sur un corps tombe. Les yeux ecarquillés elle aperçoit la silhouette qui fond sur elle... Elle n'aura le temps que de tendre son épée, avant d'etre écrasée par la carcasse qui s'abat sur elle, le liquide chaud et visqueux inondant sa poitrine alors qu'elle a l'impression que son coeur s'est arrêté de battre...

Et le silence Qui n'en est pas vraiment... Comme le calme sur la mer apres la tempête, quand le vent siffle et hurle encore... Le bruit des armes a cessé, les cris se sont eteints...ne reste que quelques eclats de voix que la gitane perçoit difficilement. Elle respire difficilement sous le poids de sa dernière victime...
C'est ... c'est moi qui ai fait ça... Pense t'elle...

Et sans qu'elle controle quoi que ce soit elle tremble, un sanglot paniqué vient lui attraper la gorge alors qu'elle pousse de toutes ses forces le corps qui l'etouffe...
Le gout du sang envahit sa gorge et de ses tripes s'eleve une violente envie de vomir...
Alors elle leve les yeux... Sont ils tous saints et saufs? Et Rose? Rose...
Combien de temps s'était ecoulé depuis la fin de la rencontre sanglante...
Elle cherche des yeux... Et trouve... La bas... Sad... Isa... Gorbo...

Elle se leve avec peine, suintant le sang et s'avance en se tâtant. Sauve... Elle n'a rien... Mais dans cette carriole... Cette frêle silhouette d'enfant... les boucles rousses...
Attia ouvre les yeux sur un corps massacré... Elle réalise qu'elle a donné un coup d'épée... D'ailleurs elle n'a jamais autant donné de coups d'épées, avec cette rage qu'elle a éveillée pour survivre et cet élan inhumain sans lequel elle serai certainement en aussi piètre état que ce corps si jeune...


Mon dieu...

Regard hagard, paniqué, detresse et effroi presque inhumains a la Sad...Est ce donc ça la guerre... Pourquoi?

Comment ai je pu... Rose...


Elle se laisse tomber a genoux, tremblant encore légèrement avant de baisser la tête dans une sourde prière, comme un espoir de ne pas avoir de ce sang la sur les mains... Surtout pas...


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Gorborenne
Peu à peu les plaies sont refermées de filin, retenant entre leurs lèvres les flots de carmin comme toute celles autour de lui ahurie dont ne sorte plus qu'un silence sans cri..... Regards hébétés qui se perdent dans le flou des "pourquoi?" Soudain au Géant l'impression d'être seul à encore livrer combat ... Ont-ils déjà baissé les bras?...... Facile de tuer mille guerriers, autre chose de sauver un enfant blessé......

Une Spadasse qui ramène ce qu'elle peut d'ordre, mais traîne dans l'air encore comme un furieux parfum de débâcle...... D'autres agglutinés autour de la charrette se lamentant comme des pleureuses...... Orion redresse d'un coup sa silhouette, regard de rage qui jette au fond de ses yeux d'émeraude un brasier de flammes aux teintes sinoples.... Même Surt assez surpris reste sagement tapi au fond de leur esprit.....


- GORIZONT! Restez pas plantés la comme des chudak! Dvigatʹsya, allez, allez!

Jurons de son passé qui ressurgissent comme le souvenir de ceux qu'il n'a pu sauver. Tout cela c'est déjà produit, mais ne ce reproduira pas ici. Il refuse, se dresse contre vents et marée, sera de la mort l'écluse et l'empêchera de passer!

- Cathy, fais dresser ma tente au plus vite, et qu'on puisse y installer Rose, et avec le sol gelé, je veux un matelas de fourrure épais d'un pied au moins, et un de mes pieds, j'insiste! S'agirait pas qu'elle attrape un crève en plus de ses blessures.

Main qui se tend, agrippe un sac de cuir et l'envoie à Sad.

- Tetya, mets moi un fond d'eau à chauffer et mélange y.... petite seconde de réflexion.... un quart du pot en céramique strié, un demi godet du flacon vert, et y'a normalement aussi un sachet en cuir avec une poudre dedans, tu mets tout.... Attia! Donne lui un coup de main!

Doigts qui reviennent caresser le front de la jeune fille toujours inconsciente...... Bientôt la fièvre de la guérison embrasera sa peau, mais il fera ce qu'il faut pour aider cette petite Rose à guérir ces blessures, de celle-là, et des autres..... Voix qui se fait d'un coup douceur et bouclier.....


- Courage petit fleur.....

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Sadnezz
L'attia est apparue, ce qui rend le sourire à Sadnezz. Un sourire ou un rictus? Certainement une tentative de sourire vite agrandi par un petit rire nerveux au ton claquant de la voix Gorboreenne, un ton qu'elle ne lui connaissait pas. Hé bien, il a raison celui là, elles forment une belle paire de tristes mines, telles des veuves agenouillées devant un autel. Sa main se referme sur un sac de cuir, la poigne est toujours là, malgré la fatigue morale et physique.

- Tetya, mets moi un fond d'eau à chauffer et mélange y....un quart du pot en céramique strié, un demi godet du flacon vert, et y'a normalement aussi un sachet en cuir avec une poudre dedans, tu mets tout.... Attia! Donne lui un coup de main!

Déja éloignée de la carriole, elle secoue doucement ledit sac, curieuse de son contenu. Elle entend des bruits de pas derrière elle, certainement l'Attia qui la suit. Un feu se meurt non loin, Sad remue les braises et ajoute ce qu'elle trouve à proximité pour raviver les flammes. Retour à la carriole , les petites fioles et autres pots à l'odeur étrange s'ajoutent à son petit chargement.

Peu à peu une odeur âcre flotte dans les environs et la Corleone penchée au dessus d'une mixture bouillonnante à des airs de sorceresse préparant un charmogne dont elle seule à le secret... Elle grimace malgré tout, vaguement écoeurée ...


J'espère que c'est pour faire un cataplasme...
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"Croyais-tu que l'on me surnommait Belladone par fantaisie?"
Sofio
Beau combat, elle s'en est délecté en silence, belle guerre,elle n'attendait que ca, des morts a la pelle et des cris déchirants, elle se force s'entête, a se le répéter, replonge dans les méandres du passé pour s'entourer de sa carapace, parce que.....

Parce que c'est son rôle a spadasse de veiller sur tous et d'anticiper, prévoir organiser cela n'a jamais été un soucis, de tous temps elle n'a vécu que pour ca, nul ne comprendrait pas, beaucoup l'ont jugé insociable et tyrannique, personne ne sait qu'elle cause a la lune, les soirs de combat, les soirs comme celui ci...


A force de brailler des ordres incessants, de répéter ce maudit ..restez groupiirr, peut être que pour deux vies d'abimées, d'autres ont pût être épargnées, elle se le dit,elle l'espère au fond d'elle même, elle passe devant la chariotte sans regarder les deux corps inertes, sans entendre les demandes d'aide, son ventre se noue et se crispe, elle a envie de hurler encore, et encore, ca fait mal,comme une envie de gerber et d'expulser sa peine et sa honte, puis en regardant autour d'elle, les voir ainsi prostrés, leurs yeux reflètent la mort et le sang, leurs yeux reflètent une faiblesse une n'aime pas du tout ce qu'elle y voit, cela ne peut être ainsi, non....

Elle se retourne vers Gorbo, il tient en ses mains flasques et baume, elle revient vers les corps, et plonge son regard sur les blessures, sang et plaies ouvertes, yeux clos sur la destinée, leur lance d'une voix portante.


J'avais dit bordel!!! j'avais dit on reste groupiirr que vos peines soient épongées par chaque ennemis tués, mais remballez vos tronches de défaitistes et montrez moi des gueules de guerriers!!!



Reprend son chemin, sans un geste de compassion, sans paroles apaisantes,a juste envie de crier a la lune, de s'isoler seule a l'orée du bois, avancer encore et encore, pour verser ses larmes en chemin loin de tous et des regards, hors de la vue, s'agenouille,comme elle a ployé le genoux un jour, lève son visage rougi a la lune, claire et présente, toujours fidèle, l'amie de toujours, et son cri refoulé sort il remonte le long de son corps, en reflux elle le sent passer et enfin sortir....


ENCOREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE


Vidée de ses larmes, elle renfile ses armes, remet sur son cœur l'armure du passé, réapparaitra a leurs cotés fermé le regard terne, a besoin de moment d'intimité, besoin de ses bras, et de son cœur a lui, besoin d'être elle même a ses cotés.

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Cathycat


[La vie et ses jeux interdits ...]

Elle est là agenouillée face à ce petit corps à la vie incertaine. Tremblante et pleine de remords, elle vient délicatement prendre la petite main blanche et froide.
Silence de mort dans la carriole, à peine le bruit des respirations en suspend pendant qu'Isa s'affaire à refermer une à une les plaies béantes. Atterrée, elle est incapable de verser une larme, elle pleure intérieurement d'avoir pu lever les armes sur la petite, mais dans la guerre l'instinct de survie prime et on agit vite sans forcément donner le temps de la réflexion. Au combat, pas le temps de penser, "tu penses trop, t'es mort".

Elle tient la petite main molle aux doigts bleuis, elle regarde le doux visage au teint blafard et aux traits de souffrance.
Et d'une voix étranglée, la gorge sèche, un murmure franchit ses lèvres :

Bats toi Rose, bats toi ... Tu as encore trop de chose à vivre, à découvrir ... Bats toi ... Pour Aelyce ...

Les paroles sortent d'elle même, comme par automatisme ... Cette femme qu'elle vient de nommer, elle ne la connait pas, elle en a juste entendu parler. Elle sait qu'elle est la mère de la gamine.
Cette gamine pleine de vie, au doux sourire enjôleur et à la bonne humeur presque sans failles. Gamine qu'elle a appris plaisir à connaitre quelques jours avant. Mais bon dieu, qu'est-ce qu'elle était venue faire ici ... La guerre c'est pas pour les gosses ... C'est pas un jeu !
Mais pas le temps de s'apitoyer, la guerre est là avec son lot d'horreurs et d'injustices. Dans son dos claquent des paroles qui résonnent comme un coup de semonce.

J'avais dit bordel!!! j'avais dit on reste groupiirr que vos peines soient épongées par chaque ennemis tués, mais remballez vos tronches de défaitistes et montrez moi des gueules de guerriers!!!

Un court instant les yeux se ferment. Se re-saisir ... Ne pas laisser ses démons remonter ... Kyrio ... Ma petite étoile, mon ange veille sur elle comme tu veilles sur moi ...
Et la voix du Géant s'élève derrière elle :

Cathy, fais dresser ma tente au plus vite, et qu'on puisse y installer Rose, et avec le sol gelé, je veux un matelas de fourrure épais d'un pied au moins, et un de mes pieds, j'insiste! S'agirait pas qu'elle attrape un crève en plus de ses blessures.

Court moment de latence ... Elle la regarde et finalement se lève pour se pencher sur elle et frôler de ses lèvres la peau glacée de son front. Doux murmure réconfortant pour ce petit bout de bonne femme, entre la vie et la mort ...

Accroche toi Rose, reste avec nous ...

Et doucement elle se redresse et pivote pour faire face au Géant dont elle évite habilement le regard. Azurs acérés, la voix un tantinet froide qui se veut sûre et sans faille. Ne pas montrer sa faiblesse, la vie fait mal, la vie est souffrance, les faibles n'y ont pas leurs places.

Je m'en occupe Chef.

Pas un mot de plus ... Et la brune sort d'un pas raide, hélant le premier soldat qui passe, d'un ton sec et autoritaire.

Hep toi là-bas ! Viens ici et fissa ! Il faut monter la tente du Géant, tu vas m'aider !

Puis un murmure pour elle même, sifflé entre ses dents.

Chienne de vie ...

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Damekay
Là, elle comprend pas trop ce qui se passe la petite sorcière, devraient pas être contents d’avoir mis une raclée aux ennemis ???
Froncement de sourcils alors qu’elle porte les mains à ses hanches … mots qui lui parviennent alors aux oreilles … confusion totale, ça court de partout … Alors la Fleur Noire repère la haute stature d’Orion, ce qui semble être le corps d’un enfant entre les bras … le cœur de la belle fait un bond dans sa poitrine, que la guerre prenne la vie de n’importe qui, même la sienne mais qu’elle laisse les enfants en paix !

Un pas, puis un autre, la jeune femme se rapproche du Géant, ça s’active dur autour de lui … elle porte un instant son regard sur le corps inerte avant de relever les yeux vers le visage du Chauve … murmure qui lui parvient alors que les trait de celui-ci se font douceur devant l’enfant …
Les poings de kay se crispent, sa mâchoire se contracte … que faire de plus pour cette petite ? Elle sait que Gorbo est tout aussi capable qu’elle pour soigner les blessures de cette petite … elle n’a rien de plus dans sa besace … mais …

Pourquoi pas après tout, à défaut de pouvoir aider par potion elle pourrait toujours demander de l’aide … ailleurs … les doigts de la belle passe nerveusement dans la masse de ses longs cheveux … elle se mordille la lèvre inférieure tout en s’approchant encore d’Orion, assez près pour n’être entendue que de lui …


Tu as tout ce qu’il te faut pour la soigner … je ne peux faire plus mais …

Machinalement la main de la petite sorcière s’est posée sur le bras de Gorborenne … il a déjà certainement compris à quoi elle voulait faire allusion … voix qui se fait plus basse encore …

Je peux demander protection pour elle …

Bien sur si elle fait cela, il y aura encore un prix à payer mais franchement, la jeune femme n’en a que faire, au moins où elle en est, cela n’a plus vraiment d’importance … la brûlure sur son avant bras a déjà dépasser le coude et bientôt …


Dis moi oui et je le fais …

Doigts qui se resserrent instinctivement sur le bras musclé …
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Isa.
Les points ont été posés avec patience. Isa n'a cure de la panique et de l'apitoiement extérieur, elle ne les perçoit pas tant elle est concentrée sur son travail. Certaines blessures sont plus impressionnantes que d'autres, à certains endroits, la peau et les organes internes ont été endommagés mais heureusement, aucun organe vital n'a été touché. Orion s'applique avec elle, la concentration est intense. Comme pour les étoffes, les tissus sont rapprochés par de larges points puis remis bout à bout par des points plus serrés. Puis le corps est bandé, au moins momentanément car il faudra sans cesse nettoyer, désinfecter et changer les pansements toutes les deux heures. Soigner encore certaines plaies, appliquer baumes et cataplasmes, sans répit. Heureusement, la petite est inconsciente et elle n'a pas trop souffert de tout ce qu'Isa vient de lui faire subir.

Enfin la jeune femme se redresse, soupire et d'un revers de main s'essuie le front. Déjà Gorbo lance de nouveaux ordres. Son abattement passager semble s'atténuer un peu. Sad n'est pas loin et elle aussi saura donner le coup de main nécessaire. Sa tantine n'est pas idiote en matière de soins, elle a pu prendre auprès d'elle quelques informations, tant pour les enfants que pour les soins en général. Coup d'oeil circulaire et alors qu'elle s'approche d'Orion, la sorcière bondit dans la cariole ... Que vient-elle faire ici elle ? Bref regard au géant ... aurait-il oublié de préciser certaines choses ?

Quelques mots glissés à l'oreille de Gorbo et Isa quitte la cariole. Besoin de se rafraîchir, et de marcher un peu... besoin aussi de laisser enfin venir ses pensées et ses larmes, refoulées jusqu'ici. Malgré les ordres de So, Isa s'éloigne quelques peu, avise le feu et s'y rend. Attia y est elle aussi. C'est bon de se retrouver en famille.


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Sadnezz
La fiole brule la peau carnée et sèche de sa paume sale. Mais dans le froid environnant, Sad ne desserre pas son étreinte, appréciant cette souffrance réparatrice. Isabeau surgit derrière elle, son ombre dansant sur la caillasse qui crisse à longueur de journée sous les poulaines des courageux sans montures, ou des pauvres, tout bonnement. Sad hausse un sourcil sur elle, son approche est résignée, la nièce semble crispée... La fiole se glisse dans une poche.

Retour au casseron poisseux qui commence sérieusement à fumer. D'un coup de poulaine Sadnezz le pousse sur le coté, hors des braises. Le mieux serait d'y verser de l'eau, sauf que l'eau sur le campement est précieuse... Elle s'accroupit brièvement dans un soupir, saisit une poignée de terre et l'y déverse en pluie sablonneuse, jusqu'à étouffer les fumets nauséabonds. Les paumes s'entrechoquent l'une à l'autre, façon quelques peu drastique de se laver les mains après une tambouille étrange... Pas de chichis. Déjà qu'elle a déserté les cours d'eau pour se laver depuis déjà quelques bon jours...

Regard à l'Isa. C'est qu'on dirait presque une réunion de famille, entre la cousine la nièce et la tante. tapotant la mixture mandée par Gorborenne contre son flanc, Sad retroussa la lèvre supérieure avec dédain.


J'espère que c'est une curation et pas une de ces potions de nigromance... Tu sais ce que je pense des faéments...



Les hérétiques et la Corleone, toute une histoire.... Isabeau savait panser, rétablir, joiler et réchaudir mais n'était pas réputée pour son farouche. Sadnezz ne lui connaissait pas d'ennemis, quoi que... Secouant la tête, elle marmonna quelques jurons, et offrit le remède au premier qui passait par là avec ces recommandations toutes en délicatesse, evidentemente:

Tiens ruffian, porte ça au chauve, c'est pour la gosse, fais gaffe. Allez magne quoi!


Un peu plus tard, le convoi allait se remettre en route, et demain ils seraient à Aix... On leur prévoyait déjà une arrivée toute fracassante... Tant que ce n'était que la tête des autres, ça lui allait. De toute manière une fois cette guerre terminée, de grands changements allaient s'opérer... Et comme on ne change pas les choses sans faire du bruit ou en casser quelques unes... Un rictus s'afficha sur son faciès d'italienne. Il fallait choisir son camps, et la Corleone était bien connue pour n'avoir aucun scrupules.

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"Croyais-tu que l'on me surnommait Belladone par fantaisie?"
--_eroz_
[ Non loin du camp à l'oriflamme rouge ]

Posté non loin des arrières de l'armée, Eroz observait les mouvements de la troupe. Ce qu'il trouvait sur son chemin n'était autre que les cadavres amochés laissés par les armes des soldats...

Soldat. Jamais il n'aurait pu l'être. Sa définition du soldat est simple, c'est la même que celle d'un pion. Les dirigeant baisent les spadasses apres les combats, mais jamais ces belles ne pourront prétendre monter en grade, ceux-ci préfèrent toujours y mettre leur femmes... Et la vie continue.

Mais au milieu de ces hommes et femmes un seul regard auquel le sien s'ancre. Il le suit depuis son arrivée, de loin comme toujours. Le temps n'a pas su réfreiner ce besoin de l'approcher, de l'observer... Il n'a pas tremblé pour elle ces nuits de combats, il savait qu'au petit matin elle serait là, à compter les morts.

Cetains ne naissent pas soldat, même avec une lame entre les dents... Ils naissent mercenaires, avisés de toujours trouver leur intêret aux quêtes dans lequels ils se lancent, donnés aux plus offrants, habiles à endormir les gens. Eroz tira sur les rennes pour reprendre sa route plus à l'est, il savait qu'une autre armée arrivait, autant se faire discret et contourner les ennuis. Ils se retrouveraient bien vite...
Namaycush
En Carmin....

Comme lui, cheveux…En bataille ! qu’il émerge de l’abri de toile complice de la séance de commandement qui venait de s’y dérouler.

Fantasme apaisé, corps léger, tant les guerres se mènent à la verticale autant qu’à l’horizontale, peu importait de vaincre ou perdre, il ne s’agissait juste de les faire avec rage et passion. Aussi se trouvât-il de fort bonne humeur. Presque rayonnant. Ce sourire intérieur accentuait les pattes d’oie en encoignures d’yeux.

Petite inspection amicale du campement, les forces libres se révélaient libertines, fusion de déraison, unisson de Credo
« Memento’s Soul and Spirit ».

Et Théo de Cathy tremblait les murs d’Arles ; c’était sa façon d’aimer…
Et Théo de Noellie fissurait la confiance de Kahlaan, lui insufflant ainsi, insoupçonnément, l’envie d’aller au bout…

Plus loin l’Attia jamais prête semblait se ravir de l’arrivée d’une brune au décolleté plus que largement échancré…certainement la dragonne attendue, une certaine Sadnezz…Regard à la renarde, juste le temps de détailler la bête, la poitrine, la cambrure, la chevelure…Ah !Carnasse ! Quand tu nous tiens…

Signe de tête négatif au Glabre ayant empailleté Arles…le français, « leur allié » s’était permis de prendre la mairie, sans demander bien sûr, s’arrogeant ainsi une position loupée.
Il s’en battait le coquillard en fait, chacun sa gloire, mais on ne tire pas sur l’ami de combat…

Monture enfourchée…


Spadasse, en route ! Sur Avignon !


Branle-bas, …effervescence de troupes avec ses retardataires…il a toujours aimé cette fébrilité…celle qui rend les hommes parfois pire que les bêtes…

En flammes…

Sans surprises…aucunes…route fût donc désherbée…Sérénissime préservée…et Avignon délabrée, castel abandonné se fit envahir…juste le temps de vider les caves, de faire grincer le trône marquisal en compagnie de l’experte exquise flamboyante, histoire de comparaison avec le Limousin, avant celui de Provence…et là le regard…vers le Glabre…

Par le Feu !

Alors que le symbole de l’idéologie marquisale s’embrase telle une garrigue par le Balaguère attisée, les conseillers en Costume se retranchent plus loin…en sécurité…malgré les provocations et l’appel à leur devoir de défense. Arles martyre, disent-ils éloignés de la vérité…Arles abandonnée oui !

Confirmant ainsi que Memento Mori est le maître du Sud-Ouest de la Provence !



Et toujours l’administratif, levée de courriers lourds…vraiment lourds…
Ecritoire de campagne, Agonac parce que…le vin marquisal se doit d’être de tête de cuvée mais…il préfère l’Agonac…hibou vite déplumé encore une fois…écriture forte de conviction et de vérité….


Citation:
A Hersende
Marquise qui bientôt rejoindra les Anges, à défaut d’être la leur.


Vous me traitez de mercenaire !
Soit, vous vous complaisez dans l’image de tromperie que j’ai de vous.

Cessez donc de me parler d’honneur.
Dois-je vous rappeler quand la Provence m’a appelé devant un danger imminent ?
Certes oui, vous vous souvenez !

Avec courrier du Comte illustre le confirmant. Puis je suis venu, et la Provence a poutré tous les hommes me rejoignant.

A ce moment-là, j’ai su, dans la plus intime conviction, que vous me paierez le prix extraordinaire du sang des miens.

Il est l’heure de vous acquitter de cette dette.

Seulement par les cendres, la Provence retrouvera l’honneur perdu par votre culpabilité.



Ainsi rédigé, sur la route de votre destin, le XXIème de février 1458



Namaycush Salmo Salar
Capitaine Carmin
Imperator de Son Altesse Sérénissime
Vicomte d’Aubusson
Baron du Dorat
Seigneur de Agonac et de Ste Anne


Le suivant le fait sourire de plaisir…une, deux, trois gorgées veloutées…combien…il ne sait point…peu importait de toute manière…plume douce, sûre et presque paternelle…

Citation:
A Grimoald de Montmorency,
En ville de Brignoles.

Adishatz !

Jeune homme, pensez-vous que les baroudeurs de mon espèce se laissent influencer si facilement ?

Je vous sens plein de fougue, plein d’entrain, je vous prie juste de savoir la canaliser.

Il me semble avoir lu votre nom sur les listes d’engagés en état-major de conduite lors de la Campagne du Berry.

Sachez que l’estime que je porte à la Touraine, par rapport à mon ami Burin_khader, Maître de la Confrérie des Officiers, est sans borne.

N’espérez donc plus mais soyez certain que les armées de fer sont en route.



Ainsi rédigé en chemin, le XXIème de février 1458

Namaycush Salmo Salar
Capitaine Carmin
Imperator de Son Altesse Sérénissime
Vicomte d’Aubusson
Baron du Dorat
Seigneur de Agonac et de Ste Anne


Après le fracas des mouvements armées venait toujours l’heure des comptes…et décomptes…
Il avait frappé, n’y avait même pas porté attention tant l’habitude du mouvement était ordinaire….

Brassés dans le mouvement lourd des armées, souvent les hommes les plus frêles se faisaient fracasser par les leurs…rumeur grandissante d’extérieure…attroupement….l’attirent, démarche sûre, regard inquiet…et là toute l’horreur…quand il reconnaît la victime…

Bouclettes rousses sur visage pâle…sans doute…il a compris !
Il bouscule le passage, comme l’homme que rien n’arrête, soulève dans ses bras le petit corps inanimé…s’agenouille, regard vers le Ciel, traits durcis et paie..paie ce prix extraordinaire d’un Capitaine venu frapper et qui encore une fois prend de plein fouet la souffrance, la vraie…

D’un geste incommensurable de tendresse, il se penche vers sa petite-fille, l’embrasse sur le front…y passe un doigt….regard d’une émeraude minéralement profonde….


Tu vivras ma fille !

D’une douceur et d’une précaution inattendue de l’homme de guerre, il la pose précautionneux sur une couche de fortune…et la laisse à ceux qui l’entourent, juste un regard précisant à Isa ce qu’il attend d’elle…

Non pas qu’il se détourne…tout simplement qu’il va en avant…derrière c’est la mort, devant c’est la vie !


Parce que la douleur ne connaît pas la trêve elle…



A l'Enflamme...

A l’exorcisme de la souffrance répétée, il bouscule la sorcière, se retourne et la regarde…la dirige déjà vers l’obscurité…en direction de sa toile…presque aussi candide qu’elle ne l’est pas… :

« Bonsoir mon Cap'tain »

Salut ma sanguine !

« tu vas bien ? pas de blessures ??? »

Pourquoi tu voulais un peu de sang ?

« pourquoi cette question ? tu m'offres le tien ? »

Si tu en as besoin oui !

« si j'ai besoin ? il y a tant de monde que l'on tue, tu penses que je n'ai pas de quoi m'abreuver ? Ou alors tu préfères quand je m'abreuve de toi ? »

Je parles de sang vif, non caillé !
Comme tu veux succube…


« succube ... c'est la première fois que tu m'apelles de cette façon, j'ai plutôt l'habitude d'entendre ce nom dans la bouche de Gorbo ou Surt ... »

Prends si tu veux du vif, pas la gorge, où tu veux sinon…

« mhh ... la gorge est pourtant l'endroit que je préfère .. »

Il sourit et affirme...Pas la gorge, où tu veux sinon !

Elle s'approche de lui ... esquisse un sourire tout en se hissant sur la pointe de pied ... bout de la langue qui vient effleurer la peau chaude de son cou, remonte jusqu'au lobe de son oreille qu'elle mordille tout en murmurant ...

« réservé ? »

Il penche la tête, sourit, yeux mi-clos…

Oui et tu le sais.

Elle sourit à nouveau alors qu'elle laisse ses lèvres glisser sur la joue du Cap'tain ... jusque ses lèvres qu'elle parcourt doucement des siennes ... les lèches langoureusement ... les mordille ... arf, elle est très tentée de retourner à sa gorge mais ... coup de canine à la lèvre inférieure qu'elle suce allègrement ... petit gémissement alors que le doux carmin vient tapisser sa langue ...

tressaillement...piqûre...il penche la tête....subit la langue...ne donne pas la sienne...et entaille de ses dents encore plus la plaie ouverte...


Prends !

Alors possessivement elle se saisit de la nuque de Namay, presse plus encore ses lèvres sur la plaie ... la lèche ... la reprend de plus belle ...

Il donne, presse plus la clave des mâchoires pour abonder la source....et faire jaillir le rubis abondamment....tandis que vivement elle se recule ... passant un doigt sur ses propres lèvres ... son coeur palpite plus vite, plus fort ... prunelles qu'elle pose dans son regard ...


« cela suffit .... »

Ainsi il sourit, à la carnasse, passant sa langue sur ses lèvres....aux prunelles il oppose la pierre....pas si dure minéralement....

Tu es rassasiée ?

Elle hausse les épaules ... geste de la main ... recule encore un peu ...

« je ne le suis jamais de ce breuvage tu devrais le savoir mais ... je ne peux en prendre plus sans avoir l'envie de .... alors il vaut mieux que j'arrête »

Où quand le regard se fait provocateur....l'émail ouvre encore plus la plaie....

Bois !

Elle secoue la tête vivement ... non elle ne l'écoutera pas ... il est hors de question qu'elle soit frustrée de ne pas pouvoir faire l'amour ... elle se détourne ....

« j'ai dis non ! »

Il penche un peu plus la tête, la secoue doucement de gauche à droite...souriant ...

J’ai dit, prends !

Elle fait quelques pas, ne se retourne pas, ne veut pas le regarder ....

« tu n'as pas d'ordre à me donner je ne t'appartiens pas je te signale ! »

l'oeil se fait amusé....le jeu....l'enjeu...toujours ou tou-les-jours....allez savoir

Certes non !

« alors ne me forces pas à faire une chose qui ne me menera à rien ... »

je te force ?enfoiré il l'est....*comment ?

« tu veux que je m'abreuve encore ... tu es presque à me crier dessus pour que je le fasse alors que tu sais très bien les conséquences pour moi ! »

abreuve toi...!

« va au diable ! »

J’en suis le fils…

Elle ne peut réprimer un rire ... certes nerveux mais tout de même ...

« toi ? tu n'es rien comparé à lui ! »

rien...fait mine de réfléchir...c'est vrai !

« alors cesses de jouer avec moi Namay .... »

je joue pas

« ha non ? et que fais tu alors ??? tu me provoques .... pourquoi ? dis le moi ... ! »

quand les yeux se font foudre....ils illuminent....

juste envie de sentir la lave toute prête...peut-être....tu sais celle qui brûle...et qui rend ...ma rousse folle...

« oui mais là nous sommes seuls ! alors cesses ce jeu stupide avec moi ! tu sais très bien les envies que me donnes le sang ! »

à la toise de provoque...il la fixe, prenant bien soin ostensiblement de lécher ses propres lèvres....

non...explique moi....je suis un innocent..

Quand l’œil se fait taquin… telle une furie elle revient vers lui ... le saisit par la nuque à nouveau ... elle sait pourtant qu'un seul coup de sa part la mettrait au sol mais elle s'en moque ... elle plante son regard noir dans le sien ....

« les envies de sexe ! »

Là il répond de son front contre le sien...souffle près de ses lèvres....à l'affronte ....réponse qu'il présumait, non savait !

Oh ....et irrépressible ?

Elle n'a qu'une envie là, l'étriper ! ... comment peut-il se jouer ainsi d'elle ??? et il ose prétendre avoir des sentiments pour elle ? grognement de la petite sorcière ... pose ses mains sur le torse puissant et le repousse avant de le fixer.

« ne m'approche plus tu entends ! »

Il recule de deux pas....sourit à la carnasse accentuée, saisit son poignet, l'attire vers lui prestement...la retourne et la plaque contre son corps...ainsi il la dirige vers une tente ...rousse....

viens que je partage Nouxroux...

Elle laisse échapper un petit cri ... se débat tout en tentant de dégager ses poignets ...

« laches moi !!! tu me fais mal bon sang ! »

ainsi donc c'était cela ... il était simplement venu pour ... l'appater .... la belle pince les lèvres ....

« je te maudis Namay tu le sais ça ??? »


Il sourit du cri....s'en amuse..
te lâcher...que oui mais entre les cuisses ...de mon carmin...déchaine toi... ... l'emprise se fait plus ferme et la guide résolument vers la tente de commandement....museau qui se fond sur son épaule...la mord à l'imprime de ses dents ...et qui lape une perle de sang...fleuve en devenir...Maudis moi...encore !

I étreinte qui se fait plus ferme ... la petite sorcière grimace mais cette fois ne lui fera pas le plaisir de crier ... et pourtant .... gémissement sourd quand les crocs gascons ... les poings de la fleur noire se crispent ... de ses talons elle tente de frapper les tibias du Cap'tain ...

« je te méprise !! »

fais-le plus fort !

décidé et résolu, il la soulève presque....clave plus fort l'émail dans son épiderme et le couple improbable, trio en devenir, franchit les pans de toile... cette fois le cri franchit la barrière des lèvres de la jeune femme ... la douleur est ... en fait c'est surtout la rage qui la fait réagir de la sorte ...

« laches moi Namay nom de dieu !! »

Bordel que non !

enfin ils franchissent le rempart de toile...et là il pèse sur ses cheveux..les serre et la fait s'agenouiller....regard vers une rousse…
_________________
Gorborenne
[Cambrousse Provençale, Février 1458]

Le Géant est toujours agenouillé auprès du corps meurtri de Rose quand le Cap déboule enfin, troquant sans que ça n'étonne tant ses atours de chef de guère pour la tristesse d'un grand père....... Le laisse l'installer dans la tente à peine dressée..... Orion se tourne vers la mixture qui revient, en apprécie le contenu, y trempe quelques compresses de tissus..... Main de Kay qui retient son attention, offre une protection....... Mais non...... Les émeraudes qui flamboient sur elle sont tempête où la Feuille virevolte à en étouffer la Flamme..... Même Surt le Démon recule surpris, et bien sagement reste tapi........ Depuis le temps que Chasseur et Sorcière se connaissent, inutile de traduire le regard qu'il lui laisse trois mots aussi explicites que "hors de question"...... Alors qu'il se relève pour suivre le Cap sous la tente et appliquer le cataplasme....... il s'arrête devant Kay et lui murmure tout bas, voix implacable et résolue empreinte des deux consciences du déchevelu.......

- Prochaine fois que je sens leur présence, je les détruis........

Mais déjà le Cap' ressort en emporte la sorcière.... Orion sous la tente s'attellent au derniers soins qu'il peut apporter maintenant, étalant le cataplasme sur les plaies, et les recouvrant soigneusement de bandelettes..... Rose dont sont voilée les pétales, cachées sous des couches de toile..... Une couverture qui vient la couvrir, le Géant se redresse, essuie un dernier sanglot et sort de la tente..... Regard autour de lui, ne trouve plus que Cathy.......

- Veille là s'il te plait, je reviendrai tout à l'heure changer les bandages....... Là, j'ai à faire.........

Main tachées de sang, se détourne le Géant, s'en va, pas résolu mais encore lent...... Yeux fermés, il relâche les barrières, de sa haine, sa rage, sa colère....... Orion laisse sa douleur à l'abandon, laisse la loi au Démon.....

Une feuille surgi d'on ne serait dire où vient effleurer la spalière du Géant, se fend du contact et tombe en moitiés. Le feu gronde en lui qu'il en émane.....
Yeux qui se rouvrent couleur de cendre et de flammes......

Main qui réajuste la Toise dans le dos, et se dirige vers une autre charrette d'intendance...... juste deux tonnelet de poix grasse...... Langue qui claque et l'Aratel approche de son cavalier...... La jument sait dans son regard ce qu'il attend d'elle, et souffle des naseaux en signe d'assentiment..... Mouvement rapide à l'enfourche, épée calée le long du flanc et tonnelets ficelés derrière, et les sabots déjà martèlent la route en direction....... d'Avignon.......

Comme un écho lointain qui attendait son heure, aux échos de l'esprit du Géant résonne la voix du Capitaine......


Par le feu!

Par le feu, par les flammes...... qu'Avignon brule et crame...... Que cette ville paye du brasier le prix pour un enfant blessé....... Talons qui bourrent les flancs, allure qui va au galopant...... La route se dévore, flotte encore le parfum de l'ichor tandis que se dessinent à l'horizon les toits des premières maisons......

- Voile et traverse ma Dunamis! Que tremblent les regards dans les chaumières face au centaure de l'enfer!!!! Mouhahahahahahaha!



[Avignon vide et déserte....... la même nuit]

"Lorsqu’il ouvrit le quatrième sceau,
j’entendis le cri du quatrième Vivant : « Viens ! »
Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval verdâtre
Celui qui le montait, on le nomme la Mort
Et l’Hadès le suivait."

[Apocalypse 6;7-8]


Ombre qui file dans la nuit, la jument trace comme le vent
Démon qui ricanne et sourit, l'épée se dégainant.....

Coup de coude qui éclate un couvercle de tonnelet, poix qu'une main vient chercher,
couvrant à grand geste la Toise d'acier, attendant une étincelle pour l'embraser......

Pont et portes de la cité, deux sentinelles qui veillent, mandent au "Qui va là?"
Mais pour seule réponse, un rire qui jaillit comme un éclat.
Centaure qui bondit de l'ombre, monture qui se cabre
Le Démon ne s'arrête point en palabres
Pointe de l'épée qui racle le sol
Étincelles qui giclent et décollent
Flamme qui nait déjà grandit
Adulte en un claquement, le feu jaillit
Embrase l'acier qui toujours progresse
Jetant soudaine lueur dans la nuit épaisse
Trace entre les sentinelles un chemin
Bordé de fontaines éclaboussant le carmin

Sabots puissant heurtent la poterne
Épée au ciel, macabre lanterne
Les battants s'ouvrent à la volée
Les sentinelles s'effondrent pour se vider......

Au pas cette fois avance le centaure, ville déserte où règne silence de mort....... Non, tout ne l'est pas, mais bientôt le sera....... tambour lent sur les pavés du bourg, annonçant le Démon dans un grondement sourd......

Main qui prend la poix en poignées,
Glisse le long de la lame enflammée
Jets de boules de feu sur les murs et maisons
Semence sinistre pour macabre moisson
La fournaise se naît autour du Démon
Sortant de l'Enfer par fatale attraction
Épis ardents qui gonflent vers le ciel
Illuminant déjà la nuit comme un soleil

Trois ombres qui passent, se prennent de panique...... Fuient le Diable au trousse et lancent à Dieu des suppliques..... Le Démon sourit, se prend au jeu et les suit à la course..... Victoire facile, trois éclairs pour un trophée.... Tranche déchire et brule le feu et l'acier..... Tribut de peur et de douleur que trois âmes déboursent........

Et continue l'avancée des Enfers sur la ville endormie
N'est plus que flammes le quartier de la Banasterie
À travers le Vieux Setier et ses boutiques en ruelles
Progresse lentement le brasier vers les toits de Lunel

Embranchement invitant une halte éphémère...... Gourdasse qui s'attrape, le Démon se désaltère...... Absynte qui déborde et dégorge, le Dragon se racle la gorge...... Lampée retenue, attendant l'aveu qui crachera au monde un haine couleur de feu..... Toise qui se redresse toute bardée de flammèches..... Liqueur qui décolle entre des lèvres plissées en brèche........

Que Jaillissent et fulmine l'incandescence
Le Dragon est Chasseur, le Démon est Brûleur
Torche qui s'embrase en flamme immense
Unissant la rage de l'un, de l'autre la douleur

Le Brasier éclate en fleur autour de lui
Rose infernale qui s'ouvre et épanouit
Ses pétales en toile de feu et de cris

Surt le Bruleur des Neuf Terre et centaure messager de Lucifer, revient face au castel vidé mais encore fier....... Arrogance nobliaude se tranchera bientôt par gorges chaudes........ Le Démon escalade lentement le rempart....... S'arrête sur la poterne où ne flotte aucun étendard...... Sors d'un sac large tissus tout de noir...... Et lentement hisse au mat la bannière, proclamant les lieux ambassade des Enfers......

Ne portera que le Sable pour seul couleur
Car ne reste rien d'autre à défendre
Quand le Démon s'en va bruler ailleurs
Laissant derrière lui sillage de cendres........


Rire dans la nuit qui raisonne, plus lugubre que le tonnerre qui tonne..... en écho parmi les flammes qui emportent Avignon, alors que du drame se gausse le Démon.........




Alcyone
Stockholm Syndrome
And we'll fly
And we'll fall
And we'll burn...


La guerre, c'est moche, c'est sûr. Que préférait-elle, la rouquine? L'époque où elle était sur son trône comtal, à diriger des troupes et les envoyer tuer et se faire tuer en Berry, y compris l'homme qu'elle était plus ou moins obligée d'aimer en cachette, ou se trouver parmi les hommes, dans cette tente, au milieu de ce camps rendu boueux par toutes les bottes qui en ont foulé le sol? Difficile à dire. C'étaient juste des formes d'horreurs différentes. Et savoir que Rose en avait été victime, qu'elle avait été parmi les artisans de sa chute et de ses blessures, ca ne faisait qu'ajouter à l'horreur. Au moins était-elle entre de bonnes mains... Mais s'il est quelque chose qu'elle a appris, surtout depuis le jour où elle aussi s'était retrouvée au sol, exsangue, vide, c'était que derrière c'était la mort, et que devant c'était la vie.

Et que la vie, c'était aussi et surtout Lui... Son époux, son Capitan, son tout... il lui avait insufflé la vie, dans tous les sens du terme. Ceux qui les connaissaient savaient qu'il n'était pas né, celui ou celle qui les séparerait. Tout les unissait, le coeur, l'âme... et le corps...
Après chaque bataille, alors que le sang ennemi n'était pas encore sec sur leurs armes, leurs armures, leurs peaux, qu'il les souillait encore et que son odeur entêtante grisait, ils échangeaient le leur, comme chaque nuit. Parce que chaque nuit pouvait être la dernière. Alors ils la rendaient unique, différente de la précédente. Peu importait la boue ou la poussière, l'odeur du sang et de la mort. Ils s'en jouaient, s'en nourrissaient parfois. Tout ça n'était que decorum, qu'accessoire. Seraient-ils mieux dans le confort douillet du chateau qu'ils possédaient à Aubusson, à surveiller serfs et artisans tapissiers qui faisaient la renommée du bourg?

Surement pas! Au contraire même... Car lui était homme de terrain, d'action, de conviction. Un homme d'armes, de guerres... Le priver de ça, c'était l'étouffer. Quant à elle... overdose de politique, de courbettes, de ce Limousin, ce comté avec lequel elle entretenait une relation d'amour/haine. Envie de cette vie, à ses côtés... En toute liberté...

Et il en allait de même pour leurs amours... Lui mettre des chaînes revenait à le tuer, elle le savait mieux que quiconque, parce qu'elle ressentait au fond la même chose. Pour ca qu'elle le voulait libre. Il était de toute façon bien plus attirant comme ça, libre de tout. Car voila le vrai défi, chaque jour renouvelé... Libre, attirant... il l'était sans doute aux yeux de nombre de demoiselles, de soldates, qui tournaient plus ou moins autour du Capitaine. Et loin de la rendre jalouse, ça la rendait fière, la rouquine. La jalousie est un bien vilain défaut, qui déforme les âmes, les coeurs, les visages. Elle les tord, les rends laids... Alors chaque fois que son regard se portait sur Lui, il n'était que fierté, désir, amour... Peut-être pour ça qu'il la trouvait toujours belle, qui sait...
Et de toute manière, ce sentiment de jalousie n'avait pas lieu d'être, parce qu'elle le savait. Comme lui savait. Désormais, ils ne pourraient que partager, partager tout, jamais l'un sans l'autre, exacerbant les désirs, aiguisant tous les appétits...

Dans la tente, assise au petit écritoire de fortune, elle venait de finir de rédiger un mot qui devait filer vers le Limousin. A peine la plume posée, le buvard apposé pour absorber l'excédent d'encre, elle entend quelques éclats de voix au dehors. Dans un camp militaire, ça arrive... Sauf que ses sens sont automatiquement mis en éveil lorsqu'elle reconnaît la voix de l'Il... La voix féminine, elle la connaît aussi, mais pas le temps de mettre un visage sur le son, la toile s'ouvre, se déchire, presque, pour livrer passage au couple vociférant... surprise, la vicomtesse, il faut bien le dire. La petite sorcière se débat, la rage la pousse à la rebellion... Elle semble fulminer, la belle... Son demi-noux la force malgré tout, il est plus fort, elle en sait quelque chose...

La rouquine lève le regard vers Lui... et sans qu'une parole soit échangée, elle comprend... Un sourire imperceptible, sauf pour Lui qui la connaît, apparaît sur ses lèvres... elle comprend, à sa lèvre fendue, qu'Il a utilisé le point faible de la belle... Le mâle vient faire offrande à sa femme, à eux, en fait, à Noux... Tandis qu'elle baisse le regard vers la petite sorcière, les pupilles de la vicomtesse se rétrécissent, comme celles d'un prédateur qui cherche à se focaliser sur sa proie. Elle se mord la lèvre de la voir là, sous l'emprise de son époux, de voir la trace de ses dents sur l'épaule... un peu prise au piège, malgré tout...

La rouquine se lève lentement, s'approche d'eux... le sourire se fait plus franc, il s'adresse à Lui, en un "Je t'aime" silencieux, mais tellement assourdissant pour tout qui sait entendre ce genre de langage... puis c'est à la petite sorcière qu'il s'adresse, se faisant un brin plus... taquin...


- Kay! Comme c'est gentil de nous... rendre visite...

Doux euphémisme un brin hypocrite, aussi enfoirée que lui, dans le fond, mais ils se connaissent tous trois suffisamment pour qu'elle puisse se le permettre, non?
Elle se penche vers elle, parcourt du bout des doigts les traits fins qu'elle imagine déjà déformés de plaisir et vient goûter ses lèvres du bout de la langue...


- Je vois que tu t'es déjà servie chez mon époux... t'a-t-il rassasiée? Je ne crois pas... Mais... un tel nectar, ca se mérite, non?

Alors regardant à nouveau son Capitan, elle s'ouvre la lèvre à son tour avant de sourire à nouveau à la petite sorcière... Défi est lancé... D'ici à ce que les étoffes soient déchirées comme leurs lèvres le sont, il n'y a qu'un pas...
_________________
Fl0rentin
[Il y a quelques jours]

Après l'escarmouche au niveau d'Avignon où leurs rang furent agité par la mort de leurs frère d'armes.

Aujourd'hui le souvenir de cette nuit raisonné d'une manière étrange dans sa tête, tout semblait confus et surnaturelle.... une erreur....un gâchis....
Fl0rentin avait vu passer devant lui le corps inerte de rose...depuis le début de cette campagne ils n'avaient pas connu la défaite, était ce le premier signe de leur faiblesse ?


[Avignon vu des flammes]

Avignon était tombé....mince consolation. Des faubourgs au palais tout devait s'embrasser pour une ultime révérence.

La mort dans les yeux, torche dans une main et l'épée dans l'autre le cavalier pénétra dans la ville. Tout en repoussant d'un coup d'épée les rares personnes qu'il croisa.
En ce petit matin, la lumière du soleil n'était que pâleur devant les flammes dévastatrices.

Non loin de lui un bâtiment succomba à l'étreinte des flammes, le souffle vint lui lui caresser les joues...Coup d'œil en direction de la ville, un sourire se désigna sur ses lèvres... d'un coup de rêne il reprit sa chevauché en direction des siens


[Sud est d'Avignon le 22]

Le jeune homme ouvra doucement les yeux, au dessus de sa tête le plafond était toujours de toile...les coussins, les olives, le trône c'était pas encore pour toute suite. Il tourna la tête et vie sa douce se lever à grande vitesse, il semblerait qu'elle se soit lever un sursaut...

Quand à lui, son esprit était encore endormie. Petit à petit il émergea.... elle avait raison qu'est ce qu'ils foutaient, l'attaque n'avait pas été donné...Alors qu'il commençait à s'habiller, Nadaelle revint dans la tente aussi précipitamment qu'elle était parti.


Ne te presse pas mon amour , pas la peine , nous sommes tous au quand , Nkann nous a même rejoint pendant la nuit

Petit sourire moqueur quand il entendu le nom du commandant de l'armée Pro Rege saepe ; Pro Patria Semper

Nous n'avons pas attaqué . Et tu ne sais pas le pire .

Elle marqua une pause, fl0rentin fronça les sourcils et la fixa d'un regard interrogateur

Ce n'est plus trois armées qui nous attendent maintenant , mais ...................................six !

Sur le coup, le dragon ne dit mot, 6 ! réelle supériorité ou simple leurre ?
Fl0rentin savait que Nadaelle n'était pas spécialement rassuré à l'idée de devoir se battre contre autant de monde... 6 armées !!! que dire pour la rassurer ? Le jeune homme préféra rien dire pour l'instant, il devait en apprendre un peu plus sur la situation.... Il s'approcha d'elle, plongea ses yeux dans les siens et délicatement il l'embrassa... Pour l'instant il ne pouvait pas faire grand chose d'autre
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