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[RP]Memento Mori à la Croque Cigale

Stephandra
Stephandra était en train de chantonner dans la cuisine quand elle entendit

-Bonjour...

La jovente stoppa nette ce qu'elle faisait et se tourna vers la voix douce et timide.
Quand elle reconnu Mitijo, elle lui sourit largement ravie qu'elle soit passée malgré sa timidité


Bonjour, Mitijo
Quel plaisir de vous voir ici, entrez donc fermez cette porte il caillotte


Elle lui souriait en s'approchant d'elle et l'attira doucement plus à l'intérieur avant qu'elle change d'idée

Vous êtes la première arrivée, quel bonheur de vous revoir

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Erratum
Le retour vers Arles avait été moins dur psychiquement que prévu. Malgré les réveils en pleine campagne couvert de givre, la déception de ne pas avoir monté à l'assaut des murailles d'Aix, le vent froid et humide qui vous engourdissait, Erratum avait continué à garder sa bonne humeur.

C'est vrai, il s'était bien défoulé à abattre quelques arbres quelques heures plus tard quand on lui avait dit que l'ordre est "repli stratégique". Quelle déception pour ce jeune françois venu du Languedoc qui voulait se battre contre de vrais soldats aguerris et non de pauvres brigands ou maréchaux...

La nuit était bien tombée depuis deux bonnes heures, Erratum dans sa tente, avait sorti les affaires pour l'écriture: parchemin, encre, plume d'oie (la plume de bécasse trop cher pour lui). Il avait écrit à ses amis d'Alais, village languedocien ou il vivait depuis quelques années. Puis par une inspiration subite, les doigts d'Erratum avaient commencé à dessiner des lettres à la suite, pour au final, lancer une invitation de repas à la garde royale.

Garde Royale qui se résumait, à ses yeux, en fait à trois personnes, Stéphandra, Arianrod et julien. Le languedocien avait rencontré ses fières representantes de l'étendart françois dans une taverne à Arles. Comme à son habitude, Erratum avait "papillonné", c'est à dire s'amuser en disant des bétises devant la gente féminine, une gente féminine qui n'avait pas peur d'empoigner l'épée et charger en plein galop sur l'ennemi du roy des francs.

C'est le lendemain soir, le campement était bien installé, ses feux de gardes et de cuisine illimunaient un peu le vallon encaissé. Le jeune Erratum huillait ses lanières de cuir quand son chef de lance lui apporta une missive de Arles. A son étonnement, les yeux grand ouverts, il put lire que ses jeunes donas acceptaient son invitation.

C'est ainsi que deux jours plus tard, le jeune alaisien du Languedoc poussa la porte d'un coup d'épaule de la taverne branquebalante "Rester groupiiir" et s'annonça par une voix joyeuse:

Me voici, Donas, je suis à vous!

Emporté par son élan, il fit deux grands et arriva à coté d'une petite table. Par un mouvement de corps, le grand sachet blanc descendit du creux de son épaule droite pour attérir sur la désserte en bois qui poussa un gémissement du fait du poids conséquent du sachet.
Stephandra
Alors que la botte de carottes papotait avec Mitijo, un messire entre en trombe en disant des mots qui firent éclater de rire la bernique.

Me voici, Donas, je suis à vous!

Elle reconnu très vite Erratum surnommé le Papillon et s'approche de lui en souriant

Tout à moi? vous n'avez peur de rien vous, je crois, vous avez de la chance que Jasminée ne vous ai pas entendu.

Le sac était tombé délicatement de son épaule, elle le regarda et fit signe à Mitijo de s'approcher pour regarde le contenu de la besace.
Steph plus que curieuse le pousser à découvrir ses trésors.


Oh! qu'avez vous rapporté de beaux et bons?
Allez montrez nous ça...


Si elle ne se retenait pas elle aurait ouvert avec lui la besace, impatiente elle se balançait de gauche à droite sourire aux lèvres.

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Mitijo
Me voici, Donas, je suis à vous!

- A nous ,vraiment Erra? Tout à nous ?

Sourire en coin de La Sauvage ...

Un grand sachet blanc qui semblait fort lourd atterrit sur la petite table, tout près d'elle. Steph fit signe à Mitijo de s'approcher pour en connaître le contenu.

Mitijo s'approcha... regarda...


-Oh Steph , viens vite , regarde, on dirait , non ce n'est pas possible ! On dirait bien ... ahem, regarde et dis moi ce que tu vois toi?

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Carpe Diem Ad Aeternam
Stephandra
Stéph regarda par dessus l'épaule de Mitijo quand celle ci lui demanda

-Oh Steph , viens vite , regarde, on dirait , non ce n'est pas possible ! On dirait bien ... ahem, regarde et dis moi ce que tu vois toi?

Trépignant elle s'approcha de son amie Normande et reluqua de plus près le contenu qui se découvrait peu à peu

Ahem....Dîtes....ça ne serait point de la boisson ça ?
Oh mais y en a pas qu'une..


Inspection des bouteilles enfin tout est relatif, la jovente ne voyant pas ce que cela pouvait être comme alcool, elle prononça doucement en souriant

Prunes? Calva?.....oula mais qu'est ce donc?
Mitijo vous en pensez quoi?

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Amyr
[Vers sa princesse, et vers la liberté]

[Sur la route vers Arles]

Il ralentit la cadence, il n'avait pas arrêté depuis 5 heures. Tout avait été si vite, son départ surtout. Ayant prit le prétexte de vouloir défendre les aristotéliciens de Memento Mori, Amyr avait prit un étendard et avait prit la route vers Arles, où sa princesse l'attendait. Le Teutonique qui était en charge de lui, avait aussitôt envoyé un chevalier Lorrain pour l'arrêter. Il revint alors à la commanderie, accompagné par le ritter Hobb, qui était venu les rejoindre. Il l'avait sermonné de n'en faire qu'à sa tête. Près de Nans, Amyr n'en pouvait plus. Avec les Teutoniques, il devait rester neutre, mais c'était impossible dans le cas d'Amyr. Il était Françoys, et fier de l'être, donc protéger des Provençaux ne lui plaisait pas beaucoup. Sa, c'est la première raison de son départ pour rejoindre Namay. Il y a aussi le fait, que puisqu'il devait protéger les Provencaux, logiquement, il ne pouvait pas se battre contre les Provencaux, et c'était un détail plutôt dérangeant. Quant à avoir sa Zaza, seule, dans la bataille, il préférait quitter l'Ordre pour la rejoindre et la protéger, même s'il savait qu'elle pourrait se débrouiller très bien sans lui. Et le voilà parti, vers la liberté. Il avait enlevé sa tunique de l'Ordre, et l'avait déposé sur un petit rocher près de la route. Il n'en voulait pas beaucoup à l'Ordre, hormis le fait qu'il était ''prisonnier'' à eux, mais il devait tout de même respecter la tunique, tout de même, il avait un peu de classe le Amyr. En les quittant, il avait renoncé à son rêve. Bah maintenant, son rêve est de vivre toutes les folies du monde avec son amour, et revenir en Gascogne, mais avant, il devait en finir avec cette guerre...

Il sauta du haut de sa selle. Il prit une bonne bouffé d'air frais, comme s'il en manquait à Aix. Il regarde autour de lui; personne. Prenant la bride de son cheval, il l'entraina avec lui, continuant la route, mais à pied. Fermant les yeux, avançant toujours vers l'ouest, essayant de se souvenir de la beauté de sa fiancée, souriant. Il était heureux, il décidait lui-même de ce qu'il faisait, personne ne lui prenait la main pour le conduire. Remarquer, dans l'Ordre, personne ne lui tenait la main. Sa ''marraine'' ou plutôt celle qui devait être sa ''guideuse'' dans l'ordre ne le guidait pas beaucoup.


Elle n'est pas belle la vie, hein?, dit-il à son cheval. Allez, souffre encore un peu, Arles est tout prêt

Il mit son pied dans l'étrier, se hissa, et resta debout, un pied dans l'étrier, à regarder vers l'horizon. Il pouvait distinguer une faible lueur des torches de la ville, le soleil étant en train de se cacher derrières les montagnes des Alpes. Il mit son deuxième pied dans l'autre étier, mais resta debout, à regarder la ville se dessiner, il plissait les yeux, comme pour essayer de distinguer sa Zahra. Il descendit la dernière pente, menant à la ville, et y entra aisément. Il ferma les yeux, et soupira longuement, souriant comme à son départ de Nans.

Elle ne devrait plus être très loin...

S'il voulait la trouver, facile, il devait seulement la chercher dans les tavernes de ville...
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Erratum
A peine que le sachet blanc avait attérri sur la desserte que les deux femmes présentes étaient déjà en train de regarder par dessus son épaule pour voir le contenu du sac. Erratum ne put retenir un sourire, une telle fraîcheur, un tel enthousiame lui réchauffait le coeur. Il aimait les émotions positives, en donner comme en recevoir.

Ses mains avaient défait à peine le cordon beige que Mitijo avait déjà réagi, et appelait déjà Stéphandra. Erratum, calmement sortit d'abord deux belles fioles qui posa à à coté du sac. Pour répondre aux questions des jeunes femmes, sa voix dit distinctement:

La première fiole, en faite la plus grosse, contient de la mirabelle. Pour être plus précis, c'est de l'eau de vie à Mirabelle. Comme tout eau de vie, c'est fort mais avec la mirabelle comme additif, vous avez là une petite merveille.

La deuxième fiole est du ratafia. boisson plus légére que la mirabelle, et aussi plus sucrée. Ce ratafia est excellent comme boisson pour accompagner la suite que je vais sortir de mon sac.


Si tôt dit, si tôt fait; Erratum sortit un objet plutôt lourd et aussi d'aspect plus nourissant. Il s'agissait un beau jambon fumé, bien séché sur la surface tout en laissant deviner une viande des plus tendres et gustatives en dessous. A bout de bras (d'Erratum), le jambon passa à une autre table.

Le jambon va être notre amuse-gueule, accompagné du ratafia, je pense que cela va vous plaire Donas. Par contre, avez vous vu un long couteau derrière le bar?
Stephandra
Erratum devait être fier de faire tant d'effets avec tous ses trésors elle l'écouta attentivement en ouvrant des grands yeux

Mirabelle, eau de vie...fort répétait-elle les yeux pétillants.

Du ratafia, ahem plus sucré hum... euh un grand couteau...attendez je crois avoir vu un truc en cuisine...

La jovente tourna les talons sans attendre en pensant au bon gros jambon qu'elle avait déjà envie de goûter, tout cela lui donnait l'eau à la bouche, elle était fluette mais aimait la bonne chaire.

Elle fouilla les tiroirs,trouva un bon couteau, elle le brandit et arriva fière telle une guerrière aguerri vers lui


Hé hé ça vous sied cela messire?

lui dit elle en lui tendant sous le regard amusé de Mitijo qui ne disait peu de chose, mais ses yeux trahissaient l'envie de goûter à tout cela.

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Erratum
Prompt comme l'éclair, Stéphandra alla chercher l'ustensile manquant dans les placards au fond de la taverne. Fièrement, elle lui tendit un grand couteau aiguisé.

Merci, Stephandra.

J'ai l'impression que vous aimez la bonne chair, à voir l'éclat dans vos yeux!


Souriant, il prit le couteau et vérifia l'aiguisement de la lame métalique en mettant son pouce dessus. Satisfait, Erratum commença d'une coupe en biseau par enlever le maximun de viande séché en surface. Tournant le jambon, il fit une autre coupe en attaquant un tronçon de lard épais de deux centimètres. Ce morceau, le languedocien ne le jeta pas, il le mit de coté.

Maintenant, c'est prêt, je vais pouvoir faire de fines tranches de jambon à votre convenance.

Le couteau fut manié de telle sorte que trois tranches fines attérissent rapidement sur la petite assiètte que Mitijo avait poussé vers le jambon.

J'espère que la viande est bonne. Ce jambon a été préparé par mes soins et il vient de mon élévage. C'est du 100% Erratum.

Le jeune soldat tendit l'assiètte aux deux jeunes femmes pour qu'elles choisissent le morceau qu'elles souhaitent.
Stephandra
Merci, Stephandra.

J'ai l'impression que vous aimez la bonne chair, à voir l'éclat dans vos yeux!


Stéphandra épicurienne au possible venait d'être découverte sous son plus grand jour, arf

Ha mes yeux m'ont encore trahis, ils sont pas possibles , à cause d'eux on lit en moi comme dans un livre ouvert.... Hé bien oui, je ne vous cache pas que j'aime les bonnes choses et la nourriture Ahem...

Elles le regardèrent s'occuper avec adresse et agilité du jambon, s'il maniait l'épée aussi bien que le couteau il devait être bien vif en combat, à cette idée la jovente sourit, elle serait vite fixée.

Il glissa délicatement trois tranches et leur tendirent, la langue de Stéph alla de sa lèvre supérieure à sa lèvre inférieure discrètement et rapidement. Elle regarda Erra et Mitijo et prit une tranche...


Du 100% Erratum... ça se refuse pas alors. Merci Papillon, fort aimable de ta part.

Clin d'oeil aux deux compères, lui coupa un petit morceau qu'elle glissa avec précaution en bouche, le goût était excellent, elle profita et laissant presque le petit morceau fondre en bouche.

Bien entendu, il observait en coin et attendait opinion


Succulent un régal si Erratum est à la hauteur de son jambon, je dis chapeau bas à sa compagne.

Elle le regarda, éclata de rire et poursuivit sa dégustation en s'asseyant sur une chaise...et en guettant les réactions de Mitijo.

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Erratum
D'une main posée, Erratum prit une tranche de jambon et y goûta. Son palais cherchait à savoir si il était vraiment bon son jambon. Cela faisait un petit moment qu il en fabriquait des jambons, cherchant toujours à s'améliorer pour trouver le juste équilibre entre la teneur de sel, celle du gras dans le muscle fessier du cochon, la sauce permettant de protéger la viande contre l'humidité et insectes, ainsi que le fumet du bois dégagé lors de son long séchage.

Bref, il est bon mais pas parfait, il faudra que je l'amélioire encore, pensa le jeune soldat. Et il ne fut pas surpris d'entendre le coup de sonde lancé par la jovente. Partir du mot jambon et finir par le mot compagne, lui fit sourire intérieurement. La gente féminine s'amusait toujours à employer leurs qualités de communication, ou pouvaient s'imbriquer sous-entendu et chausse-trappe ou parfois perches qui pouvaient ne pas en être, et loin de là...

Haaa ma compagne, je ne l'ai point vue depuis 6 mois, elle partit faire un tour dans son village natale, mais elle s'est arrêtée une fois de plus, au monastère. Et pour elle, les monastères lui sont chères à son coeur. Ma compagne est très pieuse, moi beaucoup moins. Normalement, elle doit être dans mon village, mais vu la date de sa dernière missive, elle a dû passer devant un autre monastère et s'est y arrêtée, je pense...

Sur ces propos; le jeune homme coupa quelques tranches et les mit dans l'assiette. Il sourit aux deux jeunes femmes, et alla chercher la petite fiole de ratafia. Comme une des tables de la taverne était prête pour un service, le languedocien se mit à verser le ratafia dans les verres et en offrit aux deux femmes présentes.

Goûtez, personnellement, j'aime bien cette association de vin sucré avec une viande légèrement salé. La vie n'est pas si long qu'un fleuve, au détour d'un coude du cours d'eau, tout l'eau de vie peut disparaitre à tout jamais. Il peut être bon de goûter à quelques friandises qui sont (encore) à la portée de nos mains.

Erratum attendit, simple politesse que les femmes versent quelques gouttes de ratafia sur leur langue.
Stephandra
Stéphandra ne quittait du regard les gestes de papillon, l'écoutant parler de sa compagne, se dit que de toutes façons l'amour n'a rien de simple, mais Steph trouve rien de super excitant au monastère malgré quelle soit elle même très pieuse.

Elle l'écoutait ainsi converser se disant qu'en fait le célibat n'était peut être pas si mal, elle qui charmait que des messires qui étaient ou ennemi, ou déjà promis... en gros de toutes façons elle ne pouvait ni juger ni se donner une idée de tout cela.

La jovente prit le verre tendu, regarde Mitilo en faire autant, Mitijo la taiseuse mais qui apprécie les bonnes choses. Elle prit le verre trinqua avec eux et trempa ses lèvres dans le breuvage.

En y gouttant le mot ratafia résonnait dans sa tête pendant que le vin sucré touché sa langue, un délice, un régal, ses lèvres cherchèrent à nouveau le contact avec ce vin sucré et elle pensait "Ahem...ratafia ..... ratafia ...", les yeux se fermèrent pour profiter pleinement de l'instant et elle déglutit lentement afin de faire perdurer l'essence même de ce plaisir.

Elle ouvrit les yeux lui sourit et dit


Ratafia , un vrai bonheur, je vous remercie de me faire découvrir ce liquide succulent. Ratafia ....Ratafia !

La camériste se dit qu'elle ne devrait jamais oublier ce nom et chercherait à en trouver pour en offrir à la Baronnie. Elle reprit une gorgée en mangeant un petit bout du jambon, l'alliance de ces deux mets étaient réellement une franche réussite.

Steph se sentit épiée et presque ridicule, elle rosit et regarda Erra et Mitijo.


Un peu de plaisir dans ce monde de Brute!

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Mitijo
Mitijo écoutait Erra et Steph discuter sur la bonne chère , l'amour et ... le ratafia!

A les écouter ses pensées étaient parties en Normandie... elle sursauta


Ratafia , un vrai bonheur, je vous remercie de me faire découvrir ce liquide succulent. Ratafia ....Ratafia !

Elle se servit elle aussi du jambon et du ratafia, histoire de voir ce qui procurait autant de plaisir à Steph. En bonne normande, elle ne pouvait pas imaginer qu'on puisse boire autre chose que du calva mais elle était prête à toutes les expériences loin de son pays et loin des gens qu'elle aimait.

Claquement de langue de connaisseuse !


- Yeap c'est du bon ça , c'est chaud , c'est du miel!

Comme à son habitude, elle but son verre à petites lampées pour mieux déguster. A travers sa frange de cheveux elle observait Steph et celui qu'on appelait désormais Papillon...

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Carpe Diem Ad Aeternam
Cathycat


[On ne sait jamais de quoi demain sera fait]


Cela faisait plusieurs jours maintenant que la Memento était revenue à Arles, plusieurs jours aussi qu'elle ne le voyait plus ou si peu ... Il l'évitait, elle l'avait senti et remarqué, mais ne lui en tenait pas rigueur. Elle savait, enfin se doutait que les derniers évènements n'y étaient pas étrangers.
Alors elle restait sagement en retrait, s'autorisant juste quelques apparitions furtives, le temps d'un baiser dans le cou pour s'assurer qu'il était là et allait bien ... Lui rappeler aussi qu'elle n'était pas loin ... Que faire d'autre sinon le laisser face à ses démons, à ses soucis. Après tout qu'était elle pour lui, juste une amante, rien de plus, rien de moins. Mais elle cela lui suffisait pour vivre, se sentir bien.
Sans attaches, elle lui avait dit. Mais comme dans toute relation quelle qu'elle soit, des liens se tissent, se créent quoi qu'on en dise ou quoi qu'on fasse. C'est le propre de l'être humain. Après, seul le degré est différent ...
Elle savait qu'il tenait à elle, du moins l'espérait ... Sans doute pas jusqu'à l'amour, ça non. Bien trop d'attache, de contrainte et puis ce n'est pas non plus ce qu'elle cherchait. Elle trainait déjà ses chaines, donc elle n'aspirait qu'à la liberté.

La situation lui donnait tout de même le vague à l'âme, même si le partage des fruits cueillis au verger et le petit jeu entre eux, lui avait redonné le sourire. Il avait visiblement retrouvé son entrain. Ils avaient de nouveau partagé un moment de tendresse, tout simple, mais suffisant.

Tout se passait bien finalement, sa "nouvelle vie" loin des magouilles de politique, loin des pressions se déroulait parfaitement avec quelques hauts et quelques bas, mais rien en comparaison avec avant.
Elle menait son petit train train quotidien, entre aide au camp, les rondes et ses fameuses baignades journalières. Moment intime de repos ...

D'ailleurs en cette fin de journée, alors que le départ s'annonce peut-être, elle part en direction du port sans savoir qu'elle ne rejoindra jamais le campement. Qu'elle ne reverra pas Theo ... Du moins pour un long moment, peut-être même jamais ...

Ce soir, une brune va s'évanouir dans le brume ... Direction un nouvel enfer.*



*Suite de l'histoire ici, après une brève introduction des intervenants.

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La vie est l'expression d'un constant désir : personne n'est jamais satisfait. (Charlie Chaplin)
Namaycush
A l’heure, point d’heurts parfois… Certains parlent…de tout …de rien…doutent…ou confirment….

Les armées sont lentes à manier….et le poids de la responsabilité de la Vie…fait voûter l’épaule des plus solides…

Néanmoins, ils sont là …tous ceux qui ont rejoint la bannière « Memento Mori ». Payés à coups de lance-pierre, contrairement à l’idéologie première, ils suivent….

Mais…

Là pas de bonne, il est le Cap…il leur doit pourtant …beaucoup….dans son devoir de réserve, protection…un peu comme un suzerain….ou tout simplement comme un Officier, un vrai !

Pas un Royal surtout !

Allure…prestance …ou arrogance…allez savoir….mais honnête, droit et franc…un homme tout simplement s’est dirigé à l’âtre d’un campement…en bordure d’Arles la franchisée…

Malgré la fraîcheur des nuits encore hivernales, torse couvert uniquement de haillon, braies et bottes, le fer dans la terre se plante et bientôt soleil levant amplifiera ombre de croix marquée par rivets de pommeau…

Aboiement, ton formel…peu importe, mais affirmatif surtout….

Compagnie ! Arrivez !

Quelques pas, allure nonchalante et chaloupée…mais surtout les yeux qui brûlent, flamboient…expriment la rage et l’assurance….
Officiers, Sous-Officiers, Soldats !
Juste le temps de pencher la tête sur le côté, de s’ébrouer…ou de secouer la tête, voir l’interprétation…avant de fixer la troupe hétéroclite…
Peu m’importe les raisons qui vous ont poussé sous mes rangs…..A présent il est l’heure…le temps de désengorger une guerre sans avenir.

Une pierre ou un roc, sur le ou la …quelle il appuie sa jambe…genoux plié, support de coude…

Alors ..je vous dis merci !! reprise de souffle…Parce que dans la vie, il faut savoir dire merci…Parce que dans la vie, il faut savoir dire merci…

Je ne vais pas vous citer tous….Nous, ensemble, avons juste donné ce que nous pouvions…parfois le moral ou l’entrain…tout simplement…dans ce formidable esprit d’équipe forgeant l’âme et l’esprit, parfois le corps…

Le regard se baisse sur la terre, la contemple…la Terre est la Mère…avant de relever vivement le museau…

Rendez-vous juste compte, qu’après nous…il n’y a plus rien… ! Nous soutenons le dernier assaut contre la Provence ! Ainsi vous vous devez d’être plus dur que la pierre !

Parce que, sous ma bannière….

Vous êtes des héros en loques
Debout tous !

C'est le vent d'une autre époque
Qui vous pousse !

Vous êtes nus, mal nourris
Mais au bout de vos épées
Y a des paysans à aider
Des trésors au fond des villes
Et des femmes assoupies qui s'ennuient !


Le museau se secoue…franges ou mèches se rebellent…

On est des rois en guenilles
Debout tous !

Mais ailleurs le soleil brille
L'herbe est douce, l'herbe est douce….

Vous êtes nus, mal nourris
Mais au bout de vos épées
Y a des provinces riches,
Du blé et des terres en friches
Et des femmes plus jolies qu'à Paris

Nous aimerons hors les frontières,
La gloire et les institutions
On porte dans nos prières
L'esprit de la Révolution

Enfants du Royaume, mes frères,
C'est pour cela que nous marchons
C'est pour cela qu'on fait la guerre
C'est pour cela que nous mourons !


Et l’Emeraude se fit d’Ambre…ceinturon porteur de fer s’arnache autour d’épaule puissante…

Quiconque croit me suive !

A ce moment là, de vie ou de mort plus rien n’importait…seulement de faire juste et de savoir gagner ou perdre avec le même honneur….
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