Stephandra
Quelque part à Uzès
En arrivant la veille, elle navait quune idée en tête joindre Nîmes pour accéder à Arles, déterminée quelle était, elle navait même pas posée sa besace. Surveillant toute la journée chaque faits et gestes, cherchant à sinformer sur les mouvements des chemins.
Prête à reprendre sa chevauchée, elle apprit que non ! Il ne lui fallait pas retourner de suite là bas, quon pouvait avoir besoin delle ici, surprise, emprise dincompréhension elle décida daller en taverne voir...
Autour dun verre elle se rendit compte quelle nétait pas la seule dans ce cas, quils étaient même plusieurs Elle eut la joie de retrouver des têtes amies, connues croisées en Helvétie, quelques blablas pour prendre des nouvelles, savoir ce que chacun avait fait depuis Janvier date où elle les avait quitté pour sa mission en Normandie.
Mais très vite, ils en étaient venus à parler de la Provence Quils avaient tous vécus
Stéphandra fit la connaissance dune blonde du Nom de Caline, elles ne se connaissaient pas, mais avaient eut le même itinéraire en Provence, Arles, Aix, Forcalquier Elles navaient pas eut le même chef mais sétaient battues ensemble sans même le savoir et cétait ici quelles faisaient vraiment connaissance.
Ce nom de Caline, la jovente lavait maintes fois entendu dans la bouche de Flore et dEnored dentrée pour Stéph, Caline était une sur darme. La blonde, la brune sûrement si différentes et tellement identiques à la fois sur ce sujet de la guerre en Provence !
Même détermination à rejoindre les leurs
Même sentiment dimpuissance à être là loin deux
Même mots qui se croisent quand elles parlent deux
Même obligation de rester ici à Uzès .
Une chose était sûre, ni lune ni lautre noublierai le sort de ceux de Arles et dailleurs, elles seraient patientes mais elles iraient .les retrouveraient les aideraient
Stoppées dans leur élan certes mais peu importait leur volonté serait plus forte
Toute la nuit elle avait prié pour ceux dArles, au petit matin elle était allée aux nouvelles, Dieu merci ils allaient bien mais pour combien de temps encore certains souffraient de la faim, dautres lusure morale faisait son effet
En temps de guerre linactivité et lattente étaient les pires ennemies des combattants Elle le savait pour lavoir vécu, le vivre encore
Ce matin elle apprit que son amie et Baronne Arianrod avait reprit connaissance, enfin une bonne nouvelle
La bernique ne savait de quoi serait faite sa journée, mais son esprit serait auprès des siens et ne les quitterait pas, jamais .Stéph avait laissé son cur en Provence .
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En arrivant la veille, elle navait quune idée en tête joindre Nîmes pour accéder à Arles, déterminée quelle était, elle navait même pas posée sa besace. Surveillant toute la journée chaque faits et gestes, cherchant à sinformer sur les mouvements des chemins.
Prête à reprendre sa chevauchée, elle apprit que non ! Il ne lui fallait pas retourner de suite là bas, quon pouvait avoir besoin delle ici, surprise, emprise dincompréhension elle décida daller en taverne voir...
Autour dun verre elle se rendit compte quelle nétait pas la seule dans ce cas, quils étaient même plusieurs Elle eut la joie de retrouver des têtes amies, connues croisées en Helvétie, quelques blablas pour prendre des nouvelles, savoir ce que chacun avait fait depuis Janvier date où elle les avait quitté pour sa mission en Normandie.
Mais très vite, ils en étaient venus à parler de la Provence Quils avaient tous vécus
Stéphandra fit la connaissance dune blonde du Nom de Caline, elles ne se connaissaient pas, mais avaient eut le même itinéraire en Provence, Arles, Aix, Forcalquier Elles navaient pas eut le même chef mais sétaient battues ensemble sans même le savoir et cétait ici quelles faisaient vraiment connaissance.
Ce nom de Caline, la jovente lavait maintes fois entendu dans la bouche de Flore et dEnored dentrée pour Stéph, Caline était une sur darme. La blonde, la brune sûrement si différentes et tellement identiques à la fois sur ce sujet de la guerre en Provence !
Même détermination à rejoindre les leurs
Même sentiment dimpuissance à être là loin deux
Même mots qui se croisent quand elles parlent deux
Même obligation de rester ici à Uzès .
Une chose était sûre, ni lune ni lautre noublierai le sort de ceux de Arles et dailleurs, elles seraient patientes mais elles iraient .les retrouveraient les aideraient
Stoppées dans leur élan certes mais peu importait leur volonté serait plus forte
Toute la nuit elle avait prié pour ceux dArles, au petit matin elle était allée aux nouvelles, Dieu merci ils allaient bien mais pour combien de temps encore certains souffraient de la faim, dautres lusure morale faisait son effet
En temps de guerre linactivité et lattente étaient les pires ennemies des combattants Elle le savait pour lavoir vécu, le vivre encore
Ce matin elle apprit que son amie et Baronne Arianrod avait reprit connaissance, enfin une bonne nouvelle
La bernique ne savait de quoi serait faite sa journée, mais son esprit serait auprès des siens et ne les quitterait pas, jamais .Stéph avait laissé son cur en Provence .
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